jackbauer

Membre
  • Compteur de contenus

    1 479
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    1
  • Last Connexion

    Soon available - 44020

Messages posté(e)s par jackbauer


  1. A mesure que nos connaissances augmentent, et en particulier grâce aux exoplanètes, on s'aperçoit que le terme "planète" est une notion de plus en plus vague et confuse. On ne s'y retrouve plus entre planètes géantes gazeuses, naines brunes, planète "océan" (existence à confirmer), planètes de pulsar (!)ect...
    Je ne vois pas en quoi Pluton serait moins une planète que Mercure par exemple... Comment ça elle est composée de glace ? Mais en quoi serait-elle plus différente de la Terre que Jupiter par ex qui n'est rien d'autre qu'une énorme boule de gaz !!
    Il faut bien admettre que le terme "planète" est plus une question culturelle que purement astronomique...

    Luttons contre la ségrégation envers les planètes de petite taille, et soutenons Pluton, Cerès, Eris, ect dans leur combat pour une juste reconnaissance dans notre Système Solaire !!


  2. Vivement octobre !!! :

    Posté par Michel le Lundi 13 Août 2007 à 00:00:29 (techno-sciences.net)

    Corot, un bel été sous la Voie Lactée

    Pour peu que vous preniez vos vacances dans un endroit suffisamment
    éloigné des lumières de la ville, l'été est la saison idéale pour
    observer la Voie Lactée, ce brouillard d'étoiles barrant le ciel et
    qui est en réalité le plan de notre galaxie vu par la tranche. C'est
    justement dans cette direction qu'observe en ce moment Corot, le
    chasseur d'exoplanètes du CNES.

    Dans les heures encore douces qui suivent le crépuscule, juste
    au-dessus de votre tête, vous ne pourrez pas manquer un immense
    triangle marqué par 3 étoiles très brillantes, et dont l'angle le
    plus aigu pointe vers le sud-est. Ce sont les "3 Belles d'été":
    Deneb, de la constellation du Cygne, Véga, de la Lyre, et la
    troisième, celle qui marque justement le sommet de l'angle le plus
    aigu, Altaïr, de la constellation de l'Aigle.

    C'est tout près de cette étoile, en plein coeur de la Voie Lactée,
    que Corot a tourné son regard depuis le 9 mai dernier.

    Corot à l'affût de 12 000 soleils

    Dans un petit rectangle de ciel où vous seriez bien en peine de
    distinguer la moindre étoile à l'oeil nu, la vue perçante de Corot
    lui en révèle plus de 12 000 ! Là, le satellite du CNES reste
    inlassablement à l'affût de la moindre baisse de luminosité de ces
    étoiles, laquelle pourrait trahir le passage d'une lointaine cousine
    de la Terre devant son soleil.
    [img]http://img91.imageshack.us/img91/300/corotchampvisionmr2.jpg[/img]
    Champ de vision de Corot, juste sur l'équaleur céleste
    (le petit rectangle)

    Corot regardera encore ainsi sans ciller dans la direction de
    l'Aigle (Aquila) jusqu'au 15 octobre, date à laquelle il se
    retournera vers l'extérieur de la Galaxie pour éviter d'être ébloui
    par le Soleil. Il pointera alors un nouveau champ stellaire dans la
    région qu'il avait déjà explorée entre février et Mars, et où il
    avait découvert sa première exoplanète (voir notre news).

    Des performances qui durent

    Sur le plan opérationnel, Corot continue d'enchanter les techniciens
    qui veillent à son fonctionnement. La qualité des données qu'il
    recueille est excellente, se révélant encore meilleure que prévue.
    Les données affluent, tant sur la voie exoplanètes
    qu'astérosismologie, et les équipes s'affairent à traiter dans les
    meilleurs délais cette gigantesque quantité de données. Comme le
    confie Philippe Laudet, chef de projet Corot en phase d'exploitation
    "le volume de données à traiter est énorme. Mais grâce à
    l'implication totale des équipes du CNES et des laboratoires
    associés, les données attendues sont livrées en temps et en heure
    aux scientifiques."

    Et c'est peu dire que la communauté scientifique est impatiente de
    recevoir ce que les ingénieurs CNES appellent dans leur jargon les
    "produits de niveau 1". Ces "produits" ne sont rien d'autre que les
    données de Corot, mais soigneusement traitées et raffinées de façon
    à ce qu'elles puissent être interprétées sans ambiguïtés par les
    scientifiques.

    Pour les données recueillies entre février et mars, la livraison
    complète devrait intervenir en octobre. On peut d'ores et déjà
    parier que, sur le front de la découverte des exoplanètes, l'automne
    sera chaud.

    Source: CNES - 09/08/2007

    [Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 14-08-2007).]


  3. Viking, voila le mot qu'il ne fallait pas prononcer...
    Faudrait vraiment un coup de bol énorme pour que Phoenix trouve quelquechose sous la poussière au milieu de ce désert !
    MSL et Exomars auront plus de chance en se déplacant, mais mieux vaudrait envoyer quelqu'un explorer ces fameuses cavernes qui ont fait couler beaucoup d'encre ici-même...

    [Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 07-08-2007).]


  4. C'est sans doute une provocation dans un forum consacré à l'astronomie mais j'adore ce genre de "dinguerie à l'anglaise" :

    Les chasseurs de nuages militent contre un ciel désespérément bleu
    LE MONDE | 01.08.07


    Généralement, le commun des mortels attend plutôt des journées d'été
    ensoleillées, guettant un ciel immaculé, éperdument bleu. Tout
    l'inverse des membres de la Cloud Appreciation Society (CAS),
    littéralement "Société pour l'appréciation des nuages". Ces curieux
    n'espèrent qu'une chose : des cumulo-nimbus à la pelle. Appelés
    cloudspotters ou chasseurs de nuages, ils s'opposent à l'idée d'un
    "bonheur sans nuage", ils résistent au "stéréotype bien-pensant du
    ciel bleu".


    Cette société londonienne a été créée par Gavin Pretor Pinney,
    designer britannique, auparavant cofondateur d'une revue en faveur
    de la paresse (The Idler). En 2004, au Festival littéraire de
    Cornwall, dans une ode aux nuages, il présente donc la CAS, à partir
    de l'idée plutôt amusante et néanmoins "très sérieuse" de défendre
    les nuages.
    "L'engouement a été immédiat", raconte-t-il. Un an après, le site
    Internet voyait le jour et, depuis, les participations en faveur
    d'un peu de nuages dans un monde de ciel bleu ne tarissent pas.
    Amoureux des ciels encombrés, des planchers cotonneux survolés en
    avion, les cloudspotters - 9 000 membres venus du monde entier -
    observent les nuages, voyagent avec eux et cultivent leur art. Ils
    sont un groupe avec certificat et badge remis à l'inscription.
    INVITATION AU VOYAGE
    L'image d'un nuage rond et vertigineux au-dessus de l'océan, déchiré
    à l'horizon sous un soleil couchant, ou jouant au sommet des
    montagnes, accueille les visiteurs du site et invite à un voyage
    parmi les cumulus, stratus, nimbo-stratus, cirrocumulus...
    On y découvre près de 3 000 photos, le nuage du mois désigné par les
    internautes, des poèmes, des peintures, un forum, une boutique en
    ligne où l'on trouve tee-shirts, écussons et boutons de
    manchettes... tout tourne ici autour de ces masses d'eau en
    suspension dans l'atmosphère.
    Amateurs ou professionnels, octogénaire ancien pilote de planeur ou
    enfants en bas âge, tous viennent partager leur sensibilité et leur
    expérience. Dernière peinture en date, celle de Florence Walsh,
    d'Oxford, 6 ans, qui signe sur une feuille rouge vif un dessin très
    personnel de "nuages au-dessus de Port Meadow".
    De cette "célébration du passe-temps gratuit, insouciant et toujours
    renouvelé", Gavin Pretor Pinney a fait un livre, traduit en sept
    langues : Le Guide du chasseur de nuages. De quoi poser un nouveau
    regard sur ces masses éphémères qui occupent nos ciels bleus et
    émerveillent l'enfant qui sommeille en nous, et de s'entendre dire,
    après tout : vive les nuages !


    www.cloudappreciationsociety.org
    Mathieu Rached


  5. Voici ce qui devrait nous attendre dans les prochaines années, d'après la NASA :

    Les grandes lignes de la feuille de route

    Phase 1 (2005 / 2016, en cours de développement)

    - Phoenix (2007, mission Scout) ;
    - Mars Science Laboratory (2009) ;
    - Une mission Scout (2011, vraisemblablement Marvel) ;
    - Mars Science and Telecommunications Orbiter (2013);
    - Astrobiology Field Laboratory ou 2 rovers (2016).


    Phase 2 (2016 / 2025)

    - Poursuite de l'exploration scientifique par des sondes (orbiters, rovers et landers) ;
    - Analyse des échantillons martiens retournés sur Terre ;
    - Démonstrateur de technologies avancées ;
    - Validation sur la Lune des concepts d'habitats et de travail ;
    - Sélection d'une architecture de mission habitée en vue d'une validation définitive en 2025.


    Phase 3 (2025 / 2035)

    - Avant-postes robotiques, précurseurs de la première mission habitée ;
    - Construction du ou des vaisseaux spatiaux de la première mission habitée ;
    - Validation sur la Lune des systèmes de support vie (recyclage, denrées périssables, énergie …).


    Phase 4 (2035 - au-delà)

    - première mission habitée sur Mars ;
    - exploration martienne conjointe homme - machine.


  6. Dernières nouvelles :

    Point clé Centre de Mission COROT, le 24 Juillet 2007

    Après une séquence initiale d'observation vers l'anticentre galactique en janvier et février, puis une plus courte de 3 semaines de fin avril à début mai vers le centre, la mission COROT est désormais au milieu de sa première séquence d'observation de longue durée. Le télescope est en effet pointé depuis mi-mai vers une zone du centre galactique, dans la constellation de l'Aigle, qu'il observera en permanence jusqu'à la mi-octobre.


    Un point clé d'avancement des activités du centre de mission COROT s'est tenu le 24 juillet au CNES de Toulouse, en présence de tous les acteurs concernés. Les objectifs du point clé ont été atteints, et à cette occasion il a pu être relevé que :

    Le satellite fonctionne toujours remarquablement bien
    Les produits de niveau 0 livrés par le CNES aux laboratoires scientifiques, ainsi que les produits de niveau 1 en cours d'élaboration au LESIA, confirment les excellentes performances de l'instrument. Un jeu complet de douze mille courbes de lumières, correspondant à un mois d'observation, a déjà pu être élaboré.


    Fin octobre le satellite sera retourné à nouveau dans la direction de l'anticentre galactique, pour entamer une deuxième séquence d'observation de longue durée.



  7. Depuis le temps (3 ans...) qu'ils trotinent sur la planète rouge on les croit immortels, pourtant les nouvelles sont (exagèrément ?) allarmantes :


    Mars : Spirit et Opportunity menacés par une tempête de poussière
    Par Jean Etienne, Futura-Sciences

    Les robots explorateurs Spirit, et surtout Opportunity, subissent actuellement les assauts d'une violente tempête de poussière martienne qui pourrait compromettre la suite de leur mission.
    Pourtant, les deux engins, qui étaient conçus à l'origine pour résister trois mois en environnement martien mais qui y travaillent effectivement depuis plus de trois années, ont fait preuve jusqu'ici d'une robustesse inégalée. Mais la violente tempête de poussière balayant actuellement la quasi-totalité de la Planète rouge atteint un tel niveau que ceux-ci pourraient très bien ne pas y survivre.
    Ce ne sont pas les atteintes de la poussière elle-même qui présentent un risque pour les sondes, l'atmosphère très raréfiée de Mars limitant les dégâts, mais bien l'obscurcissement du ciel, qui atteint 99% dans la région du cratère Victoria sur les remparts duquel est toujours perché Opportunity, et dont les projets de descente ont été ajournés.
    Habituellement, les panneaux solaires des rovers produisent quelque 700 watts/heure dans des conditions idéales. Mais en raison de l'absorption du rayonnement solaire par les particules de poussière en suspension, cette valeur est retombée à 148 watts/heure le 17 juillet pour Opportunity, la valeur la plus faible jamais enregistrée, puis se réduisait encore réduite à 128 watts/heure le lendemain. Spirit, moins exposé dans le cratère de Gusev situé aux antipodes, subit ces contraintes dans une moindre mesure.
    Depuis plusieurs jours déjà, les techniciens de la NASA avaient transmis de nouvelles instructions aux deux engins afin de limiter leur consommation électrique. Toutes les parties mobiles (moteurs, bras télécommandé) avaient été mises en sommeil, dans l'attente de jours meilleurs…
    Situation critique
    Mais à partir du 17 juillet, le centre de contrôle constatait que les batteries d'Opportunity se vidaient irrémédiablement, en raison d'une consommation électrique supérieure à ce que les générateurs solaires pouvaient fournir. La situation devenait alors critique, car les circuits électroniques de l'engin on besoin d'une température interne suffisante pour fonctionner. Celle-ci est assurée par un réseau de résistances électriques, et en cas de panne, les dégâts pourraient s'avérer irrémédiables.
    Les techniciens prirent alors une série de mesures plus drastiques, mettant Opportunity en sommeil complet, et lui commandant de ne reprendre contact avec la Terre qu'une seule fois tous les trois jours. Ainsi réduite, la consommation électrique quotidienne tombait sous la barre des 130 watts/heure.
    Il est actuellement impossible de prévoir la durée de cette tempête de sable, qui se reproduit à chaque printemps martien mais montre cette année une violence et une intensité peu coutumières. Les ingénieurs du JPL (Jet Propulsion Laboratory) élaborent en ce moment une série de programmes de diagnostic spécialement conçus pour effectuer un check-up complet de chacune des deux sondes dès que le problème sera écarté, afin de déterminer l'étendue des dégâts éventuels.


  8. En fait notre ami traducteur s'est un peu emmêlé les pinceaux... il fallait lire "15 % du coût d'une nouvelle mission", et non "15% d'économie sur une mission normale" !!

    communiqué (extrait) :
    "These mission extensions are as exciting as it gets. They will allow us to revisit a comet for the first time, add another to the list of comets explored, and make a search for small planets around stars with known large planets. And by using existing spacecraft in flight, we can accomplish all of this for only about 15 percent of the cost of starting a new mission from scratch," said Alan Stern, associate administrator for NASA's Science Mission Directorate. "These new mission assignments for veteran spacecraft represent not only creative thinking and planning, but are also a prime example of getting more from the budget we have."


    [Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 07-07-2007).]


  9. Tiré du site du JPL :

    "The EPOCh investigation also will use the Deep Impact spacecraft to observe several nearby bright stars, watching as the giant planets already known to be orbiting the stars pass in front of and then behind them. The collected data will be used to characterize the giant planets and to determine whether they possess rings, moons, or Earth-sized planetary companions. EPOCh's sensitivity will exceed both current ground and space-based observatory capabilities. EPOCh also will measure the mid-infrared spectrum of the Earth, providing comparative data for future efforts to study the atmospheres of extrasolar planets. This search for extrasolar planets will be made this year, en route to comet Boethin.

    Michael A'Hearn of the University of Maryland, College Park, is EPOXI's principal investigator and the leader of the DIXI science team. L. Drake Deming of NASA's Goddard Space Flight Center, in Greenbelt, Md., is EPOXI's deputy principal investigator and leads the EPOCh investigation.

    John Mather, Chief Scientist for NASA's Science Mission Directorate, said, "EPOXI is a wonderful opportunity to add to our growing body of knowledge of exoplanets. Watching planets go behind or in front of their parent stars can tell us about their atmospheric chemistry."


  10. Il semblerait que la NASA reprenne enfin des bonnes decisions, aussi inattendues que prometeuses... Les sondes STARDUST et DEEP IMPACT vont reprendre du service avec de nouveaux objectifs.
    Etonnant cette nouvelle affectation de DEEP IMPACT en chasseur de transits d'exoplanètes, avec en prime, s'il vous plait, la detection de leur satellites & anneaux !!!


    Exploration spatiale : recyclage de "vieux" vaisseaux
    Par Jean Etienne, Futura-Sciences

    "C'est dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures soupes" semble dire
    la NASA, après avoir judicieusement décidé de réaffecter d'anciennes sondes
    spatiales ayant parfaitement accompli leur mission, mais toujours en état, vers
    d'autres objectifs.

    Stardust
    Stardust a beaucoup fait parler d'elle en janvier
    2006, lorsqu'au cours d'un survol de la Terre, elle réussissait à larguer dans
    notre atmosphère un petit container renfermant des particules de poussières
    collectées dans la chevelure de la comète Wild 2. Toujours parfaitement
    opérationnelle, la petite sonde vient de se voir confier la mission d'effectuer
    un nouveau survol cométaire, cette fois de Tempel 1, la même qui avait déjà été
    visitée par Deep Impact.
    Programmé pour le 14 février 2011, cette nouvelle visite d'un même noyau
    cométaire permettra, et c'est une première, d'étudier les modifications
    intervenues après le passage au périhélie, et aussi son évolution sur une durée
    de six années. Les chercheurs attendent également de cette expérience hors du
    commun de pouvoir établir une cartographie complète du noyau de Tempel 1, et
    déterminer les caractéristiques précises du cratère provoqué par l'impacteur de
    Deep Impact, mal observé six années auparavant par les caméras d'une sonde qui
    s'éloignait rapidement et de surcroît noyé dans la luminosité et les jets de
    poussière d'une explosion dont l'intensité avait surpris tout le monde.


    Deep Impact
    Le 4 juillet 2005, la sonde de la NASA Deep Impact réussissait à
    envoyer un projectile vers le noyau de la comète Tempel-1, et l'analyse
    spectrale des poussières dégagées, ainsi que de l'émission d'énergie lumineuse
    permettait d'affiner nos connaissances sur la composition et la genèse de ces
    petits corps. Mais Deep Impact, c'était aussi un orbiteur, chargé de transporter
    la charge utile et de transmettre les données, qui est resté en orbite solaire
    et dont tous les organes fonctionnent encore parfaitement. Aussi, l'agence
    américaine a-t-elle décidé de lui attribuer pas moins de deux nouvelles
    missions, réalisant du même coup, selon les communiqués, une économie d'au moins
    15 % par rapport à un programme entièrement spécifique. La première, DIXI (Deep
    Impact Expected Investigation), consistera à survoler la comète Boethin encore
    inexplorée le 5 décembre 2008. Ce programme d'observation, qui mettra en jeu les
    deux caméras de Deep Impact, compensera la perte de la mission CONTOUR, qui
    s'était perdue pour une raison restée inconnue peu de temps après avoir quitté
    l'orbite terrestre en 2002.
    La seconde, EPOCh (Extrasolar Planet Observation and
    Characterization), est dédiée à l'observation de passages de planètes
    extrasolaires devant leur étoile, performance à la portée des instruments de la
    sonde. L'accent sera tout particulièrement mis sur la détection - et là aussi ce
    serait une première - de satellites ou d'anneaux autour de ces planètes.


  11. les robots martiens paralysés par la tempête
    Par Jean Etienne, Futura-Sciences

    La tempête de poussière qui sévit actuellement sur Mars a pris un développement et une intensité inattendus, selon la NASA, et aucune amélioration n'est prévue avant une semaine.
    La mission d'Opportunity, qui devait descendre ces jours-ci à l'intérieur du cratère Victoria a été reportée, et le robot mis en sommeil par mesure de précaution. Le niveau d'ensoleillement à cet endroit s'est réduit de 96 % en raison des poussières en suspension dans l'atmosphère, et l'énergie fournie par les panneaux solaires a chuté de 765 watts-heure à 402.


  12. On a beau tourner le sujet en dérision, les témoignages de pilotes (j'imagine qu'il doit y en avoir bien d'autres dans le monde entier)laissent pour le moins perplexes...
    Dommage qu'ils ne disposaient pas d'appareils photos à l'époque des faits ! Je comprends qu'ils n'osent pas trop en parler.

  13. C'est pas dans ce lac qu'on vient de retrouver la momie d' Hatchepsout ?
    Sinon niveau bizness, on ne sera jamais aussi fort que les américains ! Il y a quelques années j'ai traversé la fameuse "zone 51" dans le désert de Mojave, entre Los Angelès et Las Vegas (selon la légende, une soucoupe volante s'est écrasée suite à des ennuis techniques et l'armée garderait la chose dans un endroit secret...)
    L'entrée dans cette zone est signalée par un immense panneau représentant E.T, et les magasins du coin regorgent de bibelots et de tee-shirts à la gloire de nos extraterrestres !
    Bon chacun son truc, nous c'est plutôt les pyramides de Khéops qui renferment des chambres secrètes

  14. Bon docu de la BBC, même s'il date de 2005 et ne bénéficie pas de toutes les données engrangées depuis, les images de la surface n'occcupant que les dernières minutes.
    A part Lebreton aucun français n'est cité ou interviewé.
    La dramaturgie de la plongée de Huygens sur Titan est bien restituée, la tension et l'angoisse à Darmstadt des gars de l'ESA qui se demandent s'ils n'ont pas bossé des années pour rien... et finalement l'explosion de joies quand ils reçoivent enfin les precieuses données sur leurs écran !!
    Moi pendant ce temps là j'était à La Vilette où, en compagnie de milliers d'autres, je découvrais, fasciné, les premières images de ce monde lointain, avec ses paysages si familiers et si différents des notres à la fois...
    à voir ! c'est rediffusé vendredi après-midi.

  15. Alors que la sonde DAWN va bientôt être lancée vers Vesta (arrivée octobre 2011) et la "planète naine" Cérès (arrivée fevrier 2015), notre bon vieux HUBBLE tient encore la vedette et leur tire leur portrait...
    Cérès apparait comme une splendide petite planète et mériterait de faire partie de la grande famille des planètes du système solaire, comme une première proposition de l'IAU le laisser presager avant que soit votée la decision que l'on sait...



    Cérès et Vesta photographiés par le télescope spatial Hubble
    Par Jean Etienne, Futura-Sciences

    Après Cérès, le télescope spatial Hubble a obtenu une image spectaculaire de
    Vesta. Il s'agit des deux objets les plus volumineux faisant partie de la
    ceinture d'astéroïdes, dont la NASA prépare l'étude in situ au moyen de la sonde
    DAWN. Découvert le 1er janvier 1801 (c'est-à-dire le premier jour du XIXème
    siècle) par l'astronome italien G. Piazzi, Cérès est le plus volumineux des
    astéroïdes avec un diamètre de 950 kilomètres. Notons au passage que cet objet
    est aussi au centre d'une polémique, car alors que la nouvelle nomenclature
    adoptée pour les corps du Système solaire destituait Pluton de son statut de
    planète et lui attribuait celui de planète naine, Cérès suivait le même chemin
    en sens inverse, passant d'astéroïde à la même appellation de planète naine en
    raison de ses dimensions, mais aussi de sa forme sphérique. Vesta, quatrième
    astéroïde découvert le 27 mars 1807 par H. Olbers, présente une forme
    irrégulière pour un diamètre moyen de 510 kilomètres. Sa surface semble composée
    d'un assortiment complexe de roches ignées, ce que semble confirmer
    l'observation de Hubble, qui a permis aux astronomes de cartographier les
    grandes lignes de son hémisphère sud. Un immense cratère de 450 km y est
    nettement visible, et les scientifiques estiment que cette collision antique a
    engendré de nombreux fragments qu'ils appellent les vestoïdes. Les zones de
    couleur apparaissant sur l'image reflètent des différences de composition
    chimique de la surface, probablement dues à une activité volcanique, et dont
    l'aspect évoque celui des "mers" foncées lunaires.

    L'image de Cérès indique aussi des différences importantes de surface, avec des
    régions lumineuses ou foncées qui pourraient indiquer la présence de cratères ou
    d'autres accidents topographiques, ou plus simplement de zones de composition
    chimique différente. La forme sphérique de la planète naine est l'indice d'une
    composition interne semblable à la Terre, comprenant plusieurs couches
    superposées similaires à la croûte et au manteau terrestres, et comportant un
    noyau au centre. La présence d'eau gelée n'est pas exclue.

    L'examen détaillé de ces deux objets par Hubble préfigure la mission DAWN, une
    sonde automatique de la NASA qui devrait être lancée le 7 juillet prochain à
    destination de la ceinture d'astéroïdes et qui devrait se mettre en orbite de
    Vesta en 2011, puis de Cérès en 2015. Les images obtenues pourraient ainsi aider
    les astronomes à mieux programmer leur programme d'observation in situ.

    [Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 22-06-2007).]


  16. Pour compléter, aborder l'épineux sujet des salaires va peut-être faire réflechir un peu plus les candidats au métier d'astronome : pas de quoi faire fortune ( à moins de publier des livres pour quelques célébrités)
    J'ai scanné un article de Ciel & espace de janvier 2005, ça date un peu mais les choses n'ont pas, j'imagine, tellement changées... Pire, si les "expat" (voir l'encadré à la fin) ont l'occasion d'améliorer leur sort, il me semble qu'ils seront de moins en moins nombreux à l'avenir... par exemple pour ALMA, pas question qu'un seul astronome se rende sur place à 5.000 m d'altitude : trop dangereux et trop dispendieux pour l'ESO (c'est déja en partie le cas pour le VLT)
    http://img297.imageshack.us/img297/4210/r1hg6.jpg http://img294.imageshack.us/img294/710/r2qi4.jpg

    [Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 17-06-2007).]


  17. Cette fois la mission est enfin (presque) définie, avec peut-être les russes qui apporteraient une fusée Proton en guise de paiement :

    Le 13 juin 2007 à 11h58
    "ExoMars : l'Europe conforte ses ambitions martiennes"
    Par Jean Etienne, Futura-Sciences

    La définition de la mission ExoMars de l'Agence Spatiale Européenne vient de
    prendre un tournant décisif, et revoit ses ambitions à la hausse avec
    l'augmentation significative de sa charge utile. Même si le concept général doit
    encore être approuvé par les Etats membres de l'UE - notamment en raison du
    surcoût entraîné - les scientifiques s'en frottent déjà les mains. "Nous avons
    eu une discussion détaillée prolongée sur divers aspects de la mission ExoMars",
    a déclaré Bruno Gardini, un des membres de l'équipe ExoMars de l'Esa. "Et
    finalement, les délégations des pays membres nous ont autorisé à concevoir de
    nouveaux projets sur une nouvelle ligne de base technique", ajoute-t-il avec
    enthousiasme. Les scientifiques de toute l'Europe ont ainsi développé en
    parallèle plusieurs concepts de la mission, dont le résultat final n'a que peu
    de rapports avec le concept de base, originellement évalué à 650 millions
    d'euros, qui prévoyait l'envoi au moyen d'une fusée Soyouz d'un petit robot en
    surface et d'un satellite relais en orbite. Le nouveau projet prévoit l'abandon
    du satellite relais, la totalité de l'engin spatial se posant sur le sol de
    Mars, ce qui permet d'en augmenter considérablement les possibilités. Celui-ci
    se compose d'un atterrisseur mobile (rover) de 205 kg, comprenant 16,5 kg
    d'instruments scientifiques, 30 kg de GEP (Geophysical & Environmental Package)
    et un système de forage du sol (taupe). Mais le concept exige aussi une profonde
    modification du système d'atterrissage, à base d'airbags d'un type nouveau, et
    aussi l'abandon de la fusée Soyouz au profit d'un lanceur plus puissant, qui
    pourrait être une Ariane 5 ou une Proton. L'abandon de l'orbiteur La décision de
    ne pas placer de relais de communication en orbite martienne peut paraître
    surprenant. Il nous paraît cependant logique, dans la mesure où, selon toute
    probabilité, plusieurs sondes actuellement en orbite autour de Mars, tant
    américaines qu'européenne, sans évoquer les missions à venir, peuvent tenir ce
    rôle. Pari risqué peut-être, mais largement compensé par une mission ExoMars
    considérablement revue à la hausse en raison de la conversion d'un équipement
    orbital de moindre intérêt scientifique en instrumentation de surface.


    Notons aussi que cette modification de la mission a entraîné un changement de
    concept au niveau de l'arrivée du vaisseau sur Mars, les techniciens ayant
    abandonné l'idée d'un tir direct au profit d'une mise en orbite préalable autour
    de la Planète rouge. Celle-ci présente un double avantage. Tout d'abord la
    possibilité de mieux choisir la zone d'atterrissage et de s'y poser avec une
    meilleure précision. Mais surtout, l'utilisation d'une "orbite de parking"
    permet de différer l'arrivée sur Mars, de plusieurs mois si nécessaire, en cas
    de défaillance ou d'absence de satellites-relais, mais aussi - et ce n'est pas
    négligeable - de tempêtes martiennes rendant l'opération hasardeuse. Notons
    aussi que l'ESA n'exclut pas, en guise de solution extrême, d'envoyer un petit
    satellite relais en orbite martienne au moyen d'un lanceur léger VEGA. Le
    système d'atterrissage L'arrivée sur Mars des rovers américains Spirit et
    Opportunity, d'une masse unitaire de 180 kg (contre 205 kg pour ExoMars),
    semblait avoir révélé la limite de sécurité envisageable pour l'utilisation d'un
    système d'airbags en toute sécurité. Chacun des deux engins avait rebondi
    environ 25 fois sur plusieurs centaines de mètres avant de s'immobiliser, ce qui
    n'avait pas manqué de causer certaines frayeurs parmi les équipes de contrôle,
    qui n'arrivaient plus à "situer" leurs engins… Un nouveau système, actuellement
    étudié par l'ESA et qui a effectué un premier essai en grandeur réelle voici
    quelques jours, consiste à déployer un ensemble de ballons gonflables autour de
    l'atterrisseur, mais la comparaison s'arrête là. En effet, un dispositif
    altimétrique devra détecter avec une très grande précision la distance au sol,
    et commander l'ouverture de soupapes d'échappement de gaz au moment précis où
    les airbags entreront en contact. Les rebonds devraient être ainsi évités par
    absorption intégrale du choc de l'atterrissage, et l'engin spatial
    s'immobilisera immédiatement. La surface augmentée des airbags sous le véhicule
    et leur disposition en "couronne" devraient aussi le stabiliser instantanément,
    excluant tout risque de basculement.

    Bien que paraissant horriblement complexe et exigeant des réactions
    "électro-mécano-pneumatiques" réglées à la milliseconde, une première série
    d'essais effectués durant un mois et demi en grandeur réelle, avec largage d'une
    maquette grandeur nature d'ExoMars depuis diverses altitudes, a été couronnée de
    succès. Mieux, les tests ont révélé l'aptitude de l'engin à se poser en toute
    sécurité par fort déport latéral, et même selon un angle pratiquement
    horizontal. La prochaine étape consistera à tester le déploiement des airbags,
    plus complexes et volumineux que la génération précédente, dans une chambre à
    vide afin de simuler les conditions martiennes où l'atmosphère est extrêmement
    raréfiée. Enfin, selon certaines sources, il ne serait pas exclu que les Russes
    rejoignent le programme ExoMars et fournissent une certaine quantité de matériel
    scientifique à incorporer à la sonde, tout en proposant l'utilisation gracieuse
    d'une fusée Proton en guise de paiement.

    [Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 14-06-2007).]


  18. Allons, ne relance pas notre ami ChiCyg il ne demande que ça !!

    En tout cas l'équipe américaine dirigée par G. Marcy partage la même opinion en ce qui concerne notre fameuse exoplanète :

    "Circling the star Gliese 436 (GJ 436), a red M dwarf only 30 light years from Earth, was an ice-giant planet the teams calculated to be at least 22 Earth masses, slightly larger than the mass of Neptune (17 Earth masses). After the discovery in 2004 and publication of the exoplanet's orbit earlier this year, a Belgian astronomer, Michael Gillon at Liege University, observed the planet crossing in front of the star - the first Neptune-sized planet observed to transit a star.

    By combining the radial velocity data provided by the discoverers with the transit data, Gillon and colleagues were able to calculate the planet’s mass, 22.4 that of Earth, its size, and its density.

    "From the density of two grams per cubic centimeter - twice that of water - it must be 50 percent rock and about 50 percent water, with perhaps small amounts of hydrogen and helium," Marcy said. "So this planet has the interior structure of a hybrid super-Earth/Neptune, with a rocky core surrounded by a significant amount of water compressed into solid form at high pressures and temperatures."

    Its short, 2.6-day orbit around Gliese 436 means the exoplanet is very close to the star - only 3percent of the sun-Earth distance - making it a hot Neptune, Wright said. It also has an eccentric orbit, not a circular orbit like most giant planets found orbiting close to their parent stars. This orbit, in fact, suggests that the star may have another planetary companion in a more distant orbit.

    "I'm sure people will immediately follow up and try to measure the atmospheric composition of this planet." Wright predicted.