La nuit des étoiles.

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[u]La Nuit des étoiles[/u]

On aime s'y noyer dans l'océan d'étoiles,
Quant à la nuit tombée, enfin, elles se dévoilent.
Scintillantes dorées, jusqu'à l'infini,
Le reste du monde, tombe, alors dans l'oubli.

Grandeur de la nature et de tous ses mystères,
Je suis une fourmi, au sein de l'univers.
Humilité oblige, en contemplant les cieux,
Je suis à leur écoute, je n'en crois pas mes yeux.

Certains soirs, par l'appel des étoiles envahie,
Je ne peux renoncer au ciel, à sa géométrie.
Orion, Androméde, Cassiopé, Jupiter,
Ces soirs magiques, me gardent la tête en l'air.

Si le poète fait fi, de moyens techniques,
Il se sert un instant d'lunettes astronomiques.
Seul moyen de s'en approcher,
Même si lui, dans sa tête, les a déjà touchées.

Dans la nuit profonde, apparaissent ces merveilles,
Lorsque l'astre d'argent, remplace le soleil.
Pollution lumineuse, nuages, ne jetez pas vos voiles,
Respectez enfin, ce soir, notre amour des étoiles.

M ou W de Cassiopé, des étoiles, c'est l'écriture,
Quand les comètes se déplacent,
Imitant les poètes et leurs signatures,
Dans l'univers laisse ainsi leurs traces.

Claudine Kopferschmitt.

Ce poème a été primé au dernier concours du CEPAL, il est donc protégé par cette association, et ne peut être utilisé sans l'autorisation de son auteur.

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En souvenir des nuits au Champs du Feu, et autres soirées passées au Château du Haut Barr.
Petit cadeau pour l'association Nemesis.