Wargentin

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Messages posté(e)s par Wargentin


  1. Je commence par Saturne, que j’ai repérée aux jumelles dans la lueur du soir avant qu’elle ne soit visible à l’œil nu. Il était environ 19h45 TU.
    Le dessin a été fait entièrement en négatif ( pas évident comme technique ) pour bien rendre l’aspect ténu des anneaux en train de disparaître.
    Lunette 120 ED à 212x.


    Ensuite Jupiter, observée vers 23h45 TU, même instrument et même grossissement. L’image était complètement figée par moments.
    Je n’avais pas observé la tache depuis une semaine, depuis elle a nettement évolué. Elle est beaucoup moins contrastée et sensiblement plus grande. Maintenant ce n’est plus la formation la plus contrastée sur le globe. J’ai aussi remarqué un assombrissement du pôle sud, que je n’avais pas noté la dernière fois.



  2. Mes observations en plaine avec un T400 m’ont montré que le disque d’Airy était visible environ une nuit sur quatre pendant au moins quelques minutes. Donc la résolution théorique d’un 400 mm est atteinte. Par contre je n’ai jamais pu voir les anneaux complets.

    Comme cela a déjà été dit, tout dépend du seuil de résolution que l’on se fixe. Si le but du jeu est de voir tout ce que permet l’atmosphère durant quelques minutes une fois par an, alors on peut voir grand, peut être un T600 ? (et à condition de bien s'accomoder de tous les problèmes de transport, de mise en température, de flexions d'un tel instrument).
    Si on veut se faire plaisir une nuit sur deux, et avoir des images stables durant toute la soirée, mieux vaut se contenter d’un petit instrument, sans doute inférieur à 200 mm.

    J’ai l’impression aussi que la lune est beaucoup plus tolérante vis à vis de la turbulence qu’une planète comme Jupiter. Au T400, j’ai eu plusieurs fois des images fabuleuses sur la lune, mais jamais sur Jupiter. A la L120, j’ai quasiment toujours des images détaillées sur la lune, mais seulement de temps en temps sur Jupiter.

    Finalement, pour du planétaire, et pour ce que j’ai constaté sur mon site d’observation, je crois qu’un T300 sera le maximum que je prendrai.

    [Ce message a été modifié par Wargentin (Édité le 03-08-2009).]


  3. Ça y est, tu l’as enfin vue cette tâche

    La comparaison des deux dessins, faits à peu près au même moment et dans le même instrument, est très intéressante.
    Sur ton dessin, c’est curieux que tu aies dessiné la NEB aussi étroite. Peut-être le manque de temps ? Ton fils a fait mieux que toi sur ce détail .

    [Ce message a été modifié par Wargentin (Édité le 03-08-2009).]


  4. Voilà une question intéressante, que je me suis moi-même posée.
    Après recherche, je peux dire que les deux carrés ne correspondent pas.

    Sur l’image de la NASA, le carré est le cratère « West »
    Sur l’image de T. Legault, le carré est la formation « Cat’s Paw », au Sud-Est du cratère Sabine C.

    Voici une suite de cartes et de photos qui permettent de zoomer sur le site d’Apollo 11 :
    http://www.lpi.usra.edu/resources/mapcatalog/LM/lm60/

    http://the-moon.wikispaces.com/West

    http://www.nasa.gov/images/content/369440main_lroc_apollo11_lrg.jpg


  5. Hier soir j’ai vu l’ombre de IO sur Jupiter. Son aspect est très différent : elle est nettement plus petite que la tache, apparaît comme un minuscule disque bien tranché, et semble peu affectée par la turbulence. L’impact est certainement plus difficile à voir, et nécessite une faible turbulence.

  6. Claude PEGUET
    Oui, j'ai noté tout ce que j'ai perçu, je me suis bien arraché la rétine pour ça. Je ne sais pas trop ce qu'on peut espérer en visuel avec une lulu de 120, mais mes yeux ne peuvent pas en voir plus.

    Alain 31
    En effet, non seuleument Io était visible, mais j'ai observé plus tard son éclipse. Et puis sur le dessin, je l'ai complètement zappé.

    Merci à vous deux pour les commentaires.


  7. Merci merci
    Je reconnais que ma technique s’est améliorée, surtout par une meilleure maîtrise de l’informatique : choix de la résolution et des paramètres du scanner, et choix du logiciel pour redimensionner l’image. J’ai vraiment galéré longtemps avec ça, car il y a de véritables bizarreries de fonctionnement.

    pevecipierdut , pour repérer une comète aux jumelles, il faut connaître ses coordonnées pour le soir de l’observation, et avoir un atlas. Moi j’utilise Cartes du Ciel. Aux jumelles elle apparaît comme une petite galaxie.


  8. Ce soir (ou plutôt hier soir ) le ciel après le coucher du soleil avait une étonnante teinte rose. Je ne sais pas si c’est dû vraiment aux poussières volcaniques, ou si j’ai simplement été influencé par la lecture de ce sujet : http://www.astrosurf.com/ubb/Forum15/HTML/001211.html
    J’ai pris deux photos, peut-être à un quart d’heure d’intervalle. Bien sûr, je n’ai rien retouché.

    Il y a deux jours, j’avais aussi remarqué cette teinte rose, mais uniquement dans quelques trouées au milieu des nuages. Hier soir, c’était vraiment joli.

    [Ce message a été modifié par Wargentin (Édité le 04-07-2009).]


  9. C’est bien ce qui me semblait. Alors lis plutôt ce qui suit :

    Il y a deux ans, j’étais exactement dans la même situation que toi : lunette 70/700 + jumelles, ciel correct, possibilité de me déplacer pour avoir un bon ciel, et financièrement je pouvais me permettre beaucoup de choses. Je me disais donc que passer par toutes les étapes ( T200 puis T300, puis T400…) était inutile, autant prendre le top tout de suite. J’ai pris un T400 Skyvision (tant qu’à faire…)
    Je l’ai gardé moins d’un an.

    C’était en fait une grosse erreur : plus de soixante kg à manier, une mise en température interminable, une turbulence toujours casse-bonbon, des problèmes techniques incessants… Malgré quelques observations exceptionnelles, j’ai fini par jeter l’éponge, car je voyais que je n’avais aucun plaisir à l’utiliser. Depuis j’ai acheté une 80ED (étonnant !), une 120ED (super !), et récemment des jumelles haut de gamme. Bref, les performances c’est une chose, le plaisir d’observer en est une autre, et les deux ne se recoupent pas forcément.

    Je trouve aussi que si le saut en performance est trop grand, on n’apprécie pas à sa juste mesure le nouvel instrument. Tu trouveras plein de personnes qui te diront que forcément, le 400 c’est mieux. Mais ces mêmes personnes ont souvent commencé par une lunette, puis sont passé à un T115 ou un T200, puis à un T300, etc.
    Par exemple, M31 dans un 400 est fabuleuse, cela ressemble un peu à notre Voie Lactée à l’œil nu, mais en plus petit. Mais justement, si je veux voir une galaxie de très près, je n’ai pas besoin de prendre un 400 : il me suffit d’aller sous un bon ciel, et de regarder notre propre galaxie à l’œil nu, c’est bien plus impressionnant.
    Même chose pour M45 : c’est fabuleux, il y a des structures partout, des volutes, des filaments, c’est comme un nuage ! Eh bien là encore, si je veux voir un nuage, il me suffit de lever la tête en plein jour pour en voir quantité, et de toutes les formes ! Donc finalement, M42 dans un T400, quand on n’a aucune référence visuelle précédente, je trouve que c’est curieux, mais sans plus.

    Un instrument pas trop gros (T250, T300) permet aussi de se faire la main, et de se connaître. Ce n’est qu’après l’avoir utilisé pendant plusieurs mois qu’on commence à savoir ce qui convient pour soi et ce qui ne convient pas ( la hauteur du PO, les mouvements, la mise en température, le rapport F/D…), et après on a une meilleure idée de ce qu’on veut, sachant que les aspirations de chacun peuvent être très différentes. Viser d’emblée un T400, en espérant tomber du premier coup sur l’instrument idéalement adapté à ses préférences, cela me semble très risqué.

    Autre avantage du T250-T300 pas cher : si après plusieurs mois on craque pour un T400, on peut le revendre avec une perte limitée. Au contraire, on peut souhaiter le garder plus longtemps, et le faire évoluer selon ses désirs. Certains vont faire retoucher l’optique pour avoir une bête de course, d’autres vont améliorer les mouvements de la base, d’autres vont changer le PO. On peut ainsi obtenir petit à petit un instrument optimisé selon ses désirs, en prenant un risque minime.

    Allez, encore un argument pour ne pas voir trop gros d’emblée. Si tu prends disons un T250, tu auras non seulement de quoi t’occuper pendant un certain temps, mais en plus tu pourras réfléchir tranquillement à ton prochain T400, pour dans 1 an, ou dans 2, ou dans 5…
    Si tu attaques par un 400, l’étape suivante sera forcément un 550 ou 600. Ce sera au mieux très compliqué financièrement et techniquement, au pire inenvisageable. Moi, je trouve qu’avoir des projets, même à long terme, c’est bien. Le T400 risque de t’en priver.

    Voilà, ce n’est qu’un simple témoignage. Bien sûr tu fais comme tu veux .

    [Ce message a été modifié par Wargentin (Édité le 17-06-2009).]


  10. Pour ma part je n’ai pas eu de choc en regardant dans mon PST la première fois. J’ai même trouvé que c’était assez cher pour pas grand chose.
    Et puis j’y ai pris goût ! C’est en voyant les protubérances évoluer de jour en jour, parfois de minute en minute, que l’observation du soleil prend tout son sens.
    Il y a toujours quelque chose à voir autour du soleil, même en période calme. Parfois, certaines protubérances se méritent un peu parce qu’elles sont faibles, mais je trouve que cela donne encore plus d’intérêt à l’observation. Le choix de l’oculaire n’est pas neutre : il faut préférer ceux qui ne diffusent pas trop de lumière. Le Pentax XF 8.5 fait merveille sur le PST.

  11. Voici une deuxième version, plus respectueuse de mon dessin :

    Je n'ai pas utilisé de flou, mais une résolution plus élevée sur le scanner, et ensuite Gimp pour manipuler l'image (luminosité et dimension).

    [Ce message a été modifié par Wargentin (Édité le 10-05-2009).]


  12. Oui, mais quand le passage au scanner ajoute du grain qui n'existe pas sur le dessin, je n'apprécie pas
    Je crois que j'ai trouvé la solution : j'ai téléchargé Gimp, qui semble redimmensionner les images avec fidélité. Je ferai un essai demain.

  13. « Pastel blanc sur papier noir : technique peu utilisée pour les planètes. »

    Hein ???
    Je dessine au crayon HB sur papier blanc, je scanne, je passe en négatif… et le résultat est moche.
    Il va falloir que je me penche sérieusement sur la question. Je crois qu’il faut que je fasse du flou avec un logiciel (lequel ?) pour supprimer le grain.


  14. Astrovicking, c’est une Bresser 70/700. En clair une lulu Lidl, qui soit-disant était extra .
    Mais tu l’as dis , à ce prix c’est de la loterie.

    Stanislas, ce que je voulais dire c’est qu’une différence d’épaisseur entre les cales (ou entre différents endroits de l’anneau) de 0.1 mm n’est pas tolérable dans mon doublet. Donc pour ajuster précisément cet objectif, il faut procéder par paliers très fins. Ajouter une ou plusieurs épaisseurs de 0.02 mm, avec du papier à cigarette ou du papier alu, était sans doute la méthode la plus rationnelle.
    Sinon l’espacement des lentilles est d’environ 0.2 mm.

    Babar001, le délai de mise en température dépend aussi des exigences de chacun. Par rapport à un gros télescope, le gain est considérable. Et pour être franc, il m’arrive souvent de sortir la lunette et de l’utiliser tout de suite, même si je sais que les performances ne sont pas optimales.


  15. mike, je dois l’avouer : je ne suis pas un observateur lambda. Je suis un adepte du star test.
    Si je me contentais de regarder la lune ou les planètes, ma lunette avant la modification donnait d’excellentes images. Je suis incapable de déterminer si les images sont meilleures maintenant. Il faudrait sans doute avoir deux lunettes côte à côte pour le savoir. Mais ce qui est certain, c’est que le star test maintenant est parfait. Et quand je regarde la polaire au foyer, le disque d’Airy est plus gros qu’avant, et le premier anneau est vraiment très faible et très mince. On sent bien que la quasi totalité de l’énergie se trouve maintenant dans le disque d’Airy. Pour moi le plus important est la satisfaction intellectuelle d’avoir un objectif ajusté aux petits oignons, et d’avoir réussi cette amélioration.

    Pour le temps que j’y ai passé, cela est dû au fait que je partais un peu dans l’inconnu. Si je devais refaire la même chose, j’irais forcément plus vite maintenant que je sais comment ça marche.
    Mais il y a surtout une autre difficulté que j’avais déjà évoquée, et je vais insister sur ce point : la très grande sensibilité de cette lunette à la différence de température entre l’extérieur et l’intérieur. Le moindre écart de température se traduit par une aberration de sphéricité, qui est suffisante pour masquer complètement la coma résiduelle. Plus précisément : si l’air extérieur est plus frais que le lieu de stockage, j’observe de la sous-correction. Si l’air extérieur est plus chaud, j’ai de la sur-correction. Je me souviens un après midi, j’avais installé la lunette dehors pour un star test sur étoile artificielle. Il faisait soleil, et le garage était plus frais que l’air extérieur. J’avais laissé le tube fermé par l’oculaire, et après 2h30, il y avait toujours une sur-correction notable. J’ai dû attendre la fin de l’après-midi pour que la température extérieure commence à baisser, et que l’aberration de sphéricité disparaisse.
    Maintenant que je connais l’épaisseur de verre utilisé cela me surprend moins.
    Au départ, je ne prenais pas assez de précautions. Je devais donc attendre à chaque fois pour que le tube se mette en température. Mais ensuite, je dévissais et revissais l’objectif dehors, et je laissais le tube dehors pendant que j’intervenais sur l’objectif. Cela m’évitait tout délai d’attente pour le star test.

    Pour l’observateur lambda, la principale amélioration à apporter est de bien mettre le tube en température. Il ne faut pas hésiter à laisser la lunette dehors pendant 20 ou 30 minutes, porte-oculaire en haut et ouvert, pour que l’air chaud s’évacue. C’est bien plus important que les défauts résiduels de l’optique.


    Astrovicking, ma petite achro a un anneau en plastique entre les lentilles. Sa principale caractéristique est de me donner de mauvaises images


    Stanislas, une cale de 0.1 mm c’est trop dans le cas présent. C’est peut-être bien pour une achro, mais pas sur une apo.