Strock Pierre

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Messages posté(e)s par Strock Pierre


  1. Je me demande si il y a des géographies ou des terrains à éviter absoluement car produisant plus certainement de la turbulence que d'autres.
    Par exemple il semble déconseillé de se placer derrière une colline pour s'abriter du vent. Il semble préférable d'être côté vent pour que l'écoulement de l'air soit plus calme.

    Mais qu'en est-il de:

    Une zone pavillonnaire? A-t-on espoir d'y avoir une bonne stabilité en deuxième partie de nuit?

    Une forêt? Est-ce que c'est rédhibitoire? Est-ce lié à l'humidité?

    Une bosquet d'arbre? Est-ce comme une colline?

    Un lac? On m'a dit que c'était bien pour le Soleil en début de journée...

    Merci


  2. Primo: J'ai compris que la fente devait être élargie entre 0,1 et 0,2 mm: il faut de la lumière pour ce test!
    Deuxio: La lame doit avoir une largeur supérieure à la fente et sans doute plus pour un miroir parabolisé. Je pense que c'est entre 0,4 et 0,8 mm.
    Troisio: La densité de la lame a une grande importance en contraste de phase. Si la lame est trop opaque, c'est un test de diffusion loin du foyer qui est fait (bien pour les piqures et les rayures) et pas un test de contraste de phase. La bonne densité semble être entre 2 et 3 soit 1/100 et 1/1000 de transmission.

    Je pense que la densité peut être mesurée sur les pellicules en faisant la photo d'une grosse tache blanche avec les mêmes paramètres que la photo de la fente. Puis en mesurant la densité (comparaison avec des filtres gélatines à l'oeil ou avec une cellule photo).

    Mais c'est pas parceque j'en parle savamment que j'ai réussi à bien le faire. C'est en cours...

    Pierre STROCK


  3. Très intéressant. J'avais déjà essayé de lancer le débat il y a qq temps...

    Trois idées très modestes au passage.

    1: Il en sera du super poli comme de tailler son miroir soi-même, ceux qui veulent le faire finiront par le faire. Ce n'est pas ça qui empêchera les autres de passer par des pros. Et ce n'est pas la difficulté qui poussera ceux qui se lance à renoncer pour passer par les pros. Donc je pense que notre démarche ne va pas gêner beaucoup les pros, que nous apprécions par ailleurs.

    Un exemple dans un autre domaine pour illustrer: Dans mon club nous avons voulu nous faire un planétarium. C'est aussi un domaine où l'info n'est pas dispo sur les points critiques comme la taille du filament de la lampe ou l'échelonnement en taille des trous des étoiles, etc . Et bien on la fait et il est très chouette: 4000 étoiles dont 200 avec des couleurs, des étoiles bien ponctuelles, etc. Et si nous n'y étions pas arrivé? De toute manière nous n'avions pas les moyens d'en acheter un. Donc il n'y a pas de concurrence pour les fabricants pros.

    2: Vous mentionnez l"aquaplanning", le "non accrochage" et des durées de travail longues. Et ça me rappel un souvenir lors de mes essais avec de la silice colloïdale + opaline ou RZ: ça glissait furieusement bien mieux qu'avec l'opaline seule. Et je n'ai peux-être pas fait durer assez longtemps pour que ça porte des fruits.
    Donc une idée: le mélange de sillice collïdale avec de l'opaline est une voie à explorer.

    3: Il y a un tas de silices colloïdales différentes et ce n'est pas simple à approvisionner. Donc il peut être intéressant de préciser les caractéristiques de celle utilisée et le moyen de l'approvisionner.

    Pierre STROCK


  4. Et bien foin du SiC dense, qu'il faut fabriquer à 1200° et qui necessite des installations coûteuses pour le fabriquer à la forme et pire encore pour souder les morceaux ...

    Mais une plaque de mousse de SiC servant de plaque d'isolation réfractaire pour four est sans doute utilisable et probablement très peu coûteuse. Première piste à fouiller.

    Avec une densité pouvant aller de 0,2 à 1 et un module d'Young bien plus élevé que le verre, l'acier et la carbone (aussi je pense). La mousse de SiC est un support fort intéressant.

    Il faut poser quelques équations et ne pas conclure hâtivenment. Car toute les révolutions sont nées de l'apparition d'un nouveau matériau.

    Foucault était la risée de ses collègues lorqu'il a proposé des miroirs en verres: De Cléopartre à lord Ross en passant par Newton, excusez du peu, ils étaient en bronze!

    Avant le silicium, il n'y avait que les bobines de cuivre! Maintenant il y a des téléphones portables...

    Alors! ?

    Pierre STROCK

    [Ce message a été modifié par Strock Pierre (Édité le 21-10-2005).]


  5. La vraie structure que l'ingénieur Français Serrurier à inventé pour le télescope géant du Palomar est composée d'une double structure triangulée. Une allant du centre de gravité et de rotation vers le secondaire et une allant du centre de gravité vers le primaire.

    S'il n'y a qu'une structure triangulée, c'est un abus de language (très répendu chez les amateurs).

    Ce qu'a montré Serrurier, c'est que les flexions de ces deux structures se faisait de manière symétrique. Je le comrend avec les mains comme un moment de flexion: Si on part du centre de gravité: MasseSecondaire x DistanceSecondaire = MassePrimaire x DistancePrimaire. Mais je n'ai pas refait les calculs.

    Cette symétrie des déformations était impérative non pas pour permettre de garder le télescope sur sa cible correctement pour de très longues poses photo (premier objectif du géant du Palomar). Pour cela il y a les étoiles guides en bord de pellicule. Mais parceque avec des déformations égales au primaire et au secondaire permettaient la coplanéité entre plan focale (définit par le primaire) et pellicule (donnée par la mécanique au secondaire). Chose assez difficile à garantir lorsque l'on passe de l'est à l'ouest dans une nuit de pose.

    La plupart des Dobsons n'utilisent qu'une structure triangulée dont le principe est connu depuis longtemps. Sa rigidité et sa légèreté peuvent être quasi infinies. C'est pour cela que c'est l'élément de base des structure très légères comme les grues ou les suspentions de matériels de théatre et de scène. Sa solidité ne dépend que de la rigidité des jonctions entre les tiges (il faut que la structure haute et basse soit sans déformation et que les tiges y soient rigidement fixées) et de l'abscence de vibration (les vibrations conduisent à augmenter le diamètre des tiges si j'ai bien compris).

    J'ai bien apprécié la pertinence de ta repmarque: Quid des singes qui grimpes dans le secondaire? Je pense que s'ils restent pendant toute la pose pour surveiller l'étoile guide, il n'y a pas de problème. Mais s'ils descende en cours de route, ça doit se voir sur la photo...

    voir: http://www.ast.cam.ac.uk/AAO/local/www/sl/index.html
    et : http://www.ast.cam.ac.uk/AAO/local/www/sl/terms.html


    Pierre


  6. La vrai réponse n'est pas "Dobson", mais "diamètre".

    Comme l'ont montré Danjon et Couder dans les années 1930, et comme l'ont constaté tous ceux que je connais, c'est le diamètre qui fait l'image et sa beauté.

    Après, selon que tu t'orientes photo ou visuel, tu choisis motorisé ou non, mas ensuite le plus gros diamètre possible.

    Et comme le diamètre est une vrai priorité, (un truc que n'ignore que les marchands dans les magazins parcequ'il veulent plutôt le fric pour eux que le diamètre pour toi) il faut envisager d'acheter le diamètre seul et de qualité et de faire la méca soit-même. Et c'est là toute l'originalité et le principe découvert par John Dobson: faire des gamelles à lunière même si c'est avec une mécanique de bric et de broc. Et en fait, depuis qu'il existe, le basard est vachement au point et super résistant à la maladresse des bricoleurs. Donc: Confiance!

    Le diamètre c'est comme le classement au Tennis, la couleur des pistes en shi, la première division en foot. Si 'astro est ton loisir, il n'y a pas de raison que tu te refuses le plaisir...

    Pierre


  7. La pupille de sortie est de toute manière le rapport du diamètre du miroir par le grossissement. Quel que soit la formule optique, on subit le grossissement que l'on utilise.

    Mais le relief d'oeil dépend de la formule optique de l'oculaire et de la Barlow. Si j'ai bien compris, mais je ne suis pas certain, on ne dégrade pas le relief de l'oculaire en ajoutant une barlow... À la fin il faut du relief pour le confort.

    Pierre


  8. Ah c'est un vrai casse tête que d'étager des oculaires avec ou sans Barlow!

    Il y a des séries d'oculaires qui se complètent bien d'une 3x et d'autres d'une 2x. Par exemple la série Antares ne va bien (selon moi) qu'avec une 3x.

    J'ai presque parfaitement étagé avec une 2,5x en Nagler 31,75 avec la contrainte terrible du parafocal pour mon porte coulaire hélicoïdal. Mais souvent les copains font avec 2x.

    De plus je suis certain que la taille de l'instrument joue sur le choix, car a un moment la turbulence (qui est fonction des lieux d'observation) joue sur le choix des plus forts grossissements.

    Et surtout je trouve que l'on peux passer des années avec deux oculaires s'ils sont très bons. Un premier vers 5mm de pupille de sortie. Un autre entre 1 et 1,5 mm. L'investissement peut donc être étalé avant de passer à l'indispensable 0,5 mm de pupille pour le planétaire de cieux calmes et aux autres pupilles du ciel profond comme le 3 mm que j'apprécie. Chacun (sauf le 5mm!) pouvant être fait avec ou sans Barlow.

    Donc je ne puis que conseiller prudement d'aller doucement pour le porte-monaie mais en ayant une vision d'un point d'arrivée de grande qualité, car il faut bien que les loisirs fassent plaisir avant tout et parceque on conserve les oculaires en passant à des instruments de plus grande jouissance.

    Pierre


  9. J'ai oublié: Mesures à l'ombre au niveau du sol.


    10h09 10°C 40%HR
    10h21 09°C 45%HR
    10h33 08°C 47%HR
    10h45 07°C 48%HR
    10h57 06°C 52%HR Centralité
    11h09 06°C 49%HR
    11h21 07°C 46%HR
    11h33 08°C 46%HR
    11h45~09°C~43%HR
    11h57 10°C 40%HR
    12h09 11°C 37%HR
    12h21 11°C 36%HR

    J'ai bien apprécié la variation de la chaleur et de confort thermique.
    J'ai bien apprécié la variation de la température de couleur (plus bleu blaffard et moins jaune chaud) mais je n'ai pas trouvé que l'intensité lumineuse baissait beaucoup. C'est bien une impression car ce coup-ci je n'ai pas mesuré la luminosité comme lors des précédentes éclipses.

    Pierre


  10. Salut jm,
    J'avais repéré le pic "Cabeza Lijar" à 1823m à qq km du col "Puerto de Guadarrama" à 40km NO de Madrid. J'y ai croisé 4 cannois, un gersois et 4 allemands.

    La nuit précédente était turbulente et glaciale. On n'a fait que se distraire sur le bestiaire, mais rien de sérieux. Tandis que celle d'avant j'avais explosé mars à 450x dans mon T250, la tête de cheval, ... Mais c'était à 50 km plus au NO aussi.

    Le matin il y avait des nuages qui passaient le col avec le vent en provenance du NO. La "guardia civil" nous a conseillé un coin plus chaud et plus assuré de ne pas avoir de nuages tout le jour. J'ai suivi.

    Je me suis retrouvé seul avec les deux gardes à 10 km de là dont 30 minutes de marche à pied avec mon T250 dans le sac à dos et les téléobjectifs dans le sac de voyage... Sur un tas de caillous identifé comme le pic "San Juan" 1734 m juste au dessus de la "Valle de los Caidos". Le site super génial avec des aigles dans le ciel et 50 km de visibilité sur la pleine 1000 m plus bas.

    Très chouette.


  11. Ce qui est dit ci-dessus est parfait.
    Je complète uniquement (et modestement.)

    J'ai la solution trois bons oculaires et une Barlow; le tout parafocale. C'est parfait, mais chaque élément est de qualité.

    Ce que j'apprécie, c'est que certaines Barlow sont aussi des applatisseurs de champs. Ce qui est très appréciable pour réduire les aberrations de bord de champ en Newton. Elles servent aussi à allonger la focale ce qui est intéressant pour la photo (les oculaires ne font pas la même chose ou pas de la même façon).

    Pierre


  12. Super au pic de San Juan (50 km de Madrid) au dessus de la Valles de los Caidos à 1736m d'altitude avec deux Guarian Civil comme accompagnateurs, un 450mm numérique et mon Strock250 avec filtre pleine ouverture. J'ai déjà les photos, mais j'ai rien compris à la façon d'insérer les photos ici...
    L'astronomie: Oui! La magie: Non!
    Pierre

  13. Merct de vos explications.
    C'est un fait, le résultat sont bluffant.

    Pour les étoiles, j'ai plaqué une feuille de papier sur l'écran et j'ai pointé uniquement les plus grosses au crayons. Juste comme un canevas ou un filet pour se rattrapé. Pas d'indication de magnitude.

    Il faut ensuite mettre plus d'étoile (pas facile de s'arrêter à une magnitude et de rendre l'unifomité et le foisonnement) et à mettre leur magnitude (pas facile non plus).

    Lorsque l'on compare ensuite le résultat avec un atlas, on se pose des questions sur la prétendue magnitude visuelle de certaine étoile. Mais c'est bien un résultat d'observation.

    Pierre


  14. Bonjour,
    Je commence dans le dessin, et j'ai peut-être commencé trop fort. À l'adresse www.strock.pi.r2.3.14159.free.fr j'ai commencé un site avec mes premiers dessins. (Oui! Je sais l'adresse est compliquée. C'est une erreur que je corrigerai un jour...)

    Donc un dessin au T250 de toutes les dentelles du Cygne: plus de 3°x5°. C'est bien plus grand que le champ de mes oculaires.

    Il y a d'autres exemples si j'ai bien regardé les autres sujets voisins dont des parties des dentelles par JM Lecleire.

    Quelle est la bonne méthode?

    1 - Une feuille A4 avec les pricipales étoiles positionnées comme un caneva à l'aide d'un atlas.
    2 - Ou bien rien du tout sur un A4 et on fait tout d'un coup.
    3 - Ou bien rien mais on fait des petits bouts que l'on raboutes ensuite au chaud.
    4 - Autre solution?

    Vos conseils m'intéressent.
    Merci
    Pierre