herisson

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Messages posté(e)s par herisson


  1. Je n'ai pas l'intention de raviver un sujet qui a déjà été débattu et sur lequel j'ai déjà donné mon avis.
    Vu que la dernière réponse de Poher que j'ai citée indiquait qu'il n'avait pas l'intention de continuer le débat, je n'ai pas cherché plus loin et cette réponse m'est passée sous le nez.
    Néanmoins, je doute qu'elle apporte quelque chose de plus. Pour moi, M. Poher est une des ces personnes qui refont seules la physique dans leur salle de bain. C'est a se demander à quoi servent les équipes de recherche et les coopérations internationales alors qu'une personne seule suffit à faire avancer la physique théorique dans un de ses domaines les plus difficile.

    Pour terminer, je ne me range à l'avis de M. Meessen que parce qu'il m'a plus convaincu que M. Poher. Toute nouvelle théorie en physique doit rendre les résultats des anciennes, dans l'approximation du domaine de validité de ces dernières. Ce qui ne semble par être le cas ici.

    [Ce message a été modifié par herisson (Édité le 27-04-2004).]


  2. Comme je l'avait exprimé avant sur ce sujet (Poher), c'est un tissu d'absurdité... enfin c'est mon opinion. Et pas que la mienne, dans l'article qui suit, Meessen pointe le doigt sur des inconsistances flagrantes de la théorie des universons :
    http://www.meessen.net/AMeessen/Universons.pdf
    http://www.ufocom.org/pages/v_fr/m_sciences/Universons/CPoher_a_AMeessen.pdf
    http://www.ufocom.org/pages/v_fr/m_sciences/Universons/AMeessen_a_CPoher.htm
    http://www.ufocom.org/pages/v_fr/m_sciences/Universons/CPoher_a_AMeessen2.html

    Pour rappel, A. Meessen est professeur émérite de physique théorique et collabore étroitement avec la SOBEPS (Société Belge d'Etude des Phénomènes Statiaux).

    [Ce message a été modifié par herisson (Édité le 26-04-2004).]


  3. C'est ce qui se passe quand on regarde la montre tomber dans le trou noir de l'extérieur. On mesure un temps que l'on appelle "temps observateur" : on voit le temps de la montre ralentir et il lui faudrait un temps infini pour arriver au centre.
    Si l'on se place comme observateur sur la montre qui tombe, on mesure un temps appelé "temps propre" de la montre qui lui continue. La montre atteindra le centre du trou noir en un temps fini.

    Il ne faut pas oublier que l'écoulement du temps change avec l'observateur.

    [Ce message a été modifié par herisson (Édité le 20-03-2004).]


  4. Actuellement, pour ce que j'en sais, la théorie des cordes est un ensemble mathématique très élégant (au sens mathématique), et probablement prometteur, mais qui n'a pas encore reçu de vérification expérimentale.
    C'est donc une affaire à suivre et à ne pas enterrer prématurément.

    [Ce message a été modifié par herisson (Édité le 12-03-2004).]


  5. Les renormalisations ça existe (et ça fonctionne) en mécanique quantique : pas en relativité.

    La matière, quand elle tombe dans un trou noir, file au centre (zone de taille nulle, donc de volume nul, donc le rapport masse sur volume est infini). Et c'est donc là, au centre, que la densité est infinie.
    La limite (qui permet de définir une taille), ou horizon, d'un trou noir (qui ne tourne pas, sans charge sinon ça se complique) c'est la position à partir de laquelle la lumière de peut plus s'échapper (limite de Schwarzschild). C'est une densité locale infinie.

    [Ce message a été modifié par herisson (Édité le 12-03-2004).]


  6. On va dire que c'est un raccourci. En fait, il faudrait parler dans ces cas d'un univers qui croît indéfiniment. L'infini est une notion mathématique qui n'a pas d'existence physique (même si on s'en sert allégrement).
    (Le premier qui dit que je défends ma chapelle car je suis physicien :p )

  7. Effectivement, d'après certaines avancées théoriques : les trous noirs rayonnent.
    En combinant mécanique quantique et relativité générale (de manière marginale), S. Hawking a démontré cela. Ca se passe comment ?
    (J'essaie de faire simple) La mécanique quantique permet a des paires de particules-antiparticules de se créer temporairement pour s'annihiler de suite (c'est un phénomène bien connu et prouvé). Si l'on fourni de l'énergie à ces particules-antiparticules (appelées virtuelles) elle peuvent s'éloigner l'une de l'autre au lieu de s'annihiler et ainsi devenir de vraies particules (antiparticules).
    Or, il se fait que le champ de gravité peut fournir l'énergie nécessaire pour matérialiser nos particules : il se peut que l'antiparticules tombe dans le trou et que la particule s'échappe ce qui amène une décroissance en masse du trou noir (petite, de la masse de l'antiparticule).
    La même théorie prédit que plus le trou noir est petit plus il rayonne ; c'est pourquoi on ne peut pas observer le rayonnement d'un trou noir car ils sont trop massifs dans l'univers et rayonnent peu.

    Pour les amateurs de cette théorie, je conseille le livre de Hawking "Une brève histoire du temps" qui pourra expliquer ça mieux que moi.


  8. C'est une grande question à laquelle... personne n'a de réponse.

    En fait la relativité générale répond en disant qu'elle tombe au "centre" du trou noir où la densité de matière est infinie, en gros on entasse toute la matière en un point (de taille nulle).

    Mais celà ne satisfait pas, à juste titre, les physiciens qui ont horreur des grandeurs infinies (car non physique). Pour répondre effectivement à cette question il faut attendre qu'une théorie quantique de la gravité naisse (et ce n'est pas pour tout de suite).
    Et encore, cette réponse ne sera jamais qu'une réponse théorique car on ne pourra jamais aller voir sur place ce qui s'y passe, puisque, par définition, aucune information ne peut sortir d'un trou noir.

    Voila

    [Ce message a été modifié par herisson (Édité le 10-03-2004).]


  9. Comme il est indiqué sur la page elle-même :

    "Although this strong signal was never positively identified, astronomers have identified in it many attributes characteristic of a more mundane and ultimately terrestrial origin"
    Le signal a beaucoup de caractéristiques d'un signal d'origine terrestre.

    So... wait and see


  10. Ben si : le Soleil tourne autour du CdG du système.
    Un très bon moyen de se l'imaginer est de supposer un système composé de 2 étoiles de même masse : elles tournent autour de leur CdG qui se trouve pile entre les deux. Puis on réduit la taille d'une (sans toucher à l'autre) : le CdG se déplace vers l'étoile la plus massive. Vu la masse de la Terre comparée à celle du Soleil, ce n'est pas une grosse faute de supposer que ce dernier est fixe et que la Terre tourne autour.

    [Ce message a été modifié par herisson (Édité le 25-02-2004).]


  11. Pour l'excentricité : sachant que a est le demi grand axe, b le demi petit axe, la définition de l'excentricité est e = (a^2-b^2)/a.
    L'excentricité a une très très petite influence sur le long de l'année, elle est proche de 0 (l'orbite terrestre est proche du cercle).

    Si tu peux être plus précise dans ta question, je pourrai être plus précis dans ma réponse.

    [Ce message a été modifié par herisson (Édité le 23-02-2004).]


  12. Oui, cela perturbe le climat : c'est la théorie de Milankovitch (pas sûr de comment ça s'écrit sur le coup).
    Il y a 3 paramètres qui varient lentement (dont l'excentricité de l'orbite terrestre) et qui modifient périodiquement le climat de la Terre (période de glaciation et chaude en alternance).

    Mais il n'est pas besoin d'un alignement pour ça. Et comme ça se produit depuis la nuit des temps, pas besoin de s'inquièter non plus


  13. Oui, cela à des conséquences. Ce sont justement les déviations de trajectoire d'une planètes dues à une (des) autre(s) qui on permit à Urbain Leverier de prédire l'existence d'Uranus.

    (Pour ce qui est de montrer que cela ne représente aucune menace : la meilleure preuve est la longévité du système solaire, il existe depuis 5 milliards d'années. Cela dit, théoriquement, ce n'est pas simple ; on peut résoudre des systèmes contenant deux planètes mais à partir de trois ça se gâte, on montre même que le sytème est instable. Pourtant on est toujours là :p )


  14. Jusqu'ici, personne n'a critiqué le phénomène CREIL mais bien l'interprétation qui en est faite en astrophysique.

    Le problème est que, partant d'un seul effet, il remet en question la cosmologie, et par là la relativité générale. Car la cosmologie dérive "naturellement" de la relativité générale. Or la relativité générale est bien établie et a des vérifications observationnelles : les mirages (lentilles) gravitationnel(le)s, la diminution de la période de rotation de 2 étoiles à neutrons qui tournent l'une autour de l'autre (je ne me souviens plus de leur dénomination), l'avance du périhélie de Mercure, etc.
    S'il peut expliquer tout cela avec l'effet CREIL, je veux bien en discuter sinon c'est se gratter pour se faire rire (ou mousser).


  15. Effectivement, je ne fais que donner mon opinion (et elle n'engage que moi).

    Ensuite, je ne suis pas d'accord avec toi sur le fait qu'on doit toujours avoir une théorie contradictoire.
    C'est vrai quand elle sont proposées ou en élaboration. Mais plus quand elle existent depuis presque un siècle et qu'elles sont aussi bien vérifiées.
    Remettre en doute la physique relativiste ou la physique quantique comme le fait cette personne, c'est-à-dire complètement, est un non-sens scientifique : on ne remet pas en cause la théorie de Newton, par exemple, qui a 4 siècles et qui est extrêmement performante dans son domaine de validité. Il en est de même pour la relativité générale et pour la mécanique quantique qui sont très bien vérifiée (et de mieux en mieux).
    Evidemment ces théories ne sont pas parfaite (il est d'ailleurs peu probable d'arriver un jour à une théorie complète de la physique) mais dans leur domaine de validité elles sont, actuellement, imbattables.
    En général, quand on trouve des faiblesses dans une théorie on ne la jette pas aux orties, on l'améliore. En effet, toute nouvelle théorie doit impérativement donner les résultats des théories plus anciennes quand on se place dans les conditions où, la plus ancienne, est valable. C'est vrai pour les physiques relativiste et quantique. La physique ne s'établit pas en détruisant ce qui a été fait avant avec des nouvelles théories mais bien en utilisant ce qui existe avant tel un mur de brique.

    Celà dit, je ne remets pas en cause l'effet décrit mais je ne pense pas qu'il remette en question tout l'édifice de l'expansionnisme ; tout au plus devra t-on corriger les spectres de cet effet et revoir certaines distances à la baisse.
    Il ne faut pas oublier que le décalage vers le rouge n'est utilisé que pour de très grandes distances et que pour calibrer ce dernier on recourt à d'autres méthodes qui montrent que l'expansion existe.

    Enfin, ce qui me permet de dire que ce monsieur est aigri ce sont ses phrases ouvertement assassinnes envers des théories parfaitement établies.

    Voici, en bref, mon argumentation pour ce que j'ai dit précédemment. Si quelqu'un n'est pas d'accord, je serai ravi d'en rediscuter


  16. Je n'ai pas tout lu (ce sera pour une autre fois) mais certains passages :

    -"(...)une énorme construction branlante, la théorie du "big-bang" a été échafaudée, avec des variantes innombrables, au prix d'une dissimulation de ses failles par des hypothèses de plus en plus invraisemblables, défiant toutes les lois de la physique(...)"

    -"(...)Son rejet est manifestement dû à l'application d'une théorie aberrante nommée "électrodynamique quantique"(...)"

    -"(...)Ehrenfest, Einstein, de Broglie, Feynman, entre autres célèbres scientifiques, ont vivement critiqué (ou, pire, jugé incompréhensibles) les postulats de la mécanique quantique dits "de Copenhague", postulats dont se passent fort bien les recettes efficaces constituant le "formalisme quantique"(...)"

    me font penser à un scientifique aigri qui pense avoir découvert l'eau chaude, qui est incompris par tous et qui attaque des pans de la physique très bien compris, étudiés et prouvés (pour autant que faire se peut). Donc en gros : la plupart des physiciens (et pas mal de mathématiciens) du XXe siècle, sauf lui, sont des imbéciles qui n'ont rien fait à part copier ce qu'une poignée de gens ont inventés à la vas-y comme j't'pousse.


  17. - On suppose les planètes et étoiles sphériques car l'écart à la sphère est négligeable (sauf applications particulière)

    - Quand on reconstruit des volumes autres que des sphères, ce sont des patatoïdes et on utilise des techniques tomographique.

    - La tomographie n'est pas cette seule application. C'est une reconstruction de volumes à partir de clichés visuels ou X ou gammas, etc.

    Pour ton problème, j'ai fait quelques petits calculs et j'en arrive à la conclusion suivante :

    Les deux rayons projetés (sur le cliché donc) sont liés aux 3 demi-axes et à la position de l'observateur (2 angles par cliché).

    On a donc, pour deux clichés : 4 équations (2x les 2 rayons projetés) et 7 inconnues (3 demi-axes, 2x 2 angles).
    Pour n clichés : 2xn équations et 3+2xn inconnues.
    On ne peut pas résoudre le système.

    La principale diffèrence avec la reconstruction que l'on fait en laboratoire, c'est que l'on contrôle les angles des points de vue observateur (on se place où l'on veut) => n clichés : 2xn équations, 3 inconnues.

    Ton idée de faire deux clichés simultanés est bonne mais... insuffisante.
    Dans ce cas, on a 2 angles inconnus (car les deux autres peuvent être déduit des 2 premiers) => 4 équations, 5 inconnues.

    Conclusions on continue : avec 3 clichés simultanés : 6 équations, 5 inconnues => bingo !
    Le mieux est évidemment de choisir, pour la positions de la prise de clichés, des directions perpendiculaires entre-elles.

    Voilou