gabal

J'ai fini la lecture de l'article. Il en ressort que le ciel est noir avec une mag surfacique plus que faible pour un ciel terrestre (reste que le causse méjean est plus noir que dôme c). L'airglow est extrapolé, pas de mesure in situ, les aurores sont plutôt basses, l'extinction exellente. La quantité de ciel observable reste à relativiser car on a à la fois la voie lactée au zenith et les deux nuages de magellan ce qui constitue un bon plan pour tout les domaines d'observations. Reste que toutes les nuits observables sont d'affilés et sur une courte période. On peut rallonger la sauce durant les périodes crépusculaires avec des filtres polarisants. Ce site ne verra pas la venue des tres gros télescopes qui necessiteront un entretien de tous les instants mais de petites manip automatisée jusqu'à des télescopes de 1 ou 2m. Du spatial en moins cher ?

Du point de vue des nuits astronomiques les estimations les plus récentes tiennent compte de la couverture nuageuse au dôme C, donnant 96% de nuits sans nuages. Même si le nombre total de nuits astronomiques est moitié moins que celle du maunea kea, 96% sont exploitables contre 67% au mauna kea. Ca ramène le nombre de nuits exploitables dans des proportions comparables. (extract page 4)

4 mois de nuits noires d'affilé avec 1 mois de crépuscule et 1 mois d'aurore matinale en comptant large. On compte pas les aurores australes...Ca laisse la place a de belles applis, et manip. Mais une question me parait peu abordé dans ce que l'on trouve sur Dôme C. C'est la noirceur du fond du ciel. Est il si noir ? C'est sec, Ok, C'est haut, Ok, mais c'est proche du pôle magnétique. Y a t il un airglow plus important qu'aux autres latitudes ?

Tient j'y avais pas pensé à celle là.

Y a quand même un hic de taille pour dôme C. La nuit noire n'y dépasse pas trois mois par an. En dehors c'est soit un tres long crépuscule ou une tres longue aurore, ou enfin une tres longue journée. Ca restreint pas mal le taux d'utilisation des telescopes. Donc exit les grands projets, ça serait plus pour des applis spécifiques adaptées.

Juste à temps car le forum vient de sauter... Mais cette image est pour l'instant unique dans le style et bien réalisée dans la forme. Méritait d'être connue.

Une image extraordinaire et pleine d'opportunité ici par un astram qui avait bien préparé son coup : http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=28234

oui j'ai pu observer ces deux filaments et le petit centre actif mercredi le 30. Au début j'ai été surpris, il y avait bien longtemps que le soleil n'avait pas eu le moindre filament alors deux d'un coup c'est fête. J'espère que les affaires reprennent. Pour ceux qui se moquent des atrams de jour, dites vous qu'il n'on pas droit au laser vert pour faire joujou...[Ce message a été modifié par gabal (Édité le 31-01-2008).]

Il faudrait consulter rapidement, au moins votre généraliste à défaut de votre ophtalmo. C'est délicat d'en parler comme ça.

Je pense même n'avoir jamais vu d'image faites sur ce mode. Bravo pour la remarque.

Alors là c'est une idée de génie à creuser !!! C'est peut être la solution pour faire (presque) comme la ccd. Une pose L en défiltré total et une rvb d'un seul coup en utilisant le filtre ir cut !!! Genre 30 min/15 min pour du f/d 4. Je m'en veux de pas y avoir pensé avant...

Le défiltrage total sur un apn + newton n'impose pas du tout l'utilisation d'un fitre Ir cut. Pas de voile (?), juste la perte de la balance des blancs les pigments des filtres rvb de la matrice de bayer étant totalement transparents aux Ir. Du coup il y a beaucoup plus de signal qu'un apn baadérisé et on se rapproche des ccd dans le proche infrarouge avec en prime une sensibilité qui devient linéaire, interressant en photométrie (voir les pages de C.Buil). J'utilise avec bonheur un 300D défiltré sur un cn212 et je met l'ir cut sur ma sky 90 qui n'est pas optimisée dans l'ir. Pour un rapport F/D proche entre les deux instruments (4 et 4,5) il y a deux fois plus de signal sans le filtre Ir-cut. Ca condamne à de l'affichage noir et blanc ou noir et rouge (natif) mais on gagne en détectivité et linéarité. Avec Uv-Ir cut (Filtre L) on équilibre les couleur et on s'en sort, on se rapproche d'un baaderisé mais on perd les applications scientifiques. Le gros problème c'est la perte de la mise au point par visée reflex et la perte d'utilisation des objectifs photo sans filtre Ir cut. Même avec le filtre astronomik placé juste devant le capteur certains objectifs ne focalisent pas à l'infini, je viens d'échanger mon 75-300 Is Usm canon contre le sigma apo 70-300 macro dg. Le sigma 28-70 2.8, passe bien, les objo efs ne passent plus. Le mieux est d'avoir un second boitier non défiltré comme ça on couvre un paquet d'applications en astrophoto (lune, soleil, comète pour le filtré, cp pour le défiltré) et on peu taquiner la spectroscopie et photométrie comme avec les ccd avec un défiltré tout en ayant une grande détectivité.

Je préfère aussi nettement la transparence à la turbu. Mais cela tient essentiellement à notre régime climatique héraultais oû quand il fait beau il y a du vent et quand il n'y a plus de vent c'est couvert. Nous sommes au confluent de la tramontagne et du mistral. Les meilleurs sites d'observations sont au dessus du salagou (le lac le plus venteux de france) comme le larzac ou le haut languedoc. Le niveau de turbu module le programme d'observation en allant vers des objets de plus en plus diffus avec une turbulence forte. D'autant plus que chez nous la turbulence va avec la transparence. Plus ça turbule plus c'est transparent, grosso modo. Donc exit le planétaire, vive les sharpless et autres ngc diffus. J'ai remarqué que nous gagnons toujours à grimper les côtes coté turbu et à quitter nos plaines littorales. Les choses s'améliore nettement au dessus de 700m ou sur les grands causses du coins qui offrent moins d'accroche au vent. Encore un truc, les mauvais mirroirs montrent beaucoup plus la turbu que les bon. C'est saisissant. Surtout pour les residus de sphéricité pour les mirroir-machine. Il se pourrait que le 600 de st michel soit affligé d'une aberration de sphéricité assez grande ?

Merci thierry, ton info est précieuse. Car je ne suis pas emballé du tout à l'idée de devoir utiliser le logiciel meade quifétou. Surtout pour des apli de photométrie. L'offre de cette dsi semble alléchante avec cet exellent capteur, grand peu bruité et sensible en h_alpha. Le seul truc c'est qu'il me semble qu'il n'y a pas de refroidissement actif. Ca donne quoi au niveau des darks ?

Une nouvelle qui m'attriste. Je conseille absolument la lecture de son livre pour qui de prés ou de loin s'interresse à l'astronomie française.

Ben j'ai pas tout compris non plus sinon je serais pas là :-) . Le truc sur les bruits de signal, thermique et de lecture, c'est la loi de poisson. T'as du bruit comme racine carré du signal qui n'est pas corrigé avec des dark et offset (qui sont bruitée aussi). Donc une caméra comme les ST pleine trame génèrent du bruit nuisant aux images plus qu'un interligne (bruit qu'on ne peut enlever). Enfin pas tant que ça puisque ça marche avec. Y a un truc qui me chiffone. Si les capteurs sont interligne c'est qu'il y a des lignes aveugles exposées ? Y a personne sur astosurf pour éclairer ma lanterne ?

J'ai beau chercher et lire je ne trouve pas de comparatif sur les performances des différrents types de ccd monochrome pour des applications de photométrie. Je cherche à savoir si un interligne est aussi bon qu'un full frame, un cmos qu'un ccd. Il semble qu'à l'heure actuelle les capteur hors anti blooming sont linéaire et uniforme, s'il on priviligie des photosites à grandes capacités. Les interlignes se passe d'obturateur et sont bien moins cher que les full frame mais sont ils de bon photomètre ?

Merci Lantha. D'accord avec toi pour un avantage théorique pour les full frames. Ils ont une plus grande capacité que les interlignes ce qui permettrai de faire de la photométrie d'objets brillants et on peut les avoir sans antiblooming. Mais ils ont aussi plus de signal thermique et de lecture. Hors la chasse aux bruits, notammment sur ces signaux, est le sport n°1 en photométrie avec la flatitude. En tout cas tu m'as bien décoincé car j'ai fait la recherche sur le forum sur les post d'astrild qui s'interresse à la même chose que moi. Je n'ai pas finis de remonter la filière. J'ai vu tout de même que de l'exo se faisait autant en interligne (starlight, atik notamment) qu'en full frame (st, apogee). Il semble qu'un autoguidage exact soit requis sinon il génère du bruit sur le signal troublant les mesures photométriques. C'est tres interressant sur la méthode. Pour les variables on peut se contenter d'un delta 0,1 sauf sur les variables à tres courtes prériodes oû on peut montrer des choses interressantes en quelques heures mais en quelques pour cents. En tout cas merci.

En tout cas c'est une bonne idée de faire une compil française, avec un commentaire sur les conditions météo (je me méfie du mvlon et de l'echelle de bortle trop dépendantes de l'observateur). En règle générale, les valeurs sqm suivent l'altitude si on est en ciel coronal. Il semble que ça plafonne dans les sites pro, Hawai, canarie, nouveau mexique, pic du midi à 21,7-21,8. La valeur sqm est devenue depuis cet été une valeur essentielle à conserver dans mon carnet d'observation. Ca caractérise bien les conditions, d'autant plus que nous ne sortons que quand le ciel est totalement dégagé, sur les causses héraultais ou lozériens. Pour un même site le delta de mesure sur plusieurs soirées est de l'ordre de 0,2 ce qui est pas mal ( variation de 50% de la clarté du ciel ). C'est cohérent avec la richesse des observations. Par contre là oû ça devient aberrant c'est en dehors des ciels clairs à 100% suivant la proximité de la pollution lumineuse et le type de couverture nuage (haute ou basse). Encore une chose, faites gaffe aux piles. Les mesures sont franchements fantaisistes avec la pile d'origine (plutôt optimiste), beaucoups plus cohérentes et reproductibles avec une pile neuve. Il y a la base de donnée d'unihedron, http://unihedron.com/projects/darksky/database/index.php?allreadings=true , bien à dérouler surtout quand on peut comparer ses mesures avec celles de grands sites, mais c'est loin tout ça. Une base de données française ça sera plus local et interressant pour un choix de site.

Je suis bien d'accord mais je me méfie surtout des valeurs de plaine meilleures que celles d'altitude. La transparence est elle directement corrélé à l'altitude. Bref ce n'est pas le seul critère de test d'un site ça indique juste sa noirceur.

Il vaut mieux s'assurrer de la transparence si il s'agit de qualifier le ciel. La meilleure valeur sqm que j'ai eu est celle faites au causse méjean début décembre. Le top ten mondial à 22,16 par ciel bouché. Là ça donne juste une idée de la clarté/obscurité locale. Il peut arriver d'avoir des valeurs honorables au sqm et de ne pas avoir assez d'étoiles au dessus de la tête. Le sqm ne mesure que la clarté du ciel, pas sa tranparence. Il est difficile de trouver une corrélaton clarté du ciel/ mag limite visuelle si le ciel n'est pas coronal mais ça donne une idée de la pollution lumineuse locale.[Ce message a été modifié par gabal (Édité le 04-01-2008).]

Désolé de m'immiscer mais quid de la précision photométrique de la st2000XM ? Peut on envisager des mesures à delta mag 0,1 ? Oû plutôt, est ce que les capteur interligne sont un handicap pour les travaux en phtométrie ?

Je te remercie pour les liens que tu donnes et qui permettent d'avoir un bon aperçu scientifique de ce qui se passe en ce moment pour holmes. Il faudra attendre pour avoir des conclusions. Au passage la visite des sites des stations et instituts de recherche, bien que fastidieuse, en apprend encore davantage sur le fonctionnement de la recherche astronomique en France et dans le monde pour un tel événement. Tout ce monde à l'air bien occupée par holmes et peu importe nos images d'amateurs, sans grande valeur finalement, sans parler de nos impatience. Maintenant je découvre le site de BBoulant, très éloigné du sujet cométaire mais bigrement fascinant. Encore merci.

Imaginez la terreur qu'aurait induit l'observation de l'explosion de la comète holmes. Juste au dessus de capella et de mars. Nombres de rois, de vierges ou de soldats ont été sacrifié pour moins que ça dans les temps les plus reculés...L'oiseau et l'homme-oiseau ne pourrait il pas être la représentation rajoutée d'un évennement cosmique si lascaux est bien un abcédaire céleste ?[Ce message a été modifié par gabal (Édité le 13-11-2007).]

Ca ne semble pas être une illusion. http://www.aerith.net/pictures/richins/Comet_Holmes.jpg