Z80

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Tout ce qui a été posté par Z80

  1. Eh oui, je n'ai pas pu résister : j'ai ramené de France le fameux (en fait, la fameuse) LidlScope à 61 roros... Première constatation, que laissait supposer le bleu reconnaissable entre mille du tube optique : il y a bel et bien écrit "Meade Europe GMBH" au cul du carton... Bon, on sait grosso modo où on va : Guang Sheng inside... *La monture est vraiment sympa pour le prix (c'est le moins qu'on puisse dire ! ) : une classique équatoriale chinoise avec la fixation pour moteur synchrone. Notons avec tout de même une nette amélioration par rapport à mes anciennes daubes : l'entraînement en déclinaison est assuré par une vis sans fin solidaire de la fixation de l'instrument et n'est donc pas limitée en débattement comme sur les montures courantes de cette catégorie, ce qui est un vrai soulagement !En revanche, comme toujours, le flexible d'ascension droite viens faire chier dès que l'instrument s'en approche. Dans le temps, je le virais et j'entraînais en tournant le pignon destiné au moteur à cause de ça... Ben même punition ! ^_^Le trépied est en honnête tube d'acier (chinois, donc gaffe de pas trop serrer quand on le déploie, je présume), d'une stabilité suffisante pour un petit instrument. L'écartement est assuré conjointement par un système de barres d'écartement genre baleines de parapluie et un système hyper astucieux de fixation du plateau porte-accessoires, qui se pose simplement dessus et verrouille tout l'ensemble par rotation d'un tiers de tour : simple, rapide et terriblement efficace !L'équilibrage de la petite lunette de 70 est assuré par un contrepoids en fonte de 5 kg avec un trou d'un diamètre de 16 mm, donc hélas incompatible avec l'EQ6. Dommage ! La barre de contrepoids est amovible (vissée) comme sur toutes les montures de ce type.Notons que tout le reste (monture, trépied et lunette) pèse aussi 5 Kg en tout et pour tout !!! Bref, un instrument très transportable. D'une manière générale, le plastique se réduit aux caches, baffles et autres enrobages de carters ou de têtes de vis, ainsi que le bac porte-accessoires). Le reste est en honnête fonte d'aluminium : rien d'exotique, on est en terrain connu.Et le plus beau pour la fin : la tête de la monture est équipée d'une queue d'aronde standard (standard chinois, bien sûr) !!!Bref, une petite monture toute simple, très sympathique et particulièrement ergonomique : on en a déjà pour ses 61 euros ! *L'instrument, à présent...La première chose qui apparaît, c'est le collier équipé d'une large queue d'aronde : voilà une lunette qui va se retrouver vite fait bien propre sur l'EQ6 en attendant le retour de mon miroir de 10" de chez l'ami Jean-Marc !Côté objectif, un imposant pare-buée coiffé d'un bouchon bien fixé prolonge le tube. L'objectif inspire confiance, les diaphragmes internes ne semblent pas réduire le diamètre effectif de l'instrument de manière exagérée ; en tout cas, on peut apercevoir tout le diamètre de l'objectif depuis le tube porte-oculaire . L'intérieur est intégralement peint en noir mat ne présente pas de réflexions indésirables. L'objectif semble honnêtement traité antireflets.En revanche, l'instrument comporte beaucoup plus de plastique. Le pare-buée et le bouchon, bon, c'est logique. Mais le collier est entièrement en plastique (traditionnel, en deux demies coques avec serrage latéral par une vis moletée articulée) ; seule la queue d'aronde est en dural (quand même ! Ouf !).Quant au corps du porte-oculaire, vissé au tube optique en tôle par 3 vis, il est intégralement en plastique ! Une résine noire mat qui au demeurant semble plutôt solide, en fait. Le tube coulissant est en bête laiton chromé ainsi que la crémaillère (un grand classique là aussi) ; l'intérieur est également peint en noir mat et diaphragmé.Là où ça commence à craindre un peu, c'est le porte-oculaire lui-même : un anneau de la même résine plastique vissé au cul du tube coulissant, et portant deux traditionnelles vis de serrage de l'oculaire à 120°. Enfin bon, les oculaires sont maintenus fermement et sans jeu, c'est déjà ça. Reste à savoir si ça tiendra dans le temps... Mais surtout, c'est du coulant standard de 1"1/4, et pas de la daube en 24,5 mm !Mais le pire reste à venir... Les 3 oculaires fournis sont aux aussi taillés dans le même plastique, avec toutefois une jupe en métal (laiton chromé ?) ; en revanche, et c'est la mauvaise surprise, le renvoi coudé (à miroir) est intégralement en plastique, y compris la jupe 1"1/4, en plastique chromé !!!Bon, si on excepte la barlow / redresseur en plastique, qui restera dans la boîte, le renvoi coudé est LA mauvaise surprise du lot. Cela dit, étant donné que je n'ai rien d'autre, j'ai testé l'instrument avec, et, bon, il fonctionne de manière satisfaisante. Mais tout de même... Jim propose un renvoi coudé à 19 $ (Antarès, je suppose), je ne vais pas me faire prier ! Au moins, il est en métal...Les oculaires sont d'honnêtes Kellner. Ils donnent une image propre et nette, mais très étroite. Trois oculaires sont donc fournis : 25, 10 et 4 mm. Tous sont réellement exploitables avec l'instrument. Ils sont munis d'une bonnette en caoutchouc repliable classique, très correcte.Inconvénient tout aussi classique : le tirage d'anneau dépend fortement de la focale. Si le confort des 4 et 10 mm est correct (les lentilles d'oeil sont déjà nettement plus larges que celle des vulgaires Huygens qui accompagnent souvent les instruments bon marché), le 25 mm oblige en revanche à éloigner l'oeil de la bonnette : pas très pratique... Mais si on va par là, j'éprouve exactement la même difficulté avec mes Nagler type 6 (7 et 9 mm) : si ces andouilles avaient placé le support de l'oeilleton en caoutchouc plus haut (ou l'avaient fait plus long), ces oculaires auraient été parfaits !Pour terminer, quelques mots sur le petit chercheur 6x30 fourni... Tout d'abord, il est tout en plastique (mais le corps est peint en bleu Meade)... Le pied se fixe à la lunette par un sabot muni d'un système de serrage par lame souple (en plastique, bien sûr !) et il comporte un système de fixation et d'orientation du chercheur qu'on trouve sur des instruments plus coûteux : un ergot à ressort et deux vis nylon à 120°. Le problème est qu'il n'est pas évident d'aligner un aussi petit chercheur... Mais bon, on y arrive à peu près.En revanche, question optique, il s'avère tout à fait correct, puisqu'il suffit déjà à montrer des objets du ciel profond en zone urbaine. Le réticule n'est pas éclairé, ce qui est dommage, car il manque tout de même de la clarté des chercheurs 9x50 chinois, qui éclaircissent le fond de ciel au point de rendre visible le réticule même sans éclairage...En revanche, et c'est une excellente surprise, il est entièrement redressé !!! S'agissant d'un chercheur droit, il devient alors aisé de viser les deux yeux ouverts, et d'amener la cible au centre du réticule. Le démontage montre une lentille située dans le tube optique, en amont du réticule collé au foyer de l'oculaire du chercheur. Pourquoi diable ce montage n'est-il pas systématiquement employé sur les chercheurs plus coûteux ???*Vendredi 23 mars, profitant d'une accalmie, je procède enfin aux essais de l'instrument sur le ciel. Je l'avais testé en France début février, mais j'avais été gêné par la Lune. Mais les résultats étaient déjà encourageants.Pas de chipotage : je sors l'EQ6 ! Trépied, monture, raquette, alimentation électrique... Pour ne pas me retrouver à observer à quatre pattes, Je déploie complètement le trépied : la hauteur de l'EQ6 est impressionnante... Mais s'avèrera idéale. J'ai dû renforcer les pieds en insérant du tuyau haute pression blindé à l'intérieur, car cette cochonnerie d'acier chinois plie au moindre serrage. Maintenant, on peut l'utiliser normalement...La lunette est enfin juchée sur la monture, la queue d'aronde serrée... Impeccable ! Le contrepoids de 5 Kg est décevant : il ne manque que quelques millimètres au diamètre du trou. Tant pis ! Je déploie toute la barre de contrepoids et je visse au bout la rallonge en inox achetée chez ScopeStuff et rabattue par tournage à 18 mm : sa densité plus importante que le laiton de la barre d'origine suffit à équilibrer à peu près la petite lunette ; l'important est de ne pas faire souffrir inutilement les rouages de l'EQ6...Mise en station rapide (au jugé, comme d'hab), alignement sur Acrux et Sirius, et en avant marche ! L'alignement s'avèrera potable pour toute la soirée : toutes les cibles tomberont dans le champ du Plössl chinois de 25 mm.Comme ça fait presque 3 mois que je suis frustré de ciel, je vais droit à l'essentiel : Eta Carène (NGC 3372). Aaaah, mais oui ! Au 25 mm, elle apparaît plein champ, en totalité, avec son chenal sombre au centre. Magnifique ! Evidemment, on est loin des somptueuses draperies observées dans le 10" avec un filtre O-III, mais bon... C'est bien, très bien, même, pour ce petit instrument.Et si on grossissait un peu ? C'est là que ça devient amusant, car mon oculaire à grand champ le plus proche qui passe en 1"1/4... C'est le Nagler 12 mm type 4 ! Je vais donc ôter la rallonge de jupe 2" qui l'équipe en permanence et enfiler le coulant 1"1/4 du monstre dans le renvoi coudé en plastique... La vis de serrage passe par une fente ménagée à cet effet dans la jupe 2" de l'oculaire... Ca tient ! Observons... Génial ! Déjà, le champ est à peine réduit, et la nébuleuse est encore visible intégralement, mais bien plus belle et détaillée. L'instrument semble en tout cas tenir ses promesses en ciel profond.Continuons le tour d'horizon de la région polaire : l'amas globulaire géant Oméga du Centaure (NGC 5139) me tend les bras. Avec le Nagler 12 (58x), l'image est belle, mais l'amas reste très cotonneux. Avec le Nagler 7 mm type (100x), l'amas est résolu et entre encore tout juste dans le champ (normal, c'est pareil avec le Nagler 12 sur le 254/1200), mais force est de constater que la luminosité d'un instrument de 70 mm de diamètre d'objectif est sans commune mesure avec celle de mon 254... Néanmoins, ce petit instrument permet quand même d'observer confortablement.Tant qu'à faire, continuons sur la galaxie Centaurus A (NGC 5128). Eh bien, l'image est certes très faiblarde, mais cette belle galaxie reste tout de même observable, au 25 et même au 12 mm. Je n'ai jamais réussi à pratiquer la vision décalée, donc c'est tout ou rien ! Bon, évidemment, là, je regrette le 10"...Le Scorpion se lève, voyons M4. C'est un amas relativement peu lumineux, pour lequel le Nagler 7 mm sur le 254 est idéal : il le révèle véritablement, car non seulement l'amas est complètement résolu, mais une sorte de rideau d'étoiles moins serrées est visible à l'avant plan et donne véritablement l'apparence du relief à ce joli amas globulaire. Ici, dans la lunette de 70, l'image reste hélas terne et manque cruellement de lumière, mais l'amas est néanmoins résolu sans difficulté.Essayons l'instrument planétaire, à présent. Le temps que Jupiter se lève, je peux profiter de Saturne. Cette fois-ci, la lumière est là ! Avec le 25 mm et en affinant la mise au point, on a déjà une belle image : anses bien découpées, et même une fine ombre des anneaux sur le disque planétaire. Cette fois-ci, pas de chipotage : zoom Nagler 3-6 mm en action !L'image la plus belle est obtenue en position 4 mm : on ne gagne rien à grossir plus. On aperçoit deux bandes plus sombres entre l'équateur et le pôle, la division de Cassini, et l'ombre des anneaux est très nette. Pour une achromatique de 70, je trouve que c'est très honnête : ma bouse catadioptrique 114/1000 était loin de faire aussi bien ! Je me suis même payé le luxe d'enfiler le Taka Hi-LE 2,8 mm, et l'image était tout à fait exploitable (bien que pas plus détaillée) ! A noter qu'aucun chromatisme n'était décelable sur Saturne (ni en ciel profond, bien entendu).Jupiter commençant à prendre de l'altitude, il va être temps de savoir ce que la lunette a vraiment dans le ventre... Hum, bon, ça turbule encore considérablement : image tremblottante, fort chromatisme atmosphérique qui nimbe encore le disque planétaire de rouge et de bleu... Néanmoins, on distingue déjà plusieurs bandes nuageuses, avec quelques détails dedans, mais il va falloir attendre que la planète soit plus haut dans le ciel pour observer dans de meilleures conditions. Cette fois-ci, par contre, une légère frange violette autour du disque de Jupiter est nettement visible à fort grossissement : pas de doute, ce n'est pas un apochromat !Je me suis amusé à faire des comparaisons des oculaires : les Kellner livrés avec la lunette, les Plössl SkyWatcher livrés avec le 10", les Nagler. Les images sont bonnes dans tous les cas, très piquées. Par contre, la différence de champ est impressionnante : les Plössl font autour de 50°, les Kellner doivent faire à peine 40° de champ apparent... Des oculaires qui resteront inutilisés, quoi...Quelques essais de photographie au foyer ont surtout montré que ma mise en station était perfectible, et aussi qu'il faudrait que je pense sérieusement à démonter entièrement l'EQ6 pour la regraisser : en l'équilibrant, déjà, j'avais constaté des points durs...Cependant, la photo est tout à fait envisageable. Les objets du ciel profond ressortent bien, et la crémaillère permet de réaliser une mise au point assez fine après quelques tâtonnements et vérifications à l'écran du 350D, en grossissant la prise de vue au maximum. La mécanique du porte oculaire supporte bien l'appareil photo, raccordé au moyen du corps de la barlow chinoise livrée avec le 10", qui comporte un filetage M42 pour la bague T. J'ai toujours du mal à prendre les planètes (même avec le 10" : les images sont surexposées), et les franges violettes sont évidentes en photo sur Saturne, alors qu'on ne les perçoit pas à l'oculaire. En tout cas la barlow les aggrave.En ciel profond sans la barlow (je ne conserve que le corps vide), en revanche, les 700 mm de focale de la lunette ouvrent d'intéressantes perspectives pour la photo à grand champ.*Conclusion : un instrument nomade d'appoint tout à fait honorable et très léger (10 Kg avec la monture, les accessoires et le contrepoids), pour un prix défiant toute concurrence... La monture pourra supporter toutes sortes d'instruments légers munis d'une queue d'aronde stadard, la lunette elle-même pourra être recyclée en instrument guide ou exploitée en photo à grand champ... Un de ses principaux atouts étant d'être équipée au coulant standard de 1"1/4, ce qui m'a permis d'y adapter tout ce que je voulais (des oculaires à grand champ à l'appareil photo) sans la moindre difficulté.En tout cas, un instrument d'initiation tout à fait à conseiller à qui hésite et ne souhaite pas se ruiner sans être sûr d'accrocher : rapport qualité-prix imbattable ! Et aussi un instrument d'appoint à usages multiples, et qui permet réellement d'observer, voire même de photographier !Une petite bestiole bien sympathique, en tout cas...[Ce message a été modifié par Z80 (Édité le 25-03-2007).]
  2. Test : "LidlScope" 70/700 !

    La LidlScope étant l'instrument du bricoleur par excellence, autant regrouper sur ce sujet toutes sortes d'astuces bon marché y ayant trait... Ici une photo de la modification du réticule d'un chercheur 8x80 chinois, que j'ai postée quelque part (et il y a quelques temps ^^) à ce propos : Le principe est très simple : il suffit de coller des fils en croix approximativement au foyer de l'oculaire.En général, on le fait tout bêtement sur la bague de fixation de la lentille de champ, quitte à intercaler une entretoise si c'est vraiment nécessaire.La plupart du temps, la bague de champ est filetée sur son pourtour externe au même pas que le filetage interne de la jupe, qui sert à la fois à briser les reflets de lumière incidente et à y visser des filtres, donc ça se démonte facilement (il y a généralement deux encoches diamétralement opposées formant une fente destinée à recevoir un tournevis).Ici, le réticule d'origine était collé sur la bague illustrée sur la photo, mais il s'agissait d'un réticule simple, aux brins tellement épais qu'ils masquaient facilement l'objet recherché, ce qui n'était vraiment pas pratique.Je l'ai transformé en réticule double en collant à la place des paires de brins parallèles.Astuce n° 1 :Pour obtenir des brins bien tendus, les confectionner beaucoup plus longs, déposer une goutte de super glue de chaque côté de la bague, poser les brins en place et les maintenir tendus à bloc jusqu'à ce que la colle ait pris.Par exemple, les brins peuvent être tendus au préalable sur un support quelconque et la bague amenée au dessous, ou que sais-je encore... Les gouttes de colle pourraient alors être déposées seulement ensuite, etc. Les idées me viennent seulement maintenant ! Ensuite, il suffit de couper les bouts qui dépassent avec un cutter.Astuce n° 2 :Pour obtenir des brins ultra-fins, j'ai récupéré les torons d'un conducteur de câble en nappe informatique.Les fils qui composent ce câble sont déjà assez fins, alors les multiples brins qui les composent...De plus le fil de cuivre est assez résistant pour être tendu comme indiqué plus haut.Sinon, il y aurait peut-être le poil de chat, le fil d'araignée, ou que sais-je encore...
  3. Test : "LidlScope" 70/700 !

    Oui, j'ai des MA.
  4. Test : "LidlScope" 70/700 !

    Pour voyager léger, j'utilise ceux qui étaient fournis avec le SW 254/1200, à savoir des Plössl chinois 10 et 25 mm, mais dans l'absolu et malgré leur corps en plastique, ceux livrés avec sont tout à fait potables.J'ai acheté un filtre UHC Andover 3-band Nebula Filter en 1"1/4 (mes filtres ciels profonds étaient tous en 2"), vraiment excellent et pas cher (un O-III serait à mon avis trop sombre pour cette lunette).
  5. Test : "LidlScope" 70/700 !

    Bah c'est pas trop étonnant, dans la mesure où la forte luminosité aidant, on peut grossir comme un porc sur la Lune, et la plus grande focale devient alors un atout tant au niveau de la facilité de grossissement (sans recourir à des oculaires introuvables ou un empilement de barlows) que du faible chromatisme (pas trop de risques à F/10, en fait)...Vous savez ce qui m'agace le plus avec cette lunette ? Lui trouver un récipient pour le transport ! Je n'ai trouvé aucune caisse à outils en plastique de la bonne longueur, qui ne soit pas monstrueuse dans les autres dimensions...Je pense me rabattre sur des sacoches matelassées de transport pour trépied de chez Orion : a priori, je pourrais m'en sortir avec un pour la lunette + un pour la monture complète toute montée et simplement repliée (trépied + tête + moteur, les flexibles ayant été remplacés par des molettes en alu)... Il n'y aurait que le plateau porte-oculaire (qui sert à bloquer le trépied en position ouverte) à trimballer à part... Avec les oculaires et les filtres, dans une valise d'accessoires, par exemple.J'ai le plus gros modèle disponible pour le trépied de l'EQ6, mais il en existe plusieurs autres de différentes longueurs et largeurs... Va falloir que je trouve un magasin d'astro en Nouvelle Zélande, tiens ! ^^
  6. Test : "LidlScope" 70/700 !

    Je n'en ai vu que le carton, et l'objectif présenté de la sorte est bizarre : on dirait un ménisque avec un secondaire collé derrière ! De plus, la compacité induit vraiment en erreur...70/350, F/5, la vache !Pour un achromat, il fallait oser ! Ceci dit, vu le prix, ça peut déjà faire un chercheur sympa ! ^^
  7. 10 ou 12'?

    quote:(*) Je rappelle que depuis qu'on a décapité le roi, on compte en millimètres et pas en pouces...Dans ce cas, il va falloir faire l'effort de dire 254 mm, 305 mm, 406 mm... Au lieu de 250 mm, 300 mm, 400 mm...
  8. Test : "LidlScope" 70/700 !

    Il m'avait semblé que l'autre modèle distribué par Lidl était un petit Maksutov sur une monture alt-azimutale monobras motorisée go-to... Mais si tu me dis que c'est une lunette, je te fais comfiance !
  9. 10 ou 12'?

    Même avis : différence visible (images plus détaillées et plus lumineuses) mais pas "dramatique" comme disent les anglo-saxons.A priori, entre un 10' retouché et aluminé Hilux comme le mien et un 12' chinois sorti du carton la différence s'amenuise encore un brin.De plus, les 12' pas trop cher ont un rapport d'ouverture plus élevé : on trouve beaucoup de 305/1500 abordables (F/5), et beaucoup de 254/1200 (F/4,7)... Ce qui veut dire très clairement une grosse perte de champ, dans la mesure où les oculaires à courte focale et grand champ abordables, voire simplement disponibles sur le marché, ne sont pas légion...Sur ces instruments, un Nagler 26 mm constitue généralement un maximum viable ; or déjà que ça me frustre de ne pas avoir Eta Carène entière dans le champ du 10', eh bien c'est pire encore dans le 12' !M@s est également frustré de ne voir qu'une si petite partie des Dentelles dans son 12' avec le Nagler 26, d'où cette envie qui nous titille depuis déjà un moment de passer outre aux recommandations de grossissements minimum (et de pupilles de sortie maximum) et de nous équiper de 31 mm... Et on ne parle même pas de l'encombrement.Mon 10' entre dans le coffre de la Vectra, le 12' doit voyager sur le siège arrière de la Volvo...La solution serait plutôt un de ces nouveaux modèles "collapsible", soit à rails coulissants de chez SkyWatcher (jusqu'au 305 mm) soit à structure tumulaire démontable comme le LightBidge (tant qu'à faire, un 406 mm ? Mais c'est super lourd malgré tout !)
  10. Y a même pas à discuter : photo au foyer d'une lunette sans renvoi coudé => tube allonge.Sur mon newton, c'est l'inverse : tube allonge pour les oculaires, branchement direct pour la photo via une bague T ultra-plate...
  11. Ethos 8 & 6mm

    Les avis sont plutôt mitigés au niveau du piqué...Personnellement, j'hésite.Je n'ai pas pu tester comme l'aurais voulu le 8 mm de m@s à cause du mauvais temps... Je continue à y réfléchir, mais je prendrai mon temps.Si finalement, je me décide pour un 8 + un 13 mm, alors je revendrai tous mes Nagler : les 7 et 9 mm type 6, les 12 et 17 mm type 4, et même le 26 mm type que je pense sérieusement à remplacer par un 31 mm... Le 17 mm a appartenu à André van Der Elst et la bague Instadjust de première génération (qui glissait toute seule sous le poids de l'oculaire) a été remplacée par le nouveau modèle (comme sur mon 12 mm récent), "anti-glissade"...Je ne sais pas encore à combien je les proposerai, il faut que j'étudie un peu le marché de l'occasion... Un prix raisonnable, en tout cas.Si certains sont à la recherche de Nagler, n'hésitez pas à me laisser un mot, ça m'encouragera peut-être à sauter le pas...
  12. un jouet bien pour la lune

    Lunelle Lidl (en fait, une Meade) 70/700 à 49 euros sur une excellente (si, si !) monture équatoriable motorisable par la suite...Voilà l'instrument idéal pour débuter sérieusement à peu de frais.
  13. Test : "LidlScope" 70/700 !

    Ah, un bon petit Mak, finalement...
  14. Newton 300/1500 sur Monture NEQ6 PRO

    La vache, s'il avait existé à l'époque, c'est celui-là que j'aurais choisi à la place du modèle au dessous ! Blague à part, le tube en tôle est bien trop lourd ainsi que la cellule en fonte (et l'embout supérieur), et je ne te raconte pas le travail si tu ajoutes des colliers rotatifs et une queue d'aronde rigide (indispensables à mon sens)...L'idéal serait de refaire le tube en structure tubulaire ou en carbone... Moyennant quoi la monture permettrait même la photo, de préférence avec un autoguidage. On serait ric-rac, mais je suis sûr que ça passe. D'ailleurs, des Orion Optics de 350 mm (tube alu) ont même été montés avec succès sur cette monture (qui est une véritable bête de somme).Concernant l'optique, les miroirs de l'époque étaient vraiment bons pour le prix, mais sont-ils toujours en pyrex de nos jours ? C'est là une question cruciale à mon avis.
  15. Test : "LidlScope" 70/700 !

    Bonne année, BGI...Eh ben non : boulot, boulot et reboulot, that's all !Et puis aussi, quand même, une dizaine de jours en Nouvelle Zélande à la fin du mois...
  16. Test : "LidlScope" 70/700 !

    Héhé, quel beau déterrage en effet, mais une lunette qui mérite qu'on s'y intéresse !Meilleurs voeux à tous, au fait. Donc, je lui ai finalement offert une nouvelle crémaillère, celle d'origine en plastique me sortait par les trous de nez... Surtout que comme je ne dispose que de Nagler en oculaire sympas, ça pèse quand même lourd (surtout le 12 mm type 4 à double coulant) ! Donc, elle était à la fois branlante et très dure, malgré le montage de molettes de grand diamètre.J'ai donc trouvé quelque chose de sympa chez Hands on Optics, en aluminium usiné avec précision et crémaillère hélicoïdale, tout en restant très bon marché, dans l'esprit de l'instrument d'origine. Encore une fois, il s'agit de matériel Antarès (mais tout métal, cette fois ci) : http://www.handsonoptics.com/pts_antares.html Problème : rien n'existe pour un tube de 70 mm : ni corps de crémaillère, ni entretoise d'adaptation. Le modèle choisi (FOCR2) est prévu pour un tube optique de 60 mm.Il va donc falloir ruser...Comme j'ai sous la main plusieurs clients tourneurs-fraiseurs de bonne volonté, je devrais pouvoir m'en sortir sans trop de bobo avec quelque chose de propre, mais sinon, si quelqu'un a une idée artisanale pour passer de 60 mm (diamètre extérieur) à 70 mm (diamètre intérieur)...A noter que le rabotage auquel je me suis livré à l'arrière du tube était inutile et va même me poser problème, et m'obliger à tout réaplanir.En effet, ce n'était absolument pas le porte-oculaire qui était désaxé, mais la cellule de l'objectif lui-même !!! D'ailleurs, le corps du porte-oculaire d'origine prend le tube en sandwich par l'intérieur et l'extérieur en même temps et ne peut absolument pas bouger, sauf en forçant dessus...L'embout porte-objectif en plastique (ce sont décidément les éléments en plastique qui posent problème chez Meade, pas le reste) est emboîté sur le tube et fixé latéralement par un unique rivet pop.La solution utilisée par les internautes Allemands (j'ai hélas trouvé l'info trop tard) consiste à remplacer ce rivet par une vis, permettant de bloquer l'objectif en position après avoir effectué sa collimation, le trou dans la partie en plastique étant ovalisé pour permettre le réglage.Je vais donc me livrer à toutes ces modifications avec photos à l'appui, mais pas tout de suite : je ne vais pas voir le temps de m'y consacrer ces temps-cis.
  17. Blancheur des oculaires Pentax

    Le jaunissement des Nagler n'a rien à voir avec du chromatisme au sens optique du terme.Parmi les différentes lentilles, il y en a en "verre" synthétique qui doivent être responsable du jaunissement, mais à la manière d'un filtre, et pas du tout le résultat d'une aberration chromatique.Les Pentax sont réellement neutres (je ne vois pas du reste comment on pourrait "blanchir" une image par des moyens optiques), de même que les anciens Nagler (type 1) ou d'autres formules optiques de chez Televue, comme par exemple le zoom 3-6 mm que j'utilise en planétaire.Comme je n'emploie les Nagler (et peut-être des Ethos un de ces 4) exclusivement qu'en ciel profond, j'avoue que je me contrefiche du jaunissement.Pour cet usage, je recherche plutôt le couple clarté / champ, ce qui explique que je ne me sois pas tourné vers les Pentax, excellents par ailleurs.A vrai dire, j'ai revendu le 5 mm qui ne me servait à rien (en ciel profond, je descend jusqu'à 7 ou 8 mm minimum, et en planétaire, j'emploie plutôt du 4 ou du 3 mm, parfois 2 mm quand le ciel le permet), ce qui fait que je n'ai pas pu comparer par exemple un XW 7 mm avec un Nagler 7 mm type 6... Mais pour traquer les galaxies faibles, le plus grand champ reste avantageux. De plus, l'étagement des focales des Pentax ne me convient pas du tout (il me faut plus du 8 - 12 - 17 - 26 mm que du 5 - 10 - 14 - 20 mm).Finalement, c'est plus l'adéquation à l'instrument et l'usage qui en est fait qui a orienté mes choix d'oculaires.Maintenant, un manque de piqué avéré des Ethos pourrait être réellement rédhibitoire, par contre.Etant donné que je n'ai rien constaté de tel en comparant le XW 5 mm et le zoom Nagler 3-6 mm (qui n'a de Nagler que le nom, pas la formule optique), je n'ai eu aucun regret à bazarder le Pentax, par contre. D'ailleurs, ce dernier a financé l'achat de l'autre.
  18. L'Ethos 17 et 6 arrivent bientôt...

    Euh, ah oui, à propos de 6 mm : strictement aucun intérêt pour moi... A quoi bon plus de noir autour des planètes ? Par contre, sur une lunette courte, je ne dis pas...Sur le 10" F/4,7 je serais comblé avec seulement le zoom 3-6 mm, l'Ethos 8 mm, l'Ethos 13 mm et le Nagler 31 mm, voire un hypothétique Ethos 26 mm à la place de ce dernier...4 oculaires seulement dont un tout riquiqui, ça fait tout de suite de la place dans la valise ! Bon, les 2 Powermates en 2" et leurs adaptateurs photographiques prennent quasiment la moitié de la place à elles seules, par contre.Ah oui, un autre truc très important : le double coulant (à moins de vouloir poser l'Ethos sur une petite lunette genre Lidlscope avec une crémaillère de 1"1/4, ce que j'avoue faire, d'ailleurs ), c'est de la daube...Il est évidemment impossible d'atteindre le foyer (sans compter que c'est branlant et pas pratique au possible) sans lui adjoindre une rallonge de jupe 2" de 5cm de long.C'est de toutes façons la même punition que le 12 mm type 4, qui a sa rallonge jupe 2" vissée à demeure, d'ailleurs. Moyennant quoi l'oculaire devient instantanément parafocal avec tous les autres ou peu s'en faut.C'est donc un faux 1"1/4 et un vrai 2"... Seule la taille de la lentille de champ justifie qu'ils se soient livrés à cette acrobatie idiote et tout à fait superflue.Televue devrait même carrément filer la rallonge avec (outre l'aspect alu naturel identique qui est quand même plus sympa que l'anodisé noir des chinois et taïwanais, il faut reconnaître que les bagues Televue sont nettement plus costaud). Pour le prix, ils pourraient y aller franco, vu que l'oculaire est inexploitable sur un newton court sans elle ! Et j'emploie déjà une bague allonge 2" en visuel pour tous mes oculaires !Le double coulant, c'est vraiment pour pouvoir le monter sur un petit instrument, mais outre que l'oculaire est complètement disproportionné et que le résultat est franchement branlant et inspire peu confiance, il est vraiment peu probable qu'il soit employé de la sorte.Je me suis même amusé à le coller sur le chercheur 12x80 à la place de l'oculaire réticulé, mais bon... Vraiment pour le fun, quoi ! (Non, je n'ai pas pris de photo, cette fois ^^)D'un autre côté, ça permet d'utiliser une tête binoculaire 1"1/4 au lieu d'une coûteuse 2", alors vu sous cet angle, à la rigueur... Mais est-ce qu'avec le diamètre d'entrée très limité de la plupart des têtes bino, ça ne risque pas de vignetter de manière intolérable, dans ce cas ?Je conseille vivement l'usage d'une rallonge à demeure et du capuchon approprié.
  19. L'Ethos 17 et 6 arrivent bientôt...

    Salut !Un Ethos 26 mm serait donc réellement réalisable ?N'y aurait-il pas un problème de taille de la lentille de champ, qui pourrait excéder le coulant de 2" ?C'est clair que dans ce cas...
  20. Relief d'oeil de l'Ethos 17

    Yo15 mm, ce qui est très confortable (et après vérification, semble être une constante de la gamme). En français, on dit "tirage d'anneau", pas "relief d'oeil" ! ^^Oui, je repasse dans le coin, je voulais savoir si ce fameux 17 mm était déjà en vente et je suis tombé sur ce lien. Coucou, tout le monde... ^^Hmmm... Autant j'envisage très sérieusement de virer mes Nagler 7 et 9 mm type 6 ainsi que mes 12 et 17 mm type 4 (je regretterai l'Instadjust, mais le confort visuel de l'Ethos 8 mm de m@s m'a convaincu) pour les remplacer par un Ethos 8 mm et un 13 mm, autant le 17 mm ne me tente pas plus que ça.Tout dépend évidemment de l'instrument (de sa focale, surtout), mais vu qu'un Ethos 13 mm va me donner un champ similaire au Nagler 17 mm (vraiment très proche : 1°07' et 1°02' respectivement) et qu'un 17 mm avec seulement un peu plus de champ me donnera toujours moins que mon Nagler 26 mm type 5 (1°21' au lieu de 1°42' pour le Nagler 26), je ne vois pas l'intérêt d'un oculaire "cul entre deux chaises", dans la mesure où les Ethos permettent finalement de réduire le nombre d'oculaires.En revanche, je suis de plus en plus tenté de remplacer le 26 mm par un 31, malgré tout ce qu'on peut dire des histoire de pupille et d'ombre du primaire ! J'avais testé un Plössl 55 mm Celestron pour voir (un horrible trou de serrure de type "paille dans l'oeil", sans bonnette et avec un tirage ridiculement court, et en dehors d'un inconfort abominable, je n'ai remarqué strictement aucun effet d'ombre du secondaire.En revanche, j'avais été déçu de ne pas constater de gain sur M31 par rapport au Nagler 26, ce qui est un peu normal à cause de la pupille de sortie... mais je me dis que ce qui était vrai sous un ciel urbain avec un 55 mm pourrait être très différent sous un ciel noir avec un 31 mm.Vraiment, j'hésite sérieusement...Ne pas avoir Eta Carène en entier dans le champ me frustre, la vision des Dentelles y gagnerait grandement, et apercevoir M31 avec plus de champ et peut-être une vision encore plus proche de ce qu'on obtient aux jumelles me tente énormément.En tout cas, il est vraisemblable que vous trouviez sous peu dans les annonces la totalité de mes Nagler (sauf le zoom 3-6 mm, évidemment irremplaçable).N.B. : sur un dobson 300 ouvert à F/5, le 17 mm pourrait avoir sa place, dans la mesure ou tant le grossissement que le champ sont pile dans ceux qui servent le plus. En fait, très proches de mon instrument (254/1200) avec le 13 mm. C'est donc bien une question d'adéquation à l'instrument.
  21. quote:un autoguidage ne compensera pas une TROP mauvaise mise en station Oui, je parlais bien d'une PAS trop mauvaise mise en station (on fait ce qu'on peut, quoi !) [Ce message a été modifié par Z80 (Édité le 31-03-2008).]
  22. EQ, ATLAS et haltérophilie

    Je la trimballe bien avec 15 kg de contrepoids et le trépied...Mais je le fais moins depuis que Madame a décrété que la monture encombrait le salon et m'oblige à la démonter entièrement après chaque observation ! :P
  23. La résine époxy une fois durcie, non seulement ne flue pas, mais à ma connaissance constitue justement le liant des tubes en carbone (qui ne sont pas en pur carbone !)Réparer les échardes à la colle Epoxy semble donc très logique...
  24. Ici, pas de Polaire au pôle sud, pas d'étoile suffisamment brillantes près du pôle pour King, et en prime, le pôle est caché par le toit de ma maison quand j'observe de chez moi.Je suis donc condamné à une mise en station au jugé, avec un affinage par Bigourdan quand j'ai le temps.Même sans Bigourdan, je parviens à une MES suffisante pour pointer les objets, voire faire de la photo à temps de pose raisonnable... Pour moi, la solution serait l'autoguidage (sans compter que du même coup, des logiciels d'assistance à la MES peuvent être employés).
  25. Autoguider Orion utilisable en "webcam"?

    OK, merci, François.