cbuil

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Messages posté(e)s par cbuil


  1. Très intéressent, et comme toujours très bien documenté, avec une recherche de références. A poursuivre bien sur ! J'aime toujours autant que ce soit fait avec un petit diamètre.

    Sur les raies du calcium il faut faire attention à l'activité chromosphérique, mais sur des étoiles chaudes je je suis pas sur que l'on voitcette source perturbatrice.

     

    Une question : comment tu as retiré les raies telluriques, ce qui est critique ? Via specINTI  ?

     

    Christian

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  2. Excellente manip sur Saturne. Marrant de voir que cette histoire de raies inclinées est un parasite lorsqu'on observe le Soleil (voir les fils sur la couronne avec Sol'Ex dans la section "Soleil" du forum). Un petit poster très schématique qui montre  comment les raies changent de forme lorsqu'on pointe un objet qui tourne (ici  en 25 jours) et l'orientation de la fente :

     

    poster_orientation_scan.jpg.dfcb3e7860012168645c9aefdc703789.jpg

     

    Simon j'ai validé tes specte alpha Dra pour STAROS... du très bon boulot !

     

    Christian

     

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  3. Vouloir réduire la résolution spectrale lorsqu'on souhaite résoudre un phénomène spectralement étroit, ici la raie Halpha à peine élargie, n'est pas obligatoirement intéressent. On abaissant la résolution, on ne résoud plus la raie, et on est conduit à mesurer une largeur équivalente (une énergie intégré), et c'est là que les ennuis commencent, avec des pseudo bruit divers que l'on peut confondre avec des fluctuations, qui n'en sont pas.

     

    C'est un choix difficile, un compromis délicat avec le bruit. Mais perso; je ne descendrait pas en dessous de R=10000 afin de continuer à résoudre la raie.

     

    Je réfléchie en ce moment à une manip de spectrophotométrie rapide en laissant  filé le télescope durant la pose, dans la perspective de l'occupation de Betelgeuse en décembre de cette année (une belle collaboration pro-am en perpective,  https://proam-gemini.fr/photometrie-et-spectroscopie-de-betelgeuse-α-ori-lors-de-son-occultation-par-319-leona-du-12-12-2023/  ). Star'Ex est un des rares spectrographes permettant de faire ce type de manip car il possède un champ de netteté le long de la fente assez généreux (c'est un héritage de Sol'Ex, où ce champ est nécessaire pour faire des images du Soleil sur 0,5°). Pour CH Cyg il faudrait pouvoir agir sur le télescope afin qu'il réalise une dérive très lente. Pas évident (un défaut volontaire de mise en station peut  être une technique, mais délicate à mettre en oeuvre).

     

    Il y a un truc imparable pour CH Cyg : fusionner les données de plusieurs observateurs travaillent de manière rigoureuse sur la datation. C'est une manip qui renterait bien dans un projet STAROS, on va voir si c'est techniquement possible... Ce serait une belle démo de la puissance de feu des amateurs en spectro, comme on le fait avec alpha Dra pour la mesure de vitesse radiale.

     

    Christian

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  4. Vos témoignages confirment mon impression initiale. L'usage de Sol'Ex avec un balayage en ascension droite est le plus naturel mais aussi le plus simple. Remarquez que je n'évoque pas le balayage en déclinaison dans la documentation de base de Sol'Ex. Dans 90% des situations le balayage en AD donne pleine satisfaction. Ce n'est que dans les 10% restant qu'il faut se creuser la tête pour pallier la pollution liée à la rotation. On est ici dans l'exception et même l'exceptionnel.

     

    Quant on le peux, le balayage en déclinaison régle une partie des problèmes de la rotation solaire de manière presque automatique (au premier ordre). Ce sont ici les sujets où une grande précision de mesure de vitesse radiale est nécessaire qui sont concernés.

     

    On peut aussi imaginer une approche logicielle de la compensation de la rotation du Soleil. Il y a deux difficultés :

     

    (1) Modéliser la compensation à réaliser. On peut penser à une modélisation numérique de la rotation et en tenir compte dans le traitement des scans. C'est assez complexe (mais petits dessins sont des approximation au premier ordre de la réalité). On peut encore songer à ne pas faire de modélisation du tout, et mesurer les distorsions par la position d'une raie de référence sur ca longueur  à chaque trame du Fichier SER, mais là se pose la difficulté  de la qualité de la mesure car une erreur de mesure se traduit par un bruit numérique. J'ai vraiment été confronté à ce dernier problème, dans ce mode que j'appelle "tracking de raie".

     

    (2) les temps de calculs deviennent très long, typiquement un temps multiplié par 5 à 10.  Difficilement acceptable à l'heure actuelle.

     

    Un correction directe, mais seulement au premier ordre de la rotation,  par un balayage en déclinaison semble pour le moment la technique la plus simple (relativement).

     

    Christian

     

     


  5. Lors d'un échange en privé avec Olivier (Pulsar59) une question remonte à la surface à propos de la manière dont j'ai traité les images de la couronne, et en particulier comment j'ai retiré le "banding". Je crois que  cela peut intéresser d'autres personnes. La réponse sous la forme d'un aide mémoire illustré (poster), j'espère que c'est compréhensible :

     

    poster_traitement_continuum.thumb.jpg.2ce356f89833fa3f6b3cd681688b9a61.jpg

     

    Une autre question se pose sur l'orientation du balayage : en AD ou en DEC. Le balayage en déclinaison est perturbant lorsqu'on a pris l'habitude de l'ascension droite. On peut aussi craindre plus de problèmes mécaniques en déclinaison. J'ai la chance de disposer d'une AM5, une monture qui se révèle symétrique en AD et en DEC, donc ici c'est assez facile. 

     

    Le problème à gérer est celui de l'effet parasite induit par la rotation du Soleil et l'effet Doppler qu'il introduit. C'est tout particulièrement gênant pour les mesures du champ magnétique à partir de l'effet Zeeman, un peut aussi la couronne, où il faut que la position de la raie mesurée soit bien figée. A cause de la rotation, avec un balaye en AD, cette raies ce déplace, d'où la difficultée de mesurer de manière homogène le champ magnétique sur l'ensemble du disque. Mais le balayage en DEC n'est pas non plus exempt de difficultés. Outre le point technique évoqué plus haut, la rotation du disque demeure encore un élément perturbateur. Voici comment cela se présente sous la forme d'un autre poster :

     

    poster_orientation_scan.jpg.9eedff1cda33aaa039a41c52a71a7deb.jpg

     

    L'effet de rotation du Soleil est sensiblement moins visible  en balayant en déclinaison, ce qui est bien pour ce que l'on fait ici. Pour autant, la rotation solaire ce fait sentir même en balayant en déclinaison, d'abord par le fait que l'axe P du pôle est incliné, mais surtout à cause d'un effet différentiel entre le centre et le nord/sud du disque : les raies spectrales sont inclinées en adoptant un balayage en déclinaison, mais cette inclinaison varie légèrement au cours du scan, entre le nord et le sud du disque. L'effet est perceptible lorsqu'on examine très attentivement une image Doppler,  avec un aspect à l'équateur qui diffère de celui de celui des pôles (c'est discret). La chose est plus visible sur mon image magnétogramme où on constate que l'effet Zeeman est moins perceptible au bord du disque (on observe alors la macro-granulation solaire sous forme d'un mamelonnée, regardez bien l'image).

     

    Christian

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  6. Difficile de ne pas évoquer Serge Koutchmy à  propos du Soleil et de la couronne, qui nous a quittés tout récemment. Voici sa dernière apparition, avec Pierre Léna, qui évoque 1973 et l’expérience Concorde - c’est un très bon film d’aventure humaine :
     



    J’avais eu le plaisir et l'honneur de dialoguer avec Serge, très ouvert aux amateurs et généreux, notamment de mes premières observations de la couronne avec Sol’Ex. Il était convaincu qu’elle était bien détectée.

    Un grand Monsieur.

    Christian

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  7. Pour moi, si on ne s’attache pas à l’aspect esthétique, mais à la performance pure de l’instrument, au talent de l’observateur et la portée d’un tel résultat, c'est au top de ce qui a été fait avec Sol'Ex. Et en plus cette image est belle je trouve !.

    Vous imaginez,  vous pouvez voir la couronne solaire "électronique" en dehors des éclipses. Qui pouvait penser à cela il y a quelques mois au moment des premières mises en évidence de cette couronne et imaginer la courbe de progression que propose Olivier !?   Saluons cet exploit.

     

    Christian

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  8. Pour information, j'anime avec Valérie Desnoux, Patrick Pelletier et Etienne Marquet un stage organisé par l’Association AIP autour de Sol’Ex (avec un zeste de Star’Ex) du 29 septembre au 1 octobre 2023, à Vaison-la-Romaine. 

     

    Au programme du stage :

     

    * Découvrir et utilisation de Sol’Ex 
    * Assistance pour le réglage de Sol’Ex
    * Résoudre les problèmes rencontrés lors des scans avec Sol’Ex. et astuces
    * Traiter ses fichiers SER
    * Découvrir les informations révélées avec le Sol’Ex

    * De Sol’Ex à Star’Ex (atelier de mesures de filtres, introduction à la spectrographie stellaire ...)

     

    Il reste quelques places et vous pouvez encore vous inscrire jusqu’au 15 août.

     

    Si vous avez l’intention de monter Sol’Ex, si vous rencontrez des difficultés, si vous voulez vous perfectionner, si vous voulez échanger autour du projet, ce stage est bien sûr pour vous !

    Un atelier montage / réglage est prévu, et aussi des observations.

     

    Voici une petite fiche d’informations complémentaires et le lien e-mail pour des compléments et vous inscrire :

     

    AIP_annonce.jpg.4dd8b899f1898a563a4a79419646c714.jpg

     

    Christian B

     

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  9. Je savais qu'il ne fallait pas que j'en parle ! Ca reste un Sol'Ex de base, tout est identique au niveau optique et cotation. Votre réalisation actuelle et future n'est pas dépassée ! C'est une déclinaison mécanique, comme il en existe beaucoup. Mais attention, c'est ici une réalisation mécanique Azur3DPrint, que je me contente  d'épauler dans ce travail. Avec un coût du kit qui ne sera pas modifié de manière bien significative, ce qui est bien. Je vous lâche un ou deux trucs : le changement de configuration Sol'Ex <-> Star'Ex HR et LR sera bien plus rationnel, les filés M42 seront en metal pour ne plus avoir de problème de montage, l'international a été pensé (nos amis US ne connaissent pas bien le système ISI0), plus simple à régler.... La vie de Sol'Ex continu !

     

    Christian

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  10. La caméra ASI462MM est équivalente en taille à la ASI290MM, mais avec des performances supérieures, en particulier dans l'UV et l'IR (intéressent pour certaines études). Défaut : si vous voulez réaliser un scan global en une passe, il ne faut pas dépasser une focale de 380 mm.

     

    Ici j'ai utilisé une lunette Askar 80PHQ de 600 mm de focale, donc obligation de faire deux scans si on veut le disque en entier (cette caméra est bien adaptée à ce mode). Image du 13 juillet, en binning 2x2, la turbulence ne permettait pas de passer en binning 1x1, un seul scan (pas de moyenne et de sélection donc)  et seulement l'hémisphère sud pour voir la zone de recouvrement - pas de la belle image, c'est uniquement pour info :

     

    _scan_standard_nord.jpg.c8899daf42b7ccce0ae4bbb7e251ee49.jpg

     

     

    J'en ai profité pour sentir l'écart entre un scan en ascension droite (la "norme") et un scan nord-sud moins courant. La zone équatoriale en balayant en AD sur la raie Halpha :

     

    _scan_central_AD.jpg.e8cdfa9b634523cecb198ac6828a5349.jpg

     

    et à présent un scan suiivant la direction nord-sud :

     

    _scan_central_DEC.jpg.844cd69f44921770ad503a5890ab3a6f.jpg

     

    IL y a des différences, mais c'est subtile. On voit mieux les différences en faisant du Doppler, en exploitant les ailes de la raie Halpha. Un scan en ascension droite, classique :

     

    _scan_central_Doppler_DEC_2.jpg.237a9293f7ca3d911ad6816add87f42d.jpg

     

     

    Voici maintenant le scan nord sud :

     

     

    _scan_central_Doppler_DEC.jpg.22cf325d592fa5b26ecc20086c6665be.jpg

     

    L'effet est-ouest, qui peut être considérée comme un parasite pour certains travaux, comme l'acquisition d'un magnétogramme, et bien gommé. Une fois effacé, d'autres choses apparaissent comme un effet de rotondité plus perceptible. Il faut remarquer que l'on observe ici une vitesse radiale projetée dans la direction de visée et que l'effet de rotation du disque n'est pas strictement retiré car l'axe du pôle de la rotation solaire n'est pas nécessairement orienté suivant l'axe des déclinaisons équatoriale (angle P).

     

    Noter que j'ai travaillé ici en binning 2x2, avec des pixels de 5,8 microns équivalent, ce qui n'est pas toujours favorable lorsqu'on fait du Doppler. Un peu de vent aussi.

     

    Une des inconnue pour moi était aussi le comportement de la monture ZWO AM5 (entrainement harmonique) lorsqu'on balaye en déclinaison. Bonne nouvelle, l'entrainement est fluide, et les paramètres identiques en AD et DEC.

    Pour info, j'avais en binning 2x2 une densité ND16 devant la lunette en pleine ouverture de 80 mm, un temps de pose de 4,54 ms, une fréquence de 220 images par seconde et un gain  de la caméra ASI462MM de 70, donc inférieur à 100, ce qui est bien. En binning 1x1 je met une densité ND4, un  temps de pose de à 2,27 ms et donc 440 img/s, pour un gain de 25.

     

    Une vue du setup en balayage AD :

     

     

    _scan_AD_setup.jpg.50219a78d36f9b5b3cac3d34acfe7283.jpg

     

    Et ici avec un balayage en DEC, en tournant Sol'Ex de 90° :

     

     

    _scan_DEC_setup.jpg.79269e79dd4290c529ace72979e3a1e5.jpg

     

    J'ai hésité à publier ces dernières images, mais bon, je ne résiste pas au "teasing" ! Si vous êtes attentifs, vous allez voir que ce Sol'Ex a un aspect particulier (c'est un proto). Il y a des nouveautés, on en parle dans peu de temps...

     

    Christian

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  11. Olivier, je pense que tu as vu que le traitement des magnétogrammes est quelque chose d'assez subtil dans le sens où cela ne tolère aucune erreur. On est à l'extrême limite de ce que peu faire Sol'Ex. Mécaniquement, il faut que le spectro soit stable quasiment au micron près. C'est une gageure pour un appareil fait de plastique. Faut pas du vent non plus. On arrive en partie à compenser cela par le logiciel, mais il y a encore du travail pour mieux durcir encore. Tu as du aussi constater que l'on mesure par ailleurs  la rotation du Soleil (on fait du Doppler en plus du zeeman), ce qui est un effet parasite, que je souhaite réduire. Pas sur qu'on arrive au bout de cela dans la version à venir, faudra un peu d'indulgence, mais tu pourra travailler la semaine prochaine avec un truc suffisamment correct, avec des retours bons pour la suite.

     

    Christian

     

     

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  12. C'est très beau, très maitrisé.

     

    Pour info "Pulsar59" , la prochaine version de INTI est pour le WE prochain (après le 14 juiller), avec des retouches qui durcissent le code et améliore (genre en présence de protubérances - j'ai moi aussi fait du Zeeman aujourd'hui pour les mises au point).

     

     

     

     

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  13. Non il n'y pas deux filtres empilés. Comme je dis, on à la superposition naturelle à la fois de l'image de la photosphère et de la chromosphère; sauf que ici la chromosphère présente une structure qui commence à concurrencer celle de la photosphère en intensité, d'où l'apparition des deux lorsqu'on scanne dans cette raies He I. En fait c'est visible aussi dans la raie jaune de l'hélium, mais bien plus discrètement.

     

    Techniquement à l'avant de la lunette il y a un filtre neutre ND4 suivi d'un filtre qui ne laisse passer que l'infrarouge, un RG650. Ensuite Sol'Ex est exploité de manière classique (mais tout est un peu diffus dans cette partie du spectre, on est en limite de tout !).

     

    Christian

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  14. Ici l'utilisation de la caméra ASI678MC à petits pixels (2 microns) et son bon rendement dans l'infrarouge, sur Sol'Ex monté à l'arrière d'un astrographe Askar FRA 300 :

     

    _poster_helium_2.thumb.jpg.8399dd677817b2e1828b5831d11328d1.jpg

     

    L'image à gauche est classique, les taches solaires dans la photosphère. Au centre, on est dans l'infrarouge, à 10830 A, la longueur d'onde de la raie He I (on la voit en forte émission dans le spectre de certaines autres étoiles, comme indiqué au début de ce post ). On obtient une image "sale" du Soleil, mais qui est bien réelle quant on observe à cette longueur d'onde. C'est une vison réelle du soleil, non trafiquée, peu commune. A droite, l'émission de la raie He I est isolée en faisant la soustraction du continuum. On voir bien l'atmosphère solaire  de profil au limbe, et les protubérances.

     

    Voir aussi ce fil : 

     

    Christian

     

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  15. Je suis un ancien du CNES, j'ai vu de très  près un lancement (que cette chouette que cela cause Français), je connais les gens qui font (moi mon job c'était de concevoir des trucs que l'on met au bout), ce sont des bons. J'ai aimé. Ariane c'est une belle aventure et elle n'est pas fini. Vive la France et l'Europe.

     

    Christian Buil

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  16. Existe-il une caméra qui intègre un IMX678 mono, si ce composant existe ?

     

    J'ai eu l'occasion de commencer à tester cette caméra ASI678MC (voir ma chaine YouTube https://www.youtube.com/@astro-spectro280/videos  mais dans un contexte particulier (Sol'Ex) qui valorise la petite taille des pixels). Je la teste elle aussi dans l'IR, avec un résultat fort voisin de la ASI585MM en terme de réponse, mais l'intérêt pour la AS678MM est un échantillonnage plus fin, intéressent quant on exploite une caméra couleur comme une caméra N&B (mais une surface sensible moins grande).

     

    Christian 

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