JPMasviel

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Messages posté(e)s par JPMasviel


  1. Dans le prochain Ciel et Espace (N° de février-mars 2022), il y a un article sur l'observation depuis le Sénégal de l'occultation de l'astéroïde ORUS, l'un des objectifs de la mission LUCY.

     

    Ca m'a donné l'idée de voir ce qui serait intéressant à faire depuis la France.

    Voici le site qui présente les occultations passées et futures:  http://lucy.swri.edu/occultations.html

    Pour la France en 2022 sont prévues deux occultations concernant les astéroïdes Polymele et Eurybates:

     

    La première est difficile, avec une étoile de magnitude 12,8 et une durée de seulement 0,9 s, mais c'est fin août, donc avec des chances de météo favorable.

    La seconde est plus simple, avec une étoile de magnitude 8,69 et une durée de 10 secondes, mais c'est fin octobre sur la moitié ouest de la France.

     

    occultLUCY.jpg.3b300a7b77d3662ac715f74386eac044.jpg

     

     

    Polymele Occultation 2022-08-26 (G* = 13.6)

    The interactive map below shows our current prediction for the stellar occultation by (15094) Polymele on 2022 August 26 UT. The prediction is based on a Gaia EDR3 position for the star, corrected for parallax and proper motion, and the v20211118185722 orbit estimate for Polymele, which has a 1-sigma cross-track uncertainty of 2.6 km.

    Geocentric mid-time of the event is 04:04:17 UT. Star position is RA 06:42:56.2, Dec +30:31:42 (J2000), and its magnitude is 12.80. Polymele is moving at 31 km/s with respect to the star and its diameter is estimated to be 29 km, so central chords are expected to last 0.9 seconds.

     

    Eurybates Occultation 2022-10-23 (G* = 6.9)

    The interactive map below shows our current prediction for the stellar occultation by (3548) Eurybates on 2022 October 23 UT. The prediction is based on a Gaia EDR3 position for the star, corrected for parallax and proper motion, and the v20220111165204 orbit estimate for Eurybates, which has a 1-sigma crosstrack uncertainty of 5.0 km and a 1-sigma downtrack uncertainty of 0.1 sec (these are placeholder values).

    Geocentric mid-time of the event is 02:07:24 UT. Star position is RA 06:59:12.9, Dec +29:16:24 (J2000), and its magnitude is 8.69. Eurybates is moving at 6.5 km/s with respect to the star and its diameter is estimated to be 66 km, so central chords are expected to last 10 seconds.

     

    Jean-Pierre

     

    • J'aime 5

  2. Hier soir, la conférence mensuelle de la SAF était consacrée au sismomètre SEIS.

     

    Très bonne conférence par Philippe LAUDET, chef de projet SEIS et astrophysicien du CNES.

    La conférence était intitulée "SEIS, un sismomètre français sur Mars : une aventure humaine et technologique", et c'est bien l'aspect humain et l'aventure technologique commencée en 1996 qui ont été présentés avec passion par le conférencier.

     

     

    Jean-PIerre

     

    • J'aime 3

  3. il y a une heure, jldauvergne a dit :

    il a été très respecté,

    J'ai bien noté la prochaine édition des RCE, dans un an.

    Et merci à l'AFA/ Ciel et Espace de nous préparer une nouvelle rencontre dès 2022.

     

    Jean-Pierre

     

    • J'aime 1

  4. Beau résultat pour un premier essai.

     

    Ca a l'air un peu limite en diamètre pour cette focale avec une 290 M.

    Déjà bien d'avoir pu pointer le Soleil en cette saison.

    Pour les marches d'escalier au limbe, j'en ai aussi, et il n'est pas toujours facile de faire la part entre la qualité de suivi et la turbulence. Il faudra attendre le retour des beaux jours pour mieux étudier la chose.

     

    Jean-Pierre


  5. Sur les photos, on voit que le port du masque est laissé à l'appréciation de chacun.

    J'étais à toutes les RCE depuis leur création, mais cette fois-ci, compte tenu des incertitudes, j'ai préféré m'abstenir.

     

    J'espère que les conférences dans les grands amphis seront enregistrées, comme en 2018, et qu'elles seront accessibles dans quelques semaines.

    • J'aime 1

  6. Il y a 1 heure, MARCOPOLE a dit :

    ce sera bien pour organiser des battues vigie ciel-fripon

    à défaut de météorites

    A propos de battues VigieCiel_FRIPON, il y en a une en ce moment au nord de Lyon.

    Les chances de retrouver quelque chose me semblent vraiment très faibles compte tenu des fortes pluies depuis le 18 octobre.

    Le bolide a été vu par seulement 4 caméras FRIPON, donc pas facile d'avoir une ellipse de chute précise.

    https://cala.asso.fr/meteorite-des-pierres-dorees/

     

    Jean-Pierre


  7. Article publié dans La Tribune du 5 octobre:

     

    Greg Wyler a comme projet une constellation de 350.000 satellites de 10 kg placés à 600 km altitude. Ce projet est en compétition dans le cadre d'un appel d'offres européen piloté par Thierry Breton.

     

    Greg Wyler est de retour. Et quel retour ! Celui que certains appellent la diva dans le spatial travaille à Toulouse et de Saint-Barthélemy (Antilles françaises) sur un projet d'une constellation placée en orbite à 600 km d'altitude et composée jusqu'à 350.000 satellites pesant chacun à peine 10 kg. Un projet qui pourrait apparaître invraisemblable tant il est disruptif sur le plan technologique et économique mais il est aujourd'hui bel et bien compétition dans le cadre d'un appel d'offres de l'Union européenne piloté par le commissaire Thierry Breton. Greg Wyler, qui est en train de demander la nationalité française pour montrer patte blanche aux autorités françaises et européennes, a déjà fait le tour des ministères (Économie, Défense et Recherche) ainsi que des organismes nationaux (CNES, Commandement de l'espace) et européens (Union européenne et agence spatiale européenne) pour présenter son projet.

    Aujourd'hui conseiller de sa société toulousaine E-Space dans laquelle il a déjà investi 5 millions d'euros, Greg Wyler est lancé comme une fusée... Après une déconvenue aux Etats-Unis, il a semble-t-il définitivement choisi la France pour ses nouveaux projets, dont cette fameuse constellation, selon des proches. La France lui a déjà tant apporté et a été décisive dans le lancement de sa première constellation O3b (Bercy, Thales Alenia Space), puis celle de OneWeb (Airbus) en séduisant Tom Enders, alors patron du constructeur européen. Pour gagner son pari, le tout récent détenteur de la légion d'honneur a constitué une équipe commando rompue au monde du spatial, dont David Liermann, qui est un consultant chevronné et un ancien d'Airbus Space, bombardé président d'E-Space, ainsi que Philippe Boissat, en tant que responsable des opérations (COO) après avoir eu de très nombreuses expériences dans le monde aérospatial (SES, Eutelsat, Deloitte, Altran, Akka...).

    Une constellation européenne en jeu

    Pour Greg Wyler, la rampe de lancement pourrait être la constellation que veut Thierry Breton pour l'Europe. Le commissaire européen est prêt à mettre 6 milliards d'euros sur la table pour doter l'Union européenne d'une constellation spatiale multi-orbitale offrant à l'ensemble du continent une infrastructure de connectivité mettant fin aux zones blanches et assurant une redondance avec le réseau terrestre. Une constellation où le NewSpace aura toute sa place. Comme neuf autres consortiums, Greg Wyler a donc relevé le défi et a constitué un consortium éponyme à sa société E-Space, avec quatre start-up européennes : qtlabs (Quantum Technology Laboratories GmbH) basée en Autriche et créée en 2017, ND SATCOM basée en Allemagne, Share my Space basée en France et, enfin, la société allemande de services de lancement Isar Aerospace, qui placera en orbite une grande partie de la constellation avec Ariane 6 (Arianespace).

    Sur les dix consortiums, cinq seraient déjà hors course. Et d'ici à la fin du mois de novembre (peut-être autour du 23-25 novembre), Thierry Breton devrait en choisir deux, qui seront alors dotés de 1,5 à 2 millions d'euros chacun pour soutenir le développement de leur constellation. Tous ces projets sont actuellement en cours d'expertise par l'ESA (Agence spatiale européenne) tandis que celle de Greg Wyler serait également regardée de très près par la CNES, qui pourrait investir dans E-Space, et l'ONERA. Car, en cas d'échec dans cette compétition, l'enfant terrible du spatial n'arrêtera pas pour autant son projet de constellation. Il aurait des plans B pour des clients civils et militaires, qui auraient déjà exprimé un intérêt. Pour démontrer la fiabilité de son projet, Greg Wyler compte lancer une dizaine de satellites d'ici à la fin de l'année ou au début 2022. "Cette petite constellation est prête et E-Space montrera que sa technologie marche", assure-t-on à La Tribune.

    Un satellite aussi volumineux qu'un smartphone

    Après les satellites O3b (environ 1,2 tonne) et OneWeb (200 kg), Greg Wyler a imaginé des satellites aussi gros qu'un smartphone mais avec des antennes d'une envergure de 3,5 mètres. Tous les satellites, dont le prix unitaire serait inférieur à 10.000 euros, seront reliés de façon optique entre eux de façon à créer un véritable cloud dans l'espace, qui pourrait être même utilisé par des avions de combat par exemple. En outre, Greg Wyler a tenu compte de l'importance de la notion de souveraineté pour la France et l'Europe. Ainsi, ses satellites ne devraient pas être soumis à la réglementation américain ITAR, qui permet aux Etats-Unis de contrôler les exportations de produits européens ayant des composants de fabrication américaine. "Tout est fait en France et en Europe", précise-t-on à La Tribune. Enfin, les terminaux pourront être glissés dans une poche (10 cm), affirme-t-on à La Tribune.

    Après avoir déjà injecté personnellement 5 millions d'euros dans E-Space (sur 50 millions au total), Greg Wyler vise une levée de fonds dans les prochains mois de l'ordre de 25 à 30 millions d'euros pour poursuivre son projet. Un projet qui aura ses racines à Toulouse où plus de 1.000 personnes pourraient être recrutées et une usine de fabrication de satellites implantée. Mais, l'Allemagne n'est pas oubliée. Une base industrielle devrait également y être développée à condition que le projet de Greg Wyler gagne la compétition de la constellation européenne. Enfin, E-Space n'exclut pas du tout de racheter des pépites européennes pour accélérer son développement et sa croissance. Greg Wyler n'a vraiment pas fini d'étonner le monde du spatial, encore bien secoué par le NewSpace...

     

    Michel Cabirol

     

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  8. il y a 15 minutes, cg16ang a dit :

    elle atteint même un 1/3 du diamètre solaire

     

    J'aurais bien aimé la faire avec le Sol'Ex, mais depuis chez moi,  je ne peux imager que le matin, et en plus le vent du midi est entrain de se lever.

     

    Voici ce que j'avais ce matin à 12h30 (TL):

    20211028_12_27_26_protus.jpg.bacda443daad6f30ad92e48b64458946.jpg

     

    En H alpha:

    20211028_12_30_23_clahe.jpg.5f712def8a6c0835da2ef8d8e31121d0.jpg

     

    et en LB:

    20211028_12_30_23_dp9_clahe.jpg.18121d9597536d0b40653c9504d48a06.jpg

     

    Jean-Pierre

     

     

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  9. J'ai fait ce nouveau groupe de taches ce matin en LB (Mak INTES 150/1500, Astrosolar 3.8, filtre UV-IR block, caméra AltairAstro 290M ).

    C'était très turbulent, mais autant profiter encore un peu d'un ciel bien dégagé.

     

    20211023_11_32_36_lapl5_ap120_conv.jpg.3d6643c44e355af199fbbd65a42cc007.jpg

     

    Jean-Pierre

     

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  10. Vincent,

     

    Je me suis amusé à comparer ton image d'hier avec celle d'aujourd'hui du spectrohéliographe de Meudon.

    Ton image est à droite et celle de Meudon à gauche. La tienne a une bien meilleure résolution:

    spectrohelio.jpg.e78282c690b99266d6cfea9d08fe8a2a.jpg

     Et pourtant on ne peux pas vraiment dire que les deux instruments ont le même poids.

     

    Le spectrohéliographe de Meudon:

    spectrohelioMeudon.jpg.85a5b95c94a80a72eec5a55f2b66dbd4.jpg

     

    L'image est tirée de la vidéo suivante:

     

    Jean-Pierre

     

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