SULREN

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  1. planétaire

    Re, Je viens de retrouver la discussion sur ce planétaire à laquelle j'avais participé sur un autre forum. En fait il n'était pas aussi précis que cela, mais il était astucieusement conçu pour optimiser le nombre d'engrenages.Sans vouloir casser la cabane aux vendeurs de ces planétaires d'occasion j'attire l'attention sur le fait qu'il faut voir le produit en fonctionnement avant de l'acheter. Bon nombre de personnes qui avaient acheté le kit n'ont pas réussi à le monter correctement, car c'était assez complexe. Certains acquéreurs se plaignaient de ne plus recevoir de nouvelles du vendeur du kit, ni de pièces. Il y avait des problèmes de conception qui faisaient que des axes se bloquaient (par exemple le porte à faux de bras de la lune bloquait l'axe de la terre qui était trop court et un arc boutement se produisait, etc). Tout cela est à confirmer, mais il vaut voir fonctionner avant de s'engager. @+
  2. planétaire

    Bonsoir, Ce ne sont pas des produits de grande consommation mais en cherchant bien sur le net on en trouve. Ils sont de qualité de réalisation inégale (à cause du prix de la finition des pièces) et de précision inégale, celle-ci dépendant du nombre d’engrenages et du nombre de dents mis en œuvre. Ci-dessous par exemple : http://www.curiousminds.co.uk/Orreries?gclid=Cj0KEQjwhLCgBRCf0fPH043IlJwBEiQAf8P8U-4yAhRLVUFX7D-tUx7ZWh7koqbIMsU35BNbMIJT4FkaArUB8P8HAQ Si mes souvenirs sont bons celui dont tu parles était très précis. J’en avais trouvé un schéma et l’avais comparé à mes propres calculs. Mais attention, quand on parle de précision pour ce genre de mouvement on parle de périodes de révolution des planètes en valeur moyenne. En valeur instantanée elles sont entachées d’erreur, du fait déjà qu’on fait l’hypothèse qu’elles ont une trajectoire parfaitement circulaire, ce qui n’est pas le cas. S’y ajoute les jeux et autres imperfections cycliques des trains d’engrenages. De même, les rapport des rayons des orbites ne sont pas respectées, pour des raisons évidentes.William Person avait construit un planétaire incluant des principaux satellites des planètes.Il y a d’autres représentations mécaniques fort sympathiques des mouvements astronomiques, comme les cadrans astrolabiques. Ce n’est que mon goût personnel, mais j’ai une préférence pour ces derniers par rapport aux planétaires. @+
  3. Mât d'observatoire et foudre

    Bonsoir,La discussion sur les PDA ne peut que tourner au dialogue de sourds, car il semble qu’aujourd’hui personne ne soit en mesure de prouver de façon incontestable s’ils sont efficaces ou pas. L’avenir le dira.La norme américaine NF PA 780, que je n’ai pas en mains, dirait que plutôt que d’installer un PDA supposé « excellent » il est plus efficace d’installer pour un coût identique plusieurs PTS (tige de Franklin).L’étude ci-dessous, téléchargeable sur Internet, donne avec force photos à l’appui, un retour d’expérience peu flatteur sur des PDA utilisés à Kuala Lumpur : « Conventional and Un conventional Lithgning Air Terminals : An Overview ». Elle écorne aussi au passage la norme française : NF EN 17-102, également remise en cause en France.L’INERIS, a fait aussi un rapport sur les PDA , mais plus « mi-figue, mi-raisins » que l’étude ci-dessus: « Etude des Paratonnerres à Dispositif d’Amorçage ».A PierreAlexandre : Je ne pas pu trouver sur ce forum comment procéder pour envoyer un message privé, dans lequel je voulais te communiquer les coordonnées de l’ouvrage dont j’ai parlé. Je ne veux pas l’indiquer à la cantonade pour plusieurs raisons : pub, risque d’en trouver prochainement un meilleur dans mes recherches qui continuent, etc. PS Aux dégâts causés par la foudre au moment même où elle frappe, peuvent d’ajouter des dégâts par effet de suite, dus au réseau ERDF. Lors d’un coup de foudre le transfo moyenne tension qui alimente de groupe d’une trentaine de maisons dont la mienne, a pris un coup, probablement seulement au niveau de ses parafoudres. Quand j’ai rétabli le disjoncteur à la fin de l’orage j’ai remarqué qu’une ampoule s’allumait bizarrement. J’ai recoupé et j’ai vérifié les phases : 230 V sur l’une, 170 V sur une autre et 50 V sur la troisième. J’ai immédiatement alerté les personnes que je connais et qui comme moi sont alimentées en triphasé. Elles ont fait les mêmes relevés que moi. Mon frère m’a dit que je lui avais permis de sauver le moteur triphasé de sa pompe à chaleur de production d’eau chaude sanitaire, car il commençait à chauffer très fort. Cette situation a duré pendant 7 heures avant que ERDF débordés n’aient pu intervenir. Nous avons alimenté les réfrigérateurs et congélateurs en câblage provisoire à partir d'une prise branchée à la phase survivante. Les voisins alimentés en monophasé et qui se trouvaient sur la phase saine n’ont rien remarqué. Ceux qui étaient sur la phase à 50 V ont tentés périodiquement de remettre en service leur éclairage et leurs appareils, probablement avec des effets néfastes. Ceux qui étaient sur la phase à 170 V n’ont pour la plupart pas remarqué l’anomalie et ont laissé fonctionner tous les équipements en sous-tension. Les appareils comme les PC à alimentation à découpage ont du s’en accommoder, mais quid des autres et en particulier de ceux à moteur ?J’ai vu que les fournisseurs d’équipement électriques proposent des relais de surveillance de ligne pour couper en cas de telles anomalies. Mais il faut reconnaitre qu’elles sont rares.
  4. Mât d'observatoire et foudre

    Bonjour, Ce document est connu car on tombe dessus dès qu’on fait des recherches sur la protection contre la foudre. Il est une compilation exhaustive de toutes les statistiques sur la foudre et ses dégâts (bonnes à connaître, par curiosité) de tous les textes réglementaires (pas inutiles non plus) et il indique une approche méthodologique fort bien structurée, mais qui rime plutôt avec le mot en «ique» théorique, qu’avec le mot en «ique» pratique. Quand on a ce document en main et qu’on se trouve devant sa maison à se demander ce qu’il faut faire pour améliorer sa protection, on ne trouve aucune recette pratique (je parle de cuisine d’ingénieurs, pas de cuisine de grand mères). Une entreprise peut se permettre de commander des tas de rapports sur la situation de ses bâtiments face à la foudre et sur les solutions préconisées, en ayant suivant suivi l’approche méthodologique idéale. Pour un particulier cela ferait un budget lourd, en comparaison du prix de sa maison.Ce n’est que mon avis, avec toute sa subjectivité.Dans deux des quatre tomes d’un ouvrage qui m’ont coûté 28 € chacun et que je ne citerai pas pour ne pas faire de pub, j’ai trouvé des recettes pratiques (au demeurant étayées par des démonstrations théoriques) qui m’ont apporté 90% de réponses à mes questions, qui m’ont fait rectifier quelques erreurs grossières sur mes mises à la terre et sur les boucles de masse, qui m’ont éclairé sur la façon d’utiliser des structures existantes de ma maison pour réaliser une équipotentielle, qui m’ont permis de comprendre la raison précise pour laquelle chaudière, chauffe eau, pompe immergées, étaient plus victimes de la foudre qu'un ampli ou qu'un lecteur de CD,....par exemple. Aparté : Lors du dernier coup de foudre tombé il y a un peu plus d’un mois sur un poteau de ma ligne aérienne, à 150 m de la maison, j’avais tout débranché comme d’habitude, sauf la lumière et exceptionnellement la chaîne Hi Fi car je voulais continuer à écouter de la musique, en acceptant le risque de perdre ce matériel. Les 4 fils torsadés de la ligne se sont retrouvés dénudés sur quelques cm au niveau du poteau, des morceaux en béton de ce poteau ont été éjectés, mon compteur EDF a dû être remplacé....mais l’ampli et le lecteur de CD ont survécu. Dans deux maisons proches de ce poteau (15 et 50 m) un claquage destructeur s’est produit sur le réchauffeur de gas-oil monté sur le nez du brûleur des chaudières (qui n’avaient pas été débranchées parce qu’alimentées par un boîtier « dit sortie de câble » et pas par une prise banale ; ah ces installateurs !). Maintenant je comprends mieux tout cela et ces recettes de cuisine là je les prends.Edit: à noter que le document indiqué par ms s'appuie aussi sur le modèle électro-géométrique (sphères fictives) et pas sur le modèle de protection en cône à 60° signalé par Chrystian.[Ce message a été modifié par SULREN (Édité le 03-09-2014).]
  5. Mât d'observatoire et foudre

    Re, Il a des domaines où j’ai un long vécu personnel, ou une longue expérience professionnelle, qui me permettent de défendre mes points de vue avec conviction. Ce n’est pas le cas de celui dont nous parlons. Je ne fais que me référer à ce qu’affirment des spécialistes, en choisissant quand même ceux qui sont les plus reconnus par la communauté scientifique,…mais bon ? Il semble que le modèle électro-géométrique ait leur faveur et que la protection en forme de cône ne corresponde pas à la réalité. Mais on peut penser le contraire. Concernant les paratonnerres à amorçage radioactifs, ce qui les décridibilise le plus c’est qu’ils ont fait l’objet de discours commerciaux contradictoires. A leur sortie on disait qu’ils attiraient la foudre en expliquant que l’ionisation qu’ils provoquaient « préparait le chemin » et « favorisait l’arc en retour ». Ensuite, en constatant par la pratique qu’ils n’attiraient rien du tout, on a inversé de discours et on a dit qu’ils repoussaient la foudre parce que l’ionisation « réduisait l’effet de pointe », voire « déchargeait les nuages » à partir du sol. On sait ce dont les vendeurs sont capables.Ce que je crois, mais je ne saurais de démontrer, c’est que tous ces dispositifs (coûteux) sensés augmenter l’ionisation ne servent à rien, car avant que la foudre ne tombe, le champ statique au sol dépasse toujours 10 KV/m. Ce champ suffit à ioniser par effet de pointe n’importe quel conducteur ordinaire placé à plusieurs mètres du sol et relié à la terre (les feux de St Elme, bien connus des marins, en témoignent). Je me livrerais bien à quelques expériences pour étayer cette opinion, mais d’une part j’ai la pétoche d’en « prendre une », et d’autre part quand l’orage éclate au-dessus de ma ferme je surveille partout et je me tiens prêt à aller éteindre tout départ de feu. Je m’en remets donc modestement aux essais faits dans les laboratoires (EDF les Renardières, et d’autres).
  6. Mât d'observatoire et foudre

    Bonjour,Je vous prie tous de m’excuser de la gêne occasionnée par mon post précédent publié deux fois, suite à une fausse manoeuvre. Je n’ai pas réussi à supprimer le second. Si un modérateur pouvait le faire ce serait sympa. Merci d’avance.En ce qui concerne la pose d’un paratonnerre « appât » non loin de la maison, j’avais aussi envisagé de le faire, mais j’ai renoncé par crainte de jouer aux apprentis sorciers.Quand on lit certains spécialistes de la chose ils disent : - Déjà de ne jamais écouter les vendeurs de paratonnerre. Ce sont des charlatans et en particulier ceux qui proposent des PDA (paratonnerre à dispositif d’amorçage) car c’est de la fumisterie. - Que le précurseur descendant (leader) de la foudre n’est ni attiré ni repoussé par les paratonnerres. Il suit le parcours aléatoire des charges d’espace. Qu’il est arrivé que des chocs de foudre tombent juste entre deux paratonnerre espacés de moins de 100m, dans la zone prétendue « protégée » selon la norme NF EN 17-102. Que cette norme est erronée et qu’il vaut mieux se fier à la norme américaine NF PA 780. - Que le seul modèle sérieux reconnu par la communauté scientifique est le modèle « électrogéométrique » (que je ne peux reproduire ici). Il s’agit de sphères fictives que l’on roule contre les obstacles et qui définissent les lieux probables des coups de foudre. Ce modèle réfute l’idée reçue selon laquelle un paratonnerre protègerait le volume sous un cône de demi-angle au sommet de 60° (parfois, plus modestement, de 45°°. - Donc que le paratonnerre n’attire pas la foudre, mais que lorsque celle-ci tombe sur l’édifice protégé, il sert de structure de collecte, de dispositif de capture, qui écoule le courant de foudre vers la terre dans ses conducteurs de descente.Alors, que penser dans cet océan d’incertitude ?
  7. Mât d'observatoire et foudre

    Bonjour, Je me bats depuis des années contre les effets de la foudre chez moi et toute discussion sur le sujet m’intéresse forcément. Je suis en Haute Garonne, région de niveau kéraunique inférieur à 25, c’est-à-dire moyennement foudroyée et où les parafoudres ne sont donc pas obligatoires. La NF C 15-100 les rend obligatoires dans la trentaine de départements français dont le niveau dépasse 25, seulement dans le cas de lignes partiellement ou totalement aériennes et, sauf erreur, seulement dans le cas de construction nouvelle ou de rénovation profonde. C’est également obligatoire dans tous les cas où il existe un paratonnerre.Mais la foudre sévit beaucoup dans mon secteur et la majorité de ses habitants subissent des dégâts tous les ans, non pas par choc direct sur la maison, mais par les surtensions véhiculées par les lignes ou par le rayonnement électromagnétique lors de l’impact. Presque tout le monde prend les précautions suivantes dès que la foudre commence à tomber dans les environs: - Ouvrir le disjoncteur principal, protection souvent illusoire, car les surtensions arrivant par les lignes atteignent couramment 4 à 6 KV, quelquefois 10 KV et très rarement plus, mais bien souvent capables de sauter par-dessus les contacts. - Débrocher le maximum de prises des appareils électriques, mais cela a des limites. Il faut être présent au moment de l’orage Quelquefois le premier coup de foudre de l’orage tombe tout près et on n’avait pas encore pris de précautions. J’ai eu le cas il y a un an : coup de foudre à quelques centaines de mètres, du côté d’où arrive la ligne téléphonique et la surtension qu’elle a conduit chez moi a tué la box Internet et la carte mère du PC. Certains voudraient utiliser un « moulin à champ » pour détecter l’approche du cumulo-nimbus ou des détecteurs d’impacts à boucles orthogonales pour suivre l’avancement de la ligne d’impacts. Mais à supposer qu’ils puissent les faire fonctionner, cela les conduirait à couper les machines pendant des heures (Problème pour : congélateur, réfrigérateur, chaudière,….).Le meilleur compromis que j’ai trouvé est : - Sectionneur à longue course qui ouvre les phases et le neutre et les rabat sur la terre. Il faut sectionner au moment où l’orage devient très proche. Problème : c’est introuvable donc à fabriquer soi-même. Avantage : il protège aussi les parafoudres montés sur les lignes basse tension. - Installer des parafoudres : dont la mission seraient de protéger en cas d’absence des habitants où en cas de coup de foudre arrivant par traîtrise. Inconvénient : celle solution coûte cher. Je souscris à tout ce que Olivdeso a écrit, sauf un peu sur ce point. Il faut : - Un parafoudre de ligne coaxiale pour le câble télé. - Un parafoudre de ligne téléphonique (celui qui aurait sauvé ma box et mon PC) - Un parafoudre de type 2 au tableau principal. Je viens d’en acheter un, tétra-polaire, pour 240 €. Il fait 40 KA nominal, ce qui signifie qu’il mourra au premier choc de 40 KA. Les chocs font souvent 10 à 15 KA. Il supportera quelques chocs avant de mourir et il faudra alors remplacer ses varistances. A noter qu’il faut remodeler de tableau électrique pour respecter la règle des 50 cm. - Des parafoudres de type 3 sur tous les équipements sensibles, car le type 2 de tête laisse passer une partie de la surtension. On en trouve dans certains blocs de prises, ou dans l’onduleur du PC (UPS). - ET IL FAUT SURTOUT refaire toute la mise à la terre de sa maison et là…..le budget peut aller très loin. Dans la plupart des habitations la mise à la terre est faite pour la protection des personnes contre l’électrocution (différentiel 30 mA). En simplifiant on peut dire que pour cela n’importe quelle prise de terre suffit (le bon vieux piquet de Grande Surface Bricolage planté au pied d’un mur). Par contre, pour rendre efficace la protection par parafoudres, ce n’est pas une terre de 100 ou 300 Ohms qu’il faut, mais une terre préconisée par la norme à moins de 10 Ohms et si on veut protéger sa chaudière ou certains autres équipements qui comme elle ont un fort couplage à la terre, il faut une résistance de terre plutôt proche de 2 ou 3 Ohms. Il est aussi préconisé de créer un réseau d’équipotentielles autour de la maison. Cela va loin et je pense que c’est la raison qui limite l’emploi des parafoudres.QUELQUES REMARQUES : - Il faut installer les parafoudres toujours en aval d’un disjoncteur et pas en amont, car les parafoudres meurent toujours en se mettant en court-circuit vers la terre. S’il n’y a pas une protection de court-circuit au-dessus d’eux on imagine la suite. - Un coup de foudre normal qui tombe sur un paratonnerre situé à 10m du sol crée au sommet du câble de descente vers la terre (plat de cuivre de 30 x 2 mm) une tension de 400 000 V et un champ électo-magnétique intense. La courant de foudre ne descend donc vers la terre que partiellement par la lame de cuivre. Il amorce vers le mur, surtout à la partie haute et il descend par la brique, par l’armature métallique du béton si le mur est en béton, par le corps du gugus qui se trouve juste derrière le mur, même à 1 m, par le fil de terre du PC qui se trouve aussi derrière le mur et dont les cartes passent de vie à trépas. - Il faut éviter de créer des boucles de masse, chose que l’on fait sans s’en rendre compte avec l’informatique. Exemple : deux PC sont alimentés chacun par un câble et les deux câbles proviennent d’un point commun (bloc de prise, tableau électrique). Une liaison Ethernet relie les deux PC pour les faire communiquer. On a formé une boucle de masse passant par les trois points : PC1, PC2, point commun d’alim. Il faut retenir qu’un coup de foudre proche (tombant à 100 m par exemple) va induire dans cette boucle, par rayonnement, une surtension de mode commun de 100 V par m2 de surface de boucle de masse. Si ma boucle fait 10 m2, (ce qui est fréquent avec les imprimantes, etc), la surtension va atteindre 1000 V….. dus au seul rayonnement.
  8. Mât d'observatoire et foudre

    Bonjour, Je me bats depuis des années contre les effets de la foudre chez moi et toute discussion sur le sujet m’intéresse forcément. Je suis en Haute Garonne, région de niveau kéraunique inférieur à 25, c’est-à-dire moyennement foudroyée et où les parafoudres ne sont donc pas obligatoires. La NF C 15-100 les rend obligatoires dans la trentaine de départements français dont le niveau dépasse 25, seulement dans le cas de lignes partiellement ou totalement aériennes et, sauf erreur, seulement dans le cas de construction nouvelle ou de rénovation profonde. C’est également obligatoire dans tous les cas où il existe un paratonnerre.Mais la foudre sévit beaucoup dans mon secteur et la majorité de ses habitants subissent des dégâts tous les ans, non pas par choc direct sur la maison, mais par les surtensions véhiculées par les lignes ou par le rayonnement électromagnétique lors de l’impact. Presque tout le monde prend les précautions suivantes dès que la foudre commence à tomber dans les environs: - Ouvrir le disjoncteur principal, protection souvent illusoire, car les surtensions arrivant par les lignes atteignent couramment 4 à 6 KV, quelquefois 10 KV et très rarement plus, mais bien souvent capables de sauter par-dessus les contacts. - Débrocher le maximum de prises des appareils électriques, mais cela a des limites. Il faut être présent au moment de l’orage Quelquefois le premier coup de foudre de l’orage tombe tout près et on n’avait pas encore pris de précautions. J’ai eu le cas il y a un an : coup de foudre à quelques centaines de mètres, du côté d’où arrive la ligne téléphonique et la surtension qu’elle a conduit chez moi a tué la box Internet et la carte mère du PC. Certains voudraient utiliser un « moulin à champ » pour détecter l’approche du cumulo-nimbus ou des détecteurs d’impacts à boucles orthogonales pour suivre l’avancement de la ligne d’impacts. Mais à supposer qu’ils puissent les faire fonctionner, cela les conduirait à couper les machines pendant des heures (Problème pour : congélateur, réfrigérateur, chaudière,….).Le meilleur compromis que j’ai trouvé est : - Sectionneur à longue course qui ouvre les phases et le neutre et les rabat sur la terre. Il faut sectionner au moment où l’orage devient très proche. Problème : ce type de sectionneur est introuvable, donc à fabriquer soi-même. Avantage : il protège aussi les parafoudres montés sur les lignes basse tension. - Installer des parafoudres : dont la mission seraient de protéger en cas d’absence des habitants où en cas de coup de foudre arrivant par traîtrise. Inconvénient : celle solution coûte cher. Je souscris à tout ce que Olivdeso a écrit, sauf un peu sur ce point. Il faut : - Un parafoudre de ligne coaxiale pour le câble télé. - Un parafoudre de ligne téléphonique (celui qui aurait sauvé ma box et mon PC) - Un parafoudre de type 2 au tableau principal. Je viens d’en acheter un, tétra-polaire, pour 240 €. Il fait 40 KA nominal, ce qui signifie qu’il mourra au premier choc de 40 KA. Les chocs font souvent 10 à 15 KA. Il supportera quelques chocs avant de mourir et il faudra alors remplacer ses varistances. A noter qu’il faut remodeler de tableau électrique pour respecter la règle des 50 cm. - Des parafoudres de type 3 sur tous les équipements sensibles, car le type 2 de tête laisse passer une partie de la surtension. On en trouve dans certains blocs de prises, ou dans l’onduleur du PC (UPS). - ET IL FAUT SURTOUT refaire toute la mise à la terre de sa maison et là…..le budget peut aller très loin. Dans la plupart des habitations la mise à la terre est faite pour la protection des personnes contre l’électrocution (différentiel 30 mA). En simplifiant on peut dire que pour cela n’importe quelle prise de terre suffit (le bon vieux piquet de Grande Surface Bricolage planté au pied d’un mur). Par contre, pour rendre efficace la protection par parafoudres, ce n’est pas une terre de 100 ou 300 Ohms qu’il faut, mais une terre préconisée par la norme à moins de 10 Ohms et si on veut protéger sa chaudière ou certains autres équipements qui comme elle ont un fort couplage à la terre, il faut une résistance de terre plutôt proche de 2 ou 3 Ohms. Il est aussi préconisé de créer un réseau d’équipotentielles autour de la maison. Cela va loin et je pense que c’est la raison qui limite l’emploi des parafoudres.QUELQUES REMARQUES : - Il faut installer les parafoudres toujours en aval d’un disjoncteur et pas en amont, car les parafoudres meurent toujours en se mettant en court-circuit vers la terre. S’il n’y a pas une protection de court-circuit au-dessus d’eux on imagine la suite. - Un coup de foudre normal qui tombe sur un paratonnerre situé à 10m du sol crée au sommet du câble de descente vers la terre (plat de cuivre de 30 x 2 mm) une tension de 400 000 V et un champ électo-magnétique intense. La courant de foudre ne descend donc vers la terre que partiellement par la lame de cuivre. Il amorce vers le mur, surtout à la partie haute et il descend par la brique, par l’armature métallique du béton si le mur est en béton, par le corps du gugus qui se trouve juste derrière le mur, même à 1 m, par le fil de terre du PC qui se trouve aussi derrière le mur et dont les cartes passent de vie à trépas. - Il faut éviter de créer des boucles de masse, chose que l’on fait sans s’en rendre compte avec l’informatique. Exemple : deux PC sont alimentés chacun par un câble et les deux câbles proviennent d’un point commun (bloc de prise, tableau électrique). Une liaison Ethernet relie les deux PC pour les faire communiquer. On a formé une boucle de masse passant par les trois points : PC1, PC2, point commun d’alim. Il faut retenir qu’un coup de foudre proche (tombant à 100 m par exemple) va induire dans cette boucle, par rayonnement, une surtension de mode commun de 100 V par m2 de surface de boucle de masse. Si ma boucle fait 10 m2, (ce qui est fréquent avec les imprimantes, etc), la surtension va atteindre 1000 V..... dus au seul rayonnement.
  9. Achète livre d'Antide Janvier

    Bonjour, Je suis un nouveau membre qui vient juste de s'inscrire. Je suis passionné d'horloges astronomiques et j'ai mon propre projet en cours de conception. Je possède bien sûr le livre de A. Janvier. Il ne donne pas d'explications techniques, mais de bonne idées sur la façon de présenter les fonctions astronomiques. Son but est d'être un recueil de toutes les réalisations de ce génie.Par contre le livre de Alfred Ungerer et Théodore Ungerer sur l'horloge astronomique de Strasbourg, édité en 1922, donne toutes les descriptions techniques. Il existe aussi sur cette horloge un livre de Henri Bach. Cordialement.
  10. Achète livre d'Antide Janvier

    Bonjour, Je suis un nouveau membre qui vient juste de s'inscrire. Je suis passionné d'horloges astronomiques et j'ai mon propre projet en cours de conception. Je possède bien sûr le livre de A. Janvier. Il ne donne pas d'explications techniques, mais de bonne idées sur la façon de présenter les fonctions astronomiques. Son but est d'être un recueil de toutes les réalisations de ce génie.Par contre le livre de Alfred Ungerer et Théodore Ungerer sur l'horloge astronomique de Strasbourg, édité en 1922, donne toutes les descriptions techniques. Il existe aussi sur cette horloge un livre de Henri Bach. Cordialement.