Antares

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Tout ce qui a été posté par Antares

  1. Premiers pas.

    J'ai oublié un truc fondamentalissime dans les éléments à vérifier : la MAP (mise au point)... Oui, ça peut paraître stupide, mais il est moins facile qu'on ne pourrait penser d'abord de faire une bonne MAP, et ce particulièrement : - quand on n'a pas l'habitude : quand j'invitais des personnes à observer pour la première fois dans un instrument, je devais toujours insister pour qu'elles refassent la mise au point, elles m'assuraient toujours que c'était net dès le début, mais fréquemment elles me disaient après avoir corrigé "Ah oui, tiens, c'est mieux comme ça !" (d'autant plus que je suis un peu myope). - quand l'atmosphère est légèrement turbulente (cas fréquent) : alors on peut avoir des images plus nettes par moments, à condition que la MAP soit bonne ! Mais difficile de trouver la bonne MAP sur des images souvent floues pour cause de turbulence... Il faut donc d'abord dégrossir au mieux, et ensuite y aller par tout petits coups en laissant une bonne pause entre chaque pour "intégrer" la turbulence (et attendre également l'arrêt des vibrations quand on touche à l'instrument). Ah oui, une dernière chose que j'avais laissée de côté pour le confort : la vision monoculaire peut devenir assez vite fatigante pour les yeux. Je trouve qu'on gagne en confort d'observation à observer avec les deux yeux ouverts mais en cachant un oeil, et à changer régulièrement l'oeil d'observation.[Ce message a été modifié par Antares (Édité le 04-12-2004).]
  2. Choix miroir

    Lavenne, on te voit venir avec tes grands sabots...
  3. Premiers pas.

    Non, effectivement le 6,5mm + Barlow 2x ça me semble un peu beaucoup (280x = 3.11x le diamètre).En revanche, le 10mm + Barlow me semble tout à fait adapté en planétaire quand la turbu le permet (180x =2x le diamètre).
  4. I have a dream

    80% de visuel ? Un Dob de grand diamètre s'impose à mon avis ! D'autant plus qu'avec un budget si conséquent (si on dit 80% de visuel, on peut mettre 4000 roros sur 5000 dedans, non ?), tu peux avoir sans problème un gros serrurier très transportable et une bonne motorisation pour le confort (bartelisation ou Johnsonian si allergie aux ordinateurs) (cf posts + haut) Pour les 20% de photo restants... Et bien, il faudrait d'abord savoir ce que tu envisages de photographier... Mais avec l'équipement ci-dessus, ça ne doit pas coûter trop cher de faire du planétaire et du ciel profond grand champ, non ? -Planétaire : une webcam (<100euros), éventuellement modifiée capteur NB (à peu près le même prix) pour plus de sensibilité. Le Dob motorisé devrait faire merveille. -Ciel profond grand champ : un bon APN + objectif : il doit y avoir moyen de s'en tirer pour moins de 1500 euros (OK ça dépasse un peu les 1000 euros de rab, enfin on peut biaiser un peu). Le Dob motorisé devrait pouvoir être utilisé pour le suivi (s'il est commandé en altaz, la rotation du champ limite évidemment la durée des poses , mais en compositant des poses un peu plus courtes ça doit quand même le faire).Evidemment, c'est une autre affaire si tu veux faire du ciel profond à longue focale... Mais il y a déjà moyen de bien s'amuser avec le matériel ci dessus, et je pense qu'il serait dommage de consacrer 80% du budget à la photo si c'est pour faire 20% de visuel... Mais c'est un avis personnel qui n'engage que moi.En ce qui concerne le BEL instrument : pourquoi, c'est moche un Dobson ? D'accord, une lunette de 200 a peut-être plus de classe, mais pour le visuel et à budget équivalent elle est quand même écrasée par le Dob (s'cusez l'expression), même équipé des raffinements précédemment cités. Et un BEL instrument, c'est celui qui donne le plus de plaisir pour ce qu'on veut en faire, non ?Bon choix quel qu'il soit !Rq : quand je lis le message initial, je comprends 80% de visuel et pas 80% de planétaire (même si une petite virgule eut été bienvenue ). Evidemment, si c'est 80% de planétaire et un ratio visuel/photo indéterminé les propos ci-dessus sont caduques... [Ce message a été modifié par Antares (Édité le 03-12-2004).]
  5. Premiers pas.

    Bonjour,J'ai observé Cassini dans un Newton 76/700 (sans filtre), alors dans une lunette de 90 mm ça devrait être jouable.Pour cela, mets tous les éléments de ton côté :- La turbulence : de façon générale quand tu veux observer des détails fins sur des objets fais le quand ils sont hauts dans le ciel (si c'est possible). Par chance pour nous observateurs de l'hémisphère Nord, Saturne est à plus de 60° au moment de son passage au méridien ces temps-ci. L'atmosphère est souvent bien plus calme en fin de nuit qu'en début (mes meilleures observations planétaires se sont souvent faites peu avant l'aube) : ça tombe bien également, Saturne passe au méridien en deuxième partie de nuit en ce moment. Pense également à limiter la turbulence interne en sortant ton instrument 1h avant d'observer et à éliminer dans la mesure du possible les causes de turbulence locales : toits de maison, zones bétonnées ou goudronnées, tout ce qui est susceptible de dégager de la chaleur pendant la nuit. Surtout pas d'observation au travers d'une fenêtre, même ouverte (à moins que tu ne refroidisse ta pièce à la température extérieure ). Pour évaluer la turbulence : * A l'oeil nu : regarde les étoiles autour de l'objet observé : si elles scintillent beaucoup, c'est mauvais signe. Si l'éclat semble stable, tu peux y aller. * Sur une étoile de magnitude moyenne à fort grossissement : tu dois voir un disque entouré d'anneaux (figure d'Airy). Anneaux bien visibles et très stables : tu es dans les meilleures conditions possibles pour ton instrument. Anneaux visibles mais tremblottants : c'est correct (cas courant à mon avis pour une 90). Image bouillonnante et anneaux difficiles à percevoir, voire invisibles : abandonne l'idée d'observer des détails fins pour l'instant. Mais attention ! La turbulence est une donnée changeante et même les plus mauvaises nuits montrent souvent des accalmies. Pense à revérifier fréquemment. * Si la Lune est présente : regarde le limbe lunaire à fort grossissement : si c'est turbulent, il est ondoyant et en défocalisant (sur la Lune) tu peux mettre au point sur les différentes couches turbulentes (ceci permet d'ailleurs d'estimer leur altitude et de différencier facilement turbulence locale et d'altitude).- le grossissement : pour distinguer au mieux les fins détails, choisis un grossissement d'environ 2 à 2,5 fois le diamètre de ton instrument en mm (soit 180 à 225 fois). Ces chiffres sont bien sûr donnés à titre indicatif, tout dépend des goûts de chacun, mais si tu t'en éloignes trop tu es assuré de ne plus travailler de façon optimale (pour les fins détail en planétaire). Trop en dessous, tu n'utilise pas au mieux le pouvoir séparateur de ton instrument. Trop au dessus, l'image est sombre, floue et difficile à mettre au point. - la collimation : à vérifier sur une étoile à fort grossissement. Mais comme tu possèdes une lunette, il y a peu de chance qu'il y ait quelque chose à voir de ce côté-là (veinard !).- le confort : d'autant plus important que les détails cherchés sont difficiles ! Donc si possible observer bien couvert, en étant bien reposé, éviter les positions acrobatiques qui deviennent impossibles à tenir au bout de quelques minutes.- l'entrainement : si tous les éléments ci-dessus sont de ton côté, et que tu ne vois toujours pas Cassini (ou autres détails visibles dans une 90, inutile de chercher Encke ), persévère ! Bien des détails invisibles de prime abord deviennent apparents voire évidents avec un peu d'entrainement. En ce qui concerne la pollution lumineuse et la présence de la Lune, l'incidence est à peu près nulle en observation planétaire (objets brillants) sauf si la planète est très près de la Lune et que tu as une diffusion importante(légère brume par exemple).Bonnes observations ![Ce message a été modifié par Antares (Édité le 03-12-2004).]
  6. Lune et éblouissement

    Ma question va paraître stupide... Mais comme dit le proverbe : "Celui qui pose une question semble idiot une minute. Celui qui ne la pose pas le reste toute sa vie..."Alors voilà : y-a-t'il un risque pour la rétine à regarder la Lune sans filtre ? Je sais qu'a priori ça ne doit pas être plus brillant qu'un objet blanc en plein jour, mais à faible grossissement ça fait vraiment mal aux yeux, et après tout on met bien des lunettes de soleil le jour. Si risque il y a, peut-on considérer qu'à partir d'un certain grossissement la clarté est assez faible pour que l'observation soit inoffensive ?Il y a quelques jours, j'ai montré la Lune dans le 300 à une amie, et elle craignait de s'abimer la vue. Nous n'avons fait que des observations avec l'OIII, et je lui ai assuré qu'elle ne risquait rien avec ce filtre, vu l'étroitesse de la bande passante. Mais force est de constater que même avec l'OIII c'est encore très éblouissant à faible grossissement. Ai-je dit une bêtise ? Et en y repensant, je me suis dit qu'il y avait peut-être des bandes passantes secondaires en IR ou UV qui pourraient être nuisibles.Généralement, je n'utilise personnellement aucun filtre à fort grossissement, mais ce serait tout de même mieux de mettre les choses au clair une fois pour toutes.Merci pour vos avis sur la question !
  7. dobson : bien pas cher

    J'avais eu la même idée à l'achat de mon Kepler 300... Ca permet de répartir les dépenses dans le temps.
  8. Lune et éblouissement

    MatP -> oui, c'est ce que je me disais, mais il semblerait que ma pupille refuse obstinément de s'adapter même si je prolonge l'observation : ça semble toujours très éblouissant... Alors je me disais que peut-être que l'effet pouvait être différent avec une pupille plus ouverte (je suppose qu'elle reste ouverte puisque je suis toujours ébloui). Mais c'est sans doute plus une question de confort qu'autre chose, comme quand on recommande de laisser une lampe alumée quand on fixe un écran par exemple.Remarque : je croyais avoir envoyé une réponse il y a quelques minutes, mais je ne la vois pas alors je ne sais pas où je l'ai postée ! Je demande l'indulgence du jury si j'ai pollué le topic de quelqu'un d'autre...[Ce message a été modifié par Antares (Édité le 01-12-2004).]
  9. M51 au C14 et Webcam

    Whaoo !!A la webcam en plus !Je trouve que le rendu fait très artistique, on dirait un dessin... Quand tu dis 70 min de pose pour la couche L, peux-tu préciser ? J'imagine que ce n'est pas une pose de 70 min...
  10. Lune et éblouissement

    C'est-à dire que tu mets des lunettes de soleil pour la Lune ?
  11. capteur ccd toucam II

    Fiche technique (datasheet) du capteur de la Toucam Pro II : http://www.framos.de/pdf_sheets/ICX098BQ.pdf
  12. capteur ccd toucam II

    Bonjour,Les essais que j'avais pu faire (sur Jupi) semblaient cohérents avec la taille de 5.6 µm donnée sur le web. Quand tu dis que tes essais (variés) donnent plutôt une taille de 9 µm, peux-tu préciser ?
  13. les lamdas

    quote:Rappel : - PTV/Onde = 2 fois PTV/Verre pour un réflecteur. - PTV/Onde = PTV sur verre pour un réfracteur. Heu... Laurent, c'est pas plutôt PTV/Onde = (PTV/Verre) / 2 pour un réfracteur ? (pour un verre d'indice n=1.5)Non pas que ça risque de perturber Lavenne : les Dobsons ne sont pas des réfracteurs !
  14. Seconde lumière de mon elfe de maison

    Merci pour vos commentaires !Bruno : j'avoue que je n'ai vu que les 4 étoiles de base du trapèze, mais je n'avais pas non plus des conditions idéales (buée en début de nuit, et turbu quand j'y suis revenu car nébuleuse à la limite de mes sapins bleus (basse sur l'horizon ouest) et Lune tout juste couchée. Peut-être deviné un vague quelque chose à côté de l'étoile A, mais ce serait de la malhonnêteté que d'affirmer que je l'ai vraiment vu.En ce qui concerne la buée, je n'avais jamais remarqué que Clermont (ou ses environs) était humide à ce point. J'avoue ne pas avoir vraiment compris ce qui s'était passé... Il est vrai que le pré avait été rapidement complètement trempé de rosée... En tout cas en fin de nuit, c'était nickel (toute l'humidité avait givré mais pas sur les optiques (ouf !), air très sec).Sinon ce matin je suis retourné au pré, et bien c'était pas du tout pareil... Turbu sensible dès 136x, avec de brèves accalmies de temps en temps mais pas transcendant. La MAP était vraiment plus délicate à trouver, et des détails flagrants hier (MatP : je pense bien que c'était la division d'Encke, c'était vraiment plus près du bord extérieur que de celle de Cassini, quant à dire si ça faisait 4/5 je n'ai pas assez le compas dans l'oeil pour en être sûr !) n'étaient que devinés par intermitence... Enfin, faudrait pas trop en demander non plus, ce ne serait plus du jeu si on avait tout le temps des conditions exceptionnelles ! Enfin est-ce que quelqu'un qui aurait un Kepler pourrait me confirmer pour la collimation du primaire ? Je continue à n'agir que sur les trois vis poussantes (les plus petites) et ça a lair de marcher, mais je voudrais être sûr de ne pas faire une grosse bêtise...Bon cieux ![Ce message a été modifié par Antares (Édité le 26-11-2004).][Ce message a été modifié par Antares (Édité le 26-11-2004).]
  15. Comment, vous êtes encore là ? Bon, alors si vous y tenez, voici quelques notes sur ma seconde nuit d'observation avec mon nouveau Dob.Cette fois-ci, le ciel est bien dégagé, il reste tout juste un chouïa de nébulosité dans l'air qui nuit un peu à la transparence, surtout avec la Lune et les lumières de Clermont à côté ! J'habite à la limite banlieue lointaine / rural, mais je suis 400m au dessus de l'agglomération, ce qui permet d'avoir un ciel moyen quand la nébulosité est faible (Voie Lactée relativement bien dessinée et m31 facile en vision directe sauf sur tout l'horion Nord à Est (ce qui fait quand même pas mal, mais l'horizon Sud reste correct ce qui est l'essentiel), mais dès que c'est un tant soit peu brumeux ça tourne assez vite à l'orange sodium... J'essairai de me retrancher dans la cambrousse dès que la Lune sera plus propice, Xop63 je te tiendrai au courant si je trouve un site sympa. Mais pour l'instant, l'astre Sélène est autrement plus gênant que la ville d'à côté !Je me contente juste de poser mon télescope dans le pré voisin (qui a été vendu paraît-il et va bientôt être en construction. Snif ! ), qui me permet d'avoir à la fois l'horizon Sud et l'horizon Nord, chose impossible de chez moi. Il y a un passage plutôt étroit à travers les thuyas, moment délicat avec le gros tube mais la manoeuvre est finalement plus aisée qu'il n'y parait au premier abord. J'installe tout mon barda et quelques fauteils de jardin histoire d'être à l'aise (et d'avoir un support pour poser la boîte à occulaires (le carton d'origine pour l'instant), l'herbe commence déjà à être trempée de rosée). Je ne fait pas marcher le ventilateur intégré au barillet car je n'ai pas assez de piles adaptées : j'attendrai un moment avant de paufiner la collim. Je me suis imprimé quelques cartes pour repérer Uranus, Neptune et quelques nébuleuses planétaires (sous un ciel noyé par la lumlière de la Lune, je me suis dit que ces objets brillants étaient bien adaptés (à part Hélix bien entendu ) ,et que le filtre OIII devrait pouvoir m'aider. Manque de bol suite à une mauvaise configuration du logiciel ("Boldness" réglé trop faible), les étoiles sont vraiment petites sur la carte, ce qui rend la lecture ardue à la lumière (pourtant crûe) de la Lune. Bah, tant pis je peut toujours faire les plus connues (qui sont de plus faciles à trouver) : m57 et m27.m27 : c'est bô ! Bon en fait la lumière de la Lune gêne quand même pas mal pour voir les "anses" faibles de cette nébuleuse étendue (pour une planétaire). Le filtre OIII arrange un peu les choses, mais j'ai déjà vu mieux au C8 sous un ciel de haute montagne. A retenter dans une semaine loin des lumières parasites ! m57 : le rond de fumée apparaît bien distinctement déjà à 47x, la vue au Nagier 11 (G 136x) est magnifique malgré le fond du ciel peu noir. Le filtre OIII semble apporter peu, toutefois en vision décallée je crois discerner un léger voile très pâle autour de l'anneau avec le filtre. Mais la raison peut en être toute autre, cf. plus loin ! Pas d'étoile centrale visible (mais je crois qu'il faut un 400 au moins). Je pointe la polaire pour affiner la collimation - mince le chercheur commence à s'embuer ! Bon, il me semble voir que c'est perfectible mais ça bouillonne et ça gigotte dans tous les sens, on essaira d'y revenir plus tard. Ou alors peut-être qu'une étoile plus haute dans le ciel ? Allez, on pointe Deneb. Mais alors là, c'est beaucoup plus sportif car il faut assurer le suivi... Deneb est entourée par de jolies aigrettes bien longues et un fond diffus circulaire qui m'inquiète un peu...A 416x, la figure d'Airy semble bien assymmétrique (ça ne s'appelle peut-être plus figure d'Airy d'ailleurs), mais ça bouillonne encore beaucoup et ça s'en va quand même vite et étant seul je me sens tout à fait incapable de toucher les vis d'un côté et aller retrouver la malheureuse tache qui se sauve de l'autre. Sans doute faisable, mais trop laborieux. Bon, qu'à celà ne tienne , NGC7000, n'est pas loin, peut-être que le filtre OIII pourait faire des miracles. Le miracle c'est qu'on voit quelque chose dans ces conditions ! Après ça, cette nébuleuse mérite bien mieux : à retenter impérativement sous un ciel noir !Bon, ça risque aussi de manquer d'intérêt dans ces conditions, mais si j'essayais les dentelles (enfin sans carte, je pointe ce que je connais !) . Problème : dans mon chercheur, je ne vois plus rien DU TOUT ! Tout est uniformément gris ! #@!! de rosée ! Et je n'ai rien pour essuyer !Bon, tant pis j'essaie de viser m42 au jugé. La chose est rendue pénible par les ressorts d'équilibrage qui n'équilibrent pas grand chose et laissent l'occulaire 2" tirer le tube vers le bas. Je fait donc un équilibrage sommaire "au pantalon" (i.e. j'accroche un vieux jean au bout du tube). A ce propos, ça m'intéresserais de savoir comment vous équilibrez vos dob quand vous utilisez des occulaires de poids très différents. Je regarde dans le 32, et là ... Tout est nébuleux, et les étoiles sont entourées d'un halo diffus. Il n'y a pas que le chercheur qui est embué ! Je jette un coup d'oeil dans le tube à la lumière de la Lune : le primaire est plein de rosée ! Je croyais que ces choses n'arrivaient pas sur un Newton moi (le secondaire à la rigueur, mais le primaire ?) que c'était seulement la croix et la bannière des SC/Mak/Lunettes... Et je n'ai ni sèche-cheveux, ni pare-buée... Tant pis, j'essaye juste une dernière fois de pointer la Lune : plus besoin de filtre, de fins détails sont visibles mais tout est noyé dans le gris. Bon, je laisse tomber pour le moment, je reviendrai en fin de nuit pour les planètes.4h45 : je retourne au pré, l'herbe givrée crisse sous mon pas. La Lune est en train de plonger derrière les sapins bleus, et la transparence semble meilleure. Saturne brille haut dans le ciel (60 ° environ). Petit tour par la polaire, un 'tit coup d'vis (je ne sais toujours pas si j'agis correctement sur ces vis, mais ça semble marcher) ... Ah, la figure semble plus symétrique en moyenne, les anneaux paraissent évidents par moments. Allez, Zou ! on pointe Saturne. Plössl 32mm 47x : la vache, c'est brillant ! Léger halo autour de Saturne, mieux vu en vison décallée. En fait la diffusion la plus importante semble être celle de la diffraction par les pattes de l'araignée, qui donne une croix lumineuse épaisse au centre et très fine aux extrémités.Nagier 11mm 136x : Oh mon dieu ! Les couleurs sont vraiment flashantes ! Les bandes nuageuses semblent ciselées de fins détails, la Cassini est visible sur tout l'anneau et tout ça est ABSOLUMENT STABLE. Sinon, on dirait que ça se bouscule dans la banlieue, il va falloir que je potasse un programme d'éphémérides pour identifier tout ce beau monde (moi j'en étais resté à Titan ) Le Nagier donne une image très piquée sur une bonne portion du champ, par contre quand on arrive en bord du champ on a un MEGA chromatisme n se retrouve avec un anneau d'un magnifique viollet côté intérieur et un autre d'un brun-jaune cracra côté extérieur. Mais la portion de champ utilisable reste quand même énorme (la coma vient évidemment mettre son grain de sel, mais ça ne vient pas de l'occulaire. Un jour, j'aurai un Paracorr...) et ce défaut est loin d'être rédhibitoire à mon goût (mais je conçois que ça puisse en gêner certains). Et le champ de 82° offre un très grand confort de suivi avec le Dobson. Nagier 11mm + powermate 2.5x = 341x : Gzghdbll.... Bon, là ya pas que le scope ou l'occulaire qui sont en jeu : l'image est quasi fixe (enfin elle dérive car pas de suivi, mais elle vraiment stable) : le seeing est remarquable. On dirait une photo de Hubble, mais c'est beaucoup mieux, comme un hublot ouvert sur l'infini... Et moi qui craignait un peu le suivi à grossissement élevé avec un Dobson, et bien c'est presque aussi facile qu'un suivi manuel sur équatoriale (et en tout cas ça tremble bcp moins que sur l'EQ du Newton de mon père où la moindre correction manuelle doit être suivie d'un temps d'attente pendant lequel la planète a parcouru la moitié du champ )... Le Seigneur des Anneaux dans toute sa Splendeur... D'ailleurs en parlant d'anneaux, ya un second trou dedans après la division de Cassini. Je ne sais pas ce qu'il est possible de voir ou de ne pas voir dans un 300, mais là j'ai l'impression qu'Encke on la voit comme le nez au milieu de la figure ! Ca me semble à peu près aussi net que Cassini vue dans le Newton 76/700 par temps assez stable.Plössl 9mm + powermate 2.5x = 417x : C'est hallucinant comme c'est stable. Peut-être (sans doute) plus de détails qu'à 341x, mais la zone dans laquelle l'image est suffisamment piquée est trop petite au vu de la vitesse de déplacement apparent de la planète. Il faudrait un suivi motorisé pour apprécier la différence. Par contre, le suivi en soi (si on prend en compte tout le champ de l'occulaire) n'est pas encore un gros problème (mais la dureté du mouvement en azimut commence à se faire sérieusement sentir tout de même). Le grossissement précédent me semble préférable, mais peut-être qu'avec la pratique j'arriverai à tirer profit de celui-ci.Je ne me lasse pas du spectacle : comme on repasse sans cesse sa chanson préférée, sans cesse je rembobine et je laisse défiler le Seigneur des Anneaux et sa Cour de Satellites... Saturne a toujours été ma planète préférée, et aujourd'hui elle est vraiment à la fête ! Allez, je me descotche, il y a un autre Seigneur qui monte sur l'horizon Sud-Est.J'ai nommé Jupiter... Bon, elle est beaucoup plus basse que Saturne, et c'est clair que ce n'est pas la même donne : à 136x, la turbu est déjà bien sensible... C'est dommage, car elle gagnerait à être grossie plus : même à 136x, c'est éblouissant, un peu comme une pleine Lune à l'oeil nu. Je perçois pas mal de détails dans les bandes, mais je sens bien qu'elles ont bien plus à donner. La grande tache rouge, que j'ai toujours trouvée difficile à voir, paraît un peu plus facile. Il semble que les 4 satellites galiléens prennent du volume (enfin, ils n'apparaissent plus ponctuels, quoi), mais avec le seeing que j'ai , pas facile d'en être sûr.Je ne reste pas très longtemps sur Jupiter : il fait encore bien nuit et la Lune s'est maintenant couchée. Je pointe donc Orion au dessus des sapins, la ceinture, le baudrier et hop la nébuleuse. C'est VERT FLUO ! Bon, d'accord j'exagère, mais alors quel beau vert ! Sans doute que la brillante Jupiter a activé ma vision photopique (comme j'ai dû le lire dans un post précédent). Rien à voir avec le fratras flou que j'avais aperçu la veille dans mes optiques embuées. Comme j'avais gardé le Nagier après Jupi, j'essaye de passer au 32mm pour mieux voir les extensions lointaines de la Nébuleuse. Avec le filtre OIII on les devine, mais je préfère la vue dans le Nagier 11. Et sans le filtre avec le 32, le fond est vraiment laiteux. Mais bon, il faudra voir ce que ça donne sous un ciel bien noir. Après avoir grossi un peu plus pour avoir une meilleurs vision du trapèze, le ciel semble encore assez sombre même si l'horizon Est s'éclaircit visiblement : il reste encore un peu de temps pour du ciel profond. Tiens, et si j'essayais les triplets du Lion ? Je ne connais pas l'emplacement par coeur et je n'ai pas imprimé de carte, je retourne donc en quatrième vitesse à la maison pour jeter un coup d'oeil à mon logiciel de planetarium (idéal pour détruire le peu de vision scotopique que j'avais dû commencer à mettre en place ). Bon, ça n'a pas l'air compliqué, je ne fais pas d'impression (surtout que l'imprimante est bruyante et qu'il y en a qui dorment à côté !). Allez, retour au scope, première tentative : échec. Seconde tentative : reéchec. La troisième est la bonne (j'ai dû refaire la MAP de mon chercheur car je devais complètement changer d'accomodation en passant de l'occulaire (du télescope) au chercheur). Voilà, elles sontlà, mais j'en ai deux (m66 et m65) et pas trois. NGC3628 demeure invisible. J'attends un peu... ah si, il y a un petit quelque chose en vision décallée, mais c'est faiblard. La fréquentation des écrans d'ordinateur nuit fortement à l'observation des galaxies ! Bon, je sens que ça commence vraiment à s'éclaircir, alors je retourne sur Saturne. Toujours aussi merveilleux... Jupiter : c'est un peu mieux que tout-à-l'heure, la tache rouge semble sur le point de disparaitre. Je fais une visite de politesse à Mars : énorme chromatisme, qui ne doit rien à mon occulaire, mais tout à l'atmosphère. Petit tour sur Venus idem. Et finalement retour sur Saturne jusqu'au lever du jour... Bon, je dois dire que je suis soufflé. J'avais acheté ce scope avant tout pour le ciel profond, et je suis tout bonnement émerveillé par ses performances en planétaire. Bien sûr, je manque de critères de comparaison, mais je vois qu'il a pas mal de potentiel. Pour le ciel profond, j'ai déjà eu quelques résultats très sympathiques, évaluation plus poussée dans une semaine si le temps le permet. Encore un IMMENSE merci à ceux qui m'ont guidé dans mon choix ! [Ce message a été modifié par Antares (Édité le 25-11-2004).]
  16. Ca y est, le Dobby Kepler 300/1500 est arrivé ! Je suis allé le chercher mardi chez le transporteur (après avoir découvert les périgrinations et malheurs de Lpcustom , j'ai jugé préférable d'aller le chercher au dépot le plus proche). Premières impressions :Pour faire original : c'est très gros ! On a beau s'y attendre, connaître les dimensions et tout et tout, ça surprend quand même un peu... Je ne parle pas des réactions de ma famille ("c'est le nouveau bazooka avec désintégrateur laser à rayons X et radar/GPS intégré ?"). L'occulaire 2" de 32mm me paraît aussi très gros, moi qui n'avait connu tout d'abord que les 24mm du Newton de mon père, puis les 31.75mm du C8 du club... tout un monde !Second constat, plutôt agréable et rassurant quand on voit la taille de l'engin : c'est tout léger ! Enfin, toutes proportions gardées , mais une fois qu'on commence à "sentir" comment tenir la bête, le transport du tube peut facilement être effectué par une personne seule (ouf !), pour peu tout de même qu'elle soit exempte de problèmes lombaires ou autres. Une ou deux poignées d'ancrage auraient quand même facilité la pose du tube sur la monture.Après retour au foyer peut commencer la phase de montage. La documentation fournie est (très) succinte mais la notice de montage est plutôt claire (ou plutôt les schémas sont explicites, ça manque un peu de texte à mon goût !)... mis à part le fait qu'elle n'est plus à jour : le mouvement en azimut des nouveaux modèles se fait sur patins téflon, alors qu'il était sur roulement à billes pour les précédents. Perturbé par la présence d'une pièce inconnue sur mon schéma (sans légende je suis perdu moi, et pas fichu de reconnaître un dessin de roulement à bille) qui ne se trouve pas au rang des pièces livrées, je téléphone aussitôt à OU pour savoir s'ils n'auraient pas oublié des pièces par hasard... Bien que je doive avoir l'air d'un abruti complet , on m'explique patiemment la situation au téléphone : il paraît que pas mal de gens trouvaient le mouvement en azimut trop saccadé alors on a mis des patins téflon à la place du roulement.Bon, cette info en poche le montage est assez enfantin et voilà la base bientôt montée, et le tube prend place bien sagement sur l'axe d'altitude... Le temps de mettre le chercheur, les ressorts d'équilibrage... Ah, il a fière allure comme ça ! Le temps n'étant pas de la partie, je me lance dans l'entreprise de collimation en intérieur avec un outil hautement sophistiqué (boîte de pellicule au fond percé aluminé "maison"). J'éprouve quelques difficultés (je n'ai pas le compas dans l'oeil (c'est le cas de le dire !), alors l'estimation du centrage de cercles de diamètre aussi différents reste toujours une entreprise délicate pour moi... et le résultat est plutôt approximatif. Heureusement qu'ensuite il y a les étoiles ! ). Un autre problème rencontré : mon miroir secondaire me semble trop loin du primaire (décallé vers l'extérieur du tube par rapport au contour du porte-occulaire), et je ne vois pas comment le rapprocher... Peut-être faut-il déserrer la vis tirante du support du miroir secondaire ? Je préfère ne pas le faire sans confirmation par crainte d'une chute douloureuse du secondaire sur le primaire. Au pire, j'aurai un peu de vignettage en bord de champ, mais comme je n'ai pas d'occulaire grand champ en longue focale le risque est faible ! Par contre, ce secondaire excentré me rend la vie dure pour les phases ultérieures ! (déjà que j'ai du mal à estimer si des cercles sont tous concentriques, alors si en plus certains sont excentrés bonjour la galère !) Enfin j'avance comme je peux (au passage je signale que le centre du primaire est marqué d'un oeillet comme chez les Orion). J'en suis encore à régler l'inclinaison du secondaire quand - miracle - une éclaircie se dessine. Bon ça risque de ne pas durer, alors tant pis pour la collim (et la mise en température), on sort ! Première cible : la Lune (bin oui, c'est facile et ça facilite le réglage du chercheur, d'ailleurs très pratique ici grâce au système 2 vis poussantes à 90° + un ressort). Ouaaaaa ! Ca flashe ! Faut trouver quelque chose avant de se brûler la rétine. Ah mais oui, suis-je bête ! Le filtre OIII acquis sur les conseils de Bruno et qui s'adapte justement au 32mm ! (oui désolé Lavenne j'ai pas attendu pour çui-là ). Et voilà une belle Lune toute verte ! Je laisse la place à ma 'tite soeur : "- Oh, c'est beau ! Tu peux grossir plus ou pas ? - Bin, voui chuis au mini là, à 47x... "Changement d'occulaire et changement de coulant : bonne surprise, l'adaptateur 2"->1.25" a un filetage pour filtre 2". Je passe donc au 15mm + OIII, et une foultitude de détails apparaissent. Allez on teste l'autre petit bijou acheté sur les conseils de Bruno : le Nagier 11mm (Lavenne, c'est promis ya rien d'autre a part la barlow, et faudra attendre un pt'it bout de temps avant les prochains accessoires ). Aille, le filtre ! L'adaptateur est trop court pour faire passer le coulant du Nagier en entier. Ouf, il a l'air sauf mais il faudra y prendre gare... Donc, exit le filtre, de toute façon à 136x c'est déjà moins éblouissant (mais quand même un peu). J'affine la MAP et là... Rhaaa ! La Lune tient tout juste dans le champ, on croirait qu'on va tomber dessus... C'est à couper le souffle ! La turbu commence cependant à se faire sentir. J'essaie quand même de de mettre la barlow, mais on ne gagne pas grand chose, c'est mieux sans vu le seeing.Comme les nuages semblent redevenir menaçants au Nord-Est, j'essaie de viser rapidement un autre objet... tiens, les Pléïades ne sont pas loin. Zou, un pt'it coup en altitude, un ptit coup en azimut, et c'est dans le champ. En passant, le mouvement d'altitude est vraiment nickel, on bouge le tube du bout du doigt. En azimut c'est un peu plus dur... Je ne sais pas ce que ça donnait avec le roulement à billes, mais avec le téflon il y a quelques à-coups.L'amas ne pas pas en entier dans le champ du 32mm, je crois que je préfère la vision qu'on en a aux jumelles (j'avais déjà ce sentiment avec les autres télescopes que j'ai pu tester). Pas la moindre trace de nébulosité visible, mais bon avec la grosse Lune gibbeuse et les lumières de la villes juste en dessous, faut pas rêver ! Vivement la nouvelle Lune sous un ciel bien noir... Ces satanés nuages se rapprochent, vite tenter la nébuleuse du crabe avec l'OIII... trop tard ! Une masse cotonneuse orangée (vive l'éclairage urbain !) a envahi mon chercheur. Le ciel observable se réduit comme une peau de chagrin. Bon il ne me reste plus qu'à rentrer finir ma collim en intérieur.Les vis poussantes pour l'inclinaison du secondaire sont très douces, et ce réglage se fait sans trop de pb (à part mon inaptitude chronique à centrer des cercles, surtout quand un cercle extérieur reste excentré !). Par contre pour le primaire, je suis un peu perplexe : j'étais habitué à trois couples de vis tirantes/poussantes, et là j'ai six vis régulièrement réparties. Trois vis à 120° sont visiblement poussantes, mais les trois autres semblent être montées avec un ressort, un peu comme le système du checheur mais en (beaucoup) plus raide... J'ai l'impression qu'il ne faut jouer que sur les vis poussantes (c'est ce que j'ai fait, et je n'ai pas eu l'impression de forcer quelque chose) mais il eu été bienvenu d'avoir quelques mots pour confirmation dans la notice... Pour ceux qui connaissent ce système, pouvez-vous me confirmer SVP ?Mais une fois la collimation (approximativement) réalisée, le ciel ne s'est plus dégagé avant le lendemain matin... Une première lumière très courte donc, difficile d'évaluer vraiment l'instrument dans ces conditions... Heureusement mercredi le temps est au beau fixe et a l'air décidé à tenir... Voilà donc la "seconde lumière" de Dobby ! Arrivé à ce point du récit et après avoir largué les trois quarts de mon auditoire (en étant optimiste), je me dis : "mince, c'est vraiment long !" J'arrête donc ce post ici (puisqu'il concernait la première lumière, et j'ai l'impression d'être déjà un pu sorti du cadre du sujet), et relaterai la suite (car j'ai eu une seconde nuit d'observation) dans un post adéquat (pour les maso qui n'auraient pas encore été dégoutés du premier).En tout cas je dis déjà un immense merci à tous ceux qui m'ont aidé pour mon choix explicitement mais aussi ceux qui l'ont fait sans le savoir (en gros je remercie le forum Astro Pratique quoi !), c'est vraiment super d'avoir un forum comme Astrosurf. P.S. : pour ceux qui resteraient perplexes devant le titre, c'est une référence à Harry Potter (Dobby the House Elf)[Ce message a été modifié par Antares (Édité le 25-11-2004).][Ce message a été modifié par Antares (Édité le 25-11-2004).]
  17. Problème avec Toucam Pro modifiéé

    Sur http://astrosurf.com/buil/iris/32bits/winxp.htm , il y a toutes les infos + un lien vers le programme permettant de résoudre le problème sous XP/Windows 2000 (si un changement de système d'exploitation est bien la cause de tes ennuis). La solution est donnée pour Iris mais est transposable facilement à ton logiciel d'acquisition préféré.
  18. M82 toucam SC

    Sinon, l'image est plutôt sympa pour un début webcam SC. Avec un bon prétraitement + une MAP aux petits oignons ça promet pour la suite !
  19. M82 toucam SC

    Oui, soustraire une moyenne de darks (ou une médiane), c'est mieux : ça évite de rajouter du bruit à son image.1 seul dark -> signal d'obscurité (déterministe) + offset (déterministe) + bruits (aléatoires)dark moyenné -> on a éliminé la partie aléatoire, ce qui évite de rajouter du bruit lors du prétraitement.De même pour les flats il faut soustraire le dark (moyen) de chaque image de flat brut et en moyenner un certain nombre pour éviter de rajouter du bruit en divisant par le flat.
  20. Nettoyage accessoire

    Oui, l'isopropanol c'est pas évident à trouver, je pense que le plus simple pour en avoir c'est de de passer par un labo de chimie en expliquant l'usage que tu veux en faire : si les gens sont compréhensifs ils ne devraient pas poser trop de problèmes, c'est un produit d'usage courant en labo qui n'est pas toxique (juste très inflammable, mais à ce niveau l'éther éthylique c'est pire. Suffit de pas faire d'étincelles à côté). Sinon si tu as un ami/collègue qui est "dans la chimie" il devrait pouvoir t'en procurer sans problème.
  21. Nettoyage accessoire

    Bonjour,Non je ne pense pas que le méthanol soit agressif pour les optiques, mais c'est un peu toxique, à utiliser dans un endroit bien ventilé pour éviter les maux de crâne. Par contre, l'eau du robinet me parait un peu osée.Sinon, j'utilise de l'isopropanol pour le capteur de la webcam, à mon avis c'est encore plus doux que le méthanol (et non toxique a priori), mais ce serait à confirmer pour d'autres optiques. Et puis c'est sans doute un peu plus difficile à trouver que du méthanol
  22. sur l'obstruction d'un schmidt-cassegrain

    J'ai été devancé ! Y avait qu'une réponse quand j'ai commencé à écrire, mais le temps de finir, et de recommencer pour cause de mot de passe erroné (#!@!!! ) les réponses fleurissaient.Effectivement, il faut prendre en compte l'intégralité de la chaîne optique pour évaluer la qualité d'un instrument, et ne pas oublier le facteur de transmission, le chromatisme... impossible de résumer ça en quelques mots.P.S. : Y-a-t'il un moyen d'éviter de retetaper tout un post en cas d'erreur de mot de passe ? Ca pourrait m'être utile ultérieurement !
  23. sur l'obstruction d'un schmidt-cassegrain

    "Si un S-C a une obstruction de (environ) 33%, il reste 67% d'ouverture; donc on pourrait par exemple pour un 9" faire le calcul suivant: 235x0,67=157,45."Pas d'accord ! Sans vouloir me lancer dans une polémique lunette/télescope, il faut distinguer plusieurs critères pour mieux apprécier les effets de l'obsruction (corrigez moi si je dis des bêtises) :- la luminosité : là il faut comparer les surfaces colectrices et pas les diamètres ! (du moins pas directement). Dans le cas d'une obstruction de 33% sur le diamètre, la surface (non obstruée) équivalente vaut 90% de la surface totale du miroir obstrué ((1 - 0.33^2) = 0.9), le diamètre non obstrué équivalent vaut 95% du diamêtre obstrué, soit 223mm pour un SC de 235mm obstrué à 33%. ( 0.9^(1/2) = 0.95). C'est quand même mieux que 157mm ! - le contraste : quand l'obstruction augmente, la quantité d'énergie lumineuse dans la tache centrale de la figure d'Airy diminue par rapport à celle envoyée dans les anneaux, ce qui se traduit par une chute de contraste sur l'image. (voir à ce propos les simulations de pseudo-figures d'Airy sur le site de JML qui montrent bien - entre autres - l'effet de l'obstruction sur la tache de diffraction, mais aussi de la coma hors d'axe pour un primaire parabolique. http://www.astrotelescope.com/ ) - la résolution : sauf erreur de ma part, celle-ci n'est pas affectée par l'obstruction. Mais la chute de contraste est préjudiciable pour la perception des fins détails par l'oeil car celle-ci dépend beaucoup du contraste (le cas idéal étant celui de deux étoiles de même magnitude sur fond de ciel bien noir) Je m'étais amusé à faire des simulations de l'effet de l'obstruction (et du diamètre) sur des images de Jupiter à haute résolution : pour un même diamètre instrumental, une obstruction de 30% produit une chute de contraste indéniable mais néanmoins subtile par rapport à un instrument non obstrué... La chute de luminosité de 10% est également peu sensible à l'occulaire en raison de la réponse non linéaire de l'oeil.Cela est vrai si l'on compare des optiques parfaites. Maintenant dans le cas pratique, au moins deux éléments jouent en faveur de la lunette : - un écart à la surface parfaite sur le verre conduit à un écart sur l'onde quatre fois plus important pour un miroir que pour une lentille : des défauts de surface auront quatre fois moins d'importance sur une lunette que sur un télescope. Je pense que cela explique aussi - au moins en partie - pourquoi la collimation est un réglage beaucoup plus critique pour un télescope que pour une lunette. - le faisceau lumineux ne traverse qu'une fois le tube dans une lunette, contre 2 fois pour un Newton et 3 fois pour un SC/Mak, ce qui donne une plus grande sensibilité à la turbulence interne (cet inconvénient devenant moins perceptible après une bonne mise en température). Par ailleurs, le fait d'avoir un tube fermé permet également de limiter la turbulence interne, avec en contrepartie une mise en température un peu plus longue.Je crois qu'en général, sauf optiques exceptionnelles et collimation parfaite, l'effet de l'obstruction d'un télescope est négligeable devant ceux de la décollimation et de l'état de surface (d'où l'importance FONDAMENTALE d'une bonne collimation).Bon cieux ![Ce message a été modifié par Antares (Édité le 20-11-2004).]
  24. Microscope.

    J'imagine que tu veux dire : remplacer l'occulaire par un microscope ? Ben y a pas grand chose à y gagner (corrigez-moi si je dis des bêtises).Pour comprendre ça revenons un peu sur la fonction d'un instrument d'astronomie, qui est double : - d'une part collecter plus de lumière pour permettre de distinguer des objets trop faibles pour être visibles à l'oeil nu - d'autre part grossir pour pouvoir résoudre des détails trop fins pour être résolus à l'oeil nu.Pour cela, en simplifiant un peu, un instrument d'astronomie se compose de deux éléments :- un objectif (du côté de l'objet), qui forme une première image de l'objet observé : lentile pour une lunette, miroir pour un télescope. Celui-ci est de surface importante pour récolter le plus de lumière possible. Cet objectif est caractérisé principalement par deux paramètres : son diamètre D et sa distance focale F, cette dernière étant la distance entre l'image formée et l'objectif. Plus D est grand et plus c'est lumineux, plus F est grand et plus l'image intermédiare est agrandie.- un occulaire (du côté de l'oeil) qui permet d'observer confortablement l'image intermédiaire formée par l'objectif en l'agrandissant. Il est caractérisé principalemet par sa distance focale f que l'on peut relier à son grossissement g par la formule g=250/f (f en mm). Il fonctionne en quelque sorte comme une super loupe ou un microscope de faible grossissement. Maintenant, y aurait-il un intérêt à remplacer l'occulaire par un vrai microscope de grossissement plus important ? Non et pour au moins deux raisons :- la dimension des plus fins détails séparables SUR L'IMAGE INTERMEDIAIRE ne dépend que du rapport F/D de l'objectif, et pas de l'occulaire placé derrière. Et même pour les instruments les plus ouverts (F/D faible) où les détails sur l'image intermédiare sont les plus fins, il est généralement inutile de grossir plus de 100 à 200 fois l'image intermédiare pour les discerner, un grossissement supérieur ne donnant que des images "floues". Remarque : les plus fins détails visibles SUR L'OBJET ne dépendent que de D pour un instrument parfait (si l'on exclut les effets de l'atmosphère).- plus on grossit l'image intermédiaire, et plus sa luminosité diminue. Un microscope est fait pour donner un grossissemnt élevé et bénéficie d'une faible clarté. Or en astronomie les objets observés sont souvent faibles voire très faibles, et trop les grossir peut les faire disparaître complètement. Même pour un objet lumineux comme une planète, avoir un grossissement (global) supérieur à 2 ou 2.5 fois le diamètre de l'instrument (en mm) ne se justifie pas : assombrissement de l'image mais pas plus de détails visibles, on obtient juste une image sombre, floue et empâtée. Voilà, c'est un peu long mais j'espère avoir répondu à ta question.
  25. La pollution lumineuse gagne

    Astroviking -> complètement d'accord avec toi ! Je pense qu'il ne faut pas prendre les gens en général et les hommes politiques en particulier pour des abrutis. Le VRAI problème est une absence totale de conscience du phénomène de pollution lumineuse chez l'individu lambda. Les gens apprécient la mise en valeur d'un monument par l'éclairage nocturne, la féérie d'un jeu de lumières sur l'eau... quant à la féérie d'un ciel étoilé, ils ont tout simplement OUBLIE ce que c'était. Mon ex-coloc m'avait même demandé l'INTERET de sortir de la ville pour faire de l'astro - le malheureux n'avait jamais observé un vrai ciel étoilé ! Ce cas est un peu extrême mais il permet de mieux se rendre contre de l'ampleur de l'ignorance de M. tout le monde (Je n'ai pas dit bêtise. Ne pas savoir n'est pas un crime, agir en connaissance de cause sans se préoccuper des conséquences en est un).En outre, faire se braquer les politiques par des propos agressifs irait totalement à l'encontre du but recherché. Par contre, faire découvrir la nuit étoilée, et faire faire la comparaison avec un ciel urbain... là il y a matière à construire ! A mon sens, la vraie "bataille" consiste en une prise de conscience de la nécessité de considérer la nuit étoilée comme un patrimoine précieux pour l'humanité, et de comprendre que la préservation de ce patrimoine s'inscrit dans une optique de développement durable (économies d'énergies + droit à un environnement préservé).Voilà c'est ce que j'en pense, maintenat libre à chacun d'exprimer son opinion.[Ce message a été modifié par Antares (Édité le 17-11-2004).][Ce message a été modifié par Antares (Édité le 17-11-2004).]