cbuil
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Messages posté(e)s par cbuil
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En mode paresse, l'amas Coma de galaxie (Abelle 1656) avec un Vespera II avec une pose d'une heure sous le ciel df'Antibes (mais belle nuit pour une fois). Affichage en négatif (car j'aime bien). Comptez les galaxies en zoomant, il y en a pas mal (sympa pour un smart télescope) :
J'aime bien utiliser ce petit télescope en même temps que je prend le spectre des objets. Au premier plan la lunette de 107 mm pour la spectraphie, au second plan le Vespera II pour l'imagerie :
Et le résultat avec le spectre d'un objet faible et la mesure de son red-shift (noter que c'est fait avec une lunette de 100 mm seulement) :
Christian B
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Observation du 5 mars avec Sol'Ex en jonglant sur plusieurs raies pour donner une vision un peu écarlate du Soleil :
L'image dans la raie principale verte du triplet du magnésium à 5167 A n'est pas très commune, peut être une première du fait de la manière dont l'image est prise. Je me suis aperçu que les "plages faculaires" étaient visibles dans les ailes de cette raie, mais pas au coeur de celle-ci - je ne m'explique pas le phénomène. Pour réaliser ce document, sous INTI j'ai fait le différence de la moyenne de deux ilmages prises à +/- 0,32 A du coeur de la raie et de l'image du coeur de la raie.
Je crois qu'un Doppler en utilisant l'une des raies du doublet du sodium n''est pas très courante aussi (on rappelle que les couleurs indiquent la vitesse radiale - rouge on s'éloigne, bleu on s'approche).
Sol'Ex est ici monté à l'arrière d'une petite lunette Askar FR 300 mm (diaphragmé à 44 mm)., le tout sur une monture AM5 (scan à 20x la vitese sidérale), des densités neutres Hoya sont montées à l'avant :Christian B
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Même sur la Côte d'Azur la météo est catastrophique depuis des mois. Parfois une après midi de Soleil, mais pas plus. Aujourd'hui 29 février, 21°C à Antibes à l'ombre à midi, des insectes volant, même des papillons !
Je sais bien qu'il y a des années bonnes, d'autres moins, il faut lisser, mais... Je ne suis surtout pas un adepte du "c'était mieux avant", cependant je suis un vieux bricard de l'astronomie, et en matière de météo et d'observation astronomique, pour moi ça ce dégrade depuis des années, c'est un tendance lourde, et cela s'accélère.
Christian B
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Le capteur du Seestar n'est pas très grand, mais le système marche tout de même fort bien.
Pour un champ plus large il y a un autre choix actuellement, mais plus cher, le Vespera II de Vaonis, avec une optique couvrant un capteur plus grand. Ici quasi la première image que j'ai faite avec un Vespera II sous le ciel pollué d'Antibes :
Pose de 1h50m, sans aucun traitement (brut de sortie, en fait je n'aime pas trop appliquer des filtrages et autres bidules en général).
Un point fort du Vespera II et de l'application Singularity, est de permettre de faire une mosaïque en automatique (c'est assez impressionnant de voir comment cela fonctionne), et là on dépasse plis significativement encore le champ du Seestar (ici une observation de 1h45 m,) - j'ai réduit fortement la taille pour pas encombrer :
Christian B
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Il y a 10 heures, cbuil a dit :Serge, fin 1970 ce n'est pas possible, car mes premieres images CCD c'est 1984 (d'où le titre de ce fil, 40 ans....). Voir ici une chronologie assez complète : http://www.astrosurf.com/buil/us/story/story1.htm
jusqu'à l'aventure Audine, et une photo du 5 avril 1998 d'un événement cher à mon coeur et des moments forts.
Pour l'illustration de ton livre "Astronomie du ciel profond", ce sont bien des images faites au T60 du Pic du Midi (les caméras étaient si lourdes à l'époque, que je n'avais pas sous la main un télescope assez costaux autre que celui-ci). Au passage, ton livre était génial et source d'inspiration !- 1
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Il y a 7 heures, cbuil a dit :remy-33, tout à fait, j'ai travaillé chez Thomson à Issy les Mouminaux vers cette époque. Le monde est petit !
Christian
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Serge, tu as une mémoire approximative, mais il y a des choses justes quand même ! Je suis affectivement un ancien du Lycée Fresnel, 1977 (quelques autres ici je crois), puis premier job à Paris, et là je suis rue de la Rosière, dans le 15e arrondissement. Tout début 1978, avec mes premières payes, j'achète l'un des tout premiers ordinateurs de table disponibles, le PET Commodore CBM (on n'est pas très nombreux à cette époque !): 4 k de mémoire, cassette audio pour l'enregistrement des logiciels, un capot qui s'ouvre comme celui d'une voiture, avec une béquille (fabuleux - on voit les entrailles, on peut bricoler), BASIC, mais aussi l'assembleur du 6502, le même que celui de l'Apple II que j'aurais plus tard pour faire les premières images CCD, mais là on est à Toulouse , en 1982, ou je travaille alors.
A Paris, c'est mon époque photomultiplicateurs et photodiodes pour des observations photométriques depuis un étroit petit balcon au 3e étage de l'immeuble rue de la Rosière, avec un 200 mm à miroir Texereau, que tu as peut être vu (la monture était une conduite de tir du mur de l'Atlantique, un peu dément !). C'est à cette occasion que je commence à faire des interfaces hard avec un ordinateur.
Paris c'est aussi le moment où je commence à programmer des logiciels de calcul optique dans mon travail en langage APL (A programing Langage), et là c'est du viril, du très compact, avec des caractères spéciaux, tout sur une ligne en lisant à l'envers, une manipulation des tableaux ultra-puissante (Python c'est de la rigolade à coté). Un truc d'homme, et avoir survécu à celà, c'est pas mal !
Serge , je me rappelle distinctement t'avoir rencontré vers 1982-1983, un été, dans la Montage Noire au-dessus de Carcassonne. Tu étais un Dieu pour moi (et toujours) !
Christian B
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Deux observateurs sur la Côte d'Azur ce 25 février avant que la pluie n'arrive, qui utilisent le même instrument au bout de leurs lunettes, un Sol'Ex. De mon coté en mode SunScan (lunette de 38 mm et de focale 240 mm) :
De l'autre coté, des images capturées par François Rouvière, un artiste, que je viens de recevoir et que je me permet de publier, car c'est très beau, et ça dépote ! Cette fois Sol'Ex est derrière une lunette de 100 mm et de 900 mm de focale :
On voit ici les extrêmes en terme d'utilisation de Sol'Ex. Grosse souplesse.
Christian B- 5
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Du coté d'Antibes sa c'est dégagé, et avant que le vent ne ce mette à souffler fort, voici ce que j'ai obtenu avec Sol'Ex en mode SunScan :
Je rapelle que SunScan c'esy un Sol'Ex sur pied photo pour une mise en route ultra rapide et profiter de la moindre éclaircie. Voici l'ambience au moment de ces prises de vue (je n'aurais jamais mis une monture en route dans ces conditions, trop long) :
Pour l'occasion j'ai utilisé une comme lunette un chercheur/pointeur EVOGUIDE 50D, voici comment ca se présente (la densité à l'avant est une HOYA PRO ND64), traitement INTI et astrosurface :
La focale de la EVOGUIDE est de 240 mm, celle du SeeStar est de 250 mm, donc quasi égalité. Il est donc tentant de faire une comparaison avec l'image de Olivier Garde (un peu biaisé car j'ai fait une petite ondelette sur sous AstroSurface pour le SunScan, alors que la SeeStar est brute) :
Je vous laisse juge.
Christian Buil
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Le spectre de la supernova SN2024bch dans NGC 3206, type II, 23 jours après la découverte :
Noter que j'ai utilisé la lunette Askar de 107 mm (PHQ) ce qui n'est pas énorme, avec en plus une belle pollution lumineuse. La photographie montre qu'il faisait clair. Je me suis bien en faisant de l'ilagrie en parallèle avec un Vespera II, qui marche en tout automatique.
Le spectre de la supernova SN2024gy, de type Ia dans NGC 4216, même setup :
J'en ai aussi profité pour prendre le spectre de la galaxie hôte (on est dans l'amas de la vierge, mais la vitesse de cet objet est très particiulière par rapport au reste de l'amas (vitesse de récession bien pluis faible). Star'Ex LR (R = 700 environ).
Par curiosité, le champ global saisi par un Vespera II (cela peu être sympa pour certains survey - à voir (?), en tout cas c'est cool à utiliser, ca marche tout seul et c'est efficace) :Christian Buil
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Philippe Dupouy c'est un enragé de l'astronomie et de la débrouille ! Bienvenu l'ami !!
Christian
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Test d'un setup exployant une lunette Evoguide 50ED en mode SunScan avec Sol'Ex sur pied photo (une densité HOYA ND64 est à l'avant, la lunette est diaphramée à 35 mm) :
Voila ce que cela donne avec malheureusement une vilaine turbulence (on voit la dentelle au bord), en binning 2x2 avec une caméra ASI178MM :
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais l'activité faiblit, on peut se demander si le maximun du cycle n'est pas déjà passé ?
Christian B
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J'ai pu saisir partiellement le phénomène dans des conditions dures le phénomène en mode SunScan avec Sol'Ex (cirrus, diffusion , turbulence) - très rapide effectivement :
Sur la dernière en devine les extensions très lointaines (dommage que le ciel fut croisseux).
Christian B
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Un détail à bien intégrer est qu'à cette époque les détecteurs CCD étaient loin d'avoir la performance de la dernière génération, et aussi des CMOS actuels. Le détecteur était quasi saturé par le signal thermique (signal d'obscurité) au bout d'une seconde de pose seulement !!!
On comprend dès lors qu'en ces premiers temps, l'obsession absolue était de refroidir à tout pris le capteur, et fortement. Au début, vers 1982-1983 le seul truc trouvé était d'utiliser de la neige carbonique fabriqué à partir d'énorme bouteille de CO2 (les montées par le téléphérique du Pic étaient épiques !). Voici un proto de boitier de caméra datant de cette époque, on remplissait la caméra à la petite cueillette ! :
Fin 1983, il y avait urgence... on avait décidé d'amener une caméra CCD à l'Ile de la Réunion pour le passage de la comète de Halley. Il a fallut que je cable en vitesse une version "compacte" avec pour la première fois un module à effet Peltier (pas question d'ammener des bouteilles d'azotre en avion !).
J'ai conçu un boitier hyper massif pour tenir le vide (j'ai un peu exagéré sur les côtes ;-), et discrètement, la nuit, avec Richard Szczepaniak et Eric Thouvenot, on a usiné tout ceci dans l'atelier de mécanique de Sup'Aero à Toulouse (Richard et Eric sont d'anciens élévès, moi je travaillé au CNES depuis 2ans, juste à coté) :
(photos Franck Vaissière, qui a récupéré tout ceci dans ma cave ;-)
Et nous voilà à la Réunion, où on utilise la caméra pour régler un énorme interféromètre Fabry Perot (la manip n'a pas marché, mais c'était souvent ainsi - peur de rien - je vous dis pas le poids de tout ce matériel, on était en surcharge dans l'avion, et on avait les contre-poids en cabine !). Olivier Las Vergnas est à droite, essayant de régler :
La manip de prise d'image CCD de la comète de Halley (on utilisait des optiques photos) :
Et voici le résultat, en plein format ! On n'avait pas de logiciel pour retirer les étoiles (comme aujourd'hui...), donc on attendais que la comète ce soit déplacée pour refaire le champ et soustraire à la première image (désolé, on ne pouvait pas faire mieux coté affichage !) :
Christian Buil
PS : lioastro95 montre une caméra réalisée par une boite à une personne qui c'est monté sous mon impulsion, c'était un gros travail et investissement pour nous amateurs, on y croyait, mais le patron (JR) lui n'a pas compris l'enjeu, n'était pas motivé, et cela c'est arrêté assez vite. C'est notamment là que l'on a raté le coche en France sur les caméras CCD commerciales. Un gâchis.
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Philippe Dupouy va nous rejoindre ici dès qu'il aura pu être inscrit je pense. Il vient de me montrer une vidéo...
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Daniel, quant une parle de carré vert et noir, tu évoque je pense ce que l'on faisait à l'époque : pour afficher les images on n'avait droit qu'à deux niveaux de gris, noir et blanc, ou plutôt, sur le moniteur Apple II, du vert et du noir, comme on peut le voir juste derrière moi sur l'écran (c'était les premières images à matrice CCD, prise peut de temps avant sur le T60 du Pic du Midi). Encore une image exhumée par Philippe Dupouy, Exposcience Internationale de Toulouse de 1985 très probablement :
Le club alpha Centauri de Carcassonne, que certains ont bien connu, était bien présent (fichtre, que l'on avait les cheveux long à l'époque !) :
Heu, non ce n'est pas encore l'HEPAD, on pourrait en remettre à des petits jeunes ;-), plein de projets dans les tiroirs - vous pourriez être étonné dans pas trop longtemps !
Christian
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Pour réponse à Thierry242, à ma connaissance j'étais je pense le premier amateur à fabriquer et utiliser une caméra CCD pour l'observation du ciel astronomique, et même chez les professionnels, au début des année 80, c'était encore balbutient. Les premières caméras commerciales américains sont arrivée après. En fait, comme souvent, on était en avance par chez nous.
Mais il n'y avait pas que le matériel, il fallait aussi inventer les logiciels de traitement, en partant de rien, les publications étaient très rares. Je me rappellerais toujours de cet après-midi, dans le labo situé sous le télescope de 1 mètre du Pic du Midi, où avec Richard Szczepaniak nous avons "inventé" littéralement la technique du masque flou (je vous assure, il n'y avait rien là dessus). Ceci frénétiquement, en codant en assembleur, pour traiter les premières images de Jupiter numériques faites au Pic la nuit avant. Je me rappelle aussi avoir dit, tellement le résultat était génial : il faut que l'on publie cette technique de traitement (mais comment et surtout, pour qui, personne ne faisant alors d'images digitales !). Voila le résultat et on était vraiment content :
J'avais appelé ce logiciel "TI", ce qui signifiait "Traitement d'images", tout simplement, et comme c'était le premier, on ne pouvait pas confondre !
Christian
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Séquence nostalgie, avec des photos retrouvées tout récemment par Philppe Dupouy. C'était il y a tout juste 40 ans, les campagnes ANSTJ, ici en 1984 donc, dans la commune des Plans près de Lodève. Je montrais les premières caméras CCD que j'avais réalisés à partir de barrettes de pixels, la préhistoire de l'imagerie numérique, personne ne faisait cela à l'époque. On aperçois votre serviteur :
C'était hyper convivial, super échanges, studieux, on était jeune et beau. Sacré brochette, nombreux on fait des carrières ensuite dans l'animation, responsable à la cité des sciences de La Villette, dans la recherche, dans le spatial (Olivier Saint Pé, Richard Sz, moi même...)...
Cyril Cavadore (le logiciel Prism notamment) :
Alain Maury, qui a vu bien des choses depuis, et que certains connaissent aussi..
On bossait et on était brillant :
On voit mon Apple IIe à coeur ouvert. Pour faire marcher les premières caméras CCD, il fallait souder et programmer en assembleur en effet :
un
A cette même époque, camp ANSTJ à l'école Sup'Aero Toulouse, où j'avais débauché quelques éléves pour travailler sur les caméras (on restait très tard le soir dans les locaux). Avec Eric Thouvenot (rentré au CNES comme moi), on a fait un truc monstrueux, le Buil-Thouvenot Atlas, des milliers d'images CCD d'objets du ciel profond que personne n'avait bien sur observé (et même encore aujourd'hui) :
J'ai un souvenir de ce rassemblement à Sup'Aero : on faisait les acquisition avec un Apple II et on voulait traiter les images sur PC IBM. Problème les systèmes ne se parlait pas, même pas la possibilité de tendre un câble. Résultat : en dictant, on a transmis à la voie d'un ordinateur à l'autre l'intensité des 96 x 96 pixels des images d'alors. Cela à pris des heures en ce relayant. On n'avait peur de rien !
En 1990, votre serviteir lors d'une session des Rencontres de Carcassonne (un gros truc), une époque où il fallait être très persuasif pour faire comprendre que l'imagerie électronique c'était génial , alors que la photographie argentique dominée tout :
Les caméras CCD à ce même moment, avec à gauche Daniel Bardin, pionnier de la spectrograohie amateur, et à droite Alain Klotz, devenu professionnel, aujourd'hui à l'observatoire Midi-Pyrénées (TAROT, ...) :
Encore une anecdote. Il fallait faire le vide dans cetre caméra pour éviter le givrage du détecteur, déjà refroidi par modules à effet Peltier . Il y avait pas très loin du télescope une pompe à palette de 10 kg. Mais pour donner le niveau de la bricole, l'étanchéité était faite à partir de joints réalisés à partir de... chambre à air de vélo (on les devines en noir dans la photographie). Cela marché moyen, mais ca marché quant même.
Les p'tit jeunes avec vos caméras CMOS chinoise, vous n'avez pas connu ça !
Christian Buil
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Après un long chemin...
Nous avons le plaisir de vous annoncer la création de l’association STAROS : https://asso.staros-projects.org
Par cette initiative nous souhaitons contribuer à la promotion de la spectrographie sous toutes ces formes auprès des observateurs du ciel astronomique en offrant un lieu d’échanges et d’archivage des données spectrales, en proposer des outils d’analyse conviviaux et performants, en sollicitant des collaborations professionnel-amateur, en organisant des manifestations (stages, visio-conférences,…), en réfléchissant à l’évolution du matériel…
Nous vous proposons de nous accompagner en nous soutenant financièrement, c’est essentiel, mais aussi au travers de vos propres observations, actions et suggestions !
Vive la spectro !
L’équipe STAROS
Valérie Desnoux, Olivier Garde, Christian Buil, Mattieu Le Lain, Guillaume Bertrand
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C'est une question que les nouveaux utilisateurs de Sol'Ex vont ce poser, c'est clair. ZWO fait un mauvais coup en supprimant la ASI178MM de son offre (si je peux dire). D'un autre coté, il faut s'y attendre, on est sur un marché qui bouge et il faut s'adapter.
D'abord il faut bien voir que l'on est souple sur le choix des caméras pour Sol'Ex, mais je recommande des petits pixels, si possible égal à 3 microns et en dessous.
La Player One Sedna-M est un bon remplacement de la 178MM et il il n'y a aucun problème à faire une entorse à ZWO, qui pour le coup le mérite (!), aucun soucis d'aller voir ailleurs, et ce n'est pas plus mal. J'ai testé la SEDNA-M, pour ma part achetée chez acheté chez SKEYETEK (Emmanuel Jordan). Aucun soucis avec le driver pour faire fonctionner sous SharpCap.
La seule difficulté potentielle est l'interface mécanique, différence de la 178MM : un modèle baton (comme d'autres modèles ZWO aussi), au coulant 31,75 mm :
Faut un peut bricoler avec un jeu de bague T2 male/femelle (faut toujours avoir cela avec soi) et éventuellement un porte oculaire élémentaire, comme sur la photo. En fait, il y a de nombreuses solutions possibles. Faut que je fasse une mise à jour du site Sol'Ex pour montrer cela, car cette caméra va être dorénavant la référence pour les nouveaux venu à Sol'Ex.
Christian B
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Voici des informations complémentaires venant de François Rouvière :
12 janvier 2024, 10h12 TU. Hauteur du Soleil 22°.
Lunette fluorite Takahashi 100 mm, focale 800 mm, filtre rouge ERF 100 mm à l'entrée, filtre UV/IR 2" avant le foyer.
Sol'Ex V2 en H alpha, caméra ZWO ASI 178MM.
Acquisition SharpCap : en 8 bits (par erreur!!), binning 1, gain 0, pose 2 ms, 290 fps, 4900 images, 1,8 Go.
Vitesse sidérale x 10 avec monture NJP.Cette image est magnifique, pourtant elle pourrait être encore meilleur. Comme l'indique François, l'acquisition en 8 bits seulement est un problème car les images Sol'Ex offrent un très grand contraste, qui nécessite du 16 bits pourt être restitué. Ici on perd toute l'information sur les parties faibles des protubérances.
En outre l'acquisition est faite à une fréquence (fps) 20% inférieure à ce qu'il faufrait, et du coup l'image est sous-échantillonnée.
Notez que personnellement sur une lunette de ce type j'utilise un hélioscope d'Hershel plutot qu'un ERF, ce qui marche bien aussi, et est moins cher.
Je vous laisse imaginer ce que cela donne lorsque le turbulence est faible. Les images Sol'Ex sont de fait très riches. J'ai retraité ce scan avec INTI (qui au passage sait lire le 8 bits à présent), en faisant un minimum de retouche (un très léger passe haut seulement après avoir réduit l'image de plus de 50% pour que cela passe mieux sur ce forum je pense (notez bien que ce n'est qu'un seul scan, pas de moyenne ou de stacking) :
L'image Doppler extraite de cette même acquisition, toujours à la sortie de INTI :
Une sorte de première à présent, que vous pouvez très bien faire vous même si vous avez un Sol'Ex, une sorte d'image tomographique qui colore les diverses altitudes dans l'atmosphère solaire (le rouge représente la partie supérieur). C'est la même chose (presque ) qu'un Doppler, sauf que l'on analyse seulement une des ailes de la raies Halpha (rouge ou bleu). En effet, plus on s'approche du bord d'une raie, plus on s'approche de la photosphère. C'est à creuser :
Pour finir, il ne faut pas oublier que Sol'Ex permet aussi de faire des images de la photosphère :
Je ne voudais pas trop faire de pub (notez bien que je ne touche absolument rien, et que ca me coûte même plutot, mais c'est du bonheur), mais en partant de zéro, en ajoutant la caméra et en achetant tout (optique Shelyak, kit méca Azur3DPrint V2, hélioscope) l'investissement pour un Sol'Ex est de 1100 à 1400 euros environ actuellement, ce qui n'est pas du tout négligeable, mais assez concurrentiel par rapport aux autres solutions d'imagerie monochromatique du Soleil, sachant que l'on peut faire aussi du calcium, du sodium..., s'essayer à la couronne solaire, du champ magnétique, etc. Le mode SunScan sur un simple pied photo est aussi une bonne approche pour débuter, même sans lunette, sans prise de tête et à l'instant.
En tout cas, bravo François !Christian B
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Aller, puisque j'ai dupliqué par erreur le message précédent, et pour me faire pardonner, une reproduction quasi à l'échelle de l'image originale de François (cliquer pour agrandir) :
Christian
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Rappel : François Rouvière m'a communiqué une image de Sol'Ex du 12 janvier) que vous n'avez peut-être pas vu et qu'il ma autoriser à publier. François est un artiste absolu, et voici ce qu'il tire de Sol'Ex au foyer d'un lunette de 100 mm.
Certes, on ne voit pas le Soleil en entier, mais que de détails et quelle belle image ! Je grogne parfois (gentiment) quant je vois certains essayer de faire entrer à tout prix le disque en entier sur le capteur, alors que parfois cela se traduit pas une perte d'informations significative si le ciel est bon. Oui, on peut aussi faire de la haute résolution angulaire avec Sol'Ex !
Christian
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François Rouvière m'a communiqué une image de Sol'Ex du 12 janvier) que vous n'avez peut-être pas vu et qu'il ma autoriser à publier. François est un artiste absolu, et voici ce qu'il tire de Sol'Ex au foyer d'un lunette de 100 mm :
Certes, on ne voit pas le Soleil en entier, mais que de détails et quelle belle image ! Je grogne parfois (gentiment) quant je vois certains essayer de faire entrer à tout prix le disque en entier sur le capteur, alors que parfois cela se traduit pas une perte d'informations significative si le ciel est bon. Oui, on peut aussi faire de la haute résolution angulaire avec Sol'Ex !
Christian
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Spectre de NGC 4889 dans Abell 1656
dans Spectroscopie et photométrie
Posté(e)
Le spectre d'une des nombreuses galaxies de l'amas Coma, avec la mesure du décalage vers la rouge en bon accord avec les données pro. Star'Ex LR sur lunette de 107 mm seulement :
Rermarquez que le décalage vers le rouge n'est pas le même en fonction de la longueur d'onde (ce décalage est linéaire en vitesse en effet).
Il y a du potentiel !
Christian Buil