jackbauer

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Messages posté(e)s par jackbauer


  1. La fin de l'article a de quoi étonner voir surprendre :

    "Cette invention, brevetée par le CNES, repose sur l'interaction de l'hélium 3 et de l'hélium 4, seule capable d'une telle efficacité en apesanteur. Son défaut est de fonctionner en circuit ouvert : le gaz s'échappe dans l'espace après avoir refroidi les détecteurs. Et au prix exorbitant de l'hélium 3, si rare que les besoins de Planck correspondent à une année et demie de la production mondiale, la sonde, d'un coût estimé à 600 millions d'euros, n'est pas certaine de s'envoler avec des réservoirs pleins. Cela pourrait abréger ses deux années d'observation. "

    Faut-il en rire ou en pleurer ?



  2. Voilà peut-être l'occasion pour l'Europe de tirer partie de la situation !! L 'équivalent de TPF : DARWIN, doit être absolument soutenu et budgeté !!!!
    Et surtout refuser de se laisser entrainer par ce qui ne va pas manquer de se passer : l'appel de plus en plus pressant pour prendre une part de financement dans le programme de retour à la Lune, qui se fera semble t-il, quelque soit le nouveau président.
    Les résultats obtenus par COROT et KEPLER feront peut-être changer les decisions de la NASA concernant la recherche dans le domaine des exoplanètes !

  3. ça y est, tout est ok et les observations peuvent commencer !!!

    "Corot est prêt à démarrer sa mission scientifique
    Source : ESA, le 05/02/2007 à 08h39


    Un mois après le lancement parfaitement réussi et deux semaines après la réalisation de la première image, les opérations critiques de vérification et de mise en configuration du satellite Corot ont toutes été menées par les équipes du CNES et des laboratoires associés du CNRS (Laboratoire d'Etudes Spatiales et d'Instrumentation en Astrophysique (Observatoire Paris Meudon) et le Laboratoire d'Astrophysique de Marseille (Observatoire Astronomique de Marseille Provence).

    Elles se sont conclues avec succès par la mise en route d'un mode de pointage innovant qui utilise l'instrument lui-même comme un super senseur stellaire. Les premières performances relevées sont bien meilleures que les spécifications (moins de 0,5 secondes d'arc, soit environ un dix-millième de degré).

    Le bon fonctionnement du satellite va donc permettre de démarrer très rapidement la première observation et ainsi de mettre l'ensemble du système Corot au service de la Science, en respectant les engagements du CNES tant sur le plan des performances techniques que sur celui du calendrier."


  4. ça continue à bien se dérouler :

    "Passage de Corot en mode de pointage fin, le 30 janvier 2007
    Après ouverture du couvercle (le 17 janvier) et réalisation des étalonnages relatifs à la géométrie instrumentale et aux bougés de la ligne de visée (du 18 au 23 janvier), le fenêtrage des 2 CCD sismologie a pu être téléchargé à bord le 24 janvier et permettre ainsi le démarrage des mesures écartométriques, en boucle ouverte. Ce jour, le satellite est passé avec succès en mode de pointage fin, la plate-forme Proteus étant alors alimentée par les données d'attitude en provenance du calculateur de l'instrument (3 petits angles autour de la consigne).
    Les performances optiques de la voie sismologie s'avèrent excellentes (forme et stabilité des taches images), avec une distorsion incroyablement proche des modèles élaborés avant lancement.
    Lors des acquisitions d'images réalisées pour étalonner la voie sismologie, Corot a détecté son premier objet parasite : un débris d'une fusée Delta 1 lancée en 1984, et qui a laissé sur le CCD une petite trainée très facilement identifiable au milieu du fond d'étoiles. Le mouvement du parasite dans l'image est en tout point conforme aux données de trajectoire calculées par la NORAD..."

  5. La mission se déroulant sur plusieurs années on peut imaginer que les responsables voudront observer une 2ème fois certains champs pour confirmer une candidate à période comparable à la Terre...

  6. Le telescope de COROT ne reste que 5 mois sur le même champ, donc les planètes qu'il va découvrir seront forcement de courte période : il detecte un transit puis doit attendre que se répète le phénomène pour confirmer la périodicité et le diamètre ; Des télescopes au sol (1m93 de l'OHP, VLT au Chili) doivent étudier le candidat avec la méthode de vitesse radiale pour éliminer les sources d'erreurs possibles et determiner la masse.
    Une fois la masse et le diamètre de l'objet connues on peut obtenir l'information la plus importante : la densité
    Les planètes telluriques qu'il va découvrir seront donc hors de la "zone habitable" (du moins pour les étoiles semblables au soleil : pour les naines rouges les espoirs sont permis !!)
    Il faudra attendre 2008 et le sat. us KEPLER pour trouver des "soeurs jumelles" de la Terre !

  7. Les dernières nouvelles de COROT sont bonnes :

    Acquisition de la première image d'obscurité des CCD, le 3 janvier 2007
    Après mise en route des électroniques instrument, la première image couvercle fermé de la voie exoplanètes est parvenue au Centre de Mission ce matin 3 janvier 2007.
    Offsets vidéo, courants d'obscurité, marquage des CCDs (effets EMC), tous les paramètres du signal d'obscurité sont conformes à l'attendu.
    La régulation thermique du bloc focal converge par ailleurs lentement vers la consigne. Le programme de travail se déroule nominalement. L'orbite atteinte par le lanceur étant extrêmement proche de l'orbite visée, il a été décidé d'abandonner les manoeuvres de correction d'inclinaison initialement envisagées. C'est autant d'ergol économisé pour la future mise en dérive du plan !

    (site du CNES dédié)


  8. Merci pour la réponse Serge Brunier, les chiffres démontrent que les investissements sur les grands observatoires de l' ESO ont été fait à bon escient : le maximum d'heures possibles sur les instruments les plus performants !
    Mais une question délicate se profile (une nouvelle fois) : lorsque vont entrer en service de nouveaux moyens encore plus puissants et coûteux à mettre en oeuvre (ALMA, ELT...) les observatoires sur notre territoire pourront-ils encore exister ? Malgré l'excellence reconnue de leurs résultats le rapport coût/efficacité leur est de plus en plus défavorable...
    - Pic du Midi : site légendaire
    - OHP : le prestige de la 1ère exoplanète en 1995
    - Plateau de Calern
    - Plateau de Bure
    - Radiotelescope de Nancay
    Le budget voué à l'astronomie n'étant pas...astronomique, faut-il s'attendre à la fin de certain de ces observatoires dans un avenir proche ?

  9. La Lune c'est la future destination touristique à la mode ! Une ballade en jeep au milieu des cratères, le dépaysement total, le globe terrestre immense dans un ciel étoilé comme on ne le verra jamais ici !!!
    A quelques millions de $ le ticket je suis certain qu'il y aurait déjà des milliers de candidats de part le monde.
    C'est la seule application commerciale réaliste à l'heure actuelle ; Il y a de la place, les terrains sont gratuits, l'énergie solaire abondante, et c'est pas des bêtes rayons cosmiques qui vont poser un problème insurmontable !!
    Une solution toute trouvée pour un financement d'appoint de la future base lunaire...

  10. Le dernier numéro de NATURE publie en couverture les travaux relatifs aux résultats des observations au radar de juillet dernier ; Pour eux il ne fait plus de doute qu'il y a bien des lacs de Méthane sur Titan...

    NEWS - Features - Titan Has Liquid Lakes, Scientists Report in Nature
    Titan Has Liquid Lakes, Scientists Report in Nature
    Jan. 3, 2007
    (Source: JPL)


    The existence of oceans or lakes of liquid methane on Saturn's moon Titan was predicted more than 20 years ago. But with a dense haze preventing a closer look it has not been possible to confirm their presence. Until the Cassini flyby of July 22, 2006, that is.

    --------------------------------------------------------------------------------

    Scientists report definitive evidence of the presence of lakes filled with liquid methane on Saturn's moon Titan in this week's journal Nature cover story.

    Radar imaging data from a July 22, 2006, flyby provide convincing evidence for large bodies of liquid on Titan today. A new false-color radar view gives a taste of what Cassini saw. Some highlights of the article follow below.

    Lake Characteristics:


    Radar-dark patches are interpreted as lakes based on their very low radar reflectivity and morphological similarities to lakes, including associated channels and location in topographic depressions.
    Radar-dark surfaces are smooth and most likely liquid, rock, ice or organics. More than 75 radar-dark patches or lakes were seen, ranging from 3 kilometers (1.8 miles) to more than 70 kilometers (43 miles) across.
    Some lakes appear partly dry, while others seem liquid-filled. Some of the partly filled lakes may never have filled fully, or may have partly evaporated at some point in the past. The dry lakes have margins or rims and a radar brightness similar to the rest of the surrounding terrain, making them appear devoid of liquid.
    The varying states of how full the lakes are suggest that lakes in this region of Titan might be temporary on some unknown timescale.

    Approximately 15 of the dark patches seem filled and show no clear evidence of erosion. These dark patches resemble terrestrial lakes confined within impact basins (for example, Clearwater Lakes in Canada) or within volcanic calderas (for example, Crater Lake, Oregon). The nest-like nature of these lakes and their limited range of sizes make it unlikely that they originated from an impact. A volcanic origin for the depressions is possible, given their appearance.
    Some lakes have steep margins and very distinct edges, suggesting a topographic rim. These lakes are consistent with seepage or groundwater drainage lakes.
    Other lakes have diffuse, more scalloped edges, with a gradual decrease in radar brightness towards the center of the lake. These lakes are more likely to be associated with channels, and may be either drainage lakes or groundwater drainage lakes.
    Yet other lakes have curvy channel-like extensions, similar in appearance to terrestrial flooded river valleys (for example Lake Powell).
    Bright patches near the lake edges could be small islands peeking through the surface. Floating "icebergs" are unlikely because most materials would not float in liquid hydrocarbons.
    Other Observations:


    Based on the lake characteristics, Cassini scientists think they are observing liquid-filled lakes on Titan today. Another possibility is that these depressions and channels formed in the past and have now been filled by a low-density deposit that is darker than any observed elsewhere on Titan. However, the absence of wind-blown features in this area makes the low-density hypothesis unlikely.
    These northern hemisphere lakes are the strongest evidence yet that Titan's surface and atmosphere have an active hydrological cycle, though with a condensable liquid other than water. In this cycle, lakes are filled through methane rainfall or intersect with a subsurface layer saturated with liquid methane.
    As Titan's seasons progress over the 29-year cycle of Saturn's orbit around the sun, lakes in the winter hemisphere should expand by steady methane rain, while summer hemisphere lakes shrink or dry up entirely.








    [Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 04-01-2007).]

    [Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 04-01-2007).]


  11. Malheureusement il ne semble pas qu'il y aura d'amélioration dans l'avenir, les dirigants européens ont bien d'autres soucis en tête...
    Raison de plus pour bien choisir les missions et les collaborations !
    Bons exemples : Cassini-Huygens, Hubble, JWST
    Mauvais exemples : ISS, et bientôt le retour sur la Lune puisque les américains ne savent même pas comment ils vont financer l'aventure (quelques milliards grapillés contre quelques places à bord et voilà...)ça sera difficile de renoncer à voir son drapeau planté sur la surface lunaire : question de prestige !!
    Le pire c'est d'envoyer des missions au rabais : Vénus Express, Beppi-Colombo, qui ne coûtent pas cher mais finissent par peser en les additionnant, pour des buts scientifiques peu évidents.
    Heureusement la situation n'est pas si noire que ça : les missions PLANCK, HERSCHELL, GAIA, ect ont de"la gueule" et devraient, si elle tiennent leurs promesses, faire progresser la science
    Dans quelques années, si tout va bien pour COROT, KEPLER, GAIA, le catalogue d'exoplanètes devrait compter des milliers de nouveaux mondes dont pas mal de "telluriques" dans la "zone habitable" ; l'enthousiasme général devrait permettre le feu vert pour DARWIN et TPF (ou une fusion des deux)

    Pour en revenir à COROT, il est inexact de dire qu'il est le pionnier en tant que "chasseur d'exoplanètes" : les canadiens ont lancé en 2003 le microsatellite MOST(60 kg, telescope de 15cm) mais il n' a rien découvert à ce jour.

    P.S : une solution pour financer la base lunaire : le tourisme !! Il y a des foules de millionnaires/milliardaires qui rêveraient d'un petit séjour sur la Lune ; Je sais par ailleurs que la NASA a contacté Serge Brunier pour un emploi de guide touristique sur les sites d'alunissage des vielles missions APOLLO et parcours en jeep au milieu des cratères...

    [Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 28-12-2006).]


  12. Ouf, enfin c'est fait, reste plus qu'à attendre :

    "Après sa mise à poste définitive, CoRoT subira une phase de tests d'environ 2 mois, afin de vérifier le bon fonctionnement de tous ses instruments scientifiques et de procéder à un étalonnage précis. Les premiers résultats sont attendus au printemps 2007, avec l'observation des premières exoplanètes massives, de type joviennes. Pour la détection éventuelle de planètes telluriques, beaucoup moins massives et exigeant des durées d'observation plus importantes, il faudra encore patienter au minimum jusqu'à fin 2007."

    Dire qu'avec un budget plus élevé on aurait pu placer Corot sur une orbite lui permetant de detecter des planètes telluriques de même période que la Terre...
    Ce que va pouvoir faire KEPLER lancé en 2008 : la gloire pour les américains comme d'habitude ? Et ne parlons pas d'EDINGTON, l'équivalant européen de KEPLER purement et simplement supprimé faute de budget !!!
    Les responsables du projet auraient du tout faire pour le sauver , en se tournant vers le Japon par exemple dont on ne mentionne pas assez leurs résultats qui n'ont rien à envier aux occidentaux...


  13. Le projet US de 30 m prévoit une mise en service pour 2012... Et le projet DARWIN vise 2015/2020 ; l'ELT européen va arriver après bien des découvertes !!!

    Voici l'article du Monde :

    e géant a perdu plus de la moitié de sa taille, mais les astronomes européens ne lui mesurent pas leur soutien. Réunis en colloque à Marseille, ils ont réservé un accueil enthousiaste, jeudi 30 novembre, au projet de télescope "extrêmement grand" (E-ELT) présenté par l'Observatoire européen austral (ESO). Les nouveaux plans ne contiennent certes plus la promesse faramineuse d'un miroir de 100 mètres de diamètre, longtemps envisagé. Avec une proposition à 42 mètres de diamètre, ils ouvrent toutefois sur une nouvelle génération d'appareils terrestres au sein de laquelle l'ESO espère maintenir son avance européenne en offrant un digne successeur à son Very Large Telescope (VLT), devenu, dans son désert chilien, l'observateur des cieux le plus efficace actuellement.


    Le futur E-ELT ne servira pas seulement à galvaniser les fiertés continentales, encore moins à "faire joujou avec de la technologie dernier cri", selon l'expression du coordinateur du projet à l'ESO, Guy Monnet. Il doit surtout prolonger cet âge d'or de l'observation céleste qui a fait bondir les connaissances des astronomes depuis une vingtaine d'années. Avec sa puissance décuplée par rapport à la classe des 8-10 mètres, le nouvel outil pourrait permettre d'apercevoir les lueurs allumées dans le cosmos par les toutes premières galaxies ou de tirer le portrait de planètes extrasolaires ressemblant de plus en plus à notre Terre.


    MIROIR FRAGMENTÉ


    Forte du consensus scientifique exprimé à Marseille, la directrice générale de l'ESO, Catherine Cesarsky, doit maintenant convaincre le conseil des douze Etats membres de l'organisme de lancer la "phase B" des études techniques du projet. Ce pourrait être chose faite dès mercredi 6 décembre, ou, au plus tard, en janvier. La décision finale de construction pourrait alors être prise à la fin de 2007, en vue d'une ouverture du chantier avant 2010 pour une mise en service avant 2018. A condition que les membres de l'ESO se soient mis d'accord sur le site d'implantation du télescope et surtout sur le financement d'un projet estimé à plus de 800 millions d'euros. A condition aussi que les ingénieurs parviennent à régler les difficultés soulevées par l'ouvrage, sans se laisser submerger par sa complexité.

    C'est cette crainte qui a poussé l'ESO à abandonner son projet de télescope de 100 mètres (OWL), en décembre 2005. Un panel d'experts avait certes validé les principes retenus. Mais il avait fait remarquer que les risques de dépassement des coûts et des délais ne rendaient pas ce chantier réaliste avant plusieurs dizaines d'années. Avant de se lancer dans la construction du télescope d'après-demain, l'ESO s'est donc résolue à concevoir celui de demain. Plusieurs principes issus d'OWL ont toutefois été retenus. Par exemple, le miroir d'environ 1 200 m2, sera composé d'un millier de segments hexagonaux, qui devront s'ajuster au micron près, sur le modèle développé par le télescope américain Keck.

    Cette filiation a permis de gagner du temps. Car deux rivaux sont en cours d'étude en Amérique du Nord. L'un de 30 mètres (TMT), et l'autre, le Giant Magellan Telescope, de 21,5 m. L'astronomie mondiale peut-elle se permettre une telle rivalité entre des concepts aussi coûteux ? "Les télescopes de cette génération auront tellement d'objectifs scientifiques différents qu'il y a la place pour plusieurs, dit Mme Cesarsky. Ce n'est pas comme en physique des particules où l'investissement d'un seul accélérateur peut suffire. En revanche, je milite pour qu'un accord avec les Américains permette d'obtenir une complémentarité entre les instruments qui équiperont les télescopes."

    Jérôme Fenoglio


  14. Bon, si l'objet du débat concerne le coût gigantesque de l'exploration de l'espace par des êtres humains, je me permet d'apporter quelques points de vue :
    - L'astronautique est un des rares secteurs technologiques qui ne fait aucun progrès ; Plutôt que de dépenser des dizaines de milliards de $ dans la construction d'une station spatiale totalement inutile on aurait pu développer un système de propulsion nucléaire qui aurait rendu une expédition vers Mars faisable en quelques mois seulement, rendant le voyage supportable.
    - Aucune démarche scientifique ne justifie la dépense de 100, 200, 500.... milliards de $ mais la conquête de Mars (et de l'espace en général) n'est-elle pas autrechose de plus ambitieux que l'intéret économique ou le prélèvement de quelques cailloux poussièreux ??
    - Ceux qui ont bâti les pyramides, Angkor Vat, Stonehenge... se sont-ils souciés du coût finacier (et humain) de ce qu'ils voulaient projetter à travers le temps ? C'est vrai que l'on a des préocupations beaucoup plus terre à terre de nos jours.
    - Le principal grief contre le projet de l'administration Bush est que cela doit se faire sans grande augmentation du budget de la NASA, ce qui oblige celle-ci à réduire ou supprimer des missions scientifiques de 1er plan (la mission KEPLER a failli être annulée !!) et comme bien entendu les coûts sont perpétuellement revus à la hausse le calendrier est sans cesse repoussé...
    - Que l'on dépense ou non 100, 1000 milliars de $ dans la conquête de Mars n'enpechera aucune guerre, aucune famine (la guerre on aime trop ça, les famines ont en général des causes politique : guerres civiles, ect...)
    - On ira sur Mars parceque c'est là !!!!

    Bon j'ai plus d'encre mais je surveille !


  15. La formidable mission Cassini-Huygens ne cesse de fournir des informations sur Saturne et ses lunes, et pour des années encore !
    Mais il faut déjà penser à une future mission, sur Titan qui se révèle passionnant ; Européens et américains imaginent déjà les moyens de l'explorer et il s'avère que la formule orbiteur + ballon apparait comme la meilleure solution.
    La NASA a sorti un document PDF de 25 pages décrivant une mission avec lancement en 2018 et arrivée en 2024 : www.lpi.usra.edu/opag/oct_05_meeting/langley_titan.pdf -

    Dans le dernier n° de Ciel & espace il est fait mention dans un article d'une possible mission avec assistance gravitationnelle de jupiter en 2017 pour une arrivée en 2021...

    [Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 22-10-2006).]


  16. Bonjour à tous et à toutes !
    Je suis comme vous passionné d'astronomie et en particulier par la recherche des exo-planètes ; J'attend avec impatience depuis longtemps le lancement du satellite Corot qui devrait découvrir de nombreuses planètes rocheuses (mais plus grosses que la Terre) et apporter une contribution majeure dans la quête de nouveaux mondes.
    Le projet est depuis longtemps en route et a déjà connu des années de retard... Le fait de savoir, que pour raison budgétaire une fusée russe Soyouz (mais une nouvelle version dont c'est le 1er tir !!!) serait employée n'était pas pour me rassurer, et voilà que dans "Le Monde" on peut lire cet article qui se termine de façon inquiétante :



    La fusée russe Soyouz passe à l'ère informatique avec peine
    LE MONDE | 16.10.06 |
    Partira-t-elle cette fois ? Posée à propos d'une fusée Soyouz, qui doit placer en orbite, mardi 17 octobre, le satellite européen de météorologie MetOp, cette question aurait longtemps paru inconvenante.

    En plus de 1 700 tirs et cinquante années d'activité, le lanceur russe s'est taillé une réputation de ponctualité sans égale. En gros, un technicien appuie sur un bouton à l'heure dite, et ça part à tous les coups, ou presque. Or en juillet, MetOp a dû patienter plusieurs jours d'affilée sur son pas de tir de Baïkonour (Kazakhstan), lors de trois tentatives avortées, avant d'être rapatrié dans son hangar, et d'attendre trois mois une nouvelle occasion de quitter la Terre. Que s'est-il donc passé ?



    Symbole de la robustesse du spatial russe, rudimentaire mais fiable, le lanceur Soyouz est tout simplement entré dans la modernité des systèmes de navigation numériques. Ses bancs de contrôles au sol, jusque-là à peine plus compliqués qu'un programmateur de machine à laver, ont intégré des logiciels beaucoup plus sophistiqués. Le tout premier vol de ce nouveau Soyouz 2.1 s'était passé sans difficulté.

    La deuxième tentative, celle de MetOp, en juillet, a en revanche cumulé les bugs. "Le système est apparu trop rigide par rapport à la prise de décision, explique François Barreau, directeur du développement et de l'exploitation de Soyouz à la direction des programmes d'Arianespace (qui commercialise les vols du lanceur au sein de la société franco-russe Starsem). En cas d'anomalie, il n'offrait plus à l'opérateur la latitude d'estimer si le compte à rebours pouvait se poursuivre." A ces rigidités inédites se sont ajoutées celles, plus anciennes, qui renvoient à la conception de la fusée. "Une des particularités de Soyouz, c'est qu'au bout de 72 heures avec le plein de kérosène, le lanceur doit être rapatrié vers l'usine de Samara, en Russie, où il doit être démonté et nettoyé, dit Jean-Marc Astorg, responsable du projet Soyouz en Guyane pour le Centre national d'études spatiales (CNES). Cela explique le plus gros du report de trois mois."


    COIFFE ÉLARGIE


    Ce laps de temps a été mis à profit pour tenter de gommer les bugs. Et personne ne regrette, pour l'instant, de s'être engagé dans cette modernisation qui permettra d'effectuer des placements en orbite beaucoup plus précis et d'emporter, sous une coiffe élargie, au sommet de l'engin, des satellites très volumineux tels que MetOp, mastodonte de 4 tonnes et 6 mètres de long. "Plus la coiffe est large, plus cela réclame un pilotage serré de la fusée, dit M. Astorg. Les systèmes numériques deviennent indispensables pour gérer les turbulences et atténuer les efforts aérodynamiques à la traversée de l'atmosphère."

    A cette version 2.1 A, qui sera aussi lancée, à partir de 2008, de Kourou (Guyane), s'ajoutera une version 2.1 B, dotée d'un nouveau moteur du troisième étage qui permettra d'emporter des charges plus lourdes. C'est le premier exemplaire de cette autre nouveauté qui devrait emmener vers le ciel le satellite Corot, premier chasseur spatial de planètes extra-solaires, conçu par le CNES. La date du tir de l'européen MetOp influera ainsi directement sur le calendrier du lancement du français Corot, qui, après plusieurs délais, ne devrait pas intervenir avant les tout derniers jours de décembre.

    Jérôme Fenoglio
    Article paru dans l'édition du 17.10.06

    [Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 17-10-2006).]