CROA du 14 août 2011

[vdh 0]

Ca c’est passé un dimanche, un dimanche au bord du champ.

Il y avait Nanie, Caro, Ouin-ouin, moi puis Jean-Pierre et Bergère (épisodiquement), le ciel et les étoiles (Pas la lune, non, elle n'était pas là la lune. Elle s’apprêtait à faire la numba dans l’autre hémisphère avec les cariocas de Rio et les baigneuses nocturnes de la barrière de corail australienne histoire de faire tressauter les fesses des unes et croquer celles des autres).

En ce 8ème mois après l’avènement de l’enfant portugais prénommé Jésus, oui, en effet, l’ensemble des médias –Vatican en tête- place géographiquement la vie de cet hurluberlu illuminé au cannabis (la synthèse chimique de l’époque n’avait pas encore trouvé le LSD ni l’Extasy) aux alentours de la Palestine. Vous avez déjà entendu parler d’un palestinien prénommé Jésus à notre époque? Par contre des portugais, oui, à la pelle… ou à la truelle, selon.

Bref c’était un soir d’août comme il en existe que très peu. Le dob 250 en mode érectile menaçait de son méat la voie lactée et nous étions là à contempler ces petites choses : émerveillés. Tout y passa (modèle Volkwagen né dans les années 1970), des amas ouverts, globulaires, nébuleuses et galaxies. Ce fut féérique ! Le ciel était d’une limpidité hors du commun.

Nanie et Caro, amies d’enfance, papotèrent joyeusement pendant deux heures car cela faisait des mois qu’elles ne s’étaient pas vues. Le tout entrecoupé de roulades, chahuts et autres gazouillis sur la couverture avec mon Ouin-ouin qui a 6 ans et que j’ai conçu avec Nanie. Quant à Jean-Pierre, après s’être appuyé sur le tube, déclara qu’à part des étoiles y avait pas grand-chose à voir dans mon truc. Et Bergère me direz-vous ? Oh, rien de mal ! Juste venir soulager un besoin naturel pressant sur le support du tube.

Tout le monde est parti avant que les loups ne sortent des bois alentours en quête de pitance. Je restai seul à me refaire un tour de magie céleste, à me refaire un rêve éveillé, à me dire que c’est vraiment mieux que le parking de la grande surface une veille de Noël : mon cadeau était déjà là.

A l’heure ou le coq, à peine réveillé, regarde le cul de la poule avant de pousser sa chansonnette je rejoins Nanie pour m’endormir béatement après avoir reluqué le sien.

[FChambon 40]

Salut,

Un post un peu "décalé" et "inhabituel", mais qui a eu l'avantage de me faire sourire. Donc objectif probablement atteint. ;o)

A bientôt.

Fabrice.