Z80

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  1. @ Lantha > Mon miroir est un Skywatcher (Synta) de 2005 en pyrex, retouché par JML et réaluminé Hilux. Les GSO sont en BK7 avec une aluminure à 94% de réflectivité.A 400 euros, le 300 f/5 est sans doute intéressant pour construire soi-même sont instrument : en ciel profond, il n'a pas forcément besoin d'un état de surface exceptionnel.A f/5, il est possible qu'un secondaire de 63 mm fasse l'affaire, en calculant la position du P.O. au poil de cul. A la limite, si tu n'envisages pas la photo, tu peux faire un tube le plus long possible et calculer pour faire la mise au point avec tous les oculaires sans tube allonge. Reste éventuellement le problème de la tête bino, le cas échéant...Si c'est pour un dobson, un P.O. à 1,25 m du miroir n'est pas forcément un inconvénient : à la limite, ça permet d'observer sans se casser le dos ! Perso, je suis un inconditionnel des colliers rotatifs : les newtons sont épouvantables à utiliser sur monture allemande sinon !@ eric 51 > le primaire chinois était correct sans plus, et astigmate. Lors du décapage, Jean-Marc est tombé sur une cuvette "bouchée" avec une surépaisseur d'aluminure (une première pour lui ! ) Les performances étaient correctes, elles sont devenues exceptionnelles, notamment en planétaire (raison pour laquelle ça me gêne de devoir élargir le secondaire).J'ai aussi gagné en luminosité grâce à la réaluminure, qui n'aurait sans doute pas tenu le choc aussi longtemps sinon. Ceci dit, je n'ai ucune certitude à ce sujet. Synta n'est pas GSO (même pas 2 ans 1/2 de durée de vie de l'aluminure GSO sur le dobson de m@s). D'un autre côté, les processus de fabrication évoluent chez tous les constructeurs et GSO a pu s'améliorer considérablement ces dernières années, ne serait-ce que pour fournir les miroirs des Lightbridge à Meade (les américains qui achètent du Meade s'attendent sans doute à une certaine longévité ?)En tout cas, je ne regrette pas, non plus que le processus d'équipement en deux temps : télescope chinois en 2007, retouche en 2007. Je n'aurais pas eu le budget pour un instrument d'artisan en 2005, et j'ai pu m'en servir pendant 2 ans... j'ai embarqué le miroir dans mes bagages lors d'un voyage en France et il revenu quelques mois plus tard par la poste. Au final, ce type d'approche se justifie amplement (sauf si on est satisfait de l'optique chinoise et qu'on s'y tienne, évidemment).@ Serge > Oui, bien sûr, comment comptes-tu t'y prendre pour discuter en live ? ^^Je te remercie pour ton avis. En fait, passer de 58 à 63 mm serait insuffisant pour une illumination optimale en photo, mais ferait passer l'obstruction de 22,83% à 24,8%, ce qui reste suffisamment proche (et toujours inférieur à 25%. A moins bien sûr que ce fameux grappillage de poils de cul n'ait une réelle efficacité).En fait, comme j'avais tout démonté pour tout mesurer et étudier la géométrie optimale de mon future tube allégé en carbone, j'ai repris complètement l'orthogonalité du porte-oculaire, la position du secondaire et toute la collimation. Entre-temps, je me suis offert une grille carrée holographique pour le laser Howie Glatter, et ça m'a pas mal aidé à tout positionner comme il faut.Mon secondaire est à présent placé un peu bas, je m'en suis rendu compte sur une étoile défocalisée ; je vais donc reprendre le réglage (en fait, j'ai déterminé graphiquement la hauteur théorique du support de secondaire par rapport à l'araignée : il faut à présent que je vérifie où j'en suis in situ par rapport à la théorie, parce que je pense que je suis passé d'un extrême à l'autre. par contre, en collimatant, j'en ai profité pour beaucoup redescendre le primaire (enfin, beaucoup, quelques mm, quoi).Il faudra ensuite que j'essaie d'optimiser la surface du secondaire par rapport à sa position finale et vérifier s'il vignette toujours le primaire sur l'axe optique. Normalement, il s'en faut de très peu, et le secondaire de 58 mm est très chiant à positionner à cause de ça : la marge est faible, voire même déjà excédée.On est bien d'accord que si le secondaire ne réfléchit pas 100% de la surface du primaire, on perd en luminosité ?C'est sûr que je ne vais pas pinailler pour des 1/10è de magnitude, mais s'il ne s'agit pas seulement du bord de champ, ça peut poser des problèmes sur les objets faiblement lumineux du ciel profond, non ?D'autre part, j'utilise exclusivement des oculaires à grand champ : Nagler 26 mm, 17 mm, 12 mm et Ethos 8 mm.En planétaire, leur champ est plus restreint (zoom Nagler 3-6 mm et une paire de zoom Baader 8-24 mm mark III sur une tête Bino baader-Celestron "vintage" (à 60°). Pour le moment, faute d'OCS, j'utilise l'optique détachable de la barlow Skywatcher sur une bague T2 - 28 mm extra-plate que je viens de recevoir, donc c'est vrai que le champ n'est plus le souci premier ! :pje me suis servi de ce combo sur Jupiter samedi soir pour la première fois après avoir remonté et recollimaté l'instrument, et c'est magique ! Quasiment en 3D... Par contre, le grossissement est énorme : par analogie avec le zoom Nagler, je l'estime à 4x avec la barlow, ce qui me donne une paire de zoom 6-2 mm ! Franchement, c'est extraordinaire... C'est à voir au moins une fois dans sa vie ! Ganymède était tout près du bord, avec une ombre découpée au rasoir... J'étais trop crevé pour monter le Canon et ma mise en station était approximative (je ne vois pas le pôle sud depuis mon jardin), mais j'aurais aimé. ^^Un OCS doit faire partie de ma commande en cours chez TS, ce qui me permettra d'utiliser la bino et les zooms en ciel profond, mais il faut que je choisisse le bon (idéalement le 1,25 x, mais comme ils sont calculés pour des chemins optiques légèrement plus longs (la vieille Baader-Celestron a le plus court de toutes), je ne suis pas sûr que ça suffise.Encore un compromis à faire au niveau de la position du secondaire, donc de sa taille ! Or l'accès au foyer par la tête bino risque d'être plus délicat que pour un APN...Avec mon réglage actuel du secondaire (mais il est amené à remonter légèrement, donc à réduire le backfocus), j'utilise le P.O. reculé d'environs 2/3 avec la barlow, mais que je dois ajouter un tube allonge de 35 mm pour utiliser mes Nagler. Je vais mesurer ces distances de manière plus précises : je n'ai pas pensé à noter sur le moment, mais comme le nouveau P.O. dispose d'une graduation en mm et en pouce et a un tirage total de 2 pouces, il ne me reste plus qu'à comparer.L'accès au foyer primaire avec un EOS demande de rentrer le P.O. presque à fond (avec en gros 8 à 10 mm de marge), du moins dans la configuration précédente (P.O. légèrement plus court). Et sans tube allonge, bien sûr. Je dois d'ailleurs vérifier de toute urgence si le foyer est encore accessible, pour fixer la géométrie du nouveau tube carbone.en fait, je me demande s'il est possible de déterminer le tirage nécessaire avec un OCS en fonction du grossissement obtenu ? Connaissant celui obtenu à 4x (en gros, mais ça pourrait suffire), existe-il un moyen d'en déduire celui obtenu avec 1,5x ?[Ce message a été modifié par Z80 (Édité le 14-01-2014).]
  2. les filtres LPR : une vérité qui derange ;)

    Je viens de constater que mon O-III Lumicon est complètement piqué. L'apparence est bizarre, comme une gelée verte avec de grosses moisissures noires !En revanche, l'UHC-S et le H-ß Astronomik sont intacts.C'est sûrement dû au climat local, mais tout de même, la durée de vie des matériaux employés semble varier selon les fabricants...Je vais tenter un nettoyage prudent, des fois qu'il s'agisse d'un problème de surface externe... Bizarre, tout de même ! J'en prendrai une photo pour vous montrer.
  3. La fin d'Uranie

    C'est vraiment triste pour les éditions Burillier...La vache, j'ai eu du bol ! Le volume consacré à l'hémisphère sud avait tellement tardé à sortir que je l'avais oublié... Je ne sais pas ce qui m'a pris le mois dernier, je lance une recherche sur Amazon à tout hasard, et miracle, il est là !Il n'en restait plus qu'un, d'ailleurs, et si ce que vous dites est vrai, il se pourrait bien que ce soit le dernier. On peut dire que j'ai eu le nez creux !Il est arrivé la semaine dernière, et c'est une véritable merveille. Il est d'ailleurs plus dense que prévu, d'après l'introduction, et ils ont abandonné la reliure spirale et les couvertures plastifiées (à vrai dire, la reliure variant à chaque fois ) donc il faudra faire gaffe sur le terrain en cas de grosse humidité, ou planifier les observations et le laisser à l'abri...En tout cas, ce serait une perte énorme pour les astrams que les ouvrages de Laurent Ferrero disparaissent avec l'éditeur. J'espère que le premier trouvera à se faire rééditer et que le second pourra se remettre en selle...[Ce message a été modifié par Z80 (Édité le 14-01-2014).]
  4. MIROIR ET QUALITE

    Ca m'étonnait d'autant plus !
  5. MIROIR ET QUALITE

    LOL ah d'accord... ^^ Ca m'étonnait, aussi... Non, bien sûr, il ne s'agissait que de flexions sur les appuis (ou aussi, dans certains cas, notamment des dobsons où le miroir doit être facilement amovible, du dispositif de retenue anti-basculement ou des points d'appui latéraux).En fait, les questions de Lauratt semblaient trahir une expérience assez sommaire de ces particularités techniques, c'est pourquoi j'ai effectivement tenté d'être plus explicite.Apparemment, ça pouvait mener à des interprétations inattendues, désolé, hein, je n'aurais jamais imaginé qu'on puisse penser à des déformations définitives, le verre n'étant pas franchement malléable, à moins de le chauffer fortement ! C'est amusant, parce que ça montre qu'une bonne partie des prises de bec sur les forums provient en fait d'interprétations totalement imprévues de ce que l'auteur des propos avait en tête... C'est inquiétant et comique à la fois ! ^^Ca rappelle certains cours de français, tiens...
  6. Article états de surface : planche HD

    Bah, je trouve juste SV un peu cher, mais il font du bon boulot.Les alternative existent, ou existaient : apparemment, JML ne pouvait pas vivre de son art,ce que je regrette. Un miroir d'artisan n'est jamais donné, mais il y a (avait ?) encore un peu de choix, et leurs miroirs sont des oeuvres d'art.Après, je trouve l'anecdote du Mac mal choisie, sans vouloir t'offenser, Frédo. ^^ Je vais te chambrer un peu sur ce sujet, parce j'ai toujours trouvé l'ergonomie de leur OS détestable (d'ailleurs, je préférais rendre mes TP de Prolog ou de LISP faits avec mon ZX Spectrum, sans compter qu'il avait plus de RAM - c'est gourmand, Prolog, et les premiers Mac plantaient vite faute de RAM ) et je ne parle évidement pas de leur prix, parce là, c'était du foutage de gueule : 50 000 francs français à l'époque pour cette bouse, y a pas à dire, ils sont surtout forts en marketing chez Apple ! Maintenant, les Mac sont de vulgaires PC sous Linux Debian avec une interface toujours aussi pourrie... Mais les prix sont toujours disproportionnés. Ca coûte cher, la peinture blanche et la pomme ! LOLAllez, je te charrie, ma poule... (N'empêche que je hais toujours autant Apple ! )Mauvais exemple, donc, à mon avis, bien sûr... ^^ Mais je ne dis pas ça pour lancer une autre polémique... Les goûts et les couleurs... Et puis je sais que tu as le sens de l'humour !
  7. D'accord, merci pour votre avis...Donc le CPL n'est pas si important que ça en visuel, il concernerait essentiellement la régularité de l'illumination d'un capteur CCD sur les bords en longue pose (qu'on peut d'ailleurs rectifier grâce à un flat)?Le CPL de 30 mm obtenu par Lauratt est carrément exceptionnel, surtout pour un rapport f/4,5 (la largeur du miroir, plus la marge nécessaire vers le bord du tube / la position de fixation du PO font perdre un max de chemin optique et conduisent à des secondaires toujours plus encombrants que souhaitable) : chapeau pour la performance !En fait, mon instrument a actuellement une géométrie tellement mal foutue que je ne dispose même pas d'une zone éclairée à 100% au centre : autant diaphragmer le primaire !Je suis donc obligé d'agir... Mais il est en effet difficile de concilier un PO performant et précis, un chemin optique secondaire-foyer court et un accès aisé au foyer photo ! C'est un peu la quadrature du cercle...Actuellement, il me faut un tube allonge de 2" pour utiliser les oculaires, c'est dire comme il faut du backfocus pour atteindre le foyer en photo ! Et le PO n'est pourtant pas court...Cela dit, c'est sans doute ce qu'il m'aurait fallu : un PO ultra-court et repenser complètement l'implantation du PO et de l'araignée sur un tube optique plus long.Maintenant que j'ai bêtement sélectionné le PO, je dois faire avec... En même temps, c'est un vrai plaisir à utiliser : pas de shifting, et il tient la charge sans même utiliser la vis de blocage (qui au passage verrouille le tube coulissant sans le faire broncher (appui sur le côté opposé à l'axe du crayford, grosse vis avec une pastille nylon au bout) , et il ne souffre pas des petits problèmes de fragilité du Steeltrack de Baader. Par contre, il est méchamment lourd. Rien que l'épaisseur du tube coulissant est passée de 3 mm sur l'ancien modèle GSO à 4 mm !Il ne me reste donc plus qu'à optimiser la distance primaire - secondaire pour atteindre le foyer photo au plus près, sans gaspillage inutile d'extra-focus et à dimensionner le secondaire en conséquence.Il semblerait que 63 mm soit en effet la dimension la plus communément admise pour un 254 f/4,7, du moins en utilisant un PO long.Chez TS (autant grouper les frais de port, parce que dans mon cas, ça me coûterait beaucoup plus cher d'effectuer des commandes séparées), j'ai deux possibilités : soit un OO aluminé Hilux, soit un GSO réaluminé Hilux (4 à 8 semaines de délai supplémentaire). Les prix se tiennent sensiblement, et je tiens à rester en Hilux, pas seulement pour des raisons de luminosité (quoique de 91% à 97%, ça commence à devenir sensible), mais aussi pour des raisons de longévité : l'aluminure GSO ne tient même pas 3 ans sous notre climat (les miroirs de m@s sont devenus gris foncés et tout piqués), alors que le traitement Hilux appliqué à mes miroirs retouchés n'a pas bronché d'un iota en 7 ans. [Ce message a été modifié par Z80 (Édité le 11-01-2014).]
  8. les filtres LPR : une vérité qui derange ;)

    OK.Donc les CLS, UHC, etc.
  9. figure d'airy, contraste et longue focale

    http://bobmay.astronomy.net/misc/offaxis.htm http://www.telescope-optics.net/tilted3.htm
  10. MIROIR ET QUALITE

    Je ne comprends pas certaines réactions limite agressives...Tout d'abord, oui, ce que j'ai écrit pêche très certainement du côté sémantique, tout simplement parce que je ne suis pas un pousseur de verre professionnel (ni tout court, d'ailleurs), non plus qu'un opticien, etc.Effectivement, j'ai pu mal employer certains termes. désolé s'il y a eu mort d'homme...Ensuite, effectivement, l'état de surface est à distinguer de la forme du miroir fini. La première est sensée jouer sur la qualité de l'image (et souvent sujette à discussion), tandis que la seconde est un paramètre essentiel d'un miroir.Je ne souhaitais pas critiquer l'usage de machines à polir pour ébaucher un miroir : je me doute bien que les artisans ne sont pas des bêtes de somme. Et encore moins l'usage de miroirs pré-ébauchés, ou tout simplement de retouche de miroirs du commerce, ce qui constitue souvent une approche logique pour un amateur, car elle lui permet de débuter à moindre prix, puis de faire évoluer son instrument.C'est d'ailleurs à cet égard que la catégorie "miroirs grand public" ne peut pas être traitée pour quantité négligeable, dans la mesure ou non seulement elle représente l'immense majorité des instruments en circulation, mais aussi parce qu'elle a grandement contribué à l'essor de cette activité, autrement réservée soit à des amateurs fortunés, soit d'une manière générale à des gens extrêmement passionnés au point que ça en devienne un sacerdoce (que ce soit à cause du sacrifice financier, ou de l'extrême patience à se casser le dos à pousser du verre, lorsqu'on est passionné, mais soit fauché, soit très courageux et perfectionniste). Donc en définitive, le travail attendu de l'artisan se situerait au niveau des phases finales. Fort bien : pour partir de mon miroir astigmate et rebouché à l'aluminure et aboutir à lambda/17 sur l'onde (au pire), on se doute bien qu'il a fallu du boulot.Cependant, l'état de mon miroir du commerce montre qu'à l'évidence, les fabricants d'instruments industriels font quasiment tout, sinon absolument tout, à la machine et emballez, c'est pesé. Etant données les quantités en circulation, on ne peut pas tout simplement les ignorer. Il semble donc logique de les étudier et peut-être aussi d'étudier l'évolution de leur qualité au fil du temps. Les miroirs GSO tout faits qu'on peut trouver dans le commerce sont annoncés à "meilleur que lambda/16", ce qui semble plutôt encourageant. Sauf toutefois que c'est RMS, et non pas "sur l'onde" !Pour finir et répondre à Astrovicking, je m'étonne que tu ne saches pas que les miroirs subissent des flexions sous l'effet de leur propre poids, raison pour laquelle on conçoit des barillets adaptés. Par exemple, la simple suspension 3 points d'origine est quasiment suffisante pour le miroir Skywatcher 254/1200 de 31 mm d'épaisseur. Une fois transformé en 9 points sur 3 triangles de flottaison, les déformations deviennent totalement négligeables et il n'est pas nécessaire de compliquer plus. Il en va bien sûr autrement de miroirs plus larges et d'épaisseur relative plus réduite.Donc en définitive, lorsqu'il s'agit de noter la qualité optique du miroir primaire d'instruments clé en main, la conception de son barillet peut effectivement mériter qu'on s'y attarde.Tant qu'on y est, et s'il s'agit d'évaluer des instruments complets et pas seulement des miroirs, il peut être intéressant de s'intéresser aussi au tube optique complet, et notamment à la géométrie du reste de la chaîne optique : secondaire et porte-oculaire. En effet, des éléments tels que le backfocus, la taille du secondaire (obstruction, champ de pleine lumière), et même la qualité de l'araignée et du support de secondaire, peuvent être évalués.Mais on sort évidemment du champ de la seule évaluation des miroirs primaires, ce qui est aussi le cas si on prend le barillet en compte, d'ailleurs (on évalue plus un instrument que seulement un miroir).[Ce message a été modifié par Z80 (Édité le 10-01-2014).]
  11. les filtres LPR : une vérité qui derange ;)

    A part le CCD, ils sont conçus pour l'observation.Le CLS est un filtre anti-pollution "classique", l'UHC est un filtre spécial nébuleuses plus sélectif (grosso modo, O-III + H-ß).En fait, ce serait intéressant de comparer les filtres de ces deux catégories existant chez différents constructeurs...Par exemple, j'ai acheté pour la lunette de 70 un petit filtre 1"1/4 carrément bluffant, surtout compte tenu de son prix ridiculement bas : un Andover 3 channel nebula filter http://www.scopestuff.com/ss_dfn4.htm Etant donné la luminosité plus faible (évidemment) de la petite lunette, je voulais éviter un filtre trop sélectif, et franchement, il pète des flammes (courbe de réponse individuelle livrée avec chaque filtre, en plus).Sinon, on peut faire des tas de trucs amusants avec des filtres sélectifs comme l'O-III : par exemple, comme filtre anti-éblouissant sur la pleine Lune (images super contrastées, si, si ! :p ) ou pour séparer étoiles doubles serrées. Par exemple, les composantes d'Antarès montrent des disques stellaires découpés au rasoir, l'un rouge grenat et l'autre bleu vif, époustouflants !Et il y a le H-ß en visuel... Tout le monde dit que c'est une dépense inutile, mais je voulais me faire ma propre opinion. Donc un H-ß Lumicon en complément du O-III (Lumicon aussi). Eh ben, c'est très utile sur la nébuleuse du Pélican, et ça montre des aspects différents de beaucoup de nébuleuses à émission familières ! Celle qui offre le double visage le plus spectaculaire est la Tarentule (NGC 2070), car très lumineuse dans toutes les bandes. Rien que pour elle, je ne regrette pas mon achat !
  12. figure d'airy, contraste et longue focale

    http://www.dgmoptics.com/oa_what_is.htm http://starizona.com/acb/basics/equip_telescopes_other.aspx http://www.telescope-optics.net/tilted3.htm Le miroir primaire est un fait un "morceau" d'un miroir parabolique plus grand. Il est aussi excentré dans le tube pour laisser de la place au secondaire, ce qui le rend un peu plus large que nécessaire.De plus, comme on utilise en quelque sorte le rebord (une moitié latérale, en gros) d'un miroir plus grand, la coma est plus importante, et concentrée dans une direction privilégiée.Un tel instrument ne se conçoit donc que pour l'observation planétaire, dans l'axe, et à longue focale... C'est donc un instrument hyperspécialisé, mais il fait bien son taf. P.S. : la vidéo ci dessus prise au foyer d'un Mak ressemble à ce que je vois en visuel dans mon newton de 10" (même niveau de détail, sauf que j'ai un poil plus de contraste, notamment sur les petites turbulences équatoriales bleutées et brunes) et luminosité similaire).Pour la luminosité, la caméra y est sûrement pour quelque chose. Quant aux détails, c'est franchement correct.
  13. Viseur polaire Vixen

    quote:T as vu les dates des posts.... quote:04-12-2013 09:20 1 mois, c'est quand même pas si vieux... Je passais pour annoncer que Rémi pense pouvoir commander des plateaux porte-oculaires étendus Orion pour le trépied de l'EQ6, et j'en ai profité pour jeter un oeil aux derniers sujets... Je ne passe plus ces souvents ces derniers temps ! quote:Et un bon Bigourdan que je n'ai jamais fait.Fainéants! Bah, jai bien tenté le coup (à l'envers, hémisphère sud oblige), mais c'est pas terrible... Peut-être que ça marche mieux sous des latitudes plus élevées ?Edit : il y aurait aussi cette alternative : http://www.geoptik.com/index.php?route=product/product&product_id=774 Sauf que je ne vois pas à quoi ressemble ce fameux viseur polaire Losmandy. Faut que je cherche. ^^ Cela dit, il n'est sans doute pas donné non plus ![Ce message a été modifié par Z80 (Édité le 09-01-2014).]
  14. les filtres LPR : une vérité qui derange ;)

    Je l'utilise en visuel, bien sûr, et je pense qu'il peut être classé dans la catégorie "L"...Je m'en fous, je ne distingue pas les couleurs en ciel profond (même sur M42), et je le trouve très efficace.A l'époque, il se disait que le 2" était meilleur (ça tombe bien ! ^^)
  15. les filtres LPR : une vérité qui derange ;)

    Salut Frédo,Pas d'analyse de l'UHC Astronomik ?
  16. Viseur polaire Vixen

    Ben franchement, je comprends le coup de gueule de lilian_1984, parce que c'est vrai que ça arrive souvent.Effectivement, quand on pose une question, on souhaite généralement une réponse directe... Bon, après, il peut arriver qu'en effet, le demandeur parte sur une fausse piste d'entrée de jeu (ça arrive), ou que des solutions alternatives soient meilleures.Mais si on prend le cas des alternatives disponibles pour la mise en station, on imagine bien que tout le monde ne va pas forcément se retrouver sur le terrain avec PC, alimentation électrique ad hoc, caméra, câbles, logiciels, etc. etc. Des fois, un coup de viseur plaire, c'est bien aussi, et ça nécessite largement moins de logistique ! ^^Par contre, le viseur polaire de l'EQ6 est franchement pourri, sombre, et comble de l'horreur, il ne comporte pas le marquage de l'Octant (alors que celui de l'HEQ5 et celui de chez Celestron, oui : allez y comprendre quelque chose !), ce qui le rend inutilisable dans l'hémisphère sud (ce qui est plutôt très très gênant pour moi) ! ^^Donc pour moi, la question d'un viseur polaire de remplacement et de bonne qualité qualité se pose bel et bien, et plutôt deux fois qu'une, voyez-vous ? GPD2, donc ? Il faut que je cherche ça... C'est de chez Vixen, non ?Edit :LOL, les américains disent que ce sont les mêmes, juste (beaucoup) plus cher chez Vixen... :p http://www.cloudynights.com/ubbthreads/showflat.php?Cat=&Number=5853715 Bon, ben je vais me rabattre sur le modèle de chez Celestron, comme prévu initialement... Tant pis pour la qualité optique. ^^[Ce message a été modifié par Z80 (Édité le 08-01-2014).]
  17. crayford patine

    Sur un principe similaire à celui du Steeltrack de Baader, GSO vient de sortir un nouveau Crayford "monorail".Le guidage est finalement assez rustique : une double queue d'aronde qui glisse dans une gorge et de la graisse... Ils ne se sont même pas emmerdés à y ajouter des roulements comme JMI (Event Horizons) ou Startlight (Feather Touch), mais le résultat est bluffant : je viens tout juste de recevoir le mien (spécial ScopeStuff avec la bague d'adaptation sur mesure pour l'embase Skywatcher, qui reste mien plus massive et stable que la GSO), et e serrant un peu la vis de tension, plus moyen de faire patiner le crayford, même en appuyant comme un boeuf !Avec la version précédente, il fallait serrer la vis de tension au point de rendre la mise au point un peu dure (il faut dire que deux Powermates 2" + un EOS, ça pèse un brin ^^)... De plus, ça patinait, parce qu'elle se trouvait excentrée par rapport à l'axe des molettes, et la vis de serrage pouvait provoquer une légère flexion, voire un léger mouvement longitudinal.Tous ces petits défauts désormais réglés de manière radicale, et pour un prix très inférieur à la concurrence... Alors n'hésitez pas ! La mécanique est désormais entièrement anodisée noire, avec des graduations en mm et en pouces sur le dessus (bon, question précision, ça reste vague, mais ça peut toujours aider à dégrossir si on prend note des positions de focalisation des différents accessoires). La vis de tension est désormais centrée sur l'axe, et une grosse vis de blocage se trouve à présent déportée sur le dessus au lieu du dessous.Seul bémol, encore que seul l'avenir dira si c'est un point faible ou pas : le corps du mécanisme, qui n'est plus encastré directement dans celui du tirage, mais décalé vers le bas, est en plastique.D'autre part il semblerait que l'axe lui-même puisse subir de légères flexions. Un Américain a résolu le problème en tournant deux petits coussinets qu'il a inséré sur l'axe de part et d'autre du rail afin de le forcer à rester horizontal (l'axe est guidé par les coussinets, eux-même dimensionnés pour rester coincés en place dans le corps en plastique) : http://www.iceinspace.com.au/forum/showthread.php?t=103514 A part ça, le rapport performances-prix semble imbattable... ^^A noter qu'il existe un modèle 3", pour les instruments très ouverts...[Ce message a été modifié par Z80 (Édité le 08-01-2014).]
  18. figure d'airy, contraste et longue focale

    > Pas forcément, regarde les SCCa, ça provient de leur formule optique spécifique : le primaire a en fait une focale très courte, ce qui oblige à un secondaire très large (curieux, choix, finalement).Les newtons longs en planétaire existent, et ce sont même des tueurs... Plus la formule optique est simple, mieux c'est, en fait. Pas de ménisque, un miroir secondaire plan tout simple, un miroir primaire parabolique qui élimine le risque de chromatisme, et spécificité, une focale longue qui réduit la coma à néant : en fait, c'est la formule idéale.Certains modèles offrent même un chemin optique incliné, avec un secondaire plaqué à une paroi, donc une obstruction nulle, et même pas d'araignée pour provoquer de la diffraction !Mais l'inconvénient d'un newton long est inclus dans la question... Il devient difficilement maniable.Ceci dit, le fait est que certains construisent des dobsons avec des miroirs d'1 m de diamètre, voir plus, et observent juchés sur une grande échelle...Alors après tout, pourquoi pas ?
  19. MIROIR ET QUALITE

    Effectivement, la qualité du barillet n'a rien à voir avec celle de l'optique (mais sur un instrument complet, le barillet pourra influer sur l'image, en infligeant, dans le pire des cas, des distorsions au miroir).Le sujet est sans doute trop vaste pour être ainsi amalgamé d'entrée de jeu.Rien qu'au niveau des miroirs, plusieurs facteurs entrent en ligne de compte :- La forme du substrat : on distingue déjà les miroirs "classiques", en verre épais, et les variantes modernes : cellulaires ultra-légers, ou en forme de "coupe", avec des bords minces- Le matériau : si en effet, rien ne distingue un miroir en Pyrex, BK7, Zérodur, etc. une fois l'instrument en température, il peut en aller autrement au niveau du temps nécessaire, mais le vrai problème est en fait très peu, voire jamais évoqué : la forte dilatation lors du polissage.C'est Jean-marc Lecleire qui a soulevé le lièvre, lorsque qu'il a retouché les premiers miroirs de Lightbridge qui arrivaient sur le marché. Que ce soit pour des raison d'épuisement du stock de Pyrex au moment où St Gobain annonçait la fin de la production de blanks, ou pour de simples raisons d'économie (surtout que Meade a tapé fort en sortant d'entrée de jeu un 300 et un 400 mm), ces miroirs, en fait directement fabriqués à Taiwan par GSO, sont tous en BK7.C'était finalement peu courant, car la plupart des miroirs d'amateurs étaient en Pyrex (le plus cher étant en fait la main d'oeuvre, il n'y a avait pas de raison de mégoter).Ce qui fait que quand JML a attaqué la retouche des miroirs de Lightbridge, il a été consterné : ils se déformaient tellement sous l'effet de la chaleur du polissage qu'il était obligé de les laisser refroidir 40 mn avant de pouvoir les évaluer au Foucault et savoir où il en était !Le polissage prenait dès lors des temps infinis, à tel point qu'il utilisait ces pauses obligées pour traiter d'autres miroirs...Du coup, on peut facilement imaginer que ces grosses galettes, polies essentiellement à la machine par les Chinois (qu'ils fussent de taiwan comme GSO/Meade ou de Chine continentale comme Synta/Skywatcher/Orion/Celestron) et produites en série, pouvaient subir des déformations considérables lors du polissage, qu'on peut espérer avoir êtres rectifié lors des phases finales de doucissage... Ou pas.Synta a toujours utilisé (et utilise toujours, il me semble) du Pyrex, et leurs miroirs offraient un état de surface moyen oscillant couramment entre lambda/5 et lambda/7 (avec des mieux et des pires, selon l'état d'usure de l'outil, qui est utilisé plusieurs fois d'affilée pour produire des séries de miroirs).Quant aux premiers Lightbridge, il fallait avoir du bol pour toucher mieux que lambda/4 ou même lambda/3, avec la plupart des gros défaut concentrés sur les bords, ce qui fait qu'à l'époque, un simple bafflage pouvait en faire des instruments vraiment très bons, au prix d'une petite perte de luminosité. Bien sûr, quand on voit les offres de miroirs primaires GSO pour ATM sur les catalogues, la valeurs annoncées semblent promettre une nette amélioration de la qualité de fabrication sur ces dernières années. Ca vaudrait le coup d'en évaluer des échantillons, d'ailleurs.- Puis vient le polissage lui-même, bien sûr. Ebauché, poli et douci à la main, écbauché à la machine, ébauché et poli à la machine, voire même tout à la machine (à en croire certains, ça doit être le cas de Seben et ses fameux culs de bouteille) ? ^^En tout cas, un miroir industriel a des chances de ne pas égaler un miroir d'artisan, mais le prix (ou le temps passé, si on s'y colle soi-même) ne sera pas le même !- Au niveau des finitions, certains (comme JML) prônent de dépasser lambda/10 en réduisant le micro-mamelonnage, source de micro-diffractions qui font perdre de la netteté... Le principe a donné lieu à des débats ici même, mais franchement, les résultats, avec un état de surface dont les pires défauts oscillent entre lambda/17 et lambda/26, sont plutôt convaincants. - Finalement, l'aluminure. En général, les "pires" offrent un taux de reflectivité de l'ordre de 91%, ce qui passe encore. La bonne qualité industrielle doit se situer à 94%, et le gratin à 97 ou 98%, grand maximum.A ce niveau, il y a parfois des gags, comme cette cavité à la surface de mon primaire comblée par une surépaisseur d'aluminure... Ils sont fous, ces Chinois ! JML en est resté sur le cul en découvrant le pot aux roses, lorsqu'il a retiré l'aluminure avant retouche...- Puis vient la couche protectrice (habituellement du dioxyde de silicium) : une, deux couches, etc.A titre d'inconvénient, il semblerait qu'une légère surépaisseur puisse parfois se former au niveau du rebord des miroirs plans, par exemple.Toujours est-il que cette couche protectrice va conditionner la durée de vie de l'aluminure. Un GSO 300 mm acheté vers 2005 est devenu inutilisable en l'espace de moins de 3 ans : l'aluminure est totalement piquée et ternie, tout comme j'ai pu le constater sur des 114/900 bon marché.En revanche, l'aluminure Hilux (Orion Optics UK) appliquée à mes miroirs après retouche début 2007 est toujours immaculée aujourd'hui, sous le même climat chaud et humide qui eu raison de celle du GSO 300 de m@s.Chacune de ces étapes va donc conduire à des miroirs aux comportement très différents, à la fois dans des conditions idéales (en température), en phase de mise en température, et en longévité à long terme.Idéalement, il faudrait tout évaluer...Puis vient le barillet, mais c'est tout de même un élément externe, généralement facilement modifiable (tout le monde ne s'improvise pas opticien, mais je suppose que tout le mode peut bricoler un brin de mécanique), qui a aussi son importance, effectivement.
  20. Nagler9 moins sa jupette 1.25''

    Les Nagler 7 et 9 mm sont en fait exactement les mêmes, avec un groupe optique (une sorte de barlow, finalement) avant situé à une distance légèrement différente.A l'époque, comme je cherchais desespérément un oculaire de 8 mm à grand champ (pour obtenir un grossissement de 150%), j'avais rrésolu le problème en espaçant la jupe du 9 mm pour obtenir quelque chose entre le 7 et le 9...L'oculaire seul sans son élément frontal ne donne toutefois pas une image terrible en bord de champ (pour rigoler, j'ai testé le même principe avec les Nagler type 4 (12 et 17 mm) et 5 (26 mm) ^^ ), mais tu peux t'amuser à faire varier cette distance, par exemple au moyen de bagues filetées (des cerclages de filtres 1"1/4, pourquoi pas ?)Plus tu éloignes le groupe de tête, et plus tu augmentes le grossissement, sur le principe de la barlow (ou des oculaires zoom 3-6 et 2-4 mm de chez Televue).Depuis, le mouton à 5 pattes est arrivé en la personne de l'Ethos 8 mm. Un oculaire merveilleux, avec encore plus de champ que rêvé, et je me suis jeté dessus, bien sûr.Avec celui de m@s et le mien sur la tête bino, les résultats sont grandioses !
  21. offset Strock 250

    Salut Raphaël,Plutôt que décentrer l'araignée (ce qui, dans le cas d'une araignée classique à 4 branches peut provoquer des tensions bizarres dans les branches), il y a la solution de décentrer le miroir secondaire sur son support, ce qui est très facile lorsqu'il est collé sur celui-ci (et permet de le décaler en même temps vers le bas ET vers l'arrière de la même distance, comme ce devrait être le cas).Comment ton secondaire doit-il être fixé sur son support ?
  22. GlassPath et Bino

    Bah, pas vraiment : ma tête bino est une antiquité et n'est plus représentée nulle part... Mais elle a quand même un embout 2" comportant un filetage T2 femelle et un embout vissant T2 - 1"1/4, ce qui permet d'y adapter les OCS récents de la marque.Tiens, j'ai réussi à trouver des photos de la bête (pas de la tarte à dénicher) : http://www.photoinfos.com/astronomie/Baader-Planetarium-Bino-60-Grad.htm
  23. lunette contre c8 en planétaire

    Argh ! Les images sont fabuleuses, j'avoue !
  24. Contraste et état de surface

    C'est clair, mais qu'est-ce que ça se salit vite !Et démonter la cellule d'un newton à tube plein este moins pratique que d'accéder directement au miroir d'un dobson...
  25. Imageshack...

    LOLBon en fait, pour les images astro, je les mets tout simplement sur ma page web Astrosurf, mais bon, il m'arrive d'héberger autre chose... ^^