Frédéric Lequèvre

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Messages posté(e)s par Frédéric Lequèvre


  1. Bonjour Thierry, bonjour à tous,

    Les étoiles brillant par elles mêmes, elles ne peuvent pas être assombries par une ombre, et ce indépendamment des dimensions de cette ombre (les lampadaires ne paraissent pas moins brillants la nuit... bien au contraire). Il faut un objet diffusant la lumière, mais ne l'émettant pas par lui même, pour voir l'ombre de la terre.

    La lune et l'atmosphère diffusent la lumière, c'est pourquoi l'ombre de la terre peut y être observée dans
    certaines conditions :
    http://perso.wanadoo.fr/philippe.boeuf/robert/physique/ombreterre.htm

    En revanche, une étoile peut être éclipsée si l'observateur se trouve dans le cône d'ombre d'un corps céleste éclairé par cette étoile. Ceci est le cas pour notre Soleil.

    a+

    FL


  2. Bonjour à tous,

    Oui, Hughes, il faut se méfier des formats images, et pas
    seulement du JPEG. J'ai rencontré aussi des problèmes avec le BMP : il doit y avoir des opérations qui modifient la dynamique des images. Se méfier aussi des offsets comme de la peste ! L'ajout d'une constante positive (négative) a pour effet de sous estimer (sur estimer) la courbure.

    On commence à "faire rentrer" plusieurs images intéressantes. Du coup, on perçoit mieux les limites du code et les améliorations à lui apporter.

    Coté sloggan, je verrai bien aussi :

    "Vos optiques, elles azurent en Roddier !"

    Ok, je sors...

    a+
    FL


  3. Bonjour à tous,

    C'est vrai, Franck, le winroddier (tiens, et si on lançait un concours de noms ?) souffre encore de quelques défauts de jeunesse;-)
    Dans la version en cours de développement, il y a :
    - sauvegarde d'un rapport avec les zernikes
    - enregistrement du front au format opd pour faire le lien avec aberrator
    - correction des principaux bugs (résultats instables dus à quelques lignes de codes restant d'une précédente version...)

    Tout ceci sera en ligne bientôt

    a+

    FL


  4. Bonjour à tous,

    En testant le logiciel avec de nouvelles images, on a trouvé un bug : après une certaine séquence d'actions, le résultat d'origine devient aberrant.

    Voici la séquence qui vous assure un résultat correct :

    - ouvrir les images (voir la doc pour le format et dimensions, ainsi que l'annexe)
    - saisir les paramètres (si les virgules donnent une erreur, essayer les points, et inversement)
    -lancer le calcul du front d'onde
    - sélectionner "aberrations sélectionnées"
    - déselectionner les tilts et le focus (les trois premières cases de la liste)
    L'estimation du front d'onde s'affiche alors.

    Vous pouvez ensuite sélectionner et désélectionner des aberrations, mais il se peut que le résultat correct se perde. Recommencez alors depuis le début (désolé;-).

    Tout ceci sera corrigé dans la prochaine version.

    a+

    FL


  5. Merci Jean-Luc Dauvergne pour ta patience,
    J'ai conscience que le soft n'est pour le moment pas très convivial...
    Multiplier les images par une constante ? En théorie il semble que rien de s'y oppose car le signal est la différence des deux images normalisée par leur somme.
    Ce qu'il faut éviter, c'est ajouter une constante aux images.

    En revanche, il y a quelques trucs à essayer dans le logiciel et qui peuvent améliorer les résultats : la valeur du seuil affichée sous les images permet de séparer le signal utile (le disque défocalisé moins l'obstruction) du reste de l'image. Il y a bien une procédure automatique mais elle peut ne pas fonctionner sur tous les types d'images. Au besoin, vérifier manuellement en entrant une valeur de seuil (à droite dans la fenètre des images intra/extra) et 'seuiller' l'image : le signal inutile devient bleu. En principe les valeurs de seuil sont très proches pour les deux images, acquises et traitées dans des conditions similaires.

    Une autre chose importante et qui sera modifiée dans la prochaine version : il faut obligatoirement décocher le focus et les tilts dans les aberrations sélectionnées, sinon, on obtient un front brut qui intègre ses deux types d'aberrations et qui peuvent laisser croire que l'optique est à 2 lambdas...

    a+

    FL

    J'allais oublier : j'ai testé la procédure qui consiste à exporter le front d'onde vers aberrator (format OPD). C'est prometteur : on peut simuler les images de diff et planétaires. A paufiner et à mettre dans la prochaine version.


  6. Bonjour à tous !

    A propos du FITS, il y a une manip décrite dans la doc et qui consiste à ouvrir les images avec teleauto (http://www.teleauto.org/) puis à les enregistrer au format 'fits virgule'.
    J'ai pu par cette méthode ouvrir un ex fichier JPEG avec le soft de test de Roddier (ce qui ne présente pas un intéret fantastique il est vrai, mais on peut de la même façon convertir du FITS entier) .
    Quelqu'un a essayé cette manip ?
    Sinon, vous pouvez m'envoyer un jeu d'images en privé (utiliser le formulaire de la doc) pour voir ce qui se passe avec ce fichu format FITS...
    Bon courage et à bientôt

    FL


  7. << Aberrator ne sait pas faire des images suffisament défocalisés (hors caustique) pour qu'elles soient photometriquement exploitables au Roddier >>

    David : ce n'est pas ce que je veux faire. Je me suis mal exprimé avec le terme "boucler la boucle". En fait, je voudrais pouvoir transférer le front issu du Roddier obtenu sur un instrument dans aberrator pour que celui-ci génère les images planétaires théorique que l'on aurait avec cet instrument, tenant compte de ses aberrations. En gros, cela reviendrait à faire ce qu'on fait actuellement en simulant des images en entrant les paramètres d'aberrations, mais avec un front issu du Roddier.


  8. Bonsoir à tous

    Bon, je suis un peu bavard, histoire d'atteindre les 10 messages ;-)

    J'ai contacté le concepteur d'Aberrator pour voir si on pouvait importer des fronts d'onde avec ce logiciel et ainsi simuler des images... afin de boucler en quelque sorte la boucle ;-) ca peut être intéressant de savoir ce qu'on peut attendre, par exemple en planétaire, d'un instrument donné, non ? On fait un roddier sur son SC favori, on importe le front dans aberrator et on regarde les belles images de saturne et Jupiter que cela donne, histoire de se donner une idée des perfs que l'on peut espérer ateindre. ce n'est en aucun cas un test supplémentaire, mais cela permettrait de donner du sens au résultat brut du test...

    Je ne sais pas si cette manip intéresse les éventuels utilisateurs du Roddier, mais ça pourrait être un plus, d'autant que la manip est pas compliquée : le format d'échange existe, c'est OPD (Optical Path difference) dans aberrator. Qu'en pensez-vous ?

    Fl


  9. << Pour simplifier, ce test est fiable quand on a affaire à de bonnes optiques, il l'es un peu moins quand il s'agit de mauvaises optiques, mais après tout, que le test dise qu'une combinaison est à 1 lambda à 10% près n'est pas très important, l'info principale est de savoir que l'on a une mauvaise optique, et quel type de défaut il s'agit. >>

    Tout a fait d'accord, David. C'est pourquoi la version acuelle devrai être satisfaisante du point de vue fiabilité, même si ça n'empêche pas de bosser sur un algo amélioré. Mais le plus urgent est d'améliorer la convivialité du truc (du style manipulation des images), plutôt que de chercher le pouième sur les lambdas...

    << Je verrais plutôt un test avec un écran de Hartamm classique, appliqué en CCD, avec le petit programme qui va bien. >>

    Oui, c'est prévu d'ailleurs de l'ajouter au logiciel, comme d'ailleurs le calcul des ronchigrammes synthétiques. le seul truc, c'est que le temps manque un peu. J'avais dans l'idée de bricoler un petit masque de hartmann photographique que l'on mettrait dans le faisceau et que l'on pourrait utiliser ainsi sur nombre d'instruments, mais l'idée est peut être foireuse.

    ça me fait penser au passage à un argument "pro roddier" :
    pas besoin de déterminer les centroïdes des spots, ce qui devient "bouffeur de temps machine" dès que le nombre de ces derniers augmente, ce qui n'a à vrai dire pas beaucoup d'importance si on fait du test et non de l'optique adaptative. Et puis avec la puissance des machines...

    C'est vrai que les galettes de microlentilles ne sont pas encore à la portée des amateurs. Mais un jour ce sera un peut être composant très courant de l'optronique, et les amateurs pourront peut être en récupérer à des coûts corrects...


  10. <<Mais personnelement, j'avoue que cette methode est interessante, je cherche juste a en connaitre les limites, comme toute les methodes.>>

    Oui, et pour en revenir à ta première question, Cavadore, j'avoue que j'ai encore du mal à estimer les barres d'erreur au Roddier (même s'il y a quelques indications chiffrées dans la doc concernant les aberrations à courbure locale non nulle) ! Cette méthode me parraît aussi très intéressante ;-) mais ces limites sont encore floues, du moins en ce qui me concerne : la théorie peut aider à préciser les difficultés mais dans la pratique, cela doit diablement dépendre du code utilisé...

    C'est pourquoi on aura grandement besoin de beta testeurs et de leurs images pour affiner les choses...

    FL


  11. Normalement, le Roddier est capable de corriger le defocus ainsi que toutes les erreurs qui se répercutent sur les aberrations, dans le cas (qui risque d'etre le plus fréquent) ou les distances l1 et l2 sont estimées à partir du diamètre des images et non avec un comparateur mécanique.
    Mais c'est il est vrai au pris d'un algo assez complexe...

    Avantage du Roddier : pas de réseau de micro-lentilles donc coût très bas. Contrepartie : algo complexe et pas linéaire.

    Avantage du shack-Hartmann : algo relativement simple (les pentes sont proportionnelles aux DeltaX et Deltay des spots, donc résultats robustes . Contrepartie : coût élevé du réseau. On est aussi limité par le nombre de micros lentilles (16x16, 32x32, etc) ce qui filtre les hautes fréquences spatiales.

    Pour ma part, je m'intéresse aux deux méthodes, plus complémentaires que concurentes... D'autant que du point de vue maths, l'intersection des deux méthodes n'est pas nulle...

    Par ailleurs : j'essaie de voir aussi comment élaborer des réseaux de microlentilles... Cavadore, On peut envisager une collaboration ?

    FL


  12. Resalut,

    Je continue les présentations :
    vie maritale, deux enfants (16 et 10 ans), enseignant, formation en physique, passionné d'astro depuis toujours il me semble... La passion est un peu familliale : un de mes oncles avait construit un 200 dont il avait gratté lui même le verre, ce qui a sans doute déclenché la passion, partagée avec mon frère Patrick...

    J'aime un peu tout dans l'astro... le côté instrumental me plaît bien, mais il n'y a pas que çà (même si ça bouffe pas mal de mon temps...)
    Observations surtout en visuel, mais j'aimerais bien me mettre à l'imagerie...

    FL


  13. Bonjour à tous,

    En ce qui concerne les plages défocalisées,
    il faut bien les acquérir comme précisé dans la doc,
    puis les redimensionner pour les rendre compatibles avec la logiciel : cela implique donc un peu
    de boulot de centrage et recadrage, boulot qui devrait être automatisé par la suite. Ne pas oublier de faire la symétrie (rotation 180°) de l'image extrafocale, car le soft calcule le signal en soustrayant les images directement.
    Les 40 pix de rayon, c'est pour l'image après binning.
    Le soft utilise une dimension d'image puissance de 2 (a cause des FFT) ici égale à 128, et a obligatoirement besoin d'une "marge" autour du signal assez importante. Je ne sais pas jusqu'à quelle valeur cette marge peut être réduite, mais la plupart des simulations effectuées fonctionnent très bien avec un rayon de 40 pix.
    En fait il ne faut pas trop suréchantillonner pour le Roddier. 40 zones sur un rayon, cela fait déjà un joli échantillonnage de la pupille... David, il me semble que dans EF il y a une valeur de rayon à rentrer pour échantilloner le signal ?

    A propos de la précision attendue du Roddier : quelques exemples nous ont permis de vérifier la cohérence des résultats : L/5,4 PV pour le Nextar8 testé par David à L/6, mieux que L/20 (je n'ai plus le valeur exacte) pour son 200 de référence. Ce test devrait donc permettre de relativement bien évaluer la qualité des instruments.
    Là ou les résultats seront à améliorer, c'est sans doute pour les très mauvais : la version primitive de Roddier patine dès que les aberrations sont très importantes (plusieurs lambdas). On risque aussi de sous évaluer les aberrations de type astigmatisme (celles à courbure locale nulle, car le Roddier utilise la mesure de courbure et non la mesure de pente) : attention donc à prendre certains résultats "avec des pincettes", surtout si les instruments sont très mauvais ou risquent de présenter de l'astigmatisme (grand miroirs, pb de barillet, etc...)
    Ces derniers points ne sont pas très "vitaux" car de toute façon, s'il existe un problème à ce niveau, cela se verra très bien sur les plages défocalisées, avant calcul !

    C'est vrai que le Roddier est super simple... dans son principe de base. La prise en compte de tous les problèmes
    (aberrations importantes, mauvais centrage des images, prise en compte de l'astigmatisme, etc...) fait que sa programmation est un peu m....ique. Et que par conséquent ça traîne un peu... Mais on a bon espoir d'arriver à une version bien plus aboutie. Cela marche déjà très bien avec des images simulées et on attend des images réelles pour pouvoir valider l'algorithme dans des situations réelles.

    Merci donc d'"essuyer les plâtres" !

    N'hésitez pas nous communiquer tout ce qui n'est pas clair ou convivial dans la doc et le soft.

    a+

    FL