michel06330

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  1. Merci pour ta réponse François.

    La notice, pages 25 et 26, dit que la détermination de l'angle que fait le tube en position verticale avec sa base est très importante pour la précision du pointage. J'ai suivi cette recommandation comme un bon soldat, mais effectivement, il est peut-être seulement important que cet angle soit toujours le même.
    Dans la procédure "fix alt ref", on peut choisir la référence comme O° (tube horizontal), 90° (tube vertical théorique) ou l'angle calculé (pour moi, 88,20° en décimal). Pas d'erreur là dessus.
    Ce soir, je referai un test avec 90° tout simplement.

    Il faut que je voie cette histoire de vitesse de transmissions des encodeurs, je ne m'en suis pas préoccupé. Je finis ce message et je m'y plonge. Mais j'ignorais que les encodeurs aient une vitesse intrinsèque; pour moi, ce sont juste des compteurs de pas. La vitesse me semble définie par l'unité, je vais voir...

    J'ai déjà téléchargé un catalogue de comètes et j'en ai gardé 3 qui pourraient être visibles. A venir, les astéroïdes les plus brillants.
    Là, ce sont des objets difficiles à pointer en ne se repérant que sur le ciel; l'Argo Navis devrait être une aide sérieuse .

    Michel


  2. Salut,

    D'abord, je suis surpris de lire que tu cherches un réglage précis de la verticale (arctangente ?...). Pour moi, je place le tube (serrurier) de mon Dobson à la verticale "en gros", en fait en butée en position verticale et c'est tout. Au préalable je fais en sorte que la caisse du primaire soit à peu près horizontale mais vraiment sans chercher du tout à pinailler. Ca marche très bien comme ça.

    Ensuite, j'ai déjà eu un problème du genre que tu décris au début avec Argo Navis. En fait le problème venait du fait que le réglage par défaut de la verticale était entré à 0° au lieu de 90° dans Argo Navis. Il faut vérifier cela dans le menu set up et bien avoir 90°.

    Autre problème possible, le réglage des "BAUD" sur les encodeurs. Là aussi, il faut vérifier que le réglage dans Argo Navis correspond à ton système. Je n'ai aucune idée de la manière de déterminer quel réglage prendre donc je l'ai fait empiriquement pour mon Dobson en essayant diverses entrées... Pour info c'est (je crois, de mémoire) le réglage à 9600 Baud qui convient pour moi.

    En espérant t'avoir été utile, tiens nous au courant,

    François


  3. Bonjour,

    J'ai reçu et installé l'Argo Navis sur mon dobson 16".
    J'ai bien potassé la notice (en anglais car mon japonais n'est pas top ).
    J'ai estimé au mieux l'angle de mon tube à la verticale (arc tangente mesuré sur le dessus de la boîte à miroir) et je n'utilise pas pour l'instant ma table équatoriale (un problème à la fois).

    J'initialise donc avec l'enregistrement de ma verticale et 2 étoiles comme suggéré.

    Lors de mes premiers essais, le précision du guidage est bonne pour les objets proches des 2 étoiles, assez mauvaise à 180° de leur position.
    Même s'il en est proche, l'objet n'est même pas dans le champ de mon Nagler 26 (72x).

    Quelques idées pour améliorer les choses ? TPAS, Align...?
    Merci d'avance.

    Michel


  4. Lors de mon dernier bivouac au Restefond: http://www.astrosurf.com/ubb/Forum13/HTML/002047.html

    Bernard Augier, le maître de ces lieux et mon mentor, s'est occupé sérieusement de mon cas: clés de 19 (il en faut 2) en main pour régler l'offset de mon secondaire, puis torsion de l'anneau façon conducteur de camion sans direction assistée pour vérifier la raideur du Serrurier.
    Ca lui a semblé assez correct pour ne pas m'envoyer une vanne .

    Oui, un bon miroir ne vaudrait rien dans une monture fléchissante !!

    Michel


  5. Maïcé > Non, je n'ai pas changé de voiture, c'est bien là le problème. J'ai bien essayé de piquer la 1007 de ma femme mais elle ne veut pas de ma grosse "allemande".
    Alors, j'adapte mes instruments et au bout du compte, ça limite mes prétentions en terme de diamètre . Le 400 entre au chausse-pieds en démontant les tourillons, mais il entre.

    Michel


  6. Maïcé > Je suppose que si tant d'astrams sont tentés par un UC, c'est qu'il correspond à l'usage auquel ils le destinent. Je n'ose pas n'y voir qu'un effet de mode.... quoique... .

    Au départ, mon choix était guidé par un problème d'encombrement: coffre de 45cm de hauteur non transformable et refus de mobiliser les places arrière de ma voiture. Le rocker était transporté sur chant et pour cette raison, je me suis limité à 300mm de diamètre.
    Ma nouvelle monture de 400 entre dans le coffre en position normale. Ce nouveau dobson a donc naturellement remplacé le 300.

    Si j'avais à voyager en avion avec un instrument, c'est sans aucun doute un strock que je choisirais. Actuellement, je pense que j'opterais pour un site spécialisé astro avec matériel en location sur place.

    Michel


  7. Bonjour,

    Mon matos actuel: dobson 400 F4, monture Astro Optik Martini, miroirs hilux Nichol Optical. C'est effectivement la forme des Obsession sans le fini léché (ni le prix).
    J'étais aux dernières RAP et à Valdrôme 2011 où certains l'ont essayé.

    En terme de look, ce dobson ne peut pas rivaliser avec les DF, c'est du tout vilain CTBX de bouleau (je crois) vernis à l'arrache, mais à l'oculaire, que du bonheur: monture douce à manier et miroirs sans défaut que je puisse percevoir. Certains l'ont vus aux dernières RAP et même essayé à Valdrôme 2011.

    Mon opinion n'a pas force de vérité et ne tend pas à discréditer les UC qui ont tout leur intérêt en transport aérien, ce n'est que mon avis après 3 ans d'utilisation.

    Michel


  8. Bonjour,

    On dévie un peu du sujet initial de ce post.

    J'avais un 300 DF depuis quelques années, puis j'ai acquis un 400 conventionnel; je les ai gardés tous les deux un peu plus d'un an en espérant trouver un usage à chacun, mais en définitive je n'utilisais plus le 300 et je l'ai revendu.

    Je regretterai sans doute son élégance, la qualité de la finition, l'originalité du concept: c'était un des premiers sur les sites astro .

    Le temps de montage était pratiquement le même, le poids guère différent (30kg pour le 400 compris optiques) mais évidemment le 400 est plus lumineux, moins sensible au vent, aux écarts de poids entre les oculaires et malgré tout plus rigide, surtout après moult montages/démontages.

    Il y a sans doute un effet de mode pour ces UC, mais sans le projet de transporter mon instrument en avion et après environ 3 ans d'utilisation intensive, j'avoue que le concept UC ne m'a pas convaincu; c'est la raison pour laquelle j'ai choisi une monture traditionnelle pour mon 400.

    Michel


  9. Puisqu'il faut le dire, j'ai sans doute été un des premiers acquéreurs d'un dobson DF, optiques OOUK.

    Je n'en ai pas été satisfait:
    - équilibrage mal conçu
    - pas de revêtement type Ebony Star
    - flexion des tourillons dans les 2 sens après pas mal de montages/démontages
    - obligation de bricoler des bafflages.

    Nous en avons parlé avec Pierre et nous avons trouvé des solutions : pour moi, c'est l'essentiel.
    D'ailleurs les montures actuelles prennent en compte ces améliorations.

    J'ai utilisé cet instrument plusieurs années par la suite, transporté sur pas mal de sites tant en haute montagne qu'aux nuits aux étoiles et je viens de le revendre pour cause de double emploi puisque j'ai maintenant un 400 à monture conventionnelle.

    A parler franc, je ne vois aucun intérêt à ce type de monture UC quand on n'a pas le projet de la transporter en avion ou train.
    Je vois surtout un effet de mode, le plaisir d'avoir un instrument original et il est vrai très beau.

    Car il ne faut pas se leurrer; sous une apparente simplicité, ces montures masquent des détails assez complexes en terme de contreventement pour s'opposer aux flexions et c'est bien là leur talon d'Achille: qu'en sera-t-il après quelques dizaines voire centaines de montages/démontages ?
    L'obligation de baffler haut et bas est aussi une contrainte qui peut finir par peser.

    Michel


  10. Bonjour,

    J'avais titré "skycommander ?" mais au final, c'est bien un Argo Navis que j'ai acquis.
    Je n'ai eu que 2 soirées pour le tester avant les nuages et maintenant la lune. Les premiers essais de guidage ont été désastreux: le sens préconisé pour l'encodeur d'azimut n'était pas le bon. Après rectification, tout est rentré dans l'ordre.
    Il me reste quelques détails à améliorer: oculaire réticulé pour l'alignement sur les étoiles et application du programme TPAS pour établir un RMS des défauts de ma monture et ça devrait être bon.

    Tu me confortes dans l'idée que le pointage manuel reste plus rapide, pour autant qu'on ait les repères bien en tête mais je vais évidemment m'attaquer à d'autres objets avec cette aide .

    Je compte créer un catalogue de comètes et un autre d'astéroïdes puisque c'est possible avec AN mais pour l'instant, j'ai un problème de communication entre le PC et l'unité.

    Merci en tous cas pour ton retour d'expérience; avec celui de Fred, de Jacques Civetta et de quelques autres, je me sens conforté .

    Michel


  11. C'était bien mon interrogation première: qu'est-ce que ça va m'apporter ?
    Outre les zones très denses en objets observables, la Vierge notamment, c'est même un plaisir de rechercher sa cible.
    Mais d'une année sur l'autre, j'avoue que certains repères mémorisés se perdent et qu'on a parfois la flemme de rouvrir le PSA .

    Certaines nébuleuses particulièrement délicates ne sont pas toujours évidentes à pointer et il faut parfois jouer des oculaires et des filtres pour la faire apparaître; avec cet outil bien réglé, on devrait êre assuré d'être bien sur la cible.

    Michel


  12. Bonjour,

    Un petit up pour dire que l'Argo Navis est installé sur mon 400.
    Malgré la lune, j'ai fait quelques essais, pour l'instant sans la table équatoriale et après quelques mises au point, ça semble très prometteur et très facile à utiiser. Par exemple, pointer Neptune à 145x sans éphéméride ni étoiles pour me guider (lune trop forte) a été simplissime avec ce push to.

    Je vais maintenant m'attaquer à la partie plus délicate qui permet de calculer un RMS des défauts de la monture et donc de les compenser.

    Vivementque la lune décline; il y a quelques nébuleuses qui attendent mon nouveau filtre Hbeta .

    Michel


  13. Sur le papier, rien ne s'oppose à ce qu'une table équatoriale 2 axes soit aussi performante qu'une monture équatoriale.
    En supposant la qualité de fabrication et de suivi correctes, il faut une mise en station au viseur polaire au minimum et un système de guidage qui permette de recaler l'objet. Ce qui passerait sans filé avec une petite lunette de 480 de focale par exemple n'est plus valable pour une focale de 1500.

    En revanche, en planétaire j'ai rencontré un expert qui fait de la haute définition à 14m de focale sur une table Tom'O 2 axes.

    Michel


  14. Les calculs sont très faciles, mais ce n'est pas ici l'endroit de faire un cours . J'ai en revanche les notes de calcul et schémas pour construire une table destinée au départ à un LB 12"; je peux les joindre à qui les veux, mais il me faut une adresse email.

    Je ne suis pas certain qu'une pose de 45 secondes soit possible sans guidage avec une focale de 1500mm. Avec une table Tom'O motorisée sur 2 axes, Billyjoe parlait de 30s maxi il me semble.
    En revanche, ces tables sont bien adaptées au planétaire pour autant qu'on réussisse à faire entrer l'objet dans le capteur en poussant manuellement le dobson: d'expérience, ce n'est pas évident.
    Perso, j'ai fait 1 minute sur Jupiter avec mon dobson 400 F4, sans que l'objet sorte du champ. En ciel profond, je pense que j'aurais eu du filé.

    La précision du suivi est grandement fonction de la mise en station; un viseur polaire semble bien utile. Pour ajuster la latitude, il faut calculer l'épaisseur de la cale qui modifiera l'angle de l'axe polaire.
    Si on est sous les 45°, il faut la mettre au sud, sinon, la mettre au nord.

    Michel


  15. Bonjour,

    Je n'entrerai pas dans la discussion, je ne fais pas de dessin , mais j'utilise souvent cette nébuleuse pour tester la transparence du ciel avec mon dobson 16" et un OIII.

    Le dessin montre non seulement la périphérie du croissant mais quelques structures internes; c'est pour moi l'indication d'un bon ciel. Le plus souvent, sous un ciel lambda, on ne voit guère que le pourtour en même parfois pas entièrement ;(.

    A Valdrôme, ouais... c'était pas mal mais au Restefond .

    Michel


  16. J'ai peur que Vindemiatrix soit plus tenté par une usine à gaz que par une table équatoriale .
    Le site de Magnitude78 propose une table simplissime mais parfaitement adaptée à l'usage du suivi en visuel. Les calculs nécessaires sont évidents et très simples.

    Pour info, les réputées tables Tom'O sont construites sur le modèle décrit sur le site de Serge.

    Michel

    [Ce message a été modifié par michel06330 (Édité le 29-11-2011).]


  17. Avec le moteur pour EQ1, j'ai fait tourner une table qui portait un LightBridge 16" de 60kg.

    J'ai fait des films d'environ 1 minute sur Jupiter avec mon 400 sur table EQ il y a quelques temps. Le suivi fonctionnait très bien mais le vrai problème est de faire entrer l'objet dans le capteur de la camera.
    Les glissements du dobson poussé à la main ne sont pas très précis quand on grossit 600x .

    La consommation d'une table EQ est très faible; perso, j'utilise des batteries LiPo de 1000 mAh à 3 éléments en série (11,1 volts nominal).
    Elles me font plusieurs nuits.

    Michel


  18. Bonjour,

    A partir du modèle décrit sur le site de Serge, j'ai construit plusieurs tables équatoriales.
    Un moteur bien adapté est le moteur "pour EQ1" qu'on trouve chez les marchands d'astro (l'Astronome, Telescope Service ...). Il est équipé d'un variateur de vitesse et d'un inverseur de sens de rotation.
    Un galet moteur/porteur de 10 à 20mm de diamètre permet une démultiplication qui entre dans la plage du variateur.
    Calculer la table pour que le centre de gravité de la partie basculante se trouve sur l'axe polaire est un must théorique, car dans la réalité, ça ne joue guère: les tables du commerce n'en tiennent pas compte évidemment. Compte tenu de la démultiplication du moteur, il est pratiquement impossible de le faire tourner à la main; la position du CG ne peut donc pas jouer sur la vitesse de rotation.

    Un point plus important pour un moteur qui n'est pas "pas à pas" est de l'alimenter en tension continue afin que la vitesse de rotation reste constante; or les batteries n'ont pas une tension fixe durant leur décharge. Le moteur "pour EQ1" fonctionne en 9 volts; il suffit de l'alimenter en 12 volts en intercalant un module à 3 pattes qui accepte jusqu'à 20 volts en entrée et sort du 9 volts. CQFD .

    Michel


  19. Bonjour,

    Il y a plusieurs méthodes d'alignement; moi j'utilise celle que m'a donnée Optique et Vision, qui suppose que le viseur polaire soit correctement réglé.

    1)tourner la monture pour afficher la date en face de la flèche
    2)tourner le cercle des heures pour afficher l'heure en TU en face de la flèche (en hiver, c'est l'heure de la montre moins 1 heure)
    3)faire tourner la monture pour que le "0" du cercle des heures soit en face de la flèche
    4)aligner l'étoile polaire dans le petit cercle du viseur polaire.
    5)replacer la monture en position parking avant de commencer l'alignement sur les étoiles.

    Après, j'aligne toujours sur 3 étoiles pour réduire l'erreur de cône.
    Il faut centrer les étoiles au plus juste. Le plus précis est le réticule d'une CCD, sinon il suffit de défocaliser l'étoile à l'oculaire pour la centrer dans le champ.
    La première étoile peut être assez loin, la seconde est généralement proche mais la troisième n'est pas non plus idéalement réglée, preuve que 3 étoiles c'est mieux que 2 .

    La position parking, c'est le "park store" que propose la raquette avant de débrancher la monture.

    Michel