Thierry

Crao du 31-03 dans le ciel Dromois

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Vendredi soir, vers 21heures dans la Drôme, le ciel était bien dégagé malgré de nombreux passages de nuages très peu épais, le croissant de lune commence à plonger derrière la colline, Je sors mon SW 200/1200 pour la deuxième fois en un mois…c'est-à-dire depuis que je l’ai. Les lumières du village en dessous de chez moi, la ville de Romans à 15 Km au sud font tout de même une pollution lumineuse un peu gênante, vivement que les noyers reprennent des feuilles, ce qui me fera un ciel bien noir..
Je contrôle ma collimation, impeccable, et je pars vers M42 à x48. La nébuleuse est grandiose, je distingue bien les quatre étoiles du centre, les extensions sont magnifiques, et après un bon quart d’heure dans l’oculaire, je les devine infinies, les nuances de gris sont magiques, M43 est visible mais ne ressort pas vraiment… un petit voile nuageux me fait comprendre que je dois passer à autre chose.
Direction Saturne : x120, la planète est lumineuse et pour la première fois avec mon dobson je vois Cassini, en effet par intermittence un trait noir découpe l’anneau sur son pourtour, c’est vraiment très beau, (c’est grâce à cette planète observée un soir d’une Nuit des étoiles que je suis devenu accro à l’astro), des teintes nuancées sur le globe sont perceptibles. Je décide de monter ma Barlow plastique « héritée » de mon 114 pour passer à x240, mais la qualité est vraiment mauvaise je reste donc à x120, il faut vraiment que je m’achète un 5 ou 6mm pour avoir une bonne résolution en planétaire.
Et puis je pars vers M38 dans le cocher, je vais enfin tester ma méthode de saut d’étoiles avec le chercheur 9x50. Je pars de Cappella et hop, hop, hop et voila M38 (c’est vraiment génial cette méthode, ça met un peu plus de piment à une soirée). Mon oculaire de 40mm dans le PO (x30) fait apparaître un champ grandiose, les étoiles se dévoilent par dizaines, en vision directe la croix a du mal a ressortir mais se dessine bien en vision indirecte.
Et puis, depuis le temps que j’entends dire que M51 offre ces bras à un 200, je m’en vais essayé, toujours pareil, hop, hop, hop et voila M51 : à x48, les deux noyaux sont bien visibles avec en leurs centre comme deux étoiles qui sont bien brillantes, le halo gris qui entoure chacun d’eux est bien observé mais… pas de spirales, je tente à x120 mais trop sombre, ça ne sert à rien, je repasse donc à x48, et malgré une bon moment passé l’œil collé à l’oculaire, rien de mieux… je reviendrai.
Le voile nuageux est dense, la polaire est floue, je décide donc de plier le matos, il est prêt de 00 heures à ma montre.
Conclusion de cette première vraie soirée depuis longtemps et tout cas avec mon nouveau Ø :
La pollution lumineuse est vraiment un ennemi, j’ai l’impression qu’elle me gênait moins avec mon 114 !!! Je pense qu’elle m’a gâchée M51, mais je l’aurai un jour, je l’aurai…
Le suivi avec un dobson est aisé et moins délicat que je ne le pensais, mon jeu d’oculaire SP10, SP25 avec un champ de 52° et mon SP40 avec 44° est bien, il me manque vraiment un 5 ou 6mm grand champ pour les planètes.

Voila, c’est tout et j'espère pas trop long.

Thierry.

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Toujours aussi sympas les 1ères nuits avec son nouveau diamètre...

Pour les bras de M51, faut persévérer, utiliser sans doute autour de 100x (pour que l'épaisseur des bras devienne optimale pour ton oeil) et surtout que le fond de ciel soit moins gênant. Tu devrais pouvoir obtenir l'impression de spiralité (décelable dans un 115mm sous un bon ciel).

a +, yann

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