cbuil
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Messages posté(e)s par cbuil
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Bonjour Jean-François, tu pose une question importante. Guillaume à déjà dit l'essentiel.
Je suppose que tu travaille donc en haute résolution autour de la raies Halpha, c'est bien cela ?
En complément de la réponse de Guiillaume, je te conseiller ce lien :
http://www.astrosurf.com/buil/specinti2/specINTI_toolbox2.pdf
Si on débute, le contenu peut déstabiliser, mais il ne faut surtout pas rester sur la première impression.
Je recommande d'aller à la section 18 de ce document. Pour éclairer l'entrée du télescope, comme l'indique Guillaume, j'utilise un panneau LED que l'on trouve dans tous les magasins de bricolage pour pas cher. Il y a en qui couvrent largement un diamètre de 120 mm.
La lumière produite n'est pas blanche (seulement à l'oeil, c'est un leurre), mais suffisemment pour les PLU de spectres en haute résolution.
Je suggère de suivre la procédure avec précisément, le traitement doit être un peu mécanique (jouer l'exemple starex332,, l'investissement en temps sera rentable).Voir aussi une variation à la section 20.3 et suivant qui exploite des spectres de référence (Melchiors).
Christian B
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Je pense Jean-Pierre qu'on détecte bien ici l'ion de la molécule d'eau (H2O+) bien vu. En fait vu comment on voit ce bout de queue partir, assez bien finalement, il n'est pas non plus exclut que la rougeur détectée par Vincent soit effectivement la trace de H2O+ :
Il est tout de même fort regrettable, même si la communauté grossit petit à petit, qu'il n'y ai pas plus d'amateurs qui s'intéresse à la spectrographie, car comme on le voit ici, même dans des conditions délicates ll est possible de sortir quelque chose et ce n'est pas si difficile que cela. Dans cette affaire, il y avait la possibilité d'une publication dans une revue scientifique si cela ce confirme. Quant on voit les cadors en astrophotographie qu'il y a ici, ca ferait un malheur en spectro ;-)
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Dans des conditions difficiles vu la hauteur sur l'horizon, seulement 2 poses de 5 minutes, avec Star'Ex sur lunette de 100 mm :
Grosse part de spectre solaire en plus de la comète :
Après retrait du spectre solaire, la bnade du CN bien visible dans l'UV (mais fortement atténuée par l'atmopshère) et de bout de queues bizarres un peut à droite du centre à 6150 et 6199 A que je n'avais jamais vu dans un spectre cométaire. Pas vraiment d'idée !???
Christian B
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Ce 11 avril au soir, comète vraiment très basse depuis Antibes avec en plus une colline qui gène (elle me protège des lumières de le la ville de Canne, finalement je l'aime) :
Peu de spectres de cet objet, j'ai tenté avant qu'il ne soit trop tard par chez nous. Je poste ici car parfois Nicolas Biver passe. Et puis intéressant de voir ce qui fait ca couleur sur les photos
Pas de la belle image (voir dans la planche précédente le champ de guidage avec l'horizon qui mange la comète !). Je n'ai pu faire que 2 poses de 5 minutes, après le système ASIAir c'est mis en carafe (...). Voilà le spectre alors qu'il faisait bien jour, un mélange de spectre du Soleil et de la comète (spectrographe Star'Ex issu de la 3D) :
Quant on retire le spectre solaire et que l'on pousse le contraste (vue en négatif), on voit bien le CN tout à gauche (mais très absorbé par l'atmosphère), mais surtout deux bout de queue qui partent vers le bas, un peu à droite du centre, que j'ai localisé aux longueurs d'onde de 6150 et 6199 A, que je n'avais jamais vu dans un spectre de comète (cela doit colorer d'une lumière plutot rouge la queue de cette comète sur les photos) :
Si Nicolas ou autres ont connaissances de ce que cela peut être ? Ca détermine de refaire ou pas ce soir.
Christian
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Coté optique, c'est un truc assez simple : en gros on a un réseau à diffraction devant l'objectif (ici gravé de 300 traits/mm). Celui-ci réalise la dispersion spectrale principale. Mais c'est un système qui vise dans les coins à cause de la déviation des rayons : si on veut le Soleil au centre du capteur, il faut viser à coté de celui-ci. Ce n'est pas simple, ce n'est pas intuitif. Aussi on ajoute un prisme en plus, qui lui aussi dévie la lumière, mais dans le sens opposé du réseau, et avec une dispersion spectrale bien moindre. On s'arrange pour calculer l'angle du prisme pour que la déviation globale des rayons de couleurs verte soit nulle. Donc on vise alors comme avec un banal appareil photo, direct sur la cible. On appelle cela un GRISM, mélange de réseau (GRAting en anglais) et de prisme. J'espère avoir été a peut près clair !?
Christian
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Je n'y étais pas à cette éclipse. Je n'ai que modestement contribué en préparant sur le pouce une manip spectro que Denis Huber du GAPRA à fait fonctionner de main de maitre depuis les US. Je pense que vous allez entendre parler de cette mission. Je me contente de vous montrer une ou deux images d'ambiances saisie par Denis, tout simplement parce ce que c'est beau :
Si vous voulez en savoir un peu plus sur la manip spectro et donc les couleurs quelle révèle durant l'éclipse, voici une planche de synthèse (la manip spectro est à gauche sur la photo ci-dessus) :
J'ai un autre fil où je montre le spectre complet avec la couronne et protus, c'est ici :
Christian B
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Je n'étais pas présent (snif), mais les amis du GAPRA ont eu le courage de me prendre une petite manip pour faire le spectre du soleil éclipsé le 8 avril aux USA, en particulier Denis Huber qui a bien pris sur lui en observant spectro pour la première fois. C'est un champion !
Un simple boitier Lumix GM1 + un réseau 300 traits/mm en mode grism de 25 mm à l'avant d'un petit téléobjectif de 100 mm. Une seule pose de 1/5 de seconde... et après on s'amuse bien !
C'est tout frais, avec notemment une observaion de la raie verte et rouge coronale, et à ma grande surprise, des images correspondantes d'aspects bien différent.
Voir aussi ce topic où je décris plus en détail la manip :
Christian B
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La toute dernière image que j'ai pu faire en SunScan, il est 16h01 TU (pour info, devant Sol'Ex, il y a un simple doublet achromatique de 200 mm de focale et de 25 mm de diamètre, ce n'est pas un gros instrument) :
Christian
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Dans des conditions épouvantables sur Antibes, le Sol'Ex en mode SunScan fait ce qu'il peut sur le pouce (mais ce n'est pas si mal, 15h30 HL). C'est histoire de tirer le portrait souvenur du Soleil en ce 8 avril 2024 vers 13h30 TU, jour d'éclipse dans quelques heures de l'autre coté du globe ! On leurs souhaite la meilleure chance possible et du très beau spectacle !
Les conditions (avantage, SunScan se sort en 3 minutes, on n'hésite pas ;-) :
Christian B
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Bientôt une belle éclipse, il va y avoir de veinard.
Pour l'occasion Vaonis viens juste de mettre en ligne une nouvelle version du logiciel Singularity qui pilote le smart-télescope Vespera. C'est du spécial éclipse qui donne nettement plus de possibilités de réglages (testé aujourd'hui avec un vent fort + turbu) :
Il y a plus de réglages donc. J'ai noté une qualité améliorée de la finesse des images, se sera intéressent à vérifier quant les condition seront meilleures - mais ca me plait déjà pas mal :
Ok Vaonis, c'est plus cher que le concurrent doint le nom commence par un Z, mais c'est français, c'est une super équipe, ca bouge et il y a assurément des choses à venir...
Christian Buil
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C'est une superbe observation !
Tu rappelle le binning 1x1 ou 2x2 ?
Christian B
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Colmic, j'ai envoyé un message sur le forum ASIAIR facebook. Le message est attente depuis 3 jours. On verra bien...
Pour ma part, j'ai chargé depuis AppleStore et le site ZWO pointe aussi sur AppleStore.
Christian
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Emmanuel, j'ai pas mal de mal à envoyer un rapport de bug à ZWO (si vous avez une procedure fiable... ?). Je confirme avoir ce bug sur un second iPad et un second AsiAIR plus. Emmanuel, si tu as l'occasion de le remonter, je suis preneur.
Christian
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J'ai pu observer T CrB cette nuit 24-25 mars sur Antibes (à part un passage nuageux vers le milieu). Le spectre moyen de 4,25 heure de pose (17x900 s) :
Xavier, j'ai tenté le flickering, mais avec une résolution temporelle de 15 minutes (j'utilise un petit diamètre, 100 mm). Je vois assez clairement des variations rapides d'une amplutide significativement au dessus du niveau de bruit. Voici un échantillonnage sur cette nuit d'observation :
Christian B
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Il vient d'y avoir une nouvelle verions de AsiAir. Je suis avec une AM5. Ce soir au démarrage, il y a téléchargé des données. Par de problème pour pointer,. Je fais un plate-solving, ca marche. Je fait une synchro/goto. Et la message d'erreur, on me dit que je veux pointer un objet sous l'horizon. Je pointe Betelgeuse ! Je n'active pas la fonction d'autocentrage au goto. Si j'active cette fonction, ca marche. Mais je n'aime pas l'utiliser.
Vous avez ce type de problème ? Help ?
Christian
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Il vient d'y avoir une nouvelle verions de AsiAir. Je suis avec une AM5. Ce soir au démarrage, il y a téléchargé des données. Par de problème pour pointer,. Je fais un plate-solving, ca marche. Je fait une synchro/goto. Et la message d'erreur, on me dit que je veux pointer un objet sous l'horizon. Je pointe Betelgeuse ! Je n'active pas la fonction d'autocentrage au goto. Si j'active cette fonction, ca marche. Mais je n'aime pas l'utiliser.
Vous avez ce type de problème ? Help ?
Christian
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De mon coté, une comparaison entre un spectre fait cette nuit (23 mars, seulement 5x900 s) et un autre fait en juin de l'année dernière. Lunette de 107 mm (Askar PHQ) + Star'Ex HR (R =19000).
Christian B-
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J'ai oublié de dire que l'on peut voir un exemple d'utilisation de ce montage, et surtout de l'esprit, sur un autre fil de ce forum :
Christian
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Aller, un clin d'oeil. Si les setup "classique" font le gros de l'astronomie pour la plupart des astam ici, et c'est normal, la "smart astronomy" va monter en puissance. La photographie sur pied photo a inventé cela depuis des lustres, mais de nouveaux modes d'observation plus pointus sont possible dans la smart, y compris en mode bricolage, par exemple :
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Pas une grosse activité coté taches, heureusement que l'on a Halpha ! :
Mode SunScan avec Sol'Ex et en mode minimaliste...
Ce document a un autre but : je recherche en vue d'illustrations des publications/articles/témoignages qui montrent l'usage de Sol'Ex dans le domaine de l'éducation et de l'animation Grand-Public (Olympiades, TP, clubs, etc). Le but est de mieux promouvoir plus encore Sol'Ex, la techno et la physique qui va avec dans le monde éducatif.
Vous pouvez me contacter sur mon adresse perso si vous le souhaitez : christian.buil_at_wanadoo.fr
Le setup que je montre ici, et que j'aime bien, est l'exemple qui va bien dans ce contexte je trouve (scolaire, ...).Merci d'avance,
Christian-
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Les inscriptions OHP ne sont pas encoure ouvertes.
Pour compléter le message de Olivier et profiter mieux encore de ce qui est dit dans la vidéo sur la durée, on vous propose quelques liens utiles.
D'abord l'accès direct à STAROS-Search, qui va vous permettre d'interroger la base Melchiors : https://search.staros-projects.org/
Ensuite, pour que l'expérience soit complète, on vous propose de télécharger dans un archive zip l'ensemble des fichiers bruts qui on servit (avec les dark, offset, configuration... et même des petits bonus sur des objets non stellaires que nous vous proposons de découvrir, et qui pourront solliciter des questions au besoin) : http://www.astrosurf.com/buil/specinti2/demo_starex388.zip
(note pratique, si vous n'utilisez pas specINTI pour traiter les spectres, vous pouvez parfaitement utiliser ces données avec vos propres outils et obtenir le même résultat - que l'on peut aussi discuter, et pour les utilisateurs de specINTI, copier le contenu du dossier _configuration de l'archive zip dans votre propre dossier _configuration).
Vous pouvez télécharger la présentation sur le traitement depuis ce lien (PDF) :http://www.astrosurf.com/buil/specinti2/atelier_staros_12_03_2024.pdf
Si vous utilisez specINTI, il faut employer la dernière version, notée V2.5.1 : http://www.astrosurf.com/solex/specinti1_fr.html
Enfin, on en parle dans la discussion, une façon pour avancer de façons très concrète est de ne pas pas hésiter à proposer vos propres observations brutes pour affiner les traitements ou améliorer votre exploitation. C'est déjà un peu ce qui se fait lors des campagnes lorsqu'on valide les données, mais on peut aller plus loin sur des observations autres qui vous posent soucis. On fera des appels dans ce sens et c'est finalement vous-mêmes qui aller être à la source de certains futurs atelier interactif en format court. C'est assez nouveau comme approche, on fera surement des appels dans ce sens dans pas longtemps. On rappelle, on a tous à apprendre des uns et des autres, et mêmes et surtout des difficultés que l'on rencontre.
L'équipe Staros
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Certains qui me connaissent peuvent s’étonner de me voir posséder un Vespera II.
J’ai la réputation de pas mal bricoler. J’ai fait mes premières images CCD avec le Sky Atlas 2000 sur les genoux, je me suis gelé comme un damné avec du guidage à l’oculaire, j’ai fait de l’hypersensibilisation dans du bain argentique… Ce que certains appellent être en contact avec le ciel, à la rude et la matière technique. Mais faire corps avec le ciel astronomique, est-ce que cela se mesure ? N’est-ce pas lié à son parcours, à sa sensibilité, à ces possibilités financières, etc ? Croyez-moi, quant je fais,le spectre d’une lointaine galaxie et je je relève son red-shift, je pense que je suis en osmose avec le le ciel astronomique, et très largement. D’aucuns diront que c’est abstrait, qu’on ne voit pas les étoiles… si en fait et peut être mieux que tout le monde !
Peu importe le matériel et la sueur. Quand j’ai vu pointer les possibilités des CCD au tout début, je n’ai plus jamais fait de photographie du ciel. Ce fut instantané. Pour autant, je n’ai pas méprisé les astrophotographes, je me suis contentais d’ informer et d’ouvrir des perspectives. Les choses changent, rien n'est définitif, c'est le sens de la vie. Que dire du Goto et de la reconnaissance de champ auto aujourd’hui, c’est encore de l’astronomie ? Que oui bien sûr !
Quand j’ai vu le premier Stellina un beau jour lors d’une édition des RCE, j’ai été bluffé, sur le champ, même avant de l’utiliser. Une évidence. J’ai vu là une nouvelle astronomie, et là encore le potentiel dans des tas de domaines et pour des tas de gens qui aller faire enfin de l’astronomie, ainsi qu’une superbe prouesse technique, alors qu’en plus c’est Français, Cyril Dupuy et son équipe chez Vaonis, ont fait, et font toujours un superbe travail.
Il n’y a aucune incohérence dans tout ceci. Je fais le spectre d’une galaxie avec un Star’Ex et une bonne lunette apo et à coté, le Vespera II (apo aussi) qui fait des images de la même galaxie, sans faire de bruit. Ça fait un ensemble, ça fait des illustrations, cela multiplie les sens. Si vous êtes curieux, je vous suggère de jeter un œil sur ce post tout récent. Tout est dit :
Mettre un télescope en route en 5 minutes, sans hésiter sur un pied avec la météo que l’on a, dans une éclaircie, moi je prends. Observer, observer, observer !
Un SeeStar, un Vespera… c’est de l’astronomie, de la vraie, de l’astronomie toute tournée vers l’observation donc. Après, bien sûr on voit du désastre, du massacre, à coup de photoshop. Ça c’est terrible, et il faut éduquer (pas simple !).
Côté matériel, plutôt français, par résistance et car bien que ne roulant pas sur l’or, j’ai tout de même la possibilité. Quant il n’y aura plus que ZWO, on va vite comprendre la douleur… Et puis j'ai eu la chance et plaisir de voir la production du Vespera, dans quel esprit c'est fait, dans quelles conditions c'est fait et quelle catégorie de gens cela fait travailler... alors moi je suis fier de Vaonis. Et puis enfin le Vespera est un bel objet, ce qui compte, avec ces défauts, mais aussi ces qualités qui me plaisent, au-delà même de la politique.
Une idée ? Depuis le ciel de la Côte d’Azur et dans une résidence bien éclairée, voici IC443 en sortie directe du Vespera II, vue à l'écran de la tablette (ok c'est sous-exposé, magnitude 2 à l'oeil cette nuit là et avec une belle Lune - beurk) :
Mais le mode mosaïque du Vespera c'est ca, sans aucune intervention humaine (format très réduit par rapport à l'original qui fait plus de 5000 pixels) :
(ok, le Vespera II est plus cher qu'un SeeStar 50, mais ce n'est pas obligatoirelment pour rien, et covaLEN va s'améliorer,). Avec les outils informatique d'aujourd'hui je crois que l'on peut faire certains exploitations, en plus de regarder simplement. Je soupçonne la magnitde 18 en se donnant la peine et à la campagne. Aller, un peu d'imagination !
Vive les smart télescopes !
Christian Buil-
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Le spectre d'une des nombreuses galaxies de l'amas Coma, avec la mesure du décalage vers la rouge en bon accord avec les données pro. Star'Ex LR sur lunette de 107 mm seulement :
Rermarquez que le décalage vers le rouge n'est pas le même en fonction de la longueur d'onde (ce décalage est linéaire en vitesse en effet).
Il y a du potentiel !
Christian Buil
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En mode paresse, l'amas Coma de galaxie (Abelle 1656) avec un Vespera II avec une pose d'une heure sous le ciel df'Antibes (mais belle nuit pour une fois). Affichage en négatif (car j'aime bien). Comptez les galaxies en zoomant, il y en a pas mal (sympa pour un smart télescope) :
J'aime bien utiliser ce petit télescope en même temps que je prend le spectre des objets. Au premier plan la lunette de 107 mm pour la spectraphie, au second plan le Vespera II pour l'imagerie :
Et le résultat avec le spectre d'un objet faible et la mesure de son red-shift (noter que c'est fait avec une lunette de 100 mm seulement) :
Christian B
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12P/Pons-Brooks au raz des paquerettes + truc bizarre
dans Astrophotographie
Posté(e) · Modifié par cbuil
La der des der !!! On est le 14 avril à 21h26 heure locale, je crois qu'il sera difficile de la revoir de chez nous. Dernière image :
Un peu avant, la comète est la tache flou dans la fente :
J'ai changé de setup pour faire cette image et le spectre : un Newton Sky-Watcher 150 f/4 Quattro. Tube très compact. On voit le spectrographe Star'Ex au foyer :
C'est plus que bas sur l'horizon :
J'ai tout de même pu faire un spectre, de valeur sentimentale :
J'ai fait une sorte de mini-atlas des raies spectrales. Il y a de tout, de la compète, du solaire, de la pollution...
Une curiosité pour ce qui ne connaissent pas trop : la raie OI (oxygène interdite, à 6300 A) est à la fois visible à cette heure là à la fois dans la stratosphère terrestre et dans la comète ! C'est aussi cette raie qui donne la couleur rouge des aurores polaires.
La raie jaune du sodium à 5893 A devient aussi brillante au crépucule, elle aussi prroduite dans la stratosphère alors que les rayons solaire illuline encore cette partie là de notre atmophère, à trè§s haute altitude.
Quelques secondes après le couché de la comètre, voici le spectacle :
Il était temps (le nuages sont vites partie, mais c'était chaud !).
Christian Buil