Strock Pierre

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Messages posté(e)s par Strock Pierre


  1. Eh bien mon 250 Dobson il se loge dans un bagage cabine (19x38x55 et 10 kg) avec les oculaires, les cartes, le siège et les sous-vêtement chaud. Dans un coffre de voiture cela laisse de la place pour le vaniti et les bouées. À visiter sur le site de Magnitude 78.

    Si on ne peut pas avoir de belles images quand on va justement sous un beau ciel, il faut changer de métier...


  2. Ah! Le diamand, parlons-en...

    Il est possible de faire un dépôt de diamant par un procédé mettant en oeuvre un plasma et une croissance progressive de grains de diamant sous vide. Cela fait un diamant très pure, mais poly-cristalin et pas bien gros, donc opaque. Pas de chance! Les chercheurs du CEA (cocorico) sont très en pointe sur cette façon de faire du diamant. À tire professionnel j'en ai fait faire quatre par le CEA. Ça n'est pas joli (pour les dames) et ça n'a pas de débouché pour les astronomes que nous sommes.

    Il faudra trouver autre chose...


  3. Soit on fait une aluminure sous vide (comme c'est fait à la SAF) et on n'a qu'une couche d'alu de qq microns. Soit on fait une argenture chimique façon Texereau. Et c'est la même épaisseur. Dans les deux cas le métal est au contact de l'air et il s'oxyde. Selon la polution atmosphérique et le climat plus ou moins maritime, on garde le miroir de 6 à 24 mois. De plus il n'est pas plus résistant à l'abrasion que l'aluminium ou l'argent. Et il est connu que ce sont des métaux mous (surtout qu'ils sont pures dans ce cas et non alliés). Il ne faut donc pas néttoyer du tout ces miroirs (si on peut...).

    Soit on passe par un alumineur, et on a toujours une aluminure sous vide puis un dépôt de SiO2 (transparent et de très faible épaiseur). Dans ce cas le métal n'est plus au contact de l'air et ne s'oxyde pas. On peut garder un miroir des années. Et on bénéficie de la résistance à l'abrasion du SiO2 qui s'appelle aussi de la silice. C'est proche du sable et du verre pour la résistance. Et pourtant il faut être prudent lorsque l'on nettoie. Ben oui, on taille les miroirs de qq nanomètres en les frottant avec les doigts ou une gomme!

    Je n'ai pas d'expérience du TiO2. Et pour ce qui est des couches diélectriques, ce sont des trucs pour améliorer la réflexion, pas la dureté, non? Pour mois les couches diélectriques sont elles-mêmes protégées, non?

    Qui a des chiffres pour le TiO2 et la protection des miroirs avec des diélectriques?


  4. J'ai eu l'ocasion de regarder dans le coronographe de claude Richard (du club Magnitude 78), c'est assez intéressant:
    De biens belles protubérances!
    Les détails à la surface du soleil ne sont pas top détaillés, mais pour les protubérances, cela mérite le détour!
    Et cerise sur le gateau, c'est beaucoup moins cher qu'un Halpha à 0,5 Angstrom...
    Pierre

  5. Désolé de rouvrir un papier un peu ancien, mais nous venons de faire passer nos 250 mm en bagage cabine sur un vol France-Mauritanie très récemment.

    Tout le bazard fait moins de 10 kg donc pas de limite de masse par la compagnie aérienne.
    La taille est bien inférieure à celle autorisée.
    Le contrôle RX s'est bien passé, il faut montrer le miroir qui semble un peu opaque aux RX. Mais il faut dire que les branches de l'araignée sont en carbone et donc ne ressemblent pas à des lames de rasoirs aux RX. Il n'y a que le miroir qui est un peu opaque.
    Le transport n'a pas posé de problème, ni en avion, ni dans les 4x4.

    Les plans de ces jouets sont sur le site de Magnitude78. voir adresse ci-dessus.
    Pierre


  6. Après mon 250 de voyage (bagage cabine pour aller au bout du monde) il me semble qu'il faut passer au 450-500 pour voir des choses différentes ou voir nettement mieux. Mais j'ai cela par le biais de mon club d'astro...

    La bonne question est donc après le 450-500.

    Il semble qu'il faille passer à plus de 700 pour franchir la marche suivante. Il y a des opticiens équipés pour tailler et aluminer jusqu'à 800, il n'y a donc que le petit problème du budget...

    Mais clairement, l'abondance des techniques disponibles permet de réver plus haut. Par exemple lorsque le Mont Wilson a été fait, il y avait des amateurs qui taillaient eux-même des 500 mm et plus. Et maintenant les professionnels font des 10 m et rêvent à des 100m. Donc il doit y avoir des amateurs à 1m et des rêveurs à 10m. Les techniques de miroir mince sur verrins ou de peau vitreuse sur mousse carbone donne des perspectives.

    Qui en est?

    Personnellement je cogite pour le fun (et plus si afinité) sur un démonstrateur (entre 700 et 1000) pour éprouver les principes et les innovations permettant d'aller plus loin. Cette taille permet d'avoir des secours en cas de difficulté insurmontable une fois la fabrication lancé. Elle permet aussi le transport en voiture, car pour aller plus haut il faut d'abord trouver le site... Dans l'idée, le démonstrateur doit montrer la faisabilité d'un prototype entre 1500 et 2500.

    C'est pas la peine de répondre qu'il y a du boulot. C'est évident! Mais nos prédécesseurs devaient trouver ou faire leurs abrasifs! Nous n'avons plus ce soucis, heureusement il en reste d'autres ...

    Pierre


  7. Sur nos 250, nous faisons cela en toile de cerf volant. Ce n'est pas élastique et de fait en présence de la moindre brise cela fait des vibrations, sauf si la toile est tendue.
    Nous avons tendu la toile en l'ajustant soigneusement sur les tiges. Ca marche.
    Pierre

  8. Ah ben, j'ai la Powermate 2,5. C'est super confort de pas avoir à trop bouger la map lorsque l'on change d'oculaire. J'ai une map à cabestant...

    Et je vise la série suivante qui me semble bien: 24 mm en 68°, 13 mm, 9mm et 7 mm en 82°.

    Les grossissements sur un 250/1200 sont étagés un peu large de 100x. Les Texereaux et autres grands conseilleurs disent qu'ils faut étager entre 40x et 60x, mais ça fait trop cher et c'est pas simple de ne pas avoir de doublons avec les barlows...

    Choisir une panoplie complète dépend fortement de la barlow et de la prise de tête sur les calculs. Ce n'est pas simple de se lancer. Courage.
    Pierre


  9. Ce n'est pas qu'une question d'opaline, il faut aussi une solution de silice colloïdale (très difficile à approvisionner si on n'est pas une entreprise. Il a fallut que je truande...) et il y a beaucoup de sortes de solutions de scilice colloïdale...
    J'ai essayé sur mon 250 et je n'ai pas eu de résultats super probants. Mais j'ai un 200 qui chauffe pour le fiston, il va en faire les frais...
    Il est clair aussi qu'une petite (sont-elles jamais petites?) recherche sur Internet donne des idées, mais je ne sais plus où je les ais trouvées...
    Pierre

  10. C'est fichtrement pratique in laser comme pointeur...

    1 Pas besoin d'étoile ou de lampadaire en hauteur (ni d'un bon quart d'heure) pour régler le chercheur. On centre le faisceau dans l'image donné par l'oculaire (même en visant un nuage) et c'est bon. Après un changement de collimation pour le planétaire, c'est super rapide.

    2 Pour les objets les plus lumineux, on point le faisceau dessus et on peut directement allez aux plus forts grossissements.

    3 On regarde la région du ciel intéressante avec des jumelles si l'objet n'est pas très visible (infaisable avec un Telrad) et d'une main on apporte la faisceau sur le point visée. Et c'est bon, même à très fort grossissement. Plus de torticoli ni de noeud au cerveau pour les images à l'envers.


    Et ma conclusion: Dans un régime opressif tout ce qui n'est pas expresséement autorisé et rigoureusement interdit. Et comme se bruler l'oeil en regardant le Soleil n'est pas expresséement autorisé, c'est certainement interdit. Donc de toute manière vous n'avez pas le droit d'importer un télescope et si vous le faite, ne le montrez pas à vos enfants, ils peuvent vous dénoncer et pire l'utiliser...

    Vive Robin des Bois!


  11. Que voila une question intéressante. Je pensais que je transpirais de l'oeil!
    Très bien l'idée de l'éloignement-ventillation, ça colle à mes observations.
    Et pour les oilletons, il est un fait que le seule rôle des pare-buée en bout de tube est de limiter le refroidissement des lentilles (qui se mette en équilibre thermique avec le ciel à 3°K lorsque l'air est très froid) C'est sans doute la même chose pour les oculaires. Et donc une grosse bague (comme celle des pentax) et qui a plus d'inertie thermique c'est mieux qu'une vague fraise de caoutchoux frisée à la mode Henri IV...

    Merci de ces bons tuyaux. C'est chouette d'avoir des copains qui pensent à mettre leur expérience au service des autres...
    Pierre


  12. Salut
    Tu pose le miroir par terre, tu monte sur une chaise avec un réglet et une maglite sans le basard réflecteur. Et tu regarde à quelle distance du plafond est le filament de la lampe quand son image on plafond est super nette.

    Après tu mesure la hauteur du plafond et tu retires l'épaisseur du verre au centre du miroir (et pas au bord sinon tu as une erreur de qq mm).

    Ensuite (2 * Hauteur plafond - distance(lampe,plafond) ) /4 égale focale.

    Les erreurs de mesures des deux ou trois distances et épaisseurs sont raisonnablement bien réduites donc c'est précis.

    Ou alors avec une étoile dans le télescope et un oculaire dont la position du foyer est connue à +/- 1 mm , comme les TELEVUE.

    Il y a plein de moyens, sauf malheureusement de prendre l'infini à 10 m.

    Pierre


  13. Bonsoir
    Le grossissement élargit la tache de diffraction. À partir de 2,5 fois le diamètre on doit être à 5 minutes d'angle pour les plus petits détails. Et tout le monde (presque) voit sans effort des détails plus petits que 5 minutes. Mais bon c'est toujours moins fatiguant quand c'est plus gros...

    Donc au-delà on ne fait que réduire la luminosité, utiliser une plus petite partie de l'oeil (donc on est plus sensible à ses petits défauts (comme les cellules mortes qui nagent dans l'humeur vitreuse, ...)) et à ceux des optiques (poussières).

    Et il faut que la qualité de l'optique donne bien des détails de la taille théorique, sinon on peut s'arrêter avant.

    Alors si on a de la qualité, assez de lumière (jupiter et la Lune OK mais Saturne Neptune, ... pas OK) et que l'on cherche à voir les anneaux de dif. pourquoi pas au-delà le 2,4 2,5.
    Pierre


  14. Au club nous avons lancé une série de PO sur des plans à nous. Cela coute dans les 80-100€ selon le gars qui te fait ça et il faut les anodiser soit-même; mais ça se fait bien.

    J'avais regardé le PO de chez www.kineoptics.com: très simples, très légers pour les prbms d'équilibre et d'occulaires monstrueux... Mais je tenais à un pas de vissage de qq mm et les kineoptics sont faits pour un pas de vis très long (justement pour passer rapidement entre deux oculaires de focalisation très différentes).

    Sinon il y a ceux d'ASTAM qui sont pas très cher et qui ont l'avantage d'avoir un tube intermédiaire pour les oculaires pas trop parafocaux.

    Les moonchoses sont superbes à en baver d'envie comme devant une patisserie.

    Cordialement


  15. Sur mon 250/1200 j'ai opté pôur des oculaires parafocaux. Avec un PO à cabestant c'est important.
    Alors Barlow parafocale 2,5x Nagler et 13 mm + 7 mm Nagler

    Le 7 x2,5 donne 450 fois en planétaire. Commentaire: quand la nuit est calme ça le supporte sans problème.

    Le 13 mm n'a pas tout à fait assez de champ un 19 pano est mieux.

    Et en ciel profond je sais que le 8 mm passe encore bien mais le 7 est un peu trop fort.

    Mais je n'ai pas encore une collection bien équilibré.
    Donc je n'ai pas une réponse parfaite mais seulement quelques éclairages.
    Pierre


  16. Et il reste très très vrai qu'une collimation bien faite au laser ou à l'oeil-oeillelton fait gagner de précieuses minutes d'observation et de grands grands plaisirs lors des trous de turbulence. Car on n'a guère le temps de collimater dans un trou de turbulence.

    Et une astuce pour ne pas mettre de colle sur le primaire: Faire un capot de protection du primaire qui se centre au millimètre sur le miroir ou dans le tube. Ce doit être reproductible! Et il faut accéder en bas! ce qui est possible dans les dobson... avec un oeillet ou un trou au centre du cache et des marqueurs de limite de champs visuel du secondaire sur les bord du cache. On peut alors centrer le secondaire à l'oeil sur les bord ou au laser en pasant dans le trou, puis retirer le cache et centre le primaire toujours à l'oeil ou au laser.

    Pierre


  17. Ben à mon avis il y a une autre raison.

    Comme toutes les nébuleuses, dès que l'instrument en donne assez de lumière, c'est le vert qui arrive en premier. Et si l'instrument est encore plus gros il y a d'autres couleurs.

    C'est liée à la sensibilité plus élevé des terminaisons vertes des nerfs optiques.

    Exemple; Orion est verte dans un 250!

    Mais la couleur de base de l'objet a aussi son importance: S'il n'a pas de rouge du tout ...

    Salutation