vaufrèges13

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Messages posté(e)s par vaufrèges13


  1. Selon Xavier Bonfils, pour détecter plus facilement les exoplanètes de la masse de la Terre dans la zone habitable, avec cette méthode, il faudra aller "fouiner" préférentiellement autour des naines rouges...

    Encore un peu de patiente donc.. Ca va viendre..
    Belle performance déjà.


  2. Heu.. non Cédric..

    70 km/s/Megaparsec, c'est de toute façon un peu léger pour influencer nos cellules

    Et puis compte tenu de l'infime part proportionnelle qu'occupe le volume de matière ordinaire dans l'univers en rapport du volume incommensurable de vide de l'espace, l'expansion est bien la même en tout point de l'Univers, hors donc quelques perturbations locales extrêmement mineures occasionnées par l'influence gravitationnelle de cette matière ordinaire dérisoire.


  3. Il me semble important de relativiser et de bien prendre en compte que cette expansion n'est actuellement mesurable et effective qu'à GRANDE ECHELLE...

    Elle est actuellement totalement nulle à l'échelle d'un atome, d'une cellule, d'une planète, d'un système solaire et, compte tenu de la gravitation elle est même imperceptible à l'échelle d'une galaxie....
    La vitesse d'expansion de l'univers ou "constante de Hubble", qui est la vitesse d'éloignement de deux objets en fonction de leur distance, est estimée aujourd'hui à environ 70 km/s/Megaparsec (un Mégaparsec = 3 200 000 années lumiére).

    Hors influences gravitationnelles, cette vitesse d'expansion relative de l'espace augmente donc linéairement avec l'augmentation de l'échelle.

    La "récession des galaxies", comme celle des amas et des superamas, suit la loi de Hubble : les galaxies non liées gravitationnellement s'éloignent les unes des autres à une vitesse relative proportionnelle à leurs distances respectives. Cette expansion est imperceptible en dessous des échelles des galaxies : à ces échelles la gravitation est prépondérante et l'annule globalement. Par contre, elle devient prépondérante à l'échelle des amas et aux échelles supérieures.

    [Ce message a été modifié par vaufrèges13 (Édité le 15-04-2009).]


  4. T'es bizzaroïde Superfulgur...
    Tu rêves éveillé

    Tu sais très bien pourtant que le pognon dévolu aux vols habités ne serait jamais prioritairement transféré aux missions robotiques, quoi qu'il advienne...
    Et qu'aux States, le seul vrai vase communiquant et le vrai bénéficiaire de ces subsides serait le spatial... militaire, dont le montant est déjà bien supérieur à celui de la NASA. Même avec Obama.. SURTOUT avec Obama !

    Et pi dans mille ans, on aura la fusée thermo-nucléaire, les astronautes génétiquement modifiés, et le réchauffement climatique qui sera presque démontré .. tout ça...


  5. Ah ! oui... je me souviens de ce bouquin... "l'Espace dans la nasse"...

    Y'a un gros stock d'invendus ou quoi ??.... Au pilon !!!

    Vous êtes un peu injustes pour le CEV Orion qui présente quand même un volume intérieur 2.5 fois supérieur à celui de la capsule trois places des missions Apollo. Deux versions du CEV ont été proposées : une capsule Orion pouvant recevoir jusqu'à 6 astronautes pour desservir la station ISS et une deuxième version avec un module de service et des équipements nécessaires au support d'une mission vers la Lune. Dans cette version il n'y aura la place que pour 4 membres d'équipage.

    Avec la navette, on a cru pouvoir franchir définitivement un palier technologique, et rendre l'espace accessible à faible coût. Ce fut une erreur stratégique et technique majeure qui a couté et coute encore très cher à la NASA, ainsi qu'au plan humain puisque deux de ces engins ont été perdu avec leurs équipages

    Il est clair que, depuis pas mal de temps déjà, on est en toujours dans le long cours d'une période de stagnation relative, comme en connaissent d'autres branches de la technique. On peut espérer que l'évolution se prépare lentement et silencieusement en posant les fondements d'une vraie mutation, particulièrement pour les lanceurs.
    Mais cela peut prendre encore bien des années, tant ce domaine semble exiger une vraie rupture scientifique et technique pour pouvoir évoluer véritablement vers des concepts plus sûrs, moins couteux, plus performants.

    Quant à la présence de l'homme dans l'espace, elle doit pouvoir être rationalisée de façon objective pour des missions dans lesquelles le partage des tâches entre l'opérateur humain et le robot est nécessaire au succès.
    Au delà d'un certain degré de complexité des systèmes, on se passe difficilement de la surveillance d'opérateurs humains. Il est vrai que l'évolution technique va globalement dans le sens d'une autonomie croissante des techniques par rapport à l'homme, mais nul ne peut prévoir à quel rythme et jusqu'où cette évolution se poursuivra.

    Je partage assez l'analyse d' André Lebeau sur ce sujet -je le cite :

    « Ce secteur suscite encore des attitudes passionnelles de rejet ou d'adhésion qui ont disparu des autres branches de la technique spatiale. Certes, rien ne se fait sans un peu de passion, mais rien de sérieux ne se fait sans une logique qui déploie ses effets dans le temps.
    Affirmer que l'homme dans l'espace est l'avenir, ou affirmer le contraire, sont des attitudes sans plus d'effet sur le sort ultime de cette technique que la foi du Comte de Zeppelin n'en eut sur la destinée des dirigeables. Le vrai problème est, comme toujours en avenir lointain et incertain, d'explorer tout le champ des scénarios possibles et de définir une stratégie qui fasse, de l'analyse de cette incertitude, le principe sur lequel se fonde l'action. »


  6. Donc récapitulons...

    Y faut :
    - Trouver un lac tranquille dans les Vosges
    - Louer deux bateaux à moteur
    - Louer un camion avec chauffeur
    - Deux ouvriers pour la mise en et hors d'eau
    - Deux mecs pour manoeuvrer les bateaux sur le lac
    - Trois Talkie-Walkies
    - Un pistolet de starter
    - L'hôtel et le restaurant pour 6 personnes sur 2 jours mini..

    Bilan des opérations : 15000 euros minimum...
    Merci Laurent !!

    PS : Finalement Honorius, c'était pas si mal le micro-ondes...


  7. J'ai le sentiment bizarre qu'on est en phase là...

    Il est clair que pour tenter d"appréhender ça globalement, on se doit de schématiser...
    Dans le détail, comme toujours, c'est beaucoup plus complexe... C'est pour ça qu'il vaut mieux éviter d'y entrer...


  8. Salut Toutiet

    >>"Est-ce vérifié sur les satellites du système solaire...?"<<
    -- Oui pour la très grande majorité des satellittes pas trop éloignés, Biver l'a déjà évoqué plus haut..

    Pour cette fameuse dissymétrie, sa génèse fait l'objet de plusieurs hypothèses. Si on table sur l'hypothèse généralement admise que la lune est le résultat de la collision de la terre avec un autre corps de la taille de Mars, voici un schéma qui représente le processus final de la formation de la lune, et l'influence de l'attraction terrestre qui explique le processus d'initiation de la dissymétrie:

    Il faut noter toutefois que la quasi totalité de la masse de la lune n'a pas été affectée par ce processus... Ensuite il y a eu le phénomène d'impacts météoritiques qui a permis des remontées de magma plus dense ici et là sur la face la plus "perméable".
    Donc on se mort un peu la queue là, car c'est bien l'attraction terrestre qui serait à l'origine de cette dissymétrie... mais il faut bien comprendre que celle-ci reste très superficielle à l'échelle de notre satellite pour avoir joué véritablement un rôle dans la synchronisation.
    En effet, la lune est globalement plutôt homogène.

    Les effets globaux des marées gravitationnelles engendrent des forces très considérables, bien largement supérieures à celles qui pourraient être engendrées par cette seule légère dissymétrie de surface... Quant à la "rotation manuelle" , je te rappelle ce que j'ai déjà écrit plus haut, à savoir que ce phénomène "d'excroissance" due à la marée gravitationnelle agit comme un balancier ou un volant d'inertie sur la Lune, tendant à la ramener dans l'axe Terre-Lune au moindre écart.


    Enfin, je crois, je suppute même...


    [Ce message a été modifié par vaufrèges13 (Édité le 23-03-2009).]


  9. Aaah ! J'adore cette ambiance, ce viel arbre qui lutte pour survivre et qui fait mine de vouloir rejoindre le ciel...
    Bravo à tous les trois... Tiens ça me fait penser à ce poême de Robert Desnos (un petit extrait) :
    .../...
    Au bout des racines il était la terre.
    La terre tout court
    La terre toute ronde
    La terre toute seule au travers du ciel
    La terre.