POUPEAU

Doublon.[Ce message a été modifié par POUPEAU (Édité le 03-09-2008).]

Bonsoir à tous, Le 29 Août au soir, j'étais bien assis tranquillement dans mon abri de jardin à 30 km au sud de Paris, en attendant une très hypothétique stabilité atmosphérique et avant le passage de Jupiter au méridien. Les images de la planète étaient …bof … comme d'habitude. Mais après le passage de Jupiter derrière mon arbre " méridional" ( situé en plein méridien) ----> Waouuhh…le régal. Des images d'une stabilité époustouflante et rarissime pour une planète située à 18 degrés de hauteur. Vous voyez ? Ce n'est pas la Guyane ! Résultat : tout simplement des images inespérées de Jupiter prises en région parisienne et mes meilleures images de juju jamais obtenues.Voici le détail des prises de vues : Télescope Cassegrain de 10 mètres de focale. Roue à filtres et correcteur de dispersion atmosphérique ASH et caméra Skynyx 2-0. Environ 3200 images élémentaires ont été prises pour chaque couleur cadence 38 i/sec en mode fenêtré 480x400. Entre 80 et 90% des images ont été empilées pour obtenir l'image finale. Registration sous REGISTAX4, création d'une image de luminance de synthèse et assemblage chromatique LRVB sous IRIS. En visuel, c'était splendide : grâce au correcteur, l'image de Jupiter était bien détaillée et exempte d'irisation dû au chromatisme atmosphérique et les 4 satellites apparaissaient sous forme de disques possédant leurs diamètres et leurs albédos propres. Le pied quoi !Après avoir "repeint" mon disque dur avec 11,5 gigaoctets d'avi's, et pas mal de temps pour traiter tout cela, voici tout d'abord les 2 meilleures images couleurs obtenues (G = 120%) : Entre ces 2 images mon cœur balance... Voici une planche annotée avec les composantes RVB et quelques images couleurs ( taille originelle) pour les mesureurs… Et enfin une petite rafale d'images prises avec un filtre IR 685 nm montrant bien l'évolution de la turbulence au cours de cette mémorable soirée : [Ce message a été modifié par POUPEAU (Édité le 31-08-2008).][Ce message a été modifié par POUPEAU (Édité le 31-08-2008).][Ce message a été modifié par POUPEAU (Édité le 01-09-2008).][Ce message a été modifié par POUPEAU (Édité le 01-09-2008).]

Christophe, Il faut dire que la confection d'une couche de luminance "bien fichue" à partir des couches R V et B n'est pas chose aisée. Depuis que je shoote Jupiter, c'est une technique que je n'avais encore jamais testée : à vrai dire, je n'en avais pas besoin pour extraire toute l'information contenue dans les images brutes avec le niveau de résolution habituel. Avec la qualité de mes dernières images, la donne était changée et il a fallu faire autrement... Malheureusement, réaliser une couche de luminance à partir d'une prise de vue directe ne fait pas bon ménage avec la rotation rapide de Jupiter. A l'avenir, le problème se présentera peut-être différemment si l'erreur des temps d'acquisition trop longs est évitée...

Salut Christian ( Christian V., je précise) Oups, j'ai failli t'oublier... Pour un astronome amateur itinérant, c'est clair qu'un tel télescope est presque intransportable ( déménagement = travail herculéen). Aïe mon dos!!! L'abri à poste fixe est l'idéal pour un tel matériel. C'est vraiment cool d'être opérationnel une minute après une embellie météo. L'astro-pantouflardise à parfois du bon. Conserves bien ton C14 pour tes observations en pleine nature à la recherche de cieux plus souvent calmes qu'en région parisienne...

Merci à tous ! Asp06 : l'étude des étoiles doubles (ou multiple) est bien évidemment possible avec un tel instrument et nombre de couples serrés sont accessibles. Mais à mon gout, cela est un peu trop immobile à l'échelle humaine. J'aime quand cela bouge... D'où mon faible pour les planètes de notre système solaire. Christian : le correcteur de dispersion atmosphérique permet de s'affranchir de l'effet de prisme de l'atmosphère terrestre qui se manifeste lorsque l'astre observé est bas sur l'horizon. Voici un article très bien fait qui explique le fonctionnement d'un tel accessoire (cf lien suivant) : http://astrosurf.com/prostjp/Technique/Dispersion/Dispersion.html En visuel, les résultats sont stupéfiants! L'irisation due à l'atmosphère est complètement anéantie : magique! L'article mentionné ci-dessus explique très bien le processus qui améliore de façon notable la qualité d'images prises avec des filtres verts et bleus notamment. Naturellement ce dispositif ne corrige en aucune façon un chromatisme résiduel dû à l'instrument lui-même. Voici le lien du site où je me suis procuré mon correcteur : http://www.astro-electronic.de/wedge.htm Petite précision : le correcteur est livré sans mode d'emploi. Il est indispensable de mettre les tiges de réglage du correcteur ADC du côté droit ( côté Ouest) et à l'horizontale afin de soustraire le chromatisme atmosphérique. Avec les tiges de l'autre côté, on ne peut qu'ajouter du chromatisme au chromatisme atmosphérique. En manœuvrant les tiges à partir de cette position initiale, il est possible d'annuler toute irisation dont l'intensité décroit avec la hauteur de l'astre. Une petite photo vaut mieux qu'un long discours :

Merci à tous ! Asp06 a dit : ok merci, je n'avais pas fait le lien et les doubles tu y as pensé? Qu'entends-tu par "les doubles" ? Jocelyn a dit : Juste une question : pr des conditions visiblement exceptionnelles, tu notes S=6-7/10 "seulement". Quand est ce que tu mets 8 (voire 9) / 10 ??? Voici un lien qui explique bien la cotation de turbulence dans l'échelle de Pickering : http://uk.geocities.com/dpeach_78/pickering.htm Connaissant bien son instrument et avec l'habitude, on arrive à estimer cette cotation par l'observation des surface planétaires. Compte tenu du caractère fantasque de la turbulence, il est prudent de l'exprimer sous forme d'une fourchette. Jean-Marc Lecleire : Oui, les résultats actuels, dans des conditions plutôt difficiles au vu de la position actuelle de Jupiter, sont à la hauteur des efforts engagés depuis l'origine de ce projet. Votre participation est à mettre à l'actif de cette réalisation…

Non asp06, le secteur lisse entrainé par une vis sans fin me me sert plus depuis que j'ai installé un dispositif goto piloté par un coffret MCMT II sur ma monture équatoriale. Ce dernier est suffisamment précis pour faire du rappel fin à distance pendant le temps qu'on veut.

Merci à tous ! Aidé de mon ami planéto-infographiste vendéen Christophe G., j'ai pu mener à bien les retouches de mes premières images couleurs victimes de mes conditions de prises de vues pas tout à fait adaptées au sérieux de la situation… Je les ai remplacées dans mon message initial. Merci pour le coup de main, totof !

Salut à tous, Patrick a dit : Le cassegrain à donné là toute sa puissance en planétaire, ça doit aussi te faire plaisir de tirer partie de ton super scope... Tu nous redonne un espoir de faire (peut être) une bonne image cette saison... Je suis heureux si cela peut contribuer à remonter le moral des troupes ! Claude a dit : On peut lire quelque part des infos sur ton scope ? Tu dis ne pas utiliser de barlow donc tu dois avoir d'emblée une méga-focale sur ce 350 mm. Et je suppose que l'optique elle-même est aux petits oignons ?Que dire de mon télescope ? C'est un instrument entièrement fait maison : mécanique, optique et électronique : Monture à fourche tube en composite résine + fibre de verre Barillet 9 points supportant un miroir primaire en pyrex de Ø 350 mm ouvert à F/D = 4,8. Il est équipé d'un porte oculaire motorisé pour l'observation au foyer Cassegrain. En outre j'ai réalisé un miroir plan pour l'observation au foyer Newton ( peu utilisé pour le ciel profond because lampadaires ) et 3 miroirs hyperboliques pour faire du planétaire. Ces 3 miroirs me donnent des focales de 6,7m , 10 m et 15 mètres respectivement. J'évite ainsi l'emploi de lentille de barlow et les inconvénients qui vont avec. J'utilise le plus souvent celui qui me donne 10 mètres de focale pour Jupiter, Saturne et Mars. Lorsque la planète est un peu petite sur mon capteur, j'utilise le miroir me donnant 15 mètres de focale. La mise au point se fait également au niveau du secondaire grâce à un petit moteur CC . Il va sans dire que j'ai pris le soin d'avoir une optique "aux petits oignons" comme tu dis. Pour te donner une idée, voici une photo pas très récente de mon engin : Depuis je l'ai équipé d'un MCMT et je peux travailler en mode remote. Ainsi je peux rester bien au chaud à la maison lorsqu'il fait froid et shooter les planètes. Voila pour l'essentiel.

Sébastien dit : Sinon, prochain coup tu dis que c'est fait depuis Maripasoula ou Saint Georges de l'Oyapock, avec une Toucam, t'auras plus de réponses!!!!! Que veux-tu, tout le monde prépare la rentrée des classes et ça occupe... Et puis mes photos ne sont pas si bien que ça... Les petits défauts liés à des temps de prise de vue trop longs sont impardonnables ! A l'avenir, lorsque j'aurai de telles conditions de seeing, je prendrai des durées de prise de vues nettement moindres. Christophe Pellier m'a alors conseillé de ne pas dépasser 2 minutes au total pour faire les 3 images RVB. Pour obtenir des photos de la finesse de D. Peach en mission aux Barbados, il est clair que des temps de pose de l'ordre de 30 secondes par filtre doivent être employés. Il faut être speed. Ce n'est pas très facile, mais une roue à filtre motorisée permet de gagner du temps. Sébastien dit: Petit détail technique, puisque toi tu fais de la trichromie avec une camera Noir et Blanc, as-tu besoin de refaire la mise au point à chaque changement de filtre coloré? Marc a dit : Ben si jean-Jacques l'a pas fait, c'est fort dommage (peut-être une explication de la couche verte moins bonne que la rouge?), surtout qu'avec la turbu qu'il a du avoir cela devait être bien facile de faire la mise au point ... Pour ce qui vous préoccupe Sébastien et toi Marc, avec mon Cassegrain, je n'ai pas besoin de refaire la mise au point en raison de son achromatisme absolument parfait. A part les filtres et le correcteur ADC proches du plan focal de l'instrument la chaine optique ne comporte que des miroirs. Je n'ai même pas de Barlow. Lorsque la MAP est bonne pour une couleur, c'est obligatoirement bon pour les autres. C'est l'avantage du vrai Cassegrain par rapport au Schmidt-Cassegrain comme le C14. La lame de Schmidt de ce type de télescope possède souvent un chromatisme résiduel qui commence à devenir gênant surtout pour la couleur bleue. Avec mon ancien Meade 12", je devais faire une mise au point pour chaque couleur. Il fallait donc perdre un minimum de temps entre chaque prise de vue R, V et B en refaisant la MAP. Pour cela j'utilisais un comparateur à montre au 1/100è de mm pour atteindre au plus vite la position des foyers correspondants aux 3 couleurs. L'écart entre le rouge et le bleu atteignait 6/10mm. Marc : Pour ce qui est de la qualité relative des images rouge et verte en termes de résolution cette nuit-là, il y a une part aléatoire et j'ai une séquence ( la N°5) où c'est l'image verte qui est meilleure que l'image rouge. J'ai souvent eu cette particularité avec des clichés de la planète Mars. Pour une planète située 18 degrés de hauteur, le rouge et le proche IR sont incontestablement favorisés sur le plan de la qualité des images. Je vais faire quelques tentatives de correction numérique pour estomper quelques effets indésirables dûs aux temps de prise de vues un peu trop longs. Mon humble avis : juju tourne trop vite ! Un conseil fruit de cette récente expérience : Faites gaffe à vos durées d'acquisition !

Christophe : la netteté de l'image bleue est remarquable pour une hauteur de 18 degrés (c'est nettement mieux qu'avec un Schmidt-Cassegrain). Il faut dire que le signal est particulièrement bouffé par une forte épaisseur d'atmosphère dans cette couleur. D'ailleurs les paramètres de prise de vue de la Skynyx 2-0 employé avec un filtre bleu sont souvent "extrèmes" surtout quand je m'entête à travailler à 38 i/sec pour avoir le meilleur rapport signal/bruit en finale. Maintenant, je connais ma caméra employée dans de telles conditions et les moyens de pallier quelques inconvénients parfois subis. D'autre part, l'utilisation d'un montage "pur Cassegrain" (fraichement collimaté au niveau 3) et du correcteur de dispersion atmosphérique a contribué pour une bonne part à la qualité finale de l'image. A la prise de vue, avec le filtre bleu, les WOS en "yeux de panda" -pourtant pas très gros- étaient parfaitement visibles...

Merci à tous, Jean Luc : tu as tout à fait raison, les images sont améliorables et par la suite, j'aurai des choses à modifier au niveau de la prise de vues. A un tel niveau de résolution, il est clair que des temps d'acquisition de l'ordre de 75 secondes pour chaque couleur sont nettement trop longs. Pour des turbulences médiocres ou moyennes (hyper-fréquentes en région parisienne), des temps d'acquisition allant jusqu'à 90 secondes par couleur sont, par expérience encore acceptables. Après cette expérience instructive ( mais trop rare) , je reconnais que j'ai pas mal de choses à améliorer : je ne suis malgré tout qu'un débutant dans les images de Jupiter à ce niveau de résolution.

Que dire de plus... Parfait ! Et bravo !

Salut Marc, Tu as peut être raison, la comparaison avec l'image prise le 26 Juillet ( cf planche N°2 http://www.astrosurf.com/planetessaf/jupiter/images/planches/j20080729-22h05TU-JPo.jpg ) montre une définition légèrement meilleure sur ma dernière planche. Malgré un diamètre apparent plus petit, les détails sont plus fins sur ma dernière image IR. Le ciel s'est dégagé ce soir: il faut que j'y aille ! Jean-Jacques

Bonsoir à tous, La turbulence atmosphérique s'est pas mal calmée hier soir en région sud-parisienne. Pour une fois ! La première série a été prise juste au coucher du soleil. Il faisait encore bien clair. Par la suite, peu après le passage au méridien, les choses avaient généralement tendance à se dégrader de façon sévère. Hier soir, ce n'était pas le cas... La stabilité s'est même sensiblement améliorée jusqu'à 22H45 TL... pour terminer par des images très correctes avec 18 degrés de hauteur sur l'horizon. Température extérieure : 15°C. Vent modéré, à peine gênant. Le pied quoi ! Manquait plus que la latitude de Sébastien... La dernière image IR (en bas à droite) montre pas mal de fins détails. En prime et pour le fun, voici un gif animé des 3 dernières séries de prise de vue.

Je crois que la "douceur" relative vient essentiellement de la cadence de la prise de vue et du nombre d'images que tu t'autorises à empiler. Cela dépend donc de la turbulence. Dans mon cas favorable et récent, j'ai pu travailler avec ma Skynyx 2-0 à 38 i/sec en mode fenêtré 480x400 pour les 3 couleurs ( bon, j'ai un peu triché pour le bleu qui était hyper-limite pour cette cadence : gain à fond et décalage d'offset pour tenter d'éviter les nuisances ultérieures du genre artéfact). La transparence laissait à désirer, mais cela à marché... Ensuite, il convient d'adapter la procédure de double ondelettes/léger filtrage gaussien pour faire une image douce selon la qualité de l'image finale stackée. Là, c'est une question d'expérience qui s'acquiert à l'usure ! L'artéfact dû au traitement par ondelette est parfois impossible à obtenir pour une planète présentant une phase gibbeuse. Les planètes Mars et Jupiter loin de l'opposition donnent de ce point de vue du fil à retordre. L'illustre D. Peach a un truc pour éviter cela. Sur ce point, je suis toujours au stade de la recherche... Jean-Jacques

Merci à tous, Oui, Xavier, la STB est pas mal brassée en ce moment et pour une fois, les spots sombres sont pas mal accessibles. Compustar : il ne fallait pas aller bien loin de chez moi (banlieue sud de Paris) pour avoir la couverture nuageuse. Elle était bien visible au Nord peu après le coucher du soleil. Sebastien : Bravo pour tes photos, elles font rêver... Rassures-toi : quant aux ours polaires dans ma région, la grande majorité se révèle être en peluche... Heureusement ! Claude : si la transparence est bonne et l'instrument bien réglé et en température, la barlow ne change rien à la donne : seule la turbu commande... Yaka patienter et être là au bon moment ce qui n'est pas toujours facile. Christophe : Oui, tu as raté quelque chose. La veille, c'était comme chez toi, et contrairement aux prévisions, c'était archi-pourri question turbulence. Je n'ai même pas traité les quelques avi's pris ce soir là tant c'était abominable. Jean-Jacques

Salut Claude, Ton image est tout à fait correcte et j'aimerais bien en faire d'aussi détaillées plus souvent. Le problème numéro 1, c'est la turbu... Au vu du champ, je présume que tu étais à 15 i/sec au foyer direct avec ton filtre IR 742 ? La transparence ne devait pas être terrible, non ?

Elle est splendide ton image avec tes nouveaux paramètres d'acquisition. Le rendu des couleurs me plait bien : il me semble nickel ! A+ Jean-Jacques

Jolie série Xavier ! Je n'ai pas fait mieux cette nuit là... Jean-Jacques

Salut Xavier, Tu comptes vraiment pointer l'ensemble des bricoles météo de Jupiter perceptibles sur cette image? Il y a du monde ! Si c'est oui, tu m'épates... Tu fais cela avec la dernière version de Winjupos, je présume. Par ce temps pourri, cela peut occuper une partie du temps de vacances ( quand on aime...). JJ

Bonsoir à tous, Le 29 Juillet a été assez favorable en région parisienne pour obtenir des clichés assez détaillés de la planète Jupiter au voisinage du méridien. Voici une photo prise cette nuit là avec un filtre IR 685nm (proche infrarouge)montrant des détails encore plus fins que ceux obtenus avec les 3 filtres classiques RVB. A vous de juger... A+

Admirable !!! Quel flash ! Comment fait tu pour pour avoir un tel suivi avec un T407 ??? T'as un truc secret ? Chapeau Nicolas ! Jean-Jacques

A l'endroit présumé de la LRS, je ne pense pas qu'il s'agisse d'un artefact parce que trop loin du limbe de la planète. Il doit bien y avoir les "miettes" du lessivage par l'ogre-GRS de cette mini tache rouge (qui avait fini par pâlir) dans les parages. JJ

Oui tout à fait ! Cela a été réalisé avec l'instrumentation fabriquée "maison" mentionnée sur la planche du 29 Juillet envoyée récemment sur ce forum. Voir : http://www.astrosurf.com/ubb/Forum3/HTML/019342.html De telles circonstances sont malheureusement trop rares en région parisienne et il vaut mieux être là au bon moment. Pour corser la chose, il y a un petit panel d'obstacles : deux lampadaires sodium haute pression, le voisin de l'autre côté de la rue qui se chauffe dès qu'il fait un peu froid et mon conifère ( déja raccourci par mes soins)qui me masque la planète basse au voisinage du méridien. Voila pour l'environnement. [Ce message a été modifié par POUPEAU (Édité le 03-08-2008).]