dg2

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Tout ce qui a été posté par dg2

  1. Il me semble que dans les commentaires durant le lancement, il était expliqué que lors de la combustion du deuxième étage, l'étage tournait lentement sur lui-même autour de l'axe de sa trajectoire précisément pour que l'apport de chaleur sur le télescope ne se fasse pas toujours du même côté et ce alors que le télescope était encore chaud et non déployé. En tout état de cause, cette problématique une fois sur zone s'est déjà posée pour les précédents projets situés au voisinage du point L2 et cela n'a pas été (à ma connaissance) un problème complexe à gérer.
  2. Univers observable/ univers tel qu'il est.

    On a quand-même un truc, ce sont... les atomes, c'est-à-dire les produits de la nucléosynthèse primordiale ! (Et un jour peut-être les neutrinos et des ondes gravitationnelles primordiales.)
  3. Univers observable/ univers tel qu'il est.

    Les données sont obtenues à partir de la mesure des fluctuations du fond diffus cosmologique (Planck pour les grandes échelles spatiales et des manips au sol pour les échelles plus petites) et, dans une moindre mesures, de la distribution spatiale de galaxies. Je ne pense pas que LIGO et Virgo aient un rôle à jouer ici. Le Graal n°1 serait ici de détecter indirectement des ondes gravitationnelles primordiales via la polarisation du fond diffus cosmologique (= ce qu'à essayé de faire BICEP2) car avoir la valeur de leur amplitude est largement plus contraignant que des limites supérieures. Mais beaucoup des scénarios privilégiés pour l'instant prédisent une amplitude très faible d'ondes gravitationnelles donc des possibilités de détection très incertaines (et possiblement très lointaines). Le Graal n°2 serait de mesurer la variation exacte de l'amplitude de ces ondes gravitationnelles en fonction de la longueur d'onde. C'est encore plus spéculatif car, justement, la variation d'amplitude est très faible, et ce d'autant plus que l'amplitude globale l'est (il y a une relation entre les deux, dont la vérification serait l'experimentum crucis ultime de l'inflation). Qui ne tente rien n'a rien, mais ne vous attendez pas à ce que ça arrive bientôt.
  4. Univers observable/ univers tel qu'il est.

    Pour répondre à cette question, il faut déjà par voir ce que l'on a en stock en terme de modèle d'inflation. D'après le monumental "Encyclopaedia Inflationnaris", il y a au moins 74 modèles "simples" d'inflation sur le marché, c'est-à-dire des modèles d'inflation à un champ (le minimum syndical pour que le truc se mette en marche), cf. https://arxiv.org/abs/1303.3787. Ensuite se pose la question de comment comparer ces modèles. Elle n'est pas triviale. Peut-on par exemple dire que "au départ" (= avant confrontation avec les données) les modèles sont tous équiprobables ? Alors même que certains sont motivés par le seul fait que les calculs sont juste plus simples ? Donc il fait faire assez attention sur le traitement statistique de tout cela, mais on pense connaître la bonne approche. Ce qui nous amène à ce second papier, des mêmes auteurs (plus un autre) : https://arxiv.org/abs/1312.3529. De tous les modèles testés peu survivent à la confrontation des données, et chose intéressantes, il sont assez proches les uns des autres, non pas par leur motivation sous-jacente, mais par la forme de leur potentiel (schématiquement, l'inflation, c'est comme une bille qui roule sur une pente qui a un certain profil, et les fluctuations de densité en fonction de leur taille sont déterminés par la façon dont la bille roule et donc le profil de la pente). Donc on peut considérer qu'on connaît raisonnablement bien le profil du potentiel... s'il n'y a qu'un champ. Mais est-ce vraiment le cas ? On n'en sait rien, mais les données en étant n'ont pas besoin d'un modèle plus compliqué au sens où un tel modèle va nécessiter un nombre plus important de paramètres (la bille ne va pas rouler le long d'une ligne mais sur une surface, par exemple, qui dépend de plus de paramètres) qui améliorer notablement l'accord avec des données. Donc d'après le rasoir d'Ockham (qui a un sens statistique précis ici, bien sûr), la simplicité reste de mise, et il faudra beaucoup plus de données sans doute pour éventuellement évoluer sur cette question.
  5. Planètes errantes

    Plus de détails ici : https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2022/01/detection-dune-centaine-de-planetes.html#more et bien sûr dans l'article original : https://arxiv.org/abs/2112.11999
  6. Igor a rejoint son frère...

    Intéressant article ici, vieux d'à peine un mois et qui a posteriori est en forme de testament : https://www.francebleu.fr/emissions/dans-le-retro/dans-le-retro-igor-et-grichka-bogdanoff On y apprend que d'après les intéressés : Nous pensons que Didier Raoult, dont le parcours scientifique est incontestable et supérieur à ceux qui le critiquent, détient des réponses. Les molécules dont il parle, ce sont des molécules qu'il a testées. […] Il est en décalage par rapport à la doxa scientifique mais ce décalage va prouver qu'il avait raison dans quelques temps. Ce qui posera peut-être aux fans des deux frères l'intéressante question suivante : doivent-ils remercier Didier Raoult pour l'ensemble de son œuvre ?
  7. Il me semble que ce genre de système avait été implémenté sur la mission Planck (lancée en 2009), mais plus en outil de secours qu'en instrument effectivement utilisé par la mission, qui ne nécessitait pas une précision de pointage foudroyante. Ce ne serait pas surprenant que cela soit devenu un standard depuis (si ça ne l'était pas déjà avant).
  8. Univers observable/ univers tel qu'il est.

    La taille "typique" d'un univers inflationnaire dépend énormément du modèle d'inflation considéré. Le favori de Linde est celui de l'inflation chaotique éternelle, dans lequel le taux de croissance durant la phase inflationnaire est (potentiellement) assez démentiel. Mais cela nécessite une dynamique assez spécifique de l'niflaton (= le champ dont la dynamique produit l'inflation). Le gros avantage de ce modèle est la simplicité de la dynamique, ce qui lui a longtemps conféré un statut assez privilégié, en plus d'être assez facilement testable : avec ce modèle, la quantité d'ondes gravitationnelles produites est à un niveau assez élevé, à savoir celui de la sensibilité de l'expérience BICEP2. En pensant (à tort) avoir détecté un signal d'ondes gravitationnelles, les gens de BICEP2 en ont logiquement conclu qu'ils venaient de donner un gros coup de pouce à ce modèle d'inflation-là, et c'est la raison pour laquelle ils ont mis en scène le moment où ils venaient l'annoncer à Linde. Il était prétentieux de le mettre en ligne avant confirmation de leur résultat, mais sur le principe il n'était pas idiot d'envisager de garder une trace du moment. On sait ce qu'il est advenu par la suite : le signal de BICEP2 n'en était pas un, et les contraintes sur l'amplitude du signal d'ondes gravitationnelles sont désormais suffisamment fortes... pour exclure le modèle d'inflation chaotique éternelle à un très haut degré de confiance. Cela ne veut pas dire que l'inflation n'a pas duré longtemps, mais cela invalide le scénario le plus canonique, et à plusieurs égards, un des plus élégants. Moralité : la "beauté" n'est pas un bon critère pour juger de la pertinence des scénarios possibles.
  9. Si ce n'est que le design du télescope remonte à la fin des années 1990 et qu'à cette époque, ça n'était pas envisagé comme prioritaire. Et on ne change pas "pour rien", ou même pour quelque chose (cf. Junocam sur la sonde Juno) le design d'une mission spatiale. En prime (mais c'est un avis personnel), je pense qu'il faudrait littéralement truffer le truc de caméras pour pouvoir voir l'ensemble des manoeuvres de déploiement. On n'a pas ici seulement deux ou trois panneaux solaires à déployer.
  10. Il me semble que ceia a en grande partie été élucidé il y a pas mal de temps (35 ans), cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Boids
  11. A priori c'est bon, si ce n'est que : je pense qu'en français on dirait plutôt "carburant et comburant" puisqu'on parle plus de propulsion que de chimie dans ce contexte. (Et tant qu'à faire : "brûlures" -> "mises à feu")
  12. mars 2020 rover

    Si j'en crois diverses références, l'échelle de hauteur proche de la surface martienne (et du niveau de référence) est de l'ordre de 11 km, ce qui fait que en 1000 m, la pression baisse de e0,1, soit dans les 10%. Dans le même temps, l'adiabatique est de 4 K / km, donc le gain d'altitude ne fait baisser que de 4 degrés soit même pas 2% , et d'après l'équation des gaz parfaits la densité baisse d'un peu moins de 10%. Ce n'est effectivement pas négligeable mais, je crois, moindre que les variations saisonnières moyennes de la densité de l'atmosphère martienne. Il me semble que les données de Curiosity sur plusieurs années martiennes indiquent des différences de pression au cours de la journée de l'ordre de 1 mbar (soit plutôt dans les 15%) et des variations saisonnières plus importantes encore (2 mbar entre mi-été et fin automne). Donc si on en croit ces chiffres, et si les variations sont comparables entre les cratères Gale et Jezero,, alors si Ingenuity est aujourd'hui capable de voler en ce moment à toute période de l'année, il pourra au moins voler à certaines périodes de l'année 1000 m plus haut (dans l'hypothèse bien sûr où la pression / densité température représente le seul élément limitant).
  13. mars 2020 rover

    Il me paraîtrait extrêmement surprenant que la densité atmosphérique varie sur quelques mètres. Que les conditions de vent varient, oui, et cela peut avoir des incidences sur le domaine de vol d'Ingenuity, mais la seule densité sur une si petite échelle de hauteur, cela me semble peu probable. Les effets journaliers (vents non négligeables à l'aube et au crépuscule) et saisonniers sont très largement prépondérants. Aussi, la densité de l'atmosphère au sol varie énormément avec l'altitude dudit sol, donc le fait que le cratère Jezero soit à une altitude négative par rapport au niveau de référence martien est sans doute d'une grande aide. Je doute qu'il soit aussi "facile" de faire voler un drone sur les pentes des grands volcans martiens.
  14. Le champ gravitationnel au voisinage du point L2 n'a pas grand chose à voir avec un champ de force centrale, donc ça ne marche sans doute pas ainsi. A priori : Le point L2 est instable. Toute perturbation en position ou vitesse va s'éloigner de L2 Depuis L2, on peut déterminer par où on va partir, et donc déterminer quelle perturbation autour de L2 permet de partir vers la Terre Vu que le problème est invariant par inversion du temps, on peut, dès le début de la trajectoire déterminer la vitesse et la direction qui permet d'arriver quasiment à L2 Avec cette trajectoire, on va arriver très lentement au point L2, et seule une très petite correction de trajectoire permet de s'y mettre Ici c'est un peu différent parce qu'on ne veut pas rester en L2 mais orbiter autour, néanmoins une orbite de halo est elle aussi instable donc à nouveau, on peut quitter le voisinage depuis une orbite de halo faiblement perturbée. Donc mon pronostic est que l'insertion dans l'orbite voulue se fait avec une correction assez faible.
  15. Du Soleil, de la Terre, plus force centrifuge, de direction opposée. Au final, ça fait bien zéro.
  16. S'il était exactement au point de Lagrange, il aurait du mal à marcher car il serait alors dans l'ombre de la Terre (ou quasi), et donc impossible à alimenter par des panneaux solaires. Mais sur le principe, rien n'empêcherait de l'y mettre. Cependant le point étant instable, il faudrait régulièrement procéder à des corrections de trajectoire pour l'y maintenir. Ces corrections sont peu nombreuses (le temps caractéristique de la dérive est de l'ordre de la période orbitale de la Terre, soit un an ou, disons, la moitié), mais néanmoins indispensables. Le même problème se produit de toute façon si on orbite autour.
  17. Il y aura un exposé sur le JWST ce vendredi aux Rencontres du Ciel et de l'Espace (Pierre Guillard, à 13h45). Ce sera sans doute une bonne source d'informations pour les gens qui peuvent y aller.
  18. Le refroidissement est plus ou moins critique en fonction de la longueur d'onde. Le JWST n'a probablement aucun problème pour fonctionner sans refroidissement (autre que passif) en visible ou IR proche. Pour l'IR lointain, c'est sans doute une autre histoire. On peut, j"imagine, comparer la situation à Spitzer, qui a fonctionné en mode "froid" pendant six ans puis a continué en mode "chaud" 11 ans de plus après épuisement de ses réserves d'hélium (il y a plusieurs schémas de refroidissement à l'hélium, mais même en mode "fermé" les atomes d'hélium sont tellement petits que le métal est quelque peu poreux de ce point de vue, ce qui rend les fuites d'hélium quasi-inévitables).
  19. L'atmosphère terrestre ne s'interrompt pas brutalement à telle ou telle altitude. Il y a donc un tout petit peu de gaz, y compris à plus de 500 km d'altitude. Donc frottement, c'est-à-dire traînée.
  20. Cela dépend surtout de l'altitude et de la trainée. Plus l'altitude est basse et la trainée importante, plus le satellite retombe vite. En orbite basse, cela peut être quelques années, au-delà, c'est très long à l'échelle humaine. Un cas amusant : les satellites géodésiques LAGEOS. Précisément conçus pour être sur une orbite parfaitement balistique, ils sont placé à environ 6000 km d'altitude, et sont uniquement composés d'une sphère pleine composée de métal. Altitude très élevée + traînée minimale = durée de vie très grande, qui se compte en millions d'années (8,4). Les concepteurs se sont donc amusés à expliquer à leurs éventuels descendants qui verront, qui sait, le machin retomber au sol l'époque où le satellite avait été mis en orbite en montrant des planisphères modifiées par la dérive des continents dans l'intervalle. (Les nombres sont indiqués en binaire comme le suggère la partie haute du tableau, l'unité de temps étant l'année comme indiqué sur le premier schéma. La date de retombée (planisphère du bas), dans les 8 millions d'années après le lancement (planisphère du milieu), est de l'ordre de 223, soit 100 000 000 000 000 000 000 000. La première planisphère montre la Terre il y a 228 = 250 millions d'années, avec la Pangée comme presque unique continent.)
  21. Quand on pompe une citation à quelqu'un (ici Leibnitz) on le dit. Quelqu'un peut-il confirmer de qui est cette citation ? Je l'ai vue attribuée à Kafka et Woody Allen, mais je l'ai trouvée dans un bouquin de l'humoriste Alphonse Allais qui a vécu à la fin du 19e siècle (c'est le même que "passé les bornes il n' y a plus de limites"). Par contre, pour Leibnitz, cela me paraît moins dans le style du bonhomme, non ?
  22. La rumeur des ondes gravitationnelles...

    Le lagrangien du modèle standard est déjà compliqué et fait déjà intervenir nombre de paramètres (une bonne vingtaine me semble-t-il), donc il n'y a pas vraiment de guide sur ce qui est "naturel", "beau" ou "simple" dans un tel contexte. Par exemple, la supersymétrie est considérée par pas mal de gens comme une idée "belle" et "naturelle", il n'en demeure pas moins que le nombre de paramètres libres est assez important. De la même façon, le lagrangien MOND qui éventuellement pourrait rendre compte des données du fond diffus est d'une très, très grande complexité et chaque morceau est spécifiquement construit pour obtenir les effets désirés. Pour la relativité générale, c'est très différent. Il y a un lagrangien simple, et les autres. Le lagrangien simple se réduit, par construction, aux lois de Newton (et explique donc au passage le pourquoi de la force en 1 / r2). Il contient un unique paramètre libre, qui est en gros la constante de gravitation. Tout lagrangien plus compliqué est soit en désaccord avec Newton, soit induit via des paramètres petits (et a priori arbitraires) de petites corrections.
  23. La rumeur des ondes gravitationnelles...

    Si quelqu'un dit l'avoir entendu de la bouche de Newton, je ne vois pas ce qui pourrait être plus convaincant. Ah si : si deux personnes le disent. Et justement, il y en a deux.
  24. La rumeur des ondes gravitationnelles...

    En m'excusant de poster coup sur coup deux messages du même type, je suis au regret de dire que cette phrase est complètement hors de propos. Les lois trouvées par Einstein dérivent d'un lagrangien, qui est le plus simple qui puisse exister, en reliant géométrie de l'espace-temps et distribution de la matière. Ce n'est certes pas avec cette ligne directrice qu'Einstein a suivi pour arriver aux bonnes équations, mais cela aurait pu arriver, et d'ailleurs c'est exactement la façon dont a procédé Hilbert après qu'Einstein lui ait fait part de l'état de ses réflexions à l'été 1915. Ensuite, à partir du moment où on comprend qu'il "suffit" de trouver un lagrangien faisant intervenir la métrique de l'espace-temps (= le machin qui décrit la déformation de l'espace), on peut effectivement construire un nombre infini de lagrangiens de complexité croissante, chacun donnant des lois différentes. On peut aussi ajouter d'autres objets (des champs scalaires) qui permettent de proposer une autre infinité de complexité croissante de jeux de lois possibles. Il n'en demeure pas moins que le premier lagrangien est le plus simple et le plus naturel (si tant est que ce dernier critère soit un bon guide). En tout état de cause, il n'existe pas d'argument fondamentalement justifié qui inciterait à penser que le lagrangien qui produit les équations d'Einstein est trop simple. Donc il n'y a pas de "chance" à ce niveau-là. Par ailleurs, je me permettrais une autre critique sémantique : la relativité générale ne "résiste" pas aux observations, elle est parfaitement compatible avec celles-ci, et il n'y a pas de tension identifiées à ce niveau-là. Il y a certes de temps à autres des annonces selon lesquelles une nouvelle observation serait en tension avec la relativité générale mais ce n'est pas nouveau, cela remonte (au moins) à l'expédition d'Erwin Freundlich à Sumatra pour l'éclipse de 1929 (il prétendit avoir trouvé une déviation 20% plus grande que celle de la RG, et bien sû que l'incertitude de ses mesures était inférieure à 20%). Mais à chaque fois que les mesures se sont améliorées, les tensions d'hier on disparu. Cela ne prouve pas que ce sera toujours le cas mais cela donne le droit d'être optimiste.
  25. La rumeur des ondes gravitationnelles...

    Je serais curieux de savoir sur quelles sources vous vous basez pour affirmer cela au sujet de l'anecdote de la pomme de Newton. Plusieurs de ses contemporains ont affirmé (sans qu'ils se soient consultés sur le sujet semble-t-il) que Newton leur avait révélé l'anecdote sur la fin de sa vie. Le "débat" tient à ce qu'il ne l'avait pas fait avant, ce qui pour certains invalide l'anecdote. Mais personne ne conteste qu'il l'a lui-même révélée en au moins deux occasions sur le tard, par ailleurs, les spécialistes de la vie d'Issac Newton considèrent peu probable qu'il se soit permis un tel mensonge gratuit, surtout à la fin de sa vie. On pourra consulter entre autres références : R. G. Keesing, "The history of Newton's apple tree", Contemporary Physics, 39, 377–391 (1998).