kds

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Messages posté(e)s par kds


  1. Déterrage de sujet ou presque avec mon 1er CROA sur mon instrument maison qui se veut plus une paire de jumelles géantes 27x130, qu'un mini-binoscope 130F5 (qui ne verra pour l'instant que des Pano 24, d'oû le grossissement fixe de 27x).
    http://www.astrosurf.com/ubb/Forum2/HTML/039038.html

    Après plus d'1 an sans pouvoir faire d'observation sérieuse je peux enfin mettre en action ce binoscope. J'avais déjà de relativement bonnes jumelles 11x80, mais bien que très satisfait par celles-ci, je sentais qu'il y avait de la place (au sens figuré car au sens propre, ma femme prétend le contraire...n'importe quoi...) pour un instrument un peu plus lumineux, n’empiétant pas sur les plate-bandes du T406.

    C'était dimanche 28 septembre, dans un site de montagne à 1600m d'altitude. Seeing très bon (4/5) et transparence bonne malgré le passage de cirrus, qui m'ont finalement obligé à écourter ma soirée d'observation (au T406 également).

    Le montage du binoscope fait en 5mn et la collimation est refaite avec soin au laser+barlow. La motorisation sur pile fonctionne vraiment bien malgré les 12kg du bazar. Je n'avais pas testé et validé l'alimentation par pile avant, c'est une bonne surprise, pas besoin de lourde batterie, ouf ! Le temps passé à rapprocher le centre de gravité du bazar au plus près de l'intersection des axes altaz de la monture semble payant.

    Je fais les réglages de parallélisme des 2 tubes du binoscope grâce au support micrométrique très robuste maintenant l'un des tubes, en ayant vérifié au préalable l'alignement des renvois coudés avec leur tube respectif.

    C'est parti.
    Je commence par le Double Amas (NGC 869+884)... les moteurs ronronnent gentiment en amenant les tubes sur la partie du ciel convoitée. Bon avec 2.5° de champ (en réalité un peu moins because of la distortion des Panoptic...) pour les Pano 24 , pas de souci pour tomber directement sur le double amas.
    Tout de suite je prends une grosse claque !! C'est absolument splendide, une myriade d'étoile s'offre à moi, je ne suis plus sûr de la où commence ou se termine chaque amas. Le champ généreux couplé à la clarté des 2 miroirs de 130mm font des merveilles, la position d'observation (plus l'objet est haut plus on regarde vers le bas...) est très très confortable et absolument pas déstabilisante comme j'ai pu le craindre: c'est évident sur cette première observation, le concept réalisé il y a plus d'un an fonctionne, et très bien même. J'ai les jumelles géantes dont je rêvais !
    Le choc de cette première vue passé, je me rend compte qu'on a véritablement une impression de relief, certes trompeuse mais très agréable, faisant élégamment ressortir chaque amas individuellement. Rien à voir avec les binoview. J'oserai dire que je perçois des différences de teinte marquées entre les 2 amas (imagination?), chose qui ne m'avait pas tant frappée dans d'autres instruments.
    Je me dis qu'avec une très bonne APO de 120 ou plus la vue doit être vraiment renversante. Je croyais connaître ce classique du ciel (115/900, C9, C11, T400), mais décidément on ne fait que découvrir et redécouvrir le ciel.

    Je passe ensuite à M31. Je n'en attends pas des miracles, j'ai personnellement toujours été frustré par cette galaxie, en champ large.
    Je pointe, je regarde. Je me dit "tiens, je pensais qu'elle serait plus étendue et quand même plus lumineuse et contrastée". Oh l'erreur de débutant, c'est M110, bien sûr !
    Bon, j’affine le pointage, et voilà notre voisine galactique bien dans le cadre. Le centre galactique est très lumineux, les bras également, montrant leurs bandes sombres de façon évidente avec des nuances de densité assez marquées. A refaire avec plus d'attention, bien que décidément on reste sur sa fin en champ large avec cette presque trop proche voisine.

    Après un amas, une galaxie, passons à une nébuleuse, bien sûr: les Dentelles du Cygne. Je suis impatient de vérifier si je peux voir chacune des 2 parties principales dans leur globalité, mais je ne sais pas ce que cela va donner avec le fond du ciel un poil clair avec la pupille de sortie de 4.8mm. Et bien non ça marche bien. Quelle joie ! Les filaments sont bien là, déjà détaillés en magnifique draperie, telle une étole de dentelles jetée au vent. Magique.
    Je n'ai pas de filtre UHC ou OIII en 31.75mm...hum qu'à cela ne tienne je tente la paire de fitres Lumicon comet, achétée durant les soldes d'hiver pour la chasse aux comètes avec ce binoscope justement.
    Pas mal, mais il me semble perdre un bonne partie du signal. Serait-ce dû à l'absence du OIII 486nm ou h-alpha ou h-béta ? Il faut vraiment que trouve un moyen de monter mes filtres 2" sur du 1.25"... ou alors que je chine des filtres d'occasion en 1.25".

    Bon, minuit c'est encore tôt mais il est temps de rentrer car les cirrus gagnent le ciel par l'ouest. On ne va cependant pas manquer de saluer les Pléïades, qui s'offrent déjà au regard bien qu'encore basses dans le ciel. Je vise donc ce petit îlot d'étoiles bien esseulées dans le ciel, et une fois de plus, stupeur: je crois presque m'être trompé de pointage comme pour M31. Je vérifie. Non, non c'est bien ça. Je réalise que je n'avais jamais vraiment vu les Pléïades ! Je suis complètement perdu au milieu de cette multitude de joyaux bleutés, brillant par dizaines (centaines ?). Quelle finesse, quelle délicatesse ! Vraiment splendide. Je perçois bien un halo autour de 2-3 des étoiles les plus brillantes.
    C'est sûr j'y retournerai plus avant dans la saison quand le petit amas sera bien haut dans le ciel.

    Voilà une soirée que je n'oublierai pas et qui en appelle beaucoup beaucoup d'autres, pour découvrir et redécouvrir le ciel avec 2.5° de champ et déjà beaucoup de lumière à offrir.

    [Ce message a été modifié par kds (Édité le 11-10-2014).]


  2. Perso j'avais un 6, 8 et 13 (plus un 20mm 100°de chez scientific explorer).
    J'ai revendu le 6 pour financer un meilleur PO et supporter powermate x2 et Ethos 13. Et ça va bien

    Je garde jalousement mes 8 et 13. Quand mes finances seront meilleures j'envisagerai de changer mon 20 ES pour un 21 Ethos (après essai...), car le dégagement oculaire du 20 ES est juste limite à mon goût, alors que sur mes 3 Ethos je ne ressentai pas la moindre gêne, et pourtant on parle de juste un demi cm de différence... en théorie. Optiquement c'est quand même très bon.

    [Ce message a été modifié par kds (Édité le 05-09-2014).]


  3. Je confesse mon père que je m'adonne à cette coupable activité solitaire: je reluque, l'oeil lubrique, les ébats astronomiques de vous autres, sans jamais signaler ma présence, bien à l'abris bien caché dans les fora.

    Et oui! merci de nous faire partager vos CROA, dessins et instants volés. C'est formidable, évidemment !!
    Vous n'en avez peu être pas conscience, mais cela entretient la flamme de la passion pour ceux qui n'ont vraiment que très très peu de temps disponible pour les sorties astronomiques.
    A mes yeux, c'est le plus important forum d'Astrosurf (ce n'était pas mon avis il y a quelques années). Alors merci et bonne continuation.

    Sylvain


  4. Et ben c'est de la réponse top moumoute !
    Je vois donc avec.le vendeur si un retour pour échange ou remboursement peut avoir lieu.
    Je regrette quand même de ne pas pouvoir essayer le filtre pour voir ce qu'il a dans le ventre le bougre ! Mais bon à 200€, mieux vaut éviter toute problème de remboursement...

  5. Bonjour,
    Naïf que je suis j'ai acheté un filtre Lumicon OIII 2" neuf pour un peu moins de 200€ sans préciser mes exigences en termes de transmission.
    A la réception du paquet quelle n'a été ma surprise de découvrir que mon filtre, certes parfaitement neuf, date de 2007 et qu'en outre la transmission est de 91% pour les deux bandes de ionisation de l'oxygène. (Et "N/A", donc non mesurable sur le H-Alpha et Beta)

    Est-ce grave docteur ? Renvoie-je ? 91% de transmission, c'est certes excellent, mais l'une des plus faible valeur que j'ai vu sur un filtre Lumicon, UHC, Comet, DeepSky, et OIII (31.75) que j'ai pu avoir entre les mains.

    Sur le principe je me sens floué car c'est un peu me passer le filtre qui traîne depuis 7 ans sur les étagères, dont certainement personne ne veut car à ce prix, 200€, on veut le top, et 93%-94% c'est ce qu'on attend d'un tel filtre.
    Cependant:
    1) m'est avis qu'à l'observation aucune personne au monde ne saura distinguer un filtre passant 91% d'un autre à 94%. vrai, faux?
    2) la qualité Lumicon est là et ces 91% sont garantis contrairement aux filtres moins chers
    3) 91% sur les 2 bandes OIII et virtuellement 0% sur le H-beta est le gage d'avoir un filtre à la fois très discriminant mais encore très lumineux sur le OIII
    4) On ne revend pas un filtre 2" Lumicon OIII, on le garde à vie, alors la valeur de revente, on s'en fout non ? Au pire même si ce filtre par avec un petit handicap, ok il est un peu moins excellent que ces camarades OIII de chez Lumicon, la qualité perçue (et réelle) est là.

    Alors, "un tiens vaut mieux que deux tu l'auras" et c'est beaucoup d'emmerdes pour pas grand chose ou "retour à l'envoyeur" parce que pour 200€ j'ai le droit de faire un caprice ?
    Bref un problème de riche qui n'émouvra pas les foules :.(

    [Ce message a été modifié par kds (Édité le 08-04-2014).]


  6. Bon... après avoir potassé durant plusieurs heures des cours de cosmologie, j'en conclu que si l'on ne tient pas compte de l'énergie noire il n'y a aucune raison particulière d'observer la moindre expansion localement.

    Les équations de la relativité générale (ou Newtonienne d'ailleurs) n'indique pas que l'espace se dérobe par lui-même, mais tout simplement que l'univers à grande échelle ou à petite échelle ne peut être stable, d'où une tendance dynamique soit à s'éparpiller soit à s'effondrer sur soi même, suivant les conditions initiales du système considéré.

    Plus trivialement, quelque soit l'échelle considérée tout dépend de la densité et de la quantité de mouvement. On comprends vite que globalement l'univers est plutôt vide donc s'éparpille, certes de moins en moins vite (s'il n'y avait l'énergie noire), tandis que localement il peut y avoir des poches de densité qui au contraire se concentrent de plus en plus jusqu'à l'équilibre dynamique (ou pas).

    Donc pour notre partie locale d'univers, pas d'expansion, ça n'a pas de raison d'être, un amas de galaxie s'étant formée...
    Rien de bien nouveau, c'est tellement ballot que j'en reste coi !

    Cependant tout ceci n'est vrai qu'à l'énergie noire près. Donc à suivre...

    [Ce message a été modifié par kds (Édité le 23-03-2014).]


  7. Effectivement cela mérite d'être plus précis sur ce que j'entends par big rip. Nous parlons bien de la même spéculation dans laquelle l'énergie noire accélère l'expansion, et mea culpa c'est effectivement c'est la dislocation de l'atome et pas des hadrons que décrit cette spéculation. Mais ce n'est pas cela qui m'intéressait vraiment, c'était plutôt de donner un exemple extrême sur l'influence de l'expansion sur la matière: en théorie celle-ci se dilue à cause de l'expansion, et pour un taux d'expansion critique l'influence devient catastrophique et les atomes se "disloquent" (en fait se diluent de façon catastrophique).

    Bref, je ne vois par quelle drôle de biais l'expansion agirait à grande échelle et pas à l'échelle atomique. C'est justement tout le principe de la théorie de l'expansion de l'univers et de son facteur d'échelle. C'est juste qu'à l'échelle atomique c'est 10^10 fois plus dur à mesurer qu'à notre échelle et 10^25 qu'à l'échelle des amas galactique.

    Et ok vu: l'estimation de la portée de l'interaction faible dépend simplement de la distance maximale parcouru par le boson porteur de force et donc de sa durée de vie (qui dépend de sa masse). Cependant si l'expansion dilue bien l'espace et donc la densité d'énergie locale, on en revient en fait à augmenter la durée de vie des porteurs de force et donc la portée de l'interaction, mais surtout rendre plus stable les isotopes lourds. Non ? Au secours !

    En googlant à mort, la meilleure précision que j'ai trouvée est de 1 pour 1000 pour la datation par radiométrie... On est loin des 1 pour 1000 000 donnés par mes calculs bidons pour espérer discerner un effet dû à l'expansion.


  8. On est bien d'accord, je ne dis pas que les constantes varient, justement. Et je ne dis pas non plus que l'expansion est une force. Je suis bien dans la patisserie même si j'aime pas trop le cake au raisin, quoique avec une grosse touche de ruhm...

    Arrêtez moi si je me trompe mais l'exercice de style qu'est la prédiction d'un big rip soutient bien que dans un lointain futur le taux d'expansion sera tel que la cohérence des noyaux (puis des leptons, hadrons et tutti-quantique) ne sera plus plus assurée.
    C'est bien parceque l'espace se "dérobe" et que les forces faible et forte ne peuvent contrecarrer cette "cinématique".

    A près tout c'est bien ce que prétend la théorie du big bang, non? L'organisation de la matière telle que nous la connaissons s'explique par la "densité" actuelle de l'espace, sans justement bouger quoique ce soit sur les constantes, notamment celle relative aux forces faibles (que je sache la portée d'une force n'est pas une constante en soi).
    Donc si cette "densité" de l'espace varie (désolé pour la sémantique je ne connais pas le terme approprié), toute constante physique fondamentale étant...constante, l'organisation de la matère varie certainement.

    En fait, si je me souviens bien de mes études, la portée de l'interaction faible est plus une conséquence qu'une propriété.
    Donc dans la même idée, je me demande si cet effet est déjà mesurable localement, ou du moins son intégration sur de longue période étant donné les échelles de grandeur.

    [Ce message a été modifié par kds (Édité le 14-03-2014).]


  9. Ben...si sauf que localement la gravitation domine, alors je parlerais plutôt de "dilution", avec à la clé une augmentation des périodes orbitales, d'un facteur de 0.00001%^3/2 par millénaire donc 1ms par millénaire pour la terre... soit 1 microseconde par an (ce qui je suppose n'est pas mesurable étant donné le perturbation que subie l'orbite terrestre). Je délire là aussi ?

  10. Bon, j'ai dû me lever du pied gauche
    Je reconnais que ma question n'était pas très claire. Je me demande pourquoi diable c'est si difficile à mesurer. Si j'en crois dieu google le taux d'expansion actuel serait de 0.0001% par millénaire.


    Bon puisqu'aucun kador ne répond, je le fais naïvement, cette fois-ci, au risque de me ridiculiser mais tant pis:
    Je suppose que l'interaction faible voit en apparence sa portée (10^-18) diminuer au même taux de 0.0001% par millénaire et donc les chances de désintégration du noyau.
    Une autre vue de ceci par le principe d'incertitude dirait que la densité d'énergie diminue avec un taux de (1+0.0001%)^3 par millénaire soit 1.000003 par millénaire donc une durée de demi-vie au moins diminué du même taux par millénaire. Pour un milliard d'année 1.000018.
    Donc si on mesure avec 2 isotopes différents pour une roche on trouvera 2 datations différentes.
    Par exemple si l'un des isotopes à une durée de vie de 1/2, l'autre 1. Lorsqu'on date une roche d'un milliard d'année on se "trompe" de 1/2x0.000018 sur le premier isotope, et de 1x0.000018 sur le deuxième.
    Ce qu'on observe alors c'est une écart de 1/2x0.000018 milliard d'années, entre les 2 mesures.
    Bon c'est certainement totalement faux et naïf mais voilà l'idée.
    Est-on capable de dater par radioactivité à 18^-6 près sur la mesure et donc d'observer l'influence de l'expansion ?

    [Ce message a été modifié par kds (Édité le 13-03-2014).]


  11. C'est fort sympathique de se donner la peine de répondre mais fort regrettable de le faire de façon condescendante.

    Vous êtes un spécialiste de la datation des astéroïdes ? Moi, non. Je ne prétends pas savoir quoi que ce soit, j'essayais juste d'illustrer ma question par un exemple de recherche, farfelue ou non, je n'en sais fichtre rien... vous non plus.

    J'essaie juste de savoir s'il y a des approches basées sur des expériences "locales" ou si tout le monde a par avance jeté l'éponge et s'en remet à "regarder loin" pour constater l'expansion de l'univers ?


  12. Ma question était moins naïve qu'il n'y paraît (désolé). C'est bien là mon propos,
    1) l'expansion affecte l'espace et donc les forces de volume, ce qui je crois est le cas de l'interaction faible.
    2) la variation du taux d'expansion sur des milliards d'années peut-il se quantifier et se mesurer: c'est un peu le big rip fossile que l'on cherche: les roches datées par radioactivité seront mesurée plus jeunes ou plus vieilles suivant l'isotope tracé. Les différentes mesures ne colleront pas.
    3) Et c'est bien là toute la subtilité... on est pas perturbé localement par les effets de la gravitation pour cette mesure.

    Donc ma question est: 1 et 2 sont-ils possibles et mesurables?

    Je reste dans la course au prix Nobel, non? Et j'en réclame pas moins de 3, un pour la résolution du mystère de météorite dont la datation diffère suivant l'isotope utilisé, un pour la mesure locale de l'expansion de l'univers (ou plutôt son intégration sur plusieurs milliards d'année), et un pour l'entrevue d'un lien entre gravitation et d'autres force par cette mesure, paradoxalement.
    Ou alors je fini au bistrot (de mon plein gré aussi)

    [Ce message a été modifié par kds (Édité le 12-03-2014).]


  13. On dit régulièrement que l'expansion de l'univers ne peut être mesuré localement.
    Est-ce certain ?
    En théorie cela peut-il influer sur les forces d'interaction faible au cours du temps et très légèrement faire dériver la période de demi-vie des éléments radioactifs, à coup de milliard d'années ?
    A moi le Nobel ?

  14. On dit régulièrement que l'expansion de l'univers ne peut être mesuré localement.
    Est-ce certain ?
    En théorie cela peut-il influer sur les forces d'interaction faible au cours du temps et très légèrement faire dériver la période de demi-vie des éléments radioactifs, à coup de milliard d'années ?
    A moi le Nobel ?