chria

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Messages posté(e)s par chria


  1. Quand vous lisez les interventions de Joel et d'autres climatosceptiques, on dirait un catéchisme appris par cœur puis recraché ad nauseam.
    C'est vraiment frappant.
    Au point quand on est habitué, on arrive à repérer le gars qui a trop trainé sur pensée unique ou skyfal uniquement par les champs lexicaux ou la sémantique utilisés. Même s'il annonce dès le départ "je ne suis pas climato-sceptiques, mais un citoyen lambda qui s'inquiète pour ses impôts"

  2. Je viens de lire le post de joel, je suis sur le cul. Avoir tant de mauvaise foi relève de la performance artistique. Moi j'ai plutôt l'impression qu'il s'amuse à faire son troll et à provoquer.

    On trouve en ce moment tout un tas d'interviews, d'explications de scientifiques qui précisent notamment la différence entre variabilité forcée (externes) et variabilité intrinsèque du climat ; le rôle de la vapeur d'eau et la rétroaction avec les GES, ce qui augmente l'effet de serre (l'énergie n'est pas renvoyé vers l'espace, et finit notamment absorbé dans les océans, voir % plus haut), les rétroactions qui en découle sur les modifications des régimes de temps, etc, etc. Le rapport du Giec qui vient de sortir explique tout cela. Introduire des GES dans l'atmosphère va entrainer tout un tas de trucs et seul Joel semble penser que Dieu réglera le problème.
    Moi je m'inquiète pas trop du réchauffement en lui-même (les 1%), mais surtout des rétroactions. Les systèmes complexes sont imprévisibles et fougueux. Ils peuvent faire émerger des trucs inconnus pour tenter de revenir vers l'équilibre chéri (mais jamais atteint). la théorie des catastrophes de Thom permet de sentir cela. Le système avant les GES anthropiques et après ne sera jamais le même, il y a bifurcation, et pendant cette bifurcation se passe des transition brusques de phase. Wait and see...

    POur revenir à nos moutons je trouve que pour la première le Giec est transparent sur le rôle des GES dans la machine. Il joue carte sur table.

    Chacun qui prend le soin de comprendre comment les scientifiques arrivent à la probabilité et au faisceau de présomption se retrouve face à un choix : faire confiance, ou bien penser que le diagnostic est faux. Cela rappelle la position face à la maladie, un peu comme à l’hôpital face aux médecins quand votre être aimé est en souffrance, et que rien est sûr, que les traitements sont incertains, qu'on pense que c'est ça le problème, mais pas à 100%. Certaines personnes réagissent très mal et préfère faire confiance à des illuminés que faire face à l'incertitude ou au changement.
    C'est humain, après tout, mais bon. C'est surtout enfantin.


  3. @joel : n'oubliez pas que les températures mesurées sont faussées, vous l'écrivez vous-même. Donc si j'étais cohérent, je ne les regarderais même pas.
    Je me pose quand même une question : où est passé l'effet de l'urbanisation censé réchauffer artificiellement les températures (carrément responsable du réchauffement observé...) depuis la pause ?

    Une seule explication : jusqu'à la fin des années 90, l'urbanisation croissait autour des stations météo. Puis, vers 1998/2000, l'urbanisation s'est arrêtée (normal ça sature), mais autour des stations qui n'était pas urbanisée, tout a stoppé, d'un coup. Le monde s'est figé depuis, on ne l'avait même pas vu ! Les cons qu'on est !

    Oui, mais dira-t-on, le climat est un système, d'autres facteurs ont joué.

    A tient ?

    Pour revenir aux séries de données, comme dirait un ami sceptique : les données brutes sont meilleures que les homogénéisées. Même si elles sont plein de biais, elles n'ont pas été trafiquées par les climatologues. Et en plus, souvent, les brutes, ça baisse ! C'est quand même plus joli...


  4. Ce que j'ai voulu dire c'est que les facteurs naturels connus ne vont pas dans le sens d'un forçage positif, au contraire. En toute logique cela aurait du provoquer un refroidissement. J'ai oublié de dire que l’océan a aussi absorbé une partie de la chaleur.
    Personne ne saura jamais ce qui se serait réellement passé sans GES. Peut-être rien du tout...

    Sur le Giec, j'en sais rien, m'étonnerait. Mais le Giec n'est pas la science climatique. Il en fait juste un rapport autour d'une question précise.


  5. @jd : je travaille à essayer de convaincre les élus que le climat c'est important (GES ou non) dans la gestion des territoires.
    Comme dirait Herbert dans Dune : "il faut apprendre le climat".
    Sinon c'est la cata (encore une fois, GES ou non).
    Y'a du boulot car il faut lutter contre les deux freins les plus importants pour un politique : le long terme, et l'incertitude. C'est plutôt un boulot de recherche-action, d'interface science-société. Je bosse avec des scientifiques et des élus. C'est rigolo mais parfois épuisant. Ce sont deux mondes qui ne se comprennent pas en fait. Comme des castors qui essayent de discuter avec des pic-verts de la manière de gérer le stock de bois.

    @kaptain : merci pour l'info.
    Avec Gervais, le mec qui n'a rien compris à la relation CO2 / température, ça risque d'être folklo.


    Suite à mon post précédent je compléterais avec les propos de Laurent Terray du Cerfacts "«Seul ce CO2 “anthropique” permet d'expliquer un réchauffement de la basse atmosphère associé à un refroidissement de la haute atmosphère. Le réchauffement des basses couches provoque alors l'augmentation de la teneur en vapeur d'eau de l'air, ce qui renforce l'effet de serre. C'est une rétroaction positive qui double ou triple l'effet du dioxyde de carbone.»


  6. Ce que les modèles climatiques disent, c'est que sans les GES anthropiques, on serait retourné aux températures des années 50. Les facteurs naturels depuis 10 ans tirent le tout vers le froid. Et avec la physique qui alimentent ces modèles, le fait d'introduire les GES permet d'expliquer la pause. Par contre ces même modèles sont assez nuls pour dire, dix ans à l'avance, comment vont évoluer les facteurs naturels, et aussi les émissions anthropiques de particules, de suie, etc, qui dépendent de l'évolution des sociétés. C'est pourquoi les prédictions des modèles des années 90 n'avaient évidemment pas pu voir la conjonction soleil en berne, phase el nina, volcanisme, réaction de l'océan, pollution chinoise, etc. Mais de toute façon, les modèles ne servent qu'à dire qu'un truc : toute chose égale par ailleurs, les facteurs naturels restant ensemble à l'équilibre sur le long terme, et bien sur le prochain siècle, à 580ppm de CO2 dans l'atmosphère, c'est ce facteur qui va probablement faire monter les températures. Sur le court terme, tout ça n'est qu'un débat alimenté par les sceptiques.

  7. Roger Pielke Jr:

    «Lutter contre le réchauffement passe par un changement de paradigme massif»

    "Je pense que la bataille pour l’opinion publique est terminée, qu’elle a été gagnée par les partisans d’une action contre le réchauffement. Aux Etats-Unis, les chiffres varient peu désormais: entre 60 et 70% des gens admettent, comme moi, que les changements climatiques sont réels, qu’ils sont causés par les humains, et qu’il faut faire quelque chose. Donc se focaliser sur les climatosceptiques ou les négateurs des changements climatiques est une distraction, une perte de temps. Les sceptiques font partie du décor, comme l’UDC en Suisse. Et ils seront toujours là. Parvenir à de meilleures politiques de l’environnement ne va pas simplement se faire en éliminant ces derniers; le succès dépendra des arguments qui permettront de vaincre dans le débat politique."


  8. "On en revient donc à la pseudo preuve par la coïncidence des courbes du CO2 et des températures.
    Personne n'a jamais parlé de relation linéaire entre ces deux paramètres... D'autant plus que le système climatique est comme son nom l'indique un système...

    "Mais comme le CO2 monte et que les températures ne montent plus depuis 16 ans, ça fait pschitt. "
    Ben non, puisque la phrase à la source de ce raisonnement est un mensonge (allez, soit, vous avez lu cela sur un blog)

    "De plus on sait que dans 5 ans le Giec va manger son chapeau et se couvrir de ridicule si ça ne décolle pas, c'est embêtant hein?"

    Oui, c'est embêtant pour la com du Giec, mais en rien pour la science. Si demain le soleil s'éteint, on crevera tous de froid, mais cela ne remettra pas en cause le rôle potentiel d'une émission massives de GES dans l'atmosphère, et donc sur un climat dont les facteurs naturels seraient restés à l'équilibre sur le long terme. C'est la base de cette prospective. Qui, pour une raison encore inconnue, vous ennuie.

    Bref Joel vous auriez sûrement raison dans une discussion de comptoir, avec des gars qui n'iraient jamais vérifier vos affirmations pompées sur les blogs.


  9. Leroux est connu dans la climatologie française et notamment les géographes climatologues (qu'il est)pour sa théorie des AMP (anticyclone mobile polaire). Il est rentrer directement en conflit avec "l'école norvégienne" des fronts dans la prédiction météo, et donc Météo-France. Les débats furent houleux au point où des doctorants de Leroux finissaient en pleurs après des présentations suite aux attaques des météorologistes. Il a d’ailleurs crée un fossé entre les géographes climato/météo et les ingénieurs de météo-france vers les années 2000, mais cela s'est tassé depuis.
    Sur le système climatique il n'a aucune compétence et s'il est aimé des sceptiques c'est qu'il a combattu les modélistes informaticiens projecteurs de scénarios catastrophes. Le titre de Grand Climatologue affublé est ridicule.

  10. J'ai parcouru la présentation de joel cambre, c'était amusant, car une bonne partie des arguments défendus à l'époque ont été démenti.
    C'est ça aussi le pire avec un site comme pensée unique : un jour, il lève un lièvre, soit, c'est le débat, des scientifiques se penchent dessus, et dans le meilleurs des cas des réponses sont données qui invalident l'argumentaire. Sauf que celui-ci va rester ad vitam eternam sur le site et personne ne saura jamais que c'est un tissu de connerie démenti.

    Il existe un type qui s'appelle jipebe29, si vous avez parcouru les commentaires des sites internet qui parle de changement climatique, il est dans tous ! Cela fait à peu près 5 ans qu'il passe ses journées à copier/coller des petits résumés sur tous les sites (il doit bosser avec les alertes google), il a posté des milliers de commentaires, quinze page d’occurrence... Et ses commentaires sont vraiment incroyable de mauvaise foi, de désinformations, de manipulation...
    https://www.google.com/webhp?hl=fr#hl=fr&q=jipebe29
    Si ça c'est pas du lobbying ! Certes, est-il payé ? La majorité des sceptiques qui traînent sur les blogs sont des retraités qui n'ont rien d'autres à faire.


  11. On voit bien que Duran est bien un falsificateur, et non un simple lanceur d'alerte comme veut nous le faire croire joel cambre.
    Il y a eu aussi une histoire avec Robitaille : à grand coup de phrase tout faite du style "ca y est le RCA est mort" Duran s'était appuyé sur ses travaux complétement délirants (lit-il seulement les articles qu'il paraphrase ?)et avait finit par retirer tout ça en catimini sans jamais expliquer ou s'excuser d'avoir trompé ses lecteurs par manque de rigueur et excès d'idéologie.
    Discrédité à vie...