-
Compteur de contenus
794 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
1 -
Last Connexion
Soon available - 47716
Messages posté(e)s par apricot
-
-
Il y a 9 heures, Alef a dit :faut au moins 4, 5, 6h devant soit, c'est vraiment stressant et la roulette russe !
Ha cool, ça donne vraiment envie de faire des transits
- 1
-
Merci à tous pour vos messages
Le 08/10/2023 à 17:46, Lucienne a dit :Elle est bien ce nouveau setup au pic du midi, par rapport à l ancien ?
C'est plus moderne je suppose.
Un peu !
Le T60
Ciao bon vieux T60 :
Le nouveau T50 :
Full goto avec précision de pointage ++, suivi ++ sans guidage, pas de retournement au méridien... Bref ca marche tout seul, heureusement qu'il y a encore la coupole à tourner à la main pour rester éveillé ! A part la coupole tout est "press bouton", mais pas question de bricoler quoi que ce soit. La manip spectro n'est pas encore installée.
Bon ciel à tous,
Jean-Philippe
- 4
-
Bien tenté Franck
(Et avec des poses unitaires plus longues, 30 min, en fonction de ton bruit de fond de ciel dans le OIII ?)
Jean-Philippe
- 1
-
Bonjour,
L'image date du dernier solstice. Il a fait beau au Pic pendant une mini mission de 2 nuits avec les copains Martine & Michel. Bonne cible que cette supernova 2023ixf, l'occasion de plonger la tête dans la belle galaxie du moulinet
T50 (CDK avec son réducteur D500 F2300), sur monture nova 120 (pas d'autoguidage).
Coupole tournée la mano !
Caméra ASI6200MM en bin 2x2.
Luminance 5x30sec sans filtre + 5x30sec avec filtre G gaia
Couleur 2x5x30sec avec filtre R et B (V synthétique)
Beau ciel, un peu de Lune, seeing 1.8 arcsec
Flats sur le ciel. Image cropée.
La localisation de la SN :
La mesure de la magnitude (sans filtre) avec les étoiles de comparaison Aavso dans le champ :
La mesure de la magnitude B et R :
B
R
Les étoiles de comparaison B et R (source site https://www.rochesterastronomy.org/snimages/ )
On voit que la sn a plus de flux dans le R que le B, c'est surprenant mais pas déconnant quand on regarde le spectre qui a ce stade de l'évolution de l'explosion montre un rougissement du continuum et surtout une énorme raie en émission H-alpha. Allez voir la superbe animation de Robin Leadbeater de l'évolution du spectre ici : https://britastro.org/observations/observation.php?id=20230723_172610_bf9ec183a85f2b58
Bon ciel,
Jean-Philippe
- 11
- 8
- 1
-
Je m'inscrit en faux, "Banana for scale" dans Google donne 145 millions de pages !
Mais on s'égare.
- 3
-
Il faudrait placer une banane sur un rail, pour l'échelle.
-
Le 21/09/2023 à 21:45, Alef a dit :Si tu as des photos d'ambiance, je veux bien les voir.. Ah le Pic...
Quelques photos d'ambiance ici:
https://photos.app.goo.gl/JMtP7kpGwGipNtsk8
Jp
- 2
- 1
-
Regardons un peu ce spectre...
La forme générale du continuum montre une dominante jaune-rouge, comme le spectre global d'étoiles de type G ou K, on voit le spectre composite de nombreuses étoiles âgées du bulbe (il domine le spectre car c'est le plus lumineux).
On retrouve aussi la signature typique d’une galaxie spirale :
- des raies en absorption des "métaux" dans les étoiles évoluées (Ca, Mg, Na…)
- la cassure à 4000 A (= absence d’étoiles jeunes/bleues dans le bulbe)
- des raies en émission associées aux étoiles jeunes (H alpha + [SII] = gaz de régions HII excité par des étoiles jeunes chaudes).On voit sur le spectre 2D que les raies en émissions sont détectables aussi hors du noyau, dans la bande poussière du beurre noir.
Toutefois les raies [OIII] sont pas ou peu visible ici, tandis que le noyau de la galaxie montre des raies en émission intense [NII] et [SII] en plus de la Ha, ce qui la classifie donc comme une LINER (low ionization nuclear emission region). C'est très classique dans les spirales. Ca veux dire qu'il y a un trou noir supermassif central actif (moins puissant toutefois que celui d'un quasar ou d'une galaxie de Seyfert) avec un système d'accrétion qui photoionise la matière de la région centrale.
Nous voilà avec plein d'infos déjà
La forme des raies en émission sur le spectre 2D est rigolote, vous en pensez quoi ?
Jean-Philippe
- 3
- 1
-
Voici une observation, un peu opportuniste, de la galaxie qui a pris un gnon
Au T50 du Pic du Midi ce printemps dernier avec les copains entre deux cibles, on a givré le capteur de la caméra ... On était à quelques degrés de M64, alors pendant les poses courtes, peltier coupé pour réchauffer la caméra, on a enregistré quelques images de l'oeil au beurre noir. Surprise, l'image empilée est regardable !
CDK20 (50cm) f/4.6, caméra ASI6200mm givrée, bin 2 (0.68"/px), monture Nova 120, 5x30 sec (crop à 100%)
Il mérite bien un spectre cet oeil
Avec un Newton 200, alpy, sur azeq6, en ville, acquisition Prism, l'image de guidage (314, 10x10sec) :
Le spectre 2D, un peu vite fait, là aussi entre deux cibles (414, 4x900sec)
Le spectre traité :
Comme l'image au T50, le spectre donne pas mal d'informations
Jean-Philippe
- 4
- 3
- 1
-
C'est très beau, merci pour le partage
Jean-Philippe
-
Les galaxies en spectro c'est top.
Quand on y pense, mettre en évidence leur vitesse de rotation, de récession (donc pour les plus lointaines un indice de l'expansion de l'univers), leur composition (étoiles jeunes/âgées, régions HII, accrétions d'un trou noir supermassif central).
En lisant l'observation de Christian sur NGC7331, je me dis qu'on a tous envie de "voir" la matière noire avec la courbe qui n'est pas Keplerienne quand on s'éloigne du bulbe. Mais il faut faire attention de ne pas s'enflammer trop vite... avec nos petits instrument amateurs on ne va pas assez loin, la courbe qu'on obtient est encore compatible avec l'addition d'un bulbe et d'un disque galactique. Pour aller au delà de 10-20 kpc du coeur, idéalement là ou on ne détecte plus de matière visible, il faut des grands télescopes, ou mieux, la radioastro HI.
(courbe de rotation observée de la voie lactée et modélisation des courbes de rotation avec les différentes composantes galactiques)
Mais avec nos données amateurs, on peut peser les galaxies.. M = R V² /G.
C'est énorme quand on y pense, de peser aussi facilement les plus grands objets observables ! Un joli TP pour les jeunes Avec les courbes qu'on a de M77 dans les messages au dessus, on est à environ 2x10E10 masses solaires dans un rayon de 3 kpc, ce qui n'est pas déconnant par rapport aux bouquins d'astro.
Christian, je suis curieux de voir si tu vois aussi l'inversion de vitesse dans le bulbe de M77...
Jean-Philippe
-
-
Super résultat Olivier !
J'avais aussi noté cette apparente inversion de rotation au coeur de M77 (ci dessous). Mais est-ce réel ? Les barres d'erreur se superposent presque (estimées avec la dispersion des mesures des différentes raies en émission). Et comme tu le note ce n'est pas évident que la fente passe pile par le noyau, ce qui introduit une erreur géométrique. Et il peu y avoir des régions HII de M77 dans la ligne de visée du coeur avec leur propre cinématique. Par contre le disque d'accrétion du trou noir est beaucoup trop petit pour que tu puisses le résoudre le long de la fente, non ?
Jean-Philippe
La courbe que j'avais obtenu avec un Alpy sur un Newton 200:
- 3
-
Il y a 5 heures, Vincent_L a dit :à ce sujet, il existe d'autres exemples de courbes de rotation autre que M77 ?
Au niveau amateur, outre M77 j'ai testé la manip sur NGC3079 (une Seyfert) :
http://www.astrosurf.com/topic/161391-courbe-de-rotation-de-la-galaxie-ngc3079/
Ca pourrait aussi bien marcher avec des galaxies Liners qui montrent quelques raies en émission, ou avec de nombreuses régions HII , comme M66:
https://www.webastro.net/forums/topic/153178-rotation-dune-galaxie-m66-au-pic-du-midi/
Avec des galaxies qui ne montrent que des raies en absorption, le rapport signal/bruit est moins favorable qu’avec des raies en émission. Dans ce cas je pense que c'est ok pour mettre en évidence la rotation de part et d'autre du noyau, et mesurer la vitesse, mais plus difficile de faire une courbe en fonction de R au noyau. Par exemple essai sur M104 :
http://www.astrosurf.com/topic/154085-la-rotation-du-sombrero/
Jean-Philippe
- 2
-
La courbe de rotation de M77 a marché avec un alpy sur un T200, donc ça devrait le faire sur tes spectres
Jean-Philippe
- 2
-
L'astrométrie, ça aide bien. Mais pour démarrer et ne pas rater la nuit d'observation un chercheur bien aligné, ça aide ++ (conseil d'un mec qui en a loupé des nuits rien qu'à cause du chercheur
Oui c'est sport, justement ! Placer sur la fente un quasar ou une nébuleuse pas visible sur l'image de la caméra de guidage et en obtenir un spectre, ça peut être plus satisfaisant que de faire un goto sur M42 et poser pendant 40 h
- 3
- 1
-
Même conseil que Étienne et Guillaume, régler de jour, d'abord sur table (Map des deux caméras, pour avoir la fente bien nette, et un spectre de la lumière solaire bien fin), puis sur le télescope pour vérifier la Map sur un lampadaire lointain). Et en spectro, avec un champ de pointage guidage limité, il faut un chercheur règlé au top. La aussi ça se règle de jour.
Tu verra l'alpy est un super spectro.
Bonnes manips !
Jean-Philippe
- 1
- 1
-
-
Merci à tous pour vos commentaires sympas
Il y a 9 heures, christian_d a dit :Si une nuit au Printemps tu as un peu de dispo avec ce T500 tu pourrais tenter la Croix d'Einstein, en dessous du carré de Pégase, une luminance suffirait, mais en bin1 pour obtenir un bon échantillonnage
Belle cible, elle est sur la liste à faire. Il faudra un bon seeing, mais ça arrive au Pic, même si la coupole du T50 souffre du vent de pente de la face sud.
Bon ciel à tous
Jean-Philippe
- 1
-
Bonjour,
Lors d'une mission de deux nuit au nouveau T50 du Pic en juin, nous avons observé l'amas de galaxies Abell 2218, bien connu et largement étudié pour ses arcs gravitationnels.
Le nouveau T50 installé sous la coupole T60 est un planewave 500 avec son réducteur (focale résultante de 2283 mm) sur une monture Nova (direct drive, pas de guidage). On a enregistré 40x2 min de pose en luminance, et quelques poses en R et B pour injecter un peu de couleur. La caméra ASI6200mm était en bin 2 pour obtenir un échantillonage de 0.68"/px en accord avec le seeing (environ 1.8" sur les 2 nuits) et des images de taille raisonnable.
ChristianD m'a donné un coup de main pour traiter l'image L avec ses "vieux outils" (je le cite !)
Difficile de passer après le maitre mais j'ai tenté un traitement L-RB avec un outil "moderne" (PI, en drizzle)
Un crop à 100% (drizzled) sur Abell 2218 :
Je pense qu'on détecte sans ambiguïté les arcs gravitationnels les plus brillants
Ce sont des images multiples de galaxies très lointaines derrière l'amas, dont l'image est grossie et déformée par l'effet de lentille généré par la masse de l'amas A2218 au premier plan (même si ce dernier est à z 0.76 soit 2 milliards d'années lumière !).
Ces arcs avaient été découvert en 1987 sur des images au 3.5 m du Calar Alto. Chose amusante, des images de A2218 ont été prises par des pros au T2 m TBL du Pic (https://articles.adsabs.harvard.edu/pdf/1992A%26A...266....6P )
Voici la comparaison avec notre image (planche par Christian)
Le télescope Hubble dans l'espace a bien sur lorgné le coin (https://iopscience.iop.org/article/10.1086/177995/pdf) .
.. même pas peur, voyons voir la comparaison :
Les arcs 289 et 384 et 359 sont bien détectés. Peut êtres quelques autres plus faibles (323.. 730 ?), je vous laisse juge
Vive le Pic, bon ciel,
Jean-Philippe
- 8
- 5
- 1
-
Il y a 11 heures, COM423 a dit :les coordonnées dans skychart sont erronées !
Il faut se méfier des atlas des logiciels amateurs (même Stellarium...) dès qu'on sort des sentiers battus des Messier NGC et étoiles brillantes. Le logiciel Aladin et la base Simbad, sont beaucoup plus fiables.
- 1
-
François Tessier a fait un message sur les listes de diffusions spectro; les spectres de la nova en phase nébulaire sont intéressants pour la détermination de la composition et de la masse de l'éjecta.
Etienne, tu devrais lui envoyer ton observation ;-)
- 2
-
En fait elle est bien là :
- 1
- 1
-
Joli champ
La nébuleuse PK23-2.1 d'après le catalogue de Acquert elle fait 4.6" de diamètre... quasi stellaire, pas facile à distinguer d'une étoile !
- 1
Lancement de OSIRIS-REx le 9 septembre
dans Astronomie générale
Posté(e)
Une news dans Nature aujourd'hui:
https://www.nature.com/articles/d41586-023-03178-0