jackbauer

Membre
  • Compteur de contenus

    1 479
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    1
  • Last Connexion

    Soon available - 44020

Messages posté(e)s par jackbauer


  1. Très intéressante photo :

     

    "...Les tubes d'échantillons stérilisés du rover Perseverance - conçus pour sceller la roche et les sédiments martiens pour un retour éventuel sur Terre - sont installés sur le vaisseau spatial alors que des équipes en Floride se préparent à enfermer le rover à l'intérieur du carénage de la charge utile de son lanceur Atlas 5..."

    (spaceflightnow)

     

     

    EasHuOEXQAU5BRm.jpg

    • J'aime 4

  2. Il y a 3 heures, Pascal C03 a dit :

    Ces gens-là nous démontrent avec méthode, pugnacité qu'ils ne sont pas capables d'une démarche raisonnée, calculée...

     C'est vrai, on se demande comment ils sont devenus n°1... Peut-être comme l'inspecteur Clouzot dans la Panthère Rose ? xD

     

    Il y a 3 heures, Pascal C03 a dit :

    Quelque chose me dit que le retour des étages de fusées sur Terre étaient prêts bien avant Musk et son équipe qui me parait  incapable de réelle nouveautée.

    Propos bien intéressant, tu peux en dire plus ou c'est juste des propos de bistrot ? ^_^

     

     

    ....et histoire d'agacer encore plus :

     

     


  3. https://arxiv.org/abs/2006.08422

     

    Luminosité des satellites Starlink avant VisorSat


    Anthony Mallama


    La moyenne de 830 grandeurs visuelles ajustées à une distance de 550 km (l'altitude opérationnelle) est de 4,63 +/- 0,02. Les données sur DarkSat, le satellite à faible albédo, indiquent qu'il est plus faible que les autres de 1,6 magnitude ou 78%. Cependant, il existe une incertitude considérable dans cette valeur en raison du petit nombre d'observations. Certains satellites ont été observés à un éclat de 10 000 fois leur luminosité normale. Ces statistiques peuvent servir de référence pour évaluer la luminosité réduite de la conception VisorSat pour les futurs satellites Starlink.


  4. Le 16/05/2020 à 18:41, jackbauer a dit :

    Comme la presse écrite en général, les magazines scientifiques ont du mal à survivre

     

    En voila l'illustration : les magazines La Recherche et Sciences et avenir ont le même propriétaire qui veut les faire fusionner en une seule revue...

    Inutile de dire qu'ils sont complètement différents ; Une pétition est lancée pour protester contre ce projet :

     

    https://www.cbnews.fr/medias/image-chercheurs-s-opposent-fusion-recherche-avec-sciences-avenir-52847

     

    (AFP)

     

    Près de 200 scientifiques, dont des prix Nobel, ont signé une pétition pour soutenir le mensuel « La Recherche » à l'appel de sa rédaction qui s'oppose à un projet de fusion avec le magazine « Sciences et Avenir ». Les deux titres appartiennent à Claude Perdriel (également propriétaire de Challenges ou des revues L'Histoire et Historia) qui souhaite les fusionner pour créer « le grand journal des sciences français », un projet présenté fin avril en CSE, selon la rédaction. « Le projet prévoit la création d'un mensuel scientifique unique, baptisé Sciences et Avenir - La Recherche, la fusion des deux sites web, ainsi que la publication d'un trimestriel La Recherche - Les Essentiels du XXIe siècle », précise la pétition mise en ligne sur change.org. « Certes, le groupe Perdriel dans son ensemble connaît actuellement des difficultés mais il nous semble, particulièrement dans la période actuelle, que le domaine scientifique ne devrait pas servir de variable d’ajustement. Outre son titre improbable, la création de ce journal hybride brouillerait deux identités fort différentes », déplore le texte signé de la société des rédacteurs (SDR) de « La Recherche ».

    « Ne soyons pas dupes, dans les fusions, c'est toujours le plus gros qui l'emporte. Cette dissolution nous apparaît donc comme le plus court chemin vers la disparition, à terme, du magazine La Recherche », alerte la rédaction. Parmi les signataires, de grands noms de la recherche scientifique comme l'astrophysicien Michel Mayor, Prix Nobel de physique 2019, le physicien Serge Haroche, Prix Nobel de physique 2012 ou l'épidémiologiste Dominique Costagliola, directrice de recherche à l’Inserm.

    Mise en ligne samedi, la pétition avait recueilli plus de 800 signatures dimanche. « La Recherche », qui fête cette année ses 50 ans, s'adresse à un lectorat sensibilisé à la science, désireux de découvrir un domaine en profondeur, tandis que « Sciences et Avenir » vise un public plus large, avec une prédominance des sujets de santé, rappelle la rédaction. Claude Perdriel, 93 ans, a cédé la semaine dernière une autre de ses publications, Le Nouveau Magazine Littéraire, à son rival Lire malgré l'opposition de ses journalistes et des soutiens du mensuel dans le monde de la culture. Une fusion entre les deux titres est désormais prévue.


  5.  
     

     

     

    En clair et en français :

     

    https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/

     

    Le vert de l'oxygène observé dans l'atmosphère de Mars pour la première fois


    On savait que les martiens étaient verts de peau, on savait moins que la fine atmosphère de la planète rouge pouvait aussi arborer une belle couleur verte. C'est la sonde ExoMars Trace Gas Orbiter qui a détecté pour la première fois cette longueur d'onde caractéristique de l'émission de l'oxygène. Une étude parue dans Nature Astronomy.


  6. Le 13/06/2020 à 11:26, Superfulgur a dit :

    Tesla produit dans le monde réel moins de 400 000 voitures par an, mais "pèse" près de 200 milliards, contre Vokswagen, General Motors ou Ford, qui ne pèsent que 30 à 70 milliards, en produisant des dizaines de fois plus de voitures.

     

    Il y a encore mieux :

     

    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/06/13/nikola-ou-quand-le-camion-a-hydrogene-enflamme-la-bourse_6042740_3234.html

     

    Nikola ou quand le camion à hydrogène enflamme la Bourse


    Cette start-up américaine, qui n’a encore produit aucun véhicule, vaut déjà autant que PSA, Renault et Fiat Chrysler réunis.


    ".... Sa capitalisation boursière a bondi, mardi 9 juin, atteignant les 34 milliards de dollars (31 milliards d’euros), soit autant que la valeur combinée de PSA, Fiat Chrysler Automobiles et Renault. Une valorisation d’autant plus sidérante que Nikola n’a jamais vendu ni même vraiment produit industriellement aucun véhicule, qu’il prévoit un chiffre d’affaires nul pour 2020, qu’il n’envisage pas de gagner son premier milliard de dollars avant 2023 et que sa propre usine d’assemblage en Arizona (le groupe a son siège à Phoenix, capitale de l’Etat) ne sera pas opérationnelle avant 2027..."

    • Confus 1
    • Triste 1

  7. Puisqu'on est sur le registre des RTG, on peut évoquer les recherches des européens en la matière (Dieu sait si cela aboutira un jour sur un projet concret)

    L'originalité de la voie choisie vient du fait qu'il n'est pas question ici de plutonium 238 mais d'une substance moins connue, l'américium 241

     

    Cet article date de quelques années mais est très intéressant :

     

    https://www.sfen.org/rgn/energie-nucleaire-vaisseaux-spatiaux-europeens-0

     

    extrait :

     

    Quand le 238Pu a une demi-vie de 87,7 ans et une puissance thermique de 0,4 W/g, l’américium 241 a une demi-vie de 432 ans mais une puissance thermique de 0,1 W/g. La plus longue demi-vie signifie que la chaleur, et donc l’énergie qu’elle libère, diminue plus lentement que dans des systèmes de puissance égale. En outre, la pureté isotopique de l’241Am, supérieure à 99 %, compense partiellement la faible puissance thermique (W gr). L’efficacité globale du système radio-isotopique est abordée en exploitant les avantages de l’américium 241 (plus faible température de fonctionnement et longue demi-vie) et en prenant en considération la manière dont la répartition géométrique du combustible affecte le volume global du système.

    Actuellement, le programme européen met l’accent sur le développement de générateurs thermoélectriques à radio-isotopes (Radioisotope Thermoelectric Generator – RTG) évolutifs d’une puissance électrique de 10 à 50 W avec une puissance spécifique de l’ordre de 1 à 2 We/kg. Ce que l’on peut comparer à des RTG au 238Pu qui délivrent environ 120-130 W avec une puissance d’environ 3 W/kg.

    L’américium 241 est également bien adapté pour les unités de chauffage à radio-isotopes (Radioisotope Heater Unit – RHU). Dans ces systèmes, la faible densité de l’américium en fait une option attractive. Ces unités offrent également la possibilité de très petits RTG d’une puissance de moins d’1 We, où la production d’énergie par conversion thermoélectrique est une option intéressante pour les missions courtes ou à petit budget. De petites quantités d’énergie électrique combinées à des sources de chaleur pourraient ouvrir la voie à de nouveaux types de mission. Les batteries chimiques modernes, protégées du gel spatial par les sources de chaleur, suinteraient, alimentées par le RTG, fournissant une énergie utilisable pour de petits engins spatiaux comme des CubeSats (nano-satellites) ou des atterrisseurs (landers). La chaleur des déchets pourrait aussi être utilisée pour la gestion thermique.


  8. Le coeur palpitant de Perseverance a été livré !

     

    Traduction automatique :

     

    https://www.energy.gov/ne/articles/nuclear-power-system-delivered-florida-nasa-s-perseverance-rover

     

    Un système d'énergie nucléaire livré en Floride pour le rover Perseverance 


    Le département américain de l'Énergie a livré avec succès son dernier système nucléaire au Kennedy Space Center en Floride - le site du lancement de Mars 2020 par la NASA plus tard cet été. Le générateur thermoélectrique à radio-isotopes multi-missions (MMRTG) a été alimenté, construit et testé par les laboratoires nationaux du DOE pour alimenter le rover Persévérance de la mission . 

    Alimenter l'exploration spatiale
    Perseverance sera le premier rover à utiliser du plutonium créé par le Oak Ridge National Laboratory (ORNL). Le laboratoire, avec les laboratoires nationaux de l'Idaho et de Los Alamos, aide la NASA à renforcer son approvisionnement en carburant pour le plutonium-238, un isotope utilisé pour les missions dans l'espace lointain.

    ORNL a récemment automatisé une partie du processus de production permettant au laboratoire de produire jusqu'à 400 grammes de Pu-238 chaque année, se rapprochant ainsi de l'objectif de la NASA de 1,5 kilogramme par an d'ici 2025. 

     

    Avantages du MMRTG
    Les systèmes d'alimentation par radio-isotopes (RPS) convertissent la chaleur générée par la désintégration naturelle du Pu-238 en énergie électrique. Le MMRTG fournira de l'électricité pour les opérations de base du rover Perseverance et maintiendra les outils et les systèmes du rover à des températures optimales. Le système électrique a une durée de vie opérationnelle de 14 ans qui dépasse les besoins énergétiques du voyage d'un an du rover vers la planète rouge et de son exploration.

     

    Infrastructure du système d'alimentation radio-isotopique
    Le DOE maintient l' infrastructure essentielle pour alimenter, construire et tester chaque système d'alimentation. ORNL fournit les matériaux et le matériel de la source de chaleur pour les missions de la NASA. Los Alamos National Laboratory purifie et encapsule le plutonium-238. L'Idaho National Laboratory assemble, teste et assure la livraison finale du RPS.

     

    "...Le MMRTG, F-2, est le dernier système d'alimentation fourni à la NASA par DOE dans une relation à long terme pour accomplir de grandes choses dans l'exploration spatiale..."
    (STEPHEN JOHNSON, DIRECTEUR DE L'ÉNERGIE NUCLÉAIRE SPATIALE ET DES TECHNOLOGIES ISOTOPIQUES AU LABORATOIRE NATIONAL DE L'IDAHO)


    La livraison et l'installation du MMRTG achèvent la phase de production RPS de ce projet. Une vérification d'ajustement à chaud a été effectuée pour tester le système du rover lorsqu'il était alimenté par le MMRTG. Une petite équipe d'INL surveillera le système d'alimentation 24h / 24 jusqu'à son lancement prévu le 17 juillet 2020. 

     

    Prochaines étapes
    Le DOE continuera de soutenir son solide partenariat avec la NASA. Son prochain MMRTG est destiné à propulser la mission de  Dragonfly pour explorer la plus grande lune de Saturne, Titan. Étant donné que l'énergie solaire n'est pas une option viable dans l'atmosphère brumeuse de Titan, le MMRTG jouera un rôle majeur dans l'alimentation en énergie du vaisseau spatial. Dragonfly devrait être lancé en 2026.

     

     

    MMRTG.jpg

    • J'aime 3
    • Merci 1

  9. il y a 17 minutes, vaufrègesI3 a dit :

    des projets totalement délirants, insensés, sans issues ni intérêt réel pour l'humanité. 

    Agiter sans cesse le mythe prométhéen de "la conquête", la lier au culte bien ricain de la "nouvelle frontière"

     

    C'est un beau résumé de la conquête spatiale depuis les années 50, mais aussi bâtir des pyramides, grimper au sommet de l'Everest, explorer les fonds sous-marins, ect, L'homme n'est pas un animal rationnel, et ça ne changera pas.


  10. https://www.nasa.gov/press-release/nasa-selects-astrobotic-to-fly-water-hunting-rover-to-the-moon

     

    Volatiles Investigating Polar Exploration Rover (VIPER) : c'est le nom d'un petit rover qui sera envoyé sur la Lune (pôle sud) en 2023
    La NASA envisage d'établir une base permanente sur notre satellite, à plus ou moins long terme. Elle devrait être habitée en permanence par des humains, qui auront besoin de beaucoup de choses, comme de l'eau... Il y a très très peu d'eau sur la surface lunaire, sous forme de glace dans l'ombre éternelle des cratères au pôle Sud. Qu'à cela ne tienne elle sera exploitée à mort, on ne se refait pas...
    Encore faut-il la trouver et évaluer les ressources, c'est la mission attribuée à une société privée, Astrobotic


    extrait :


    Le vol de VIPER vers la Lune fait partie de l' initiative Commercial Lunar Payload Services (CLPS) de la NASA , qui exploite les capacités des partenaires de l'industrie pour fournir rapidement des instruments scientifiques et des démonstrations technologiques sur la Lune. Dans le cadre de son prix, Astrobotic est responsable des services de bout en bout pour la livraison de VIPER, y compris l'intégration avec son atterrisseur Griffin, le lancement depuis la Terre et l'atterrissage sur la Lune.

    Au cours de sa mission de 100 jours terrestres, le rover VIPER d'environ 1000 livres parcourra plusieurs kilomètres et utilisera ses quatre instruments scientifiques pour échantillonner divers environnements du sol

     

     

    viper_drilling_on_moon_copy.jpg

    • Merci 1

  11. Il y a 7 heures, vaufrègesI3 a dit :

    C'est exactement comme si Musk avait tout inventé et que rien n'avait existé avant lui !

     

    Personne ne dit ça. Mais c'est la première fois qu'une société privée assure le lancement d'astronautes dans l'espace ; Et une société de quelques milliers de salariés tout au plus, pas la puissante NASA ou autres agences spatiales.

    Pour le reste tu sembles découvrir l'eau chaude : et oui, les jeunes générations n'ont pas connu l'époque pionnière de la conquête spatiale, certains doutent même qu'on soit allé sur la Lune ; C'est magnifique et salutaire qu'un type comme Musk génère un peu d'intérêt et d'enthousiasme dans un secteur qui en avait bien besoin...

    • J'aime 1