Antares

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Messages posté(e)s par Antares


  1. Argh ! Un Troll sur le forum !

    Bon, salut Hébus et bienvenue sur ce forum !

    En ce qui concerne ta question, je ne peux pas te répondre car je n'ai pas l'Orion XT12 mais le Kepler 300 depuis peu, la grosse différence c'est l'intellimachin sur l'Orion qui augmente le prix de 200 roros.

    Si tu lis les posts de ceux qui possèdent l'un de ces télescopes (ou apparentés), tu pourras voir qu'ils en sont généralement très satisfaits. Quant à te donner des données chiffrées plus précises que celle d'AM... Je ne sais pas si tu en auras beaucoup. En tout cas je pense que la majorité (moi inclus) s'accordent pour dire qu'il s'agit d'un excellent rapport qualité/prix.


  2. Et, on ne dit pas ça pour t'accabler !

    Quand je disais que c'était envisageable de recevoir un avi quand on a une connexion rapide, c'était pas pour rire (d'accord, j'avais mal choisi mon emoticon ). Si on prend un avi un peu plus court (pour t'entrainer, c'est p'têt' pas la peine de commencer avec 300s) c'est jouable sans trop de problème avec une connexion rapide. La question est : est-ce que tu as une connexion rapide ?

    Faut pas que t'hésites à poser des questions à l'avenir, ce forum est fait pour ça !

    Et puis comme dit le proverbe : "Celui qui pose une question paraît peut-être idiot pendant 5 minutes, mais celui qui ne la pose pas le reste toute sa vie" (d'ailleurs si tu fais une recherche sur ce forum t'en trouveras une pas mal sur la Lune et l'éblouissement sous mon pseudo)


  3. Un avi n'est pas une chose à demander... sauf si tu as une connexion super rapide !

    Mais alors assure-toi qu'il n'y a pas 36 personnes bénéficiant du même type de connexion qui t'envoient leur avi en même temps... Ca ferait quand même assez mal !


  4. Olili : oui c'est ça ! Mais ce n'est pas exactement de moi (même si c'est ce que le bon sens voudrait : quand on a un bon instrument et qu'on veut faire de la HR on préfère tout de même être limité par le pouvoir séparateur de l'instrument que par la résolution du capteur, alors qu'il suffit de changer l'échantillonnage pour inverser la situation)

    [Ce message a été modifié par Antares (Édité le 24-12-2004).]


  5. MatP > Oui, je crois que suréchantilloner un peu permet de limiter l'impact du "bruit de numérisation" lié à la discrétisation. Ce suréchantillonnage à l'acquisition est parfaitement légitime (et utile) si on veut faire de la HR, mais si l'on se réfère par exemple à l'excellent site de Thierry Legault http://www.astrosurf.com/legault/index_fr.html on voit que que l'optimum se situerait pour un échantillonnage valant deux fois la fréquence spatiale maximale et qu'il est inutile d'aller bien au delà...

    Quand aux facteurs d'agrandissement utilisés ici au traitement... pour moi, ce n'est plus du traitement d'images, c'est du maltraitement d'images.


    PascalD :

    [Ce message a été modifié par Antares (Édité le 24-12-2004).]


  6. Entièrement d'accord avec Olili. Ca me laisse plus que sceptique...

    Effectivement, sur un objet à peu près sans détails comme Uranus, sa tambouille donne quelque-chose, disons de "regardable". Mais à quel prix ! A ce niveau là, il eut été plus rentable à mon avis de faire direct un dessin sous un logiciel de dessin pour un résultat ma fois comparable. Il passe quand même d'un disque de diamètre 16 pixels (et encore, j'ai été généreux, je lui ai mesuré dans le sens vertical où le désalignement des couches donne 2 ou 3 pixels supplémentaires) à un disque de diamètre 350 pixels au final, uniquement par des traitements numériques... Je n'ose imaginer le résultat d'une telle mixture sur Titan par exemple...

    Un truc que j'avais lu dans un bouquin d'optique c'était l'"invariabilité du nombre de degrés de liberté d'une image". Pour essayer de dire les choses en plus simple (les ténors de l'optique ou de l'imagerie sur ce forum me corrigeront si je dis des bêtises), en gros le nombre de "cellules" élémentaires composant une image, donc le nombre de détails accessibles au maximum, est fini et ne dépend que de l'ouverture de l'instrument ayant formé l'image lorsque celui-ci est limité uniquement par la diffraction (cas idéal) : chaque cellule a alors une dimension de l'ordre de celle de la figure de diffraction de l'instrument. Si on cherche à obtenir plus de cellules (pixels) sur l'image, on n'augmente pas le nombre de détails visibles, on ne fait que du remplissage avec du flou. Bien sûr quand on fait de l'imagerie à haute résolution on suréchantillonne légèrement pour éviter de perdre des détails lors de la numérisation, et on peut éventuellement agrandir encore un peu l'image au traitement dans un but purement esthétique, mais là je crois qu'on est largement au delà de la limite du raisonnable (facteur >21 entre l'image initiale et l'image finale, soit 2100%) !

    Au final, une image qui ne montre guère plus que l'originale, certes plus agréable à regarder, mais complètement, alors là complètement floue ! Il n'y a qu'à regarder la taille du bord du disque sur l'image 5 (et encore c'était avant l'élargissement final à 150% ...). Le flou du bord a d'ailleurs été fort commodément masqué à l'étape 6 ("edge clean up", nettoyage du bord !) dans un but purement cosmétique (effectivement ça améliore grandement la regardabilité de la chose mais ce n'est rien de plus qu'un cache-misère).

    Je préfère 100 fois les vues d'artiste qui illustraient les bouquins d'avant 1986 (et Voyager 2)...

    [Ce message a été modifié par Antares (Édité le 24-12-2004).]


  7. Merci Gordon pour ce petit CROA machholzien parisien ! C'est sympa savoir qu'on peut - même de façon hypothétique - deviner la queue même en ville.

    Pour le dessin, même sans être presbyte (j'ai encore le temps a priori ) je trouve que c'est chaud, ma mémoire visuelle même à très court terme me joue des tours et la lampe rouge faiblarde n'arrange pas les choses... Et pourtant je suis même un peu myope ce qui devrait m'avantager a priori. Déjà quand j'étais au lycée mes dessins d'observation faisaient le désespoir de ma prof' de bio... Ce qui ne m'a pas empêché de faire une tentative sur m33 récemment. Bilan : c'était reconnaissable mais tout tordu !

    J'en appelle donc aux pros du dessin sur ce forum : avez-vous des "trucs" pour faciliter le placement correct des étoiles et des différents éléments du champ (si possible autres que le DAO d'Astrochoubs qui certes doit être bien pratique mais que - sans vouloir vexer personne - personnellement je ne trouve pas très fair-play ) ? Et pour le rendu des variations de luminosité sur les objets diffus ? Même si ces conseils sont d'ordre plus général ils seront certainement un auxiliaire également précieux pour les dessinateurs presbytes...

    [Ce message a été modifié par Antares (Édité le 23-12-2004).]


  8. Merci MatP pour le schéma ! Dans la "Revue des Constellations", ils en fournissent un analogue mais qui s'arrête à l'étoile F, et ne donnent aucune indication sur les étoiles les moins brillantes (on sait juste qu'elles existent).

    Donc H et G sont de magnitude 15, c'est-dire théoriquement accessibles à un instrument de 300mm, mais la luminosité de la nébuleuse dans cette région rend sans doute les choses beaucoup plus difficiles... Pour ceux qui ont eu l'occasion de zieuter le Trapèze dans un très gros instrument, est-ce qu'elles apparaissent ? Et si oui, dans quelles conditions ?
    Et le tout petit compagnon de H (d'ailleurs, il est de quelle magnitude ?)

    Spirale, merci pour ce post et désolé de le détourner un peu... Juste un détail : méfie-toi des qualificatifs "en haut", "à gauche" etc... Même s'il est vraiment tentant de les employer (ça m'arrive d'ailleurs certainement assez souvent), ils désignent des réalités différentes selon l'instrument dans lequel tu observes (RC ou non) et la position de la constellation lors de l'observation... J'étais un perdu au début car je n'aurais pas employé les mêmes qualificatifs pour les angles (pour moi il y a un coin en haut, un à gauche...), du coup j'aurais eu tendance à dire qu'il y avait erreur au premier abord alors qu'à présent je pense que ton observation est correcte. Il vaut mieux dire "au Nord", etc... pour que tout le monde s'y retrouve, même si c'est un peu plus contraignant...


  9. MatP, tu as tout à fait raison... Je n'ai absolument pas rendu justice aux amas globulaires. Déjà pour les ouverts c'était plus que limite... Mais tu as vu juste : l'heure tardive, combinée à l'absence de notes ainsi qu'à la très courte durée des nuits précédentes, avaient eu raison des maigres ressources qui me restaient à cette heure avancée, si bien que je ne me sentais tout bonnement plus en état d'aligner deux lignes. Je baclai donc honteusement le sujet...

    Mais le remords me ronge, surtout depuis la lecture de ton message, m'empêchant de trouver le sommeil réparateur... Je vais donc tenter de rendre un peu aux AG ce qui est aux AG.

    Vu le temps peu propice qui sévit ici depuis une semaine et l'inexistence de notes, ma mémoire des détails se réduit peu à peu comme une peau de chagrin, je ne donnerai donc que quelques impressions très générales et plus "émotionnelles" que descriptives et précises.

    Après la vision fantastique de Saturne ma seconde nuit, le premier de mes coups de coeurs (à prendre au pied de la lettre, un véritable "coup au coeur") en ciel profond fut pour m2. Et quel coup ! J'en avais les larmes aux yeux tellement c'était beau... J'étais seul dans mon pré à ce moment là, et je mourrais d'envie de faire partager un tel trésor à mes proches, mais en même temps je n'arrivais pas à détourner mes yeux de la vision grandiose qui s'offrait à eux... Là, pour la deuxième fois (mais certes pas la dernière !) depuis son irruption dans ma vie, j'étais littéralement ravi par cet Elfe de verre qui m'offrait de telles merveilles.

    J'ai retrouvé ce sentiment pour m3 et m13, et je trouve (pour autant que ma récente expérience me permette d'en juger) que les principaux AG sont parmi les plus flamboyants et spectaculaires des objets du ciel profond au 300. Contrairement à la plupart des nébuleuses (m42 notablement exceptée) et surtout des galaxies qui se dévoilent en douceur, presque "pudiquement"; contrastant avec les beaux amas ouverts au charme indéniable mais plus "discret", les AG les plus brillants "en jettent" dès le premier coup d'oeil. Je ne dis pas qu'ils se révèlent entièrement en un clin d'oeil, mais dès le premier regard on a le souffle coupé par une impression de puissance majestueuse... C'est du moins le sentiment que j'en ai lorsqu'ils apparaissent.

    Quand à dire qu'ils se ressemblent tous... Non, même si ils offrent un air de parenté certain surtout à faible grossissement, il me semble que chacun de ceux que j'ai observés possède son caractère propre... Mais je serai incapable de préciser plus avant avant d'avoir observé à nouveau...


    Voilà, même si le mal était déjà fait et difficile à réparer, j'ai tout de même la conscience un chouïa plus tranquile maintenant et je parviendrai peut-être à dormir un peu mieux !


    Sinon, je vous remercie tous de tout coeur pour vos contributions et encouragements ! C'est vrai que ça prend quand même un peu de temps à écrire à la base alors ça fait toujours plaisir de voir que ça ne tombe pas direct aux oubliettes !

    [Ce message a été modifié par Antares (Édité le 23-12-2004).]


  10. Oui, je confirme : Encke est bien visible... quand la turbu le permet, évidemment !

    J'ai eu la chance exceptionnelle de bénéficier d'une atmosphère extraordinairement calme lors de ma seconde nuit d'observation (d'ailleurs je n'étais pas le seul, si je me souviens bien plusieurs posts faisaient mention de l'excellent seeing obtenu dans divers coins de France pour la même nuit. Coïncidence ?), et bien c'était "unmistakable" ! (évidemment, plutôt au niveau des anses, mais présent sans l'ombre d'une hésitation). Le commentaire de MatP et la comparaison - ultérieurs tous les deux - avec une photo m'ont enlevé mes derniers doutes quant à l'identification.

    Pas eu de calme aussi olympien depuis, mais tout de même quelques nuits où elle apparaît par intermittence, souvent aux alentours de son passage au méridien quand elle est au plus haut. Pas mal de nuits honnêtes mais sans plus pour moi, observations sympatiques mais les plus fins détails restent secrets... Mais il y a aussi des nuits où il n'y a RIEN a en tirer.

    Voilà pourquoi je dis que j'ai plus l'impression d'être limité par la turbu que par le scope. C'est encore plus flagrant sur Jupiter qui est encore assez basse quand le ciel s'éclaircit... Les détails se dévoilent à l'aube, et il y en a de plus en plus... Vivement l'opposition ! Et celle de Mars aussi !

    [Ce message a été modifié par Antares (Édité le 22-12-2004).]


  11. Oui, moi aussi je trouve que Jupiter est trop lumineuse dans mon Kepler 300 à 166x (Plössl 9mm). On se bousille la vision scotopique, mais c'est vrai qu'on s'y habitue.

    Sinon, deux solutions :
    - grossir plus si le seeing le permet, évisemment ça veut dire investir dans un oculaire supplémentaire ou dans une Barlow correcte (je préfère la 2e solution : doublage du jeu d'oculaires, conservation du tirage d'anneau...), mais ça permet de mieux tirer profit du pouvoir séparateur du scope (grossissement + adapté au planétaire).
    - si le seeing est mauvais, on ne peut pas trop grossir mais de toute façon ya pas grand chose à voir... Donc faire autre chose que du planétaire ! Sinon, en observant quand le ciel commence à s'éclaircir c'est moins éblouissant, et en plus c'est là qu'on a le meilleur seeing pour Jupi en ce moment (altitude + élevée).


  12. Le grossissement maximum théorique n'est pas une barre rigide à ne pas dépasser, généralement on parle de 2x à 2.5x le diamètre, ça dépend beaucoup des goûts de chacun et de la qualité de l'optique (avec une bonne optique on peut "pousser" un peu plus). Personnellemnt j'obtenais des résultats assez corrects à mon goût avec un Newton 76/700 poussé à 2,3 fois avec un orthoscopique 4mm.

    Maintenant dans ton cas particulier je ne saurais que te conseiller.


  13. Hello,

    Ce que tu fais m'intéresse car j'ai aussi le Kepler 300 et j'aimerais essayer de le transformer en serrurier pour le rendre plus transportable. Mais je pense aussi garder le barillet d'origine, au moins dans un premier temps. As-tu un site internet où tu détailles la transformation ? Sinon, pourrais-tu éventuellement m'envoyer des infos par mail (adresse dans mon profil) ?

    Merci d'avance.


  14. Si c'est comme pour mon Kepler 300, il n'y a pas d'autre notice, juste le plan (succint) de montage et une feuille recto avec des indications TRES générales (du genre : ne pas laisser tourner les moteurs d'une monture sans surveillance... très utile quand on a un Dob non motorisé...)

    Pour moi ce manque d'informations était le seul gros point faible de ma commande chez OU, j'aurais bien aimé avoir quelques indications sur les vis à toucher pour la collimation par exemple... Enfin, on se débrouille sans comme on peut.

    [Ce message a été modifié par Antares (Édité le 19-12-2004).]


  15. Le 200 ! Ce n'est pas parce que tu es novice que tu dois te limiter en diamètre, un 200 n'est pas plus difficile à manier qu'un 150, un 200 montrera bien plus qu'un 150, et avec un bon ciel ce serait vraiment dommage de s'en priver !

    Le critère poids/encombrement n'est pas encore critique entre 150/200.

    Seul point qui pourrait faire choisir un diamètre plus faible à mon avis : le prix, au cas ou on ne serait pas sûr "d'accrocher".