apricot

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Messages posté(e)s par apricot


  1. Bonsoir, merci pour vos messages.

    Siegfried, le spectre qui remonte dans le bleu/rouge lointain c'est juste un artéfact du au traitement/basse sensibilité de la caméra dans ces régions extrêmes

    Je suis allé rendre visite à mes lampadaires l'autre soir. Certains lampadaires boules ont été récemment remplacé par ça :

    La différence de couleur avec les classiques candélabres au sodium est bien sensible :

    Avec le spectro au pied des deux types de lampadaire, on obtient :

    Il n' y a pas que la lumière qui gagne la campagne, la révolution des LED est en marche

    Le club astro d'Airbus (merci à eux !) a organisé vendredi dernier une soirée dans mon patelin, avec une belle conférence sur la pollum par Michel Bonavitacola (merci à lui !). Le maire était présent et on a pu lui en toucher deux mots.

    [Ce message a été modifié par apricot (Édité le 25-09-2016).]

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  2. Bonjour !

    Avec les copain du club astro (Urania 31 à Cugnaux) nous avons commencé à caractériser notre ciel bien pourri, avec l'idée de tester l'apport (ou non) des filtres. C'est aussi l'occasion de jouer un peu à la spectro.

    Lors d'une sortie à la campagne nous avons pris des spectres de M13. J'ai repointé M13 deux jours après depuis mon jardin dans la banlieue Toulousaine. Les deux observation en ville et à la campagne ont été fait avec le même matériel (Newton 200, spectro Alpy 600 et caméra 314) et temps de pose (5x300 sec), c'est donc des spectres directement comparables.

    La carte de pollum (merci AVEX !) et les localisation des deux observations :

    Après extraction du spectre du fond de ciel on obtient :

    Zone rouge :

    Zone bleue :

    Les courbes spectrales :

    Sans surprise le ciel de ville est plus lumineux que celui de la campagne. Le ciel de ville est bien orange, dominé par les raies typique du sodium haute pression. On voit aussi des raies du mercure (lampes fluorescentes excitées par l’émission du Hg ?).

    La pollum de ces raies du mercure était aussi bien (voire plus) présente à la campagne ; je pense que cela vient du sky tracker d'une boite de nuit qui balayait le ciel non loin de la cible.

    Un truc pas rassurant sur le spectre en ville, c'est la remontée du continuum dans le bleu = LEDs ?

    Ca donne donc l'info de la pollution lumineuse intégrée en photo longue pose. On voit par exemple que la raie Ha (6563 A) reste peu polluée même en ville, tandis que pour le [OIII] (4960 et 5000 A) il faut mieux aller à la campagne.

    Pour comparaison voici le spectre de la pollum au Pic du Midi. C'est toujours avec l'Alpy et la 314 mais cette fois ci sur le T60, 4 x 900 sec.

    A 2800 m au milieu de la RICE, le ciel montre essentiellement l'airglow, une pollum bien naturelle celle là : http://www.atoptics.co.uk/highsky/airglow2.htm

    Bon ciel à tous, si j'ose dire
    Jean-Philippe

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  3. Lionel, j'ai cherché des spectres pros pour comparaison, mais à part ceux dans des figures de papiers, je n'ai pas trouvé. Il y a des millions de spectres disponibles dans le SDSS (http://skyserver.sdss.org/dr12/en/tools/chart/navi.aspx) mais NGC40 n'est pas dans la zone couverte !

    Pour l'identification, les raies du C (et O) sont tellement nombreuses et élargies qu'elles se mélangent largement ("blend") du coup l'identification n'est pas aussi aisée que dans une nébuleuse planétaire classique

    Oui la largeur (FWHM) des raies permet de calculer la vitesse du vent stellaire (V d'expansion de l’atmosphère stellaire).

    En regardant deux raies qui je pense ne sont pas des blends, j'obtiens :

    Dans ce papier ftp://ftp.astro.physik.uni-potsdam.de/pub/wrhamann/wcl-cpn.pdf le vent de la WR de NGC40 est donné à 1000 km/s

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  4. Avec l'aide des références données par Lionel, le spectre avec quelques raies annotées. Le spectre de la Wolf-Rayet montre beaucoup de raies larges et mélangées correspondant au carbone. Attendu, c'est une WR de type WC8. Les raies nébulaire de l'hydrogène proviennent de la nébuleuse.

    On peut imaginer que l'étoile a expulsé ses couches d'H puis expose son coeur hyper chaud de C. La lumière intense excite la nébuleuse environnante (raies en émission nébulaire). La largeur des raies de la WR sont le signe d'un vent stellaire violent.

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  5. Bonjour, si ça peut aider, voici le champ du quasar avec un 150/750 et une CCD 314 (une vingtaine de poses de 30 sec):

    Le champ simulé avec la ccd sur un C8, si ton goto n'est pas trop à l'ouest, le triangle d'étoile avec le quasar est assez caractéristique :

    Jean-Philippe

    [Ce message a été modifié par apricot (Édité le 13-03-2016).]


  6. Bonjour, je complète ce fil avec une nouvelle observation en spectro de NGC40 et sa Wolf-Rayet, avec un spectro à fente Alpy 600.

    Pour commencer, deux images avec la caméra de guidage (lodestar), pendant les mouvements pour emmener la cible sur la fente, et pendant l'acquisition. On voit comment les étoiles et nébuleuses "disparaissent" dans la fente du spectro :


    Un spectre brut, une pose de 300 sec avec la CCD 314L+. Le spectro est au foyer d'un Newton 200/900 sur azeq6.

    On voit bien (comme sur le spectre au star analyzer) que le spectre de la région centrale de la nébuleuse diffère nettement de celui de la nébuleuse périphérique (au delà, c'est le fond de ciel avec la pollum des lampadaires boules au sodium - l'observation est faite en ville...).

    On peut s'amuser à analyser le spectre à l'Alpy, par zones, comme avec le star analyser. Le spectre d'une région de la nébuleuse :


    De même sur l'étoile centrale :


    En superposant les deux spectres la différence est claire :


    Il reste à identifier les différentes raies

    Bon ciel,
    Jean-Philippe

    [Ce message a été modifié par apricot (Édité le 10-03-2016).]

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