LAURENT.BAR

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Messages posté(e)s par LAURENT.BAR


  1. Perso, je suis assez séduit par cette idée de cycle "expansion-contraction"
    ou "big bang-big crunch": il y aurait comme une certaine logique inéluctable.
    Un jour, le soleil connaîtra une (ou plusieurs) phases d'expansion puis de contraction; on connaît les quasars, les étoiles à neutrons, bref de faibles densités et des densités inimaginables...pourquoi ces lois ne seraient-elles pas applicables à l'univers entier?
    Serait-il totalement affranchi des phénomènes de pression?
    J'ai du mal à croire à une expansion infinie, et d'ailleurs certains pensent à une expansion en deux dimensions et à une contraction dans la troisième (un univers qui se tord!)
    Enfin, le densité de notre univers dépend du calcul des distances et il semblerait, par exemple, que la distance de la galaxie d'Andromède présente une incertitude de 75%...que dire alors des distances qui s'évaluent en milliards d'années-lumière!
    Loin de moi l'idée de contester que l'univers est en expansion, mais le jour où elle se ralentira, et qu'on mesurera une légère hausse de température de l'espace, on pourra parler de contraction...peut-être dans quelques dizaines de milliards d'années...ou de millions d'années: est-ce le chaos qui gouverne ou non?

  2. Marrant, ça, Cédric comme hypothèse.
    J'ai aussi lu l'article de SB sur le trou noir créateur de galaxie...et peut-être de vie.
    J'ai extrapolé en pensant qu'un trou noir "explosif" pouvait être à l'origine du big bang (hyper-densité, pas de lumière...) mais que des "bulles" de trous noirs seraient restées intactes, ne libérant de la matière et de la lumière que quelques milliards d'années plus tard.
    Les trous noirs actuels seraient donc des rescapés du big bang.
    C'est con, non?
    Sauf le jour où on constatera que l'univers commence à se contracter...

    [Ce message a été modifié par LAURENT.BAR (Édité le 11-04-2010).]


  3. Oui, et qui contiennent apparemment des étoiles bleues...donc jeunes!
    On explique que ces galaxies sont tellement primordiales qu'elles ont une carence en poussières et autres éléments lourds, empêchant ainsi le "rougissement" de la lumière des étoiles. Les étoiles naissent pourtant dans un milieu de gaz ET de poussières, non?

    [Ce message a été modifié par LAURENT.BAR (Édité le 05-01-2010).]


  4. Whiston, je suis retourné sur le site du JPL et je corrige une de tes données: la taille du caillou serait bien de 270 mètres.
    Par contre leur applet "orbit diagram" est en contradiction avec leur table de "close approach", cette dernière confirmant bien une distance minimum le 13 avril 2029; à cet égard, la magnitude d'Apophis passera de 19.7 à moins de 4!! NB: je précise pour les inquiets: moins de 4 mais plus de 3.

  5. "Mesdames, Messieurs, je suis heureux de pouvoir vous annoncer que tout danger est écarté: l'astéroïde tueur passera en effet à 6000 km de la terre, c'est le soulagement pour toute la planète.

    Pssst, Monsieur le Président, c'est compté à partir du centre de la terre...

    Ah merde, qu'est-ce que je dois-je falloir dire alors?"

    Hum, à propos, serait-il possible de tenir secrète l'information de pareil désastre?


  6. Whiston semble relativiser très fort, mais c'est par rapport au titre du fil!
    Au demeurant et sauf si le site du JPL-Solar System Dynamics n'est pas à jour (...) Apophis passerait au plus près de la terre en avril 2029 mais à 240000 km soit 0.0016 UA; il semble que la trajectoire d'Apophis ait encore été affinée en octobre 2009.
    Par contre, comme il a été souligné, le vrai danger provient des comètes, surtout -évidemment- celles que l'on ne connaît pas encore (à cause de leur période). Le temps de calculer leur trajectoire serait sans doute trop long pour tenter quoi que ce soit.

  7. Tiens, Whiston, la composition de l'astéroïde n'a donc pas d'influence sur la taille du cratère d'impact?
    Apophis fait 270 mètres, un caillou...oui mais particulièrement dense car il est composé de fer; d'autres sont plutôt comme de la pierre ponce, j'imagine donc que l'impact doit être différent?

  8. Merci pour vos réponses.
    Il y a des tas de représentations géométriques du système terre-soleil qui expliquent les saisons et pourquoi les jours varient en longueur, ainsi que la position plus ou moins haute du soleil dans le ciel...tout ça c'est clair et est évidemment lié à l'inclinaison de l'axe terrestre.
    Mais une représentation géométrique du système terre-lune qui reprendrait la configuration "scabreuse" que tu évoques, JD (et je suis bien d'accord avec toi) c'est moins évident à trouver.
    En fait, j'essaye généralement de convertir un phénomène X vu depuis la terre en une configuration de mécanique céleste, et ce n'est pas toujours facile!

  9. C'est très compréhensible que la durée de visibilité de la lune varie en fonction de la latitude du lieu et la phase ascendante ou descendante.
    Mais par rapport à l'angle de déplacement de 13°, expliquant les 52 minutes de "rattrapage" par la terre, si ce "rattrapage" ne dure que 20 min. par exemple, qu'en est-il de l'angle parcouru par la lune?
    Serait-il exact de dire que: bien que la lune ait parcouru 13° sur son orbite (inclinée...) la latitude du lieu fait que l'angle à parcourir par la rotation de la terre peut varier entre 4° (16 min.de rattrapage) et 20° (80 minutes de rattrapage)?
    Perso, je n'arrive pas à bien me représenter ce schéma...

  10. Converti en degrés, la lune parcourrait 19 degrés au périgée et environ 4 degrés à l'apogée et dans les 2 cas en 24 heures (tout en omettant le fait que la terre a elle-même parcouru 1 degré sur son orbite...).
    Donc elle file 5x plus vite au périgée! Est-ce possible?

  11. Je pense que tu évoques les écarts aux levers d'une même phase, par ex. la pleine lune: pour une latitude moyenne (genre 45°) elle se lève

    -de jan à avr: de 70 à 60 min. de retard
    -de mai à août: de 58 à 32 min. de retard
    -de sep à déc: de 30 à 58 min. de retard,
    approximativement, mais on voit la tendance: stabilité relative dans les écarts aux équinoxes, variations plus importantes aux solstices, mais je n'ai pas encore pigé pourquoi.

    Cependant, ce qui est visé par Antoine80 et moi-même, ce sont les écarts quotidiens, et non mensuels -en tous cas, non liés à une même phase.
    Par exemple pour Bruxelles, j'ai relevé au hasard des retards de 75 min d'un lever (quotidien) à l'autre et par ailleurs des écarts de l'ordre de
    15 min! Je n'ai pas non plus d'explication formelle.



  12. Ce qui est certain, c'est que la lune se lève toujours un peu plus tard chaque jour: elle se déplace de 13° en moyenne journalière, qu'effectivement la rotation de la terre permet de "rattraper" en 13° x 4 min = 52 min.
    Mais les écarts par rapport à cette moyenne sont parfois importants: certains jours elle se lève 15 minutes plus tard que la veille, et d'autres jours, 75 minutes plus tard!
    Est-ce dû à sa position au périgée ou à l'apogée lorsqu'elle file alternativement plus vite ou moins vite?

  13. Ben, si on se place á l'extérieur du systeme terre-lune, comme en mécanique céleste, c'est certain que la lune tourne dans le meme sens que la terre!
    Vue de la terre, elle se leve au long de son cycle, du Nord-Est au Sud-Est et inversement, mais cela n'a rien á voir avec son mouvement apparent qui est bien sur le meme que celui des étoiles.

    Personne pour répondre á ma question sur la durée d'éclairement?


  14. Si on définit le jour comme la période de rotation, alors le véritable jour lunaire est de 28 jours terrestres.
    Mais si on le définit comme période d'éclairement par le soleil, alors un point x sur la lune est éclairé combien de temps? 14 jours?

    Sinon, pour le calage -ou synchronisation- on en avait parlé il y a quelque temps et je pense qu'on a un bel exemple avec Deimos si mes souvenirs sont bons.


  15. Pour un peu nuancer les propos qui ont été tenus sur Aldrin:
    http://archives.lematin.ch/LM/LMS/-/article-2009-07-397/espace-l8217un-est-farouche-et-celebrissime

    L'équipage d'Apollo 11 a vécu des émotions insensées, la vie de chacun dépendant des actes des autres...
    Imaginez une erreur de Collins, ou une défaillance cardiaque?
    Ou Armstrong un peu plus nerveux lors de l'alunissage? (au fait,que s'est-il passé pour que Armstrong écarte Aldrin du pilotage manuel du LEM?)

    Tout cela n'a créé aucun lien particulier entre eux, presque...au contraire.
    Difficile à croire, quasi inhumain!

    Notez que si Aldrin a marché sur la lune, c'est grâce à Armstrong, car c'est lui qui a dû choisir entre deux ou trois pilotes de LEM: on ne peut pas dire qu'Aldrin ait été particulièrement reconnaissant.