Z80

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Tout ce qui a été posté par Z80

  1. Jumelles 25/40x120mm!!!

    Un champ comparable, on peut toujours s'en approcher avec un dobson très ouvert et un Nagler 31 (en monoculaire, évidemment), mais c'est vrai que les deux instruments n'ont pas la même vocation.Concrêtement, avec des jumelles très lumineuses, on verra certainement apparaître toutes sortes de nébulosités faibles très chouettes avec un champ immense, mais malgré tout, tout ça sera vraiment très petit et peu détaillé, comme lorsqu'on observe une planète à très faible grossissement dans une petite apo de 80, quoi : c'est piqué, OK, mais pas résolu.J'estime que des jumelles de dimensions plus raisonnables, essentiellement transportables, en fait, sont un atout certain dans la recherche d'objets diffus, et par une belle nuit, permettent déjà d'accéder à de très belles vues à grand champ du ciel profond...Maintenant, si on parle vraiment d'observer, je préfère nettement grossir (beaucoup) plus et détailler finement.Alors si en plus c'est pour trimballer un truc encore plus monstrueux que mon 10" et ses colliers rotatifs sur EQ6 avec les contrepoids qui vont bien... Non merci, j'ai déjà donné. D'un autre côté, il y a peut-être bien un domaine précis que je serais assez tenté d'explorer avec ce genre de truc, ce sont les grandes galaxies.Je n'ai jamais eu de meilleure vision de M31 qu'aux jumelles, alors dans des jumelles géantes... Faut voir, quoi. Mais je doute quand même que M31 dans un 600 mm... Ca pourrait être assez dantesque ! ^^ Qu'est ce qui donnerait le mieux, dans ce cas de figure ?...
  2. En effet, et au laser simple, non "barlowté", le retour du faisceau est trop imprécis pour garantir un bon alignement du primaire (ce qui donne peut-être à Houdini l'impression que c'est OK, quand l'ajustement du secondaire est minime).En pratique, je fais la collimation de jour, à l'oeilleton et je termine le primaire sur une étoile.Ca ne bouge pas habituellement (je revérifie après un transport).(Ah oui, c'est un 254/1200 SW, la même chose qu'un XT10, quoi).
  3. Ben voilà, suite à une année exécrable où le matériel n'a pas souvent pris l'air, avec la Lune qui se faisait un malin plaisir de s'inviter les rares nuits claires, et profitant d'une trêve assez miraculeuse des passages nuageux dûs à la traîne du cyclone qui tournicote autour des îles Fidji, j'ai enfin ressorti la grosse Bertha !Depuis le temps que j'attendais que Mars se pointe à des heures décentes, j'en ai profité ! pour ceux qui prennent en route, je rappelle que la grosse Bertha est un newton Skywatcher 254/1200 retouché par Jean-Marc (primaire repris à lambda/17 et superpoli, primaire et secondaire réaluminés Hilux).Cette année, Mars est encore plus basse sur l'horizon nord qu'en 2005. Les images obtenues à l'époque, excellentes en début d'année avec un ciel de fin de nuit exceptionnel lié à un anticyclone providentiel, s'étaient révélées extrêmement décevantes au moment de l'opposition : Mars n'offrait alors au regard qu'une soupe rougeoyante et aveuglante, sans le moindre détail ! Cette fois-ci, je l'attendais au virage : superpoli inside ! Mais entrons dans le vif du sujet.Comme en 2005, la planète est extrêmement brillante (moins qu'en 2005, toutefois). Un léger chromatisme atmosphérique (fin liseré, rouge d'un côté du disque planétaire, bleu de l'autre) est visible en raison de sa faible altitude, mais rien de dramatique. Vers minuit, la turbulence est moyenne et tend à se calmer à mesure que j'observe, à moins que ça ne vienne de la mise en température du miroir, mais bon, la chaleur est quasiment aussi étouffante dehors que dedans...Je trouve néanmoins que Mars offre cette année une dominante moins rouge qu'en 2005 : elle est plus pastel, tirant vers le rose, quoi.Pour observer confortablement, un fort grossissement s'impose d'emblée (facile à vérifier avec le zoom Nagler). Il a en outre l'avantage d'atténuer l'éblouissement en obscurcissant l'image. les observations sont donc toutes faites en position 3 mm (à 400x, donc).Première constatation : c'est le jour et la nuit avec le miroir retouché. Au lieu d'une diffusion terrible qui masque tous les détails, on obtient facilement un disque planétaire taillé au scalpel. Aucune diffusion autour, le halo et les aigrettes de diffraction de l'araignée, très marquées à cause de la luminosité de la planète, semblent démarrer à bonne distance !La mise au point est donc facile (il suffit d'obtenir un contour parfaitement net), et à ce grossissement, le crayford démultiplié 1:10 est franchement indispensable : il présente au toucher quelques "crans" dus sans doute au système de démultiplication à friction à billes, et lorsque la mise au point est optimale, on sent nettement qu'on tombe dans un "cran". Un coup en avant ou en arrière est c'est flou ! Un instrument aussi ouvert est quasiment inutilisable en planétaire sans un système de mise au point aussi précis que possible.Les masses continentales sont très apparentes (Syrtis Major pleine face), la calotte polaire sud bien visible... Enfin, on voit quelque chose ! Mais tout ça manque de contraste. Que faire ?Il se trouve que je m'étais équipé d'un jeu de filtres Wratten (des Antarès, marqués "made in Japan", d'ailleurs) à un prix très intéressant... Mais je ne leur avais jamais trouvé une utilité fabuleuse. Qu'est-ce que ça donne avec un instrument qui diffuse moins, et offre donc une meilleure image à filtrer ?Et surtout, je me suis offert une petite folie en l'honneur du retour de Mars... Et du retour de mon miroir de l'atelier : un Televue Bandmate "Mars" type A ! Comme vous l'avez sûrement constaté, il est très difficile d'obtenir un avis de première main sur ce filtre : tout le monde semble attendre que qu'un pigeon tente l'expérience avant de l'acheter ! Eh bien, ce pigeon, vous l'avez devant vous... Au fait, pourquoi un type A et pas un type B ?Tout d'abord, j'ai déjà un filtre n° 21, et d'après Televue, le type B est un n° 21 avec des surfaces parfaitement parallèles, une qualité optique soignée, bla, bla bla, marketing, marketing... J'ai déjà testé le n° 21 en 2005 et c'était à chier, donc non. ^^ Du coup, après avoir longuement hésité, j'ai quand même jeté mon dévolu sur le type A, sensé donner un rendu des couleurs plus fidèle... L'expérience m'a donné raison, mais ne déflorons pas le sujet ! Ayant pointé Mars, je me suis donc livré à quelques essais.En lice : Wratten n° 15 (jaune-orangé clair), n° 21 (orange), n° 23A (rouge), Televue Bandmate "Mars" A, Baader Moon & Skyglow (ce dernier en 48 mm pour filetage sur jupe au coulant de 2", comme tous mes filtres ciel profond. Je le visse sur le tube allonge).- N° 15 : bof. Pas mieux que sans filtre, tout est orange clair, quoi. Y compris la calotte polaire, ce qui fait que du coup, elle ne ressort pas mieux !- N° 21 : OK, je reconnais, le contraste est meilleur. Ca ne se voyait pas avec le miroir d'origine, trop diffusant : à cause de la forte luminosité de Mars, les détails restaient noyés dans la soupe. Cette fois-ci, c'est clair, il y a un mieux. La calotte polaire est orange clair mais ressort mieux, les masses continentales sont plus sombres et plus faciles à détailler.- N° 23A : pareil que le n° 15, mais c'est très rouge et plus sombre. Le contraste est mauvais, peut-être même pire que sans filtre, surtout pour la calotte polaire. Tout au plus, les masses sombres ressortent un peu mieux, mais les détails s'estompent. N° 21 vainqueur provisoire !- Moon & Skyglow : je ne m'attendais pas à des miracles, mais il m'a agréablement surpris : il s'en sort plutôt bien. L'amélioration de contraste est sensible ; en fait, il s'en tire aussi bien que le n° 21. Sauf que bon, il faut aimer la teinte froide et légèrement violacée qui en résulte, limite cadavérique... Je trouve le Moon & Skyglow assez efficace sur les galaxies lorsqu'on observe en environnement urbain, c'est son usage privilégié (et là, pas de coloration indésirable)... Mais sur Mars, il se montre acceptable : l'argumentaire de Baader n'est donc pas bidon. L'amélioration est plus sensible que sur Jupiter, par exemple. Ceci dit, si c'est pour l'utiliser uniquement sur Mars... Un Wratten n° 21 est nettement moins cher ! - Televue Bandmate "Mars" type A : nous y voilà... Aaaaaah ! Enfin un filtre qui fait quelque chose !!! C'est dit : il marche ! Mars prend une coloration orangée plus marquée, pas désagréable du tout, proche de celle obtenue avec un filtre n° 15... Les masses continentales sont très assombries et se détachent bien plus nettement qu'au travers du filtre n° 21. Mais le plus remarquable, c'est la calotte polaire : elle reste blanche !!! Du coup, elle se détache avec une très grande netteté puisque le reste est assombri et plus coloré.L'image est effectivement, comme le dit la pub du constructeur, flatteuse. Les couleurs sont agréables, le confort d'observation nettement amélioré grâce une augmentation tout de même assez forte du contraste. La famille n'a eu aucun mal à distinguer les détails, il est effectivement très indiqué pour montrer la planète à des non habitués. Mais pas seulement ! J'apprécie énormément le gain de contraste sans perte notable des couleurs naturelles, ni disparition de certains détails lorsqu'on veut en accentuer d'autres... Il semble tout à fait équilibré.Plus intéressant encore : j'ai pu ressortir le Takahashi Hi-LE 2,8 mm (ce qui donne un grossissement de 428x) et l'image filtrée est excellente ! L'instrument retouché permet à présent de tirer réellement parti de cet oculaire exigeant, et le Bandmate donne une image très confortable et détaillée de la planète rouge.Au final, je préfère nettement observer Mars avec ce filtre que sans : il remplit donc son office ! Au même titre que les Dentelles sont mieux avec un O-III qu'avec UHC... Résultat du match : dans l'ordre d'efficacité, on trouve le Bandmate "Mars" type A, puis à égalité, le Wrattten n° 21 et le Moon & Skyglow. Le filtre n° 21 reste une solution à bas prix tout à fait correcte, mais si on a le budget, le Bandmate est réellement un achat utile (ce qui après tout, constitue enfin une réponse à cette question récurrente).Etant donné qu'il assombrit l'image globalement moins qu'un n° 21, je pense qu'il doit fonctionner correctement sur des instruments de plus petit diamètre que mon 10" : ça aussi, c'est toujours bon à savoir ! Je pourrais essayer avec la lunette de 70 Lidl, mais je doute de voir des détails sur Mars avec un tel instrument de toutes façons ! [Ce message a été modifié par Z80 (Édité le 05-01-2008).]
  4. Si, mais ça s'est transformé en vignettage concentrique... Je dois donc jouer soit sur la hauteur du primaire, soit sur celle du secondaire, pour raccourcir le cône de lumière côté P.O. et le rallonger côté primaire (enfin, les deux méthodes peuvent se combiner, mais la seconde peut générer du vignettage latéral)...
  5. (doublon, désolé)[Ce message a été modifié par Z80 (Édité le 09-01-2008).]
  6. Attend, ma biche, la collimation, j'en ai fait le tour de long en large...Demande donc à Toutiet comme on a pu chercher la petite bête ! Bon, un de sproblèmes est que els miroirs ont été repolis et qu'il a fallu recoller le secondaire sur son support incliné.Je me suis peut-être raté sur ce coup-là, je peux toujours recommencer l'opération, faut voir...En tout cas, l'une des difficultés est qu'il est difficile d'obtenir à la fois de voir tout le primaire dans l'oeilleton de collimation ET de réaliser une bonne collimation : cette condition n'est réalisable que s'il n'y a pas un décalage trop important des éléments (en translation verticale du secondaire ou en rotation sur lui-même, ou en alignement du porte-oculaire, voire même aussi en centrage du support de secondaire et de l'araignée).Dès que j'aurai un peu de temps au calme, j'ai de toutes façons pas mal de réglages à reprendre, à commencer d'ailleurs par un démontage complet de la monture, changement de toute la graisse et reprise de la tension des vis sans fin (j'ai des problèmes de suivi et aussi des problèmes d'entraînement du fait du mauvais équilibre du tube optique selon la position du porte-oculaire), puis revoir cette histoire d'alignement du tube optique.La collimation est bonne (star test à l'appui, figure d'Airy nickel - il faut dire aussi que la qualité actuelle du miroir aide beaucoup à ce niveau), mais le vignettage est sensible.
  7. oculaire pour planétaire avec XT12I

    Pour un XT12 (300/1500 ?), un 5 mm et un 3,5 mm sont effectivement impeccables.Effectivement, à cause du suivi manuel, il vaut mieux un peu de champ.Les Nagler sont quand même coûteux et 68° (ou à peu près) de champ apparent sont largement suffisants : W70, Hypérion... En budgets raisonnable, il y a plein de choix possibles.
  8. Pb alignement avec Atlas EQ-G et Skyscan

    C'est systématique avec ma raquette V3.Du coup, je réutilise ma V2 pour le moment... Je pense que ça provient d'une moindre tolérance au niveau de l'alignement polaire... Mais avec mon viseur "hémisphère nord" et de toutes façons l'impossibilité de voir le pôle sud depuis mon domicile, c'est pas gagné...
  9. Ben... Je dirais volontiers que les images pourraient être mieux.J'avais un vignettage latéral qui rendait la collimation difficile (problème d'alignement des axes optiques, résolu par l'alignement du crayford, possible sur le Skywatcher grâce aux 3 vis poussantes-tirantes), et j'ai obtenu un vignettage concentrique !Lorsqu'on défocalise une étoile, son image est carrément coupée (par un grand cercle externe) à environs 20% des bords du champ. Je pense donc que je perds de la lumière...
  10. Eh bien, en effet, en dehors de LA grande ville, le reste est relativement épargné par la PL, si on excepte la mode des lampadaires "boule" qui font chier... Enfin, ce n'est pas partout.En général, les petites agglomérations de brousse voient seulement leurs rues éclairées, les routes ne le sont pas.Les spots vraiment sombres sont légion, les halos des agglomérations discrètes. Le tout est de rester hors de vue directe des maisons isolées : les gens ont parfois la fâcheuse manie de les entourer d'ampoules nues, voire même de rampes néon, allumées toute la nuit... Enfin bref ! ^^Quand on a l'horizon sud bien dégagé, les objets intéressants, spectaculaires, même, sont nombreux et variés, toute l'année. Question barillet, j'ai modifié le mien en 9 points "seulement" et c'est amplement suffisant. Au moins, ça a l'avantage de la simplicité...Et puis il ne faut pas non plus couper les poils de cul en quatre : les nuits où la faible turbulence permettrait de voir une différence ne sont pas légions... Et en tout état de cause, ça se justifie avec un miroir repris à lambda/17, mais c'est de la poudre aux yeux avec un miroir chinois d'usine !Je l'avais quand même fait, d'abord parce que de toutes façons la retouche était prévue, ensuite pour le plaisir de bricoler, et surtout, pour remonter le foyer...Sauf que j'ai dû exagérer, parce que maintenant, je vignette méchamment. Pourtant, je n'ai pas exagéré la hauteur du barillet du primaire ! Il va falloir que je revoie la position du secondaire pour compenser...De toutes façons, j'ai dû me fraiser la gueule quelque part, peut-être dans le décalage du secondaire au moment du collage : dans le temps, j'employais tout le temps le tube allonge de 5 cm sauf pour le Taka 2,8 mm et depuis que j'ai remonté mes miroirs dans le bousin, je n'emploie plus que le tube de 35 mm... Y a un os dans la moulinette !
  11. le strock 200 est fini :o)

    Ouarf ! Tu l'as dimensionné pour un 350, Epsi ? Le miroir a l'air tout perdu dans cette grande cage... La vache, ça doit te faire tout drôle : plus besoin d'une grue pour soulever le machin...
  12. quel materiel pour astrophotographie

    Vous avez Mars à quelle hauteur, sous vos latitudes ?C'est bizarre, je pensais que le Mak excellait en planétaire...Il est ouvert à combien ? A f/12, non ? Ca nous fait 1800 mm de focale.. Donc avec le 9 mm, un grossissement de 200x.Hum, c'est trop peu à mon goût, mais avec une mise au point fine et compte tenu de - théoriquement - l'excellente qualité optique de la formule Maksutov, je suis très étonné que ce soit flou (OK pour le confetti, par contre )Est-ce que l'instrument est collimatable facilement ? En planétaire, ça ne pardonne pas ! Le secondaire est sphérique, donc symétrique et fixe, et ça se fait avec les vis du primaire, je crois ?Si l'oculaire est de bonne facture, une simple barlow 2x (pourvue qu'elle soit correcte aussi) devrait donner mon grossissement préféré pour Mars (400x).Même si un 150 n'est pas un 250, je ne pense pas que l'assombrissement soit rédhibitoire sur Mars en ce moment.En tout état de cause, des détails devraient être perceptibles sans problème à 200x, même si je n'aime pas m'arracher les yeux à scruter un confetti (y en a qui aiment, question de goût, je suppose ).Vérifie ta collimation ! J'espère que ce n'est pas ton miroir qui n'est pas à la hauteur...
  13. Salut à vous aussi ! Le Moon & Skyglow, je l'ai acheté parce que l'argumentaire parlait d'un meilleur contraste en planétaire... Mais le gain est vraiment très faible, et de performances inégales selon l'objet observé.L'amélioration sur les galaxies est tout aussi légère, mais perceptible. Il fait aussi mieux ressortir les nébulosités diffuses autour des étoiles des Pléïades, par exemple, en en atténuant la brillance.Mais franchement, le gain est trop faible pour que ce soit un achat conseillé. Tiens, un autre truc chiant que j'ai constaté cette nuit : le nom du filtre en lettres argentées brillantes, c'est bien joli, design et tout, mais totalement illisable avec un petit éclairage nocturne ! Bah, il faut bien des gens qui se lancent pour essuyer les plâtres ! En revanche, le Bandmate pour Mars vaut vraiment le coup... J'ai un peu joué à la roulette russe sur ce coup-là, d'autant plus qu'il n'est pas donné... Mais cette fois-ci, le pari est gagné, à mon grand soulagement ! ^^ Question diffusion, il est très clair que ces instruments chinois bon marché à grand diamètre et faible rapport d'ouverture sont conçus avant tout pour le ciel profond.En planétaire, les écueils sont nombreux :- La disposition du porte-oculaire du newton qui est une vraie plaie sur une équatoriale allemande (collier rotatif indispensable pour ne pas se ruiner rapidement les cervicales ou les lombaires, bricolé ou non) ; - Les soucis d'équilibrage qui vont avec, ce qui implique une certaine propension à osciller dès qu'on y touche pour faire la mise au point ; - La mise au point elle-même, quasiment impossible à effectuer correctement aux grossissements nécessaires en planétaire avec la crémaillère pourrie d'origine ; - Et enfin, le coût et la qualité optique des oculaires à focale ultra-courte nécessaire, problème financier aggravé par la multiplicité des focales nécessaires si on veut disposer de plusieurs grossissements.Question oculaires, c'est franchement délicat, parce qu'à ce prix-là, on n'a pas tellement droit à l'erreur...En pratique, en planétaire, j'emploie essentiellement les focales de 3 et de 4 mm, ce qui donne 400 et 300x respectivement sur cet instrument. Il faudrait extrapoler selon le diamètre de l'instrument, mais ça donne déjà une estimation pour toutes sortes d'instruments de focales proches (genre entre 200 et 300 mm, et qui sont tout de même parmi les plus courants). Un XW 3,5 mm pourrait présenter un intérêt, par exemple.L'usage du zoom Nagler permet de ne pas se poser de question, puisqu'il fait tout entre 200x et 400x !Mais un véritable orthoscopique dédié donne néanmoins de meilleurs résultats aux grossissements extrêmes, notamment parce qu'il fait perdre moins de lumière. Seulement, là, il ne faut pas se rater !En tout cas, les miroirs chinois, s'ils sont largement satisfaisants en ciel profond, ne crachent pas vraiment des flammes en planétaire.Sur la Lune, pas de problème, pourtant : on peut pousser loin le grossissement. Mais là, je vais souvent très loin : plus de 600x, et j'emploie un Nagler classique avec une Powermate, ce qui me permet de bénéficier du champ de 82° pour une immersion vraiment agréable.L'avantage de la Lune, c'est qu'elle est suffisemment lumineuse pour qu'on puisse exagérer le grossissement sans perte de contraste : du coup, on atténue les méfaits de la diffusion en adoucissant la brillance tout en agrandissant les dtails observables à une dimension supérieure. Mais les planètes n'ont pas cette chance, car la dégradation de l'image, notamment son assombrissement, augmente rapidement avec le grossissement !Saturne donne toujours de bons résultats. Sur Jupiter, les contrastes en pâtissent : l'image a tendance à être délavée et moins détaillée qu'on ne pourrait l'espérer. Sur Mars lors des oppositions, c'est la déception : on a l'impression d'observer vénus, ça diffuse tous azimuts, aucun détail ne ressort (alors que les images sont bonnes plusieurs mois avant ou après).Plus l'objet est lumineux, et plus on est gêné par cette infinité de micro-réflexions en cascade : un bon état de surface est donc vraiment vital en observation planétaire. Vu le prix d'une apo offrant le pouvoir séparateur d'un 10", y a pas photo : si le planétaire est votre tasse de thé, optez pour un instrument à longue focale ; et si comme moi vous souhaitez un instrument plus polyvalent, sélectionnez soigneusement votre newton !Si comme pour moi, votre budget ne vous permet que du chinois standard, La retouche reste une issue abordable compte tenu de l'amélioration constatée : le diamètre reste toujours un gros avantage...Mais si c'était à refaire, je pense que j'opterais plutôt pour une mécanique maison et une optique haut de gamme, en kit.[Ce message a été modifié par Z80 (Édité le 06-01-2008).]
  14. Sympa, J'ai aussi le type A et je trouve qu'il marche bien avec des couleurs encore proche du naturel. Par contre mon miroir doit être refait j'ai une belle diffusion.
  15. Tant que j'y étais, je me suis amusé un peu avec M42...J'ai aussi acheté un filtre H-beta (Astronomik, ne serait-ce qu'à cause du prix, et mon UHC Astronomik est très bien) pour le visuel, toujours en 48 mm, bien sûr...J'ai eu l'occasion de le tester sur NGC7000 lors d'une sortie avec le club et il s'était montré tout à fait convaincant. Mais ce qui est intéressant (du moins, si on se fend d'un jeu de filtres interférentiels), c'est que les détails obtenus sur les grandes nébuleuses à émission diffèrent notablement selon le filtre employé.Bon, mon ciel urbain ne se prête pas volontiers à la traque de la Tête de Cheval en visuel, mais par exemple :- M43 ressort nettement mieux en H beta qu'avec n'importe quel autre filtre - M42 apparaît nettement plus étendue en H beta ; notamment, la région qui semble vide en O-III, à l'est, autour des trois petites étoiles alignées, ne l'est plus lorsqu'on l'observe en H beta ! De même, on constate alors aisément que les "ailes" de la nébuleuse se rejoignent en boucle, loin au sud. - En O-III, les régions centrales brillantes apparaissent en revanche beaucoup plus détaillées, filamenteuses et torturées, avec une sensation de relief qu'on ne perçoit pas en H beta (ce sont d'autres parties qui ressortent alors) - Le filtre UHC montre l'ensemble de ces détails, mais de manière beaucoup plus estompée (les zones O-III ressortent toutefois presque aussi nettement) - L'avantage de l'UHC sur les deux autres, c'est que les étoiles sont beaucoup moins atténuées. Au travers de l'UHC et avec le Nagler 17 mm (70x), le Trapèze montrait déjà clairement 5 étoiles.Histoire de qualifier le ciel, le Taka Hi-LE 2,8 mm montrait aisément 6 étoiles dans le Trapèze... En dehors des exceptions comme les Dentelles, qui sont tout de même très diffuses et nécessitent un bon coup de pied au cul au niveau du contraste (O-III requis), l'UHC reste à mon avis un bon choix de filtre unique tout usage. Son seul défaut est qu'il reste moyen en tout : pas de boost de contraste à tuer des loups, mais tout de même une amélioration énorme par rapport à rien du tout, et au moins, il fonctionne sur toutes les nébuleuses observables ! Il donne une image flatteuse car il n'éteint pas les étoiles. Comme je l'ai dit souvent, je le préfère même sur certains objets manquant un peu de pêche et qui ne "donnent" pas de manière satisfaisante en O-III, comme M20 ou la plupart des nébuleuses planétaires, par exemple... Et si l'instrument est de faible diamètre, il est mieux indiqué qu'un O-III.En revanche, je ne regrette pas d'avoir les trois filtres désormais : ils me plaisent tous et me permettent d'obtenir la vision la plus agréable de chaque objet du ciel profond, et même parfois plusieurs images très différentes et tout aussi belles du même objet (j'ai eu l'occasion d'expérimenter sur Eta Carène et la Tarentule, par exemple).
  16. Telrad ou QuickFinder ??

    C'est vrai : ces cartes pour Telrad sont super sympas.Le problème est qu'il faut que je quitte la ville pour bénéficer de cieux suffisemment sombres.De chez moi, on ne voit pas (plus) assez les étoiles faibles (en fait, ça s'est considérablement aggravé en l'espace de deux ans seulement).En fait j'utilise un chercheur redressé coudé réticulé éclairé, donc pour la mire... No problemo. Mais le champ est considérablement moindre, en effet.Cela dit, le trio laser vert + jumelles + monture équatoriale motorisée est redoutable (on combine pointage visuel, repérage à grand champ redressé et pointage direct de la monture sur la zone souhaitée).
  17. bord rabattu

    Je vois une troncature (en bas à gauche) qui doit provenir d'un léger vignettage dû à un mauvais alignement du miroir secondaire : essaye de le monter ou de le descendre, ou encore, vérifie sa rotation ; à l'oeilleton de collimation, il faut apercevoir tout le primaire réfléchi dans le secondaire.A part ça, si tu veux dire que les bords de la tache lumineuse sont un peu dentelés et non pas découpés au rasoir, c'est normal : juste un peu de diffusion, c'est un miroir industriel et même une oeuvre d'orfèvrerie à lambda/20 superpolie diffusera forcément un peu, la perfection n'est pas de ce monde...Sans même parler de la mise en température : les images bouillonnent d'autant plus qu'il y a de l'agitation thermique dans ton tube et des différences de température entre tes miroirs et l'air ambiant...Ca te gêne beaucoup en observant, et ou tu t'inquiètes seulement en défocalisant ?[Ce message a été modifié par Z80 (Édité le 03-11-2007).]
  18. Notice EQ6 pro goto

    http://www.skywatchertelescope.net/swtsupport/Instruction_Manuals/HEQ5andEQ6130405V1.pdf http://www.skywatchertelescope.net/swtsupport/Instruction_Manuals/SynScan%20240406V2.pdf http://www.skywatchertelescope.net/swtsupport/Instruction_Manuals/V3_11Update.pdf http://www.skywatchertelescope.net/swtinc/customer_support.php
  19. enième post sur les oculaires

    J'utilise aussi le zoom 3-6 mm et je suis du même avis qu'Axel.Pour moi, le tirage est pile-poil (plus long, la bonnette eût été trop courte, comme sur les type 6, et mon astigmatisme n'est pas perceptible à ces grossissements, donc j'observe sans mes lunettes), le confort est parfait, l'image très piquée.Je le trouve un poil moins bon en position 3 mm, mais rien à redire pour le reste.Concernant sa comparaison avec mon ancien XW 5 mm (en fait, revendu pour financer le zoom), je dirai moi qu'ils font jeu égal.Le champ du XW est évidemment plus large, mais le zoom est réservé à l'observation planétaire de toutes façons. Sur un instrument de 1200 mm de focale, le XW 5 grossissait trop pour le ciel profond et pas assez en planétaire, en fait.
  20. Telrad ou QuickFinder ??

    Mon avis est que ça ne remplace pas un chercheur, qui, en grossissant l'image et en assombrissant le fond du ciel, permet de repérer les objets diffus.L'intérêt d'un chercheur "tête haute", c'est de dégrossir, de pointer une région à vue, et il est complémentaire plus qu'il ne remplace un chercheur.Ceci dit, un chercheur droit sur un newton, c'est la pire des plaies imaginables : mieux vaut le remplacer par un modèle coudé (redressé étant le mieux, mais même sans ça, ça reste utilisable et nettement plus confortable) !Maintenant, concernant le choix d'un chercheur "tête haute", ma préférence va indubitablement au laser vert de faible puissance (< 5 mW) solidaire du tube optique, associé ou non à une paire de jumelles selon les cas.Mon vénérable Telrad qui m'a rendu 15 ans de fidèles et loyaux services ne sort plus de sa boîte depuis que je suis passé au laser vert. Ce n'est pourtant pas de la mauvaise volonté, puisque que j'ai monté mon laser sur une embase Telrad en prévision de les permuter en cas de besoin (notamment si le laser était susceptible de gêner les observateurs avoisinants... Mais j'ai pu au contraire constater la multiplication des lasers lors de ma dernière sortie en groupe).Ce n'est donc pas un troll sur le laser vert, mais bien un avis né de l'expérience... Le fait est que j'ai passé l'âge de me niquer les cervicales. De plus, la vitre du Telrad (surtout âgé comme le mien) ou autre Quickfinder fait perdre suffisemment en magnitude pour que ça devienne gênant, surtout en environnement urbain (lumières incidentes gênantes).
  21. desserage eq6

    Ah... Mais là, c'est plus inquiétant, alors. Couronne en bronze ovalisée ? Problème de graissage ?
  22. Le gros intérêt des oculaires à ultra grand champ, c'est qu'on peut espacer énormément les focales pour couvrir tous ses besoins : on fait tout avec 2 ou 3 oculaires.L'Ethos signifie qu'on doit repenser sa gamme en fonction de ses caractéristiques... Or le 13 mm est seul dans sa catégorie, ce qui est dommage parce qu'on ne sait pas vraiment avec quoi l'apparier, ne sachant pas quelle sera l'offre future...Je ne vais donc pas me précipiter à changer, sachant que cette gamme de grossissements correspond encore largement au ciel profond sur mon instrument (autrement dit, le chromatisme résiduel est invisible) et qu'à F/4,67 je ne souffre effectivement pas de manière aigue de la coma avec les Nagler classiques...Question prix, j'ai pu avoir un 12 + un 17 mm en type 4 pour moins cher, donc aucun regret ! A voir donc quand la gamme de focales se sera étoffée, mais honnêtement, ça m'étonnerait que je change, puisque ma collection (finalement assez réduite) est déjà le fruit de quelques tâtonnements, essais et reventes. Pour quelqu'un qui commencerait à s'équiper, en revanche, ça doit valoir le coup de le prendre en considération !
  23. pano 24 et barlow televue x2

    A ma connaissance, il n'y a une histoire d'adaptateur que pour les Panoptic de plus longue focale et la Big Barlow en 2" (semble-il pour éviter de se retrouver avec des tirages impossibles). http://www.televue.com/engine/page.asp?ID=41 Je pense qu'il n'y pas de problème particulier avec le Pano 24. Au fait, à propos des Powermates, pour info et juste pour rigoler, j'ai constaté que pour éviter justement des positions de MAP farfelues avec les Powermates en 2", je devais intercaler mon tube allonge habituel ENTRE l'oculaire et la Powermate, et non pas en amont de la Powermate et l'oculaire directement dedans...Moyennant quoi, oui, c'est parafocal. Etonnant, non ?
  24. Ca vous est déjà arrivé ?

    Ah ben tiens, et de deux !Enfin, c'était une HEQ5, mais c'est visiblement la même de toutes façons.Sauf qu'il y avait une 80ED et un APN dessus, qui n'ont survévu que par miracle à la collision avec le mur...Cette fixation par deux oreilles avec effet de levier des pieds sur la base est ridicule... Aucune chance de tenir dans le temps.La rupture prématurée semble due à des défaut de coulage de la fonte.Pour mémoire, la base de l'EQ6/Atlas repose sur des principes à peu près similaires, sauf que les "oreilles" sont plus courtes, plus massives, et surtout, moulées également par le haut, noyées dans la platine supérieure, ce qui lui donne une bien meilleure chance de survie...[Ce message a été modifié par Z80 (Édité le 26-10-2007).]
  25. Une Apo 127 mm triplet ED 1545 � je rêve

    Les tests de la Meade faisaient états d'une tenue mécanique de l'ensemble franchement branlante (l'optique, elle, est bonne) menant à une collimation catastrophiquement changeante.Résultat : elle a eu très peu de succès.Peut-être qu'un peu de bricolage pourrait y remédier, moyennant quoi, à ce prix...