williams 0 Posté(e) 8 février 2005 Y a t'il quelqu'un qui pourait nous dire de quoi s'agit quand on parle du changement du moment angulaire orbital du soleil (L) dans la phrase suivant ? "La Fig.2 montre que le taux de changement du moment angulaire de lorbite solaire (L) le couple dL/dt conduit le mouvement du soleil autour du centre de gravité du système solaire forme un couplage de longueur variable. Les phases initiales de ce cycle sont marquées par des cercles bleus Des perturbations dans la courbe sinusoïdale de longueur de couplage, indiquées par des flèches, se sont produites en 1933.6 et 1968.8. De tels évènements se produisent à des intervalles quasi-périodiques et indiquent la phase initiale dun cycle de perturbation de 35.8 ans. Lobservation montre que ces perturbations prévisibles induisent des inversions de phase et dautres perturbations dans les cycles de phénomènes climatiques reliés avec lactivité solaire (Landscheidt, 1995, 1998 a, b). "Pour avoir plus de precision la dessus voici ce qu'une personne m'a dit dans le forum d'infoclimat :"Voci une définition du moment angulaire orbital :Le moment angulaire orbital (une planète qui tourne autour d'une étoile ou un electron qui tourne autour d'un noyau par exemple) est le produit de 3 quantités : la masse, la vitesse et la distance de lobjet par rapport au centre autour duquel se fait la rotation. Le moment angulaire est une quantité importante en physique car cest une quantité conservée ; en dautres termes, la quantité totale de moment angulaire ne change pas avec le temps. Par exemple, la vitesse et la distance de la Terre tournant autour du Soleil peuvent changer individuellement mais pas leur produit. De même, une patineuse sur glace tournera de plus en plus vite au fur et à mesure quelle rapproche les bras de son corps :son rayon diminue. Pour donner un ordre didée des grandeurs en question, le moment angulaire total de la Voie Lactée est 4. 10 66 Joules.seconde (Js), le moment orbital de la Terre autour du Soleil est 2.7 10 40 Js,de la Terre autour delle-même 10 33 Js, celui dunventilateur électrique 1 Js, celui dun électron en révolution autour dun noyau 1 10-34 Js.Tu trouveras d'autres éléments intéressants sur ces sites : [URL=http://jcboulay.free.fr/astro/sommaire/ast...ge_rotation.htm] [URL=http://www.cesr.fr/~pvb/poly/poly_pvb_1+2.pdfTiens moi au courant si tu arrives à comprendre comment calculer les valeurs pour la courbe de Landsheidt.Du second lien, je crois avoir tiré quelque chose d'essentiel pour une énigme qui nous a occupé cet automne. Tout part d'un calcul sur l'effet des marées sur un point. Calculer l'effet de marée ne reviendrait pas à calculer les effets de la gravitation (ou potentiel gravitationnel [URL=http://www.cours.polymtl.ca/glq3201/Gravimetrie/node5.html [URL=http://www.cours.polymtl.ca/glq3201/Gravimetrie/node5.html mais ceux de la gravitation différentielle... Et cela ferait toute la différence !! Voici la présentation :GRAVITATION DIFFERENTIELLEMaréesConsidérons un satellite (masse m, à une distance d) qui exerce une influence gravitationnelle sur une planète (masse M, rayon r). Prenons l'exemple de la Terre. On peut représenter les accélérations différentielles par rapport à O (référentiel de la Terre) en A (point à la surface de la Terre face à la Lune) et en B (point à l'opposé). Constante gravitationnelle : G= 6.67.10-11Nm2kg2.Les points A, O et B sont plongés dans le champ de gravitation du satellite (Lune) tels que :aA= Gm/(d-r)2, a0= Gm/d2, aB= Gm/(d+r)2Les points A, O et B sont des points matériels, ils seront soumis à des accélérations différentesaA> a0> aB. Si du point O (correspondant au référentiel de la Terre qui est pensée rigide ici) on observe un point matériel A (par exemple une goutte deau de locéan), alors celui-ci est soumis à une accélération par rapport à O, dite accélération différentielle:δ aA/O = aA - a0 = Gm/(d-r)2 - Gm/d2 ≈ - 2Gmr/d3[rôle de la rotation- rotation de la planète sur elle-même : les marées se superposent à lellipsoïde de rotation => pas deffet sur lamplitude des marées;- rotation du satellite/planète autour du centre de gravité commun : le satellite provoque une translation sur le centre de masse de la planète mais (au premier ordre) ne transfère aucun moment angulaire => pas deffet sur lamplitude des marées.]Le système Terre/LuneLe raisonnement ci-dessus montre que le champ daccélération différentielle est au maximum suivant laxe Terre/Lune. Donc cest suivant cet axe que leau va saccumuler le plus en formant deux "bourrelets deau" : les marées. On peut ramener cela au système Terre/Planètes.Jean-Pierre Desmoulins calcule bien des coefficients de marées planétaires et pas autre chose quand il écrit : "The tidal coefficients of all planets, which give the amplitude of the tide that they bring on the Sun's surface, are related to the mass divided by the cube of the mean distance to the Sun (radius D)" = "Les coefficients de marée de toutes les planètes, qui donnent l'amplitude de la marée qu'elles apportent sur la surface du soleil, sont liés à la masse (M) divisée par le cube de la distance moyenne au soleil (rayon D)".La formule qui nous a fait tant nous interroger : M/D3 ne ressemble t-elle pas à celle de l'accélération différentielle calculée plus haut : - 2Gmr/d3.La distance est bien posée au cube dans les deux cas.Et les propos de Cyrilleb sur Astrosurf confirment bien que le calcul du barycentre et celui des marées planétaires n'est pas le même : "Je viens de jeter un oeil sur infoclimat </A> [URL=http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=4577&st=105]http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=4577&st=105 et peut-être que la vraie question est ailleurs: quelle est l'origine des variations d'activité solaire ?La position du barycentre ou les effets de marées sur le soleil ? A moins que ce soit autre chose comme le suggère le site de Jean-Pierre Desmoulins(http://perso.wanadoo.fr/jpdesm/sunspots/) pour qui c'est la loi en 1/R3 qu'il faut prendre en compte."Williams[Ce message a été modifié par williams (Édité le 08-02-2005).] Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites