Claude PEGUET

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Tout ce qui a été posté par Claude PEGUET

  1. Observation ISS

    Bonsoir, Je suis à Caluire, banlieue nord de Lyon. J'ai bénéficié d'une éclaircie de quelques heures qui s'est terminée par un envahissement du ciel par les nuages en 1/4 d'heure vers 21H30 TU. Je trouve les éphémérides sur un site qui s'appelle heavens-above ou quelque chose comme ça (voir le site d'astrocam/ que faire/ satellites..ou fair une recherche avec satellites, éphémérides....désolé je ne connais pas l'adresse par coeur). Ce site est très bien et répertorie la majorité des communes françaises ce qui évite de rentrer ses coordonnées. Je l'utilise aussi pour les éphémérides des Iridium. J'en ai vu un très brillant annoncé à -7 vers 21H26 TU toujours hier (attention le site donne le temps local soit 23H26). Merci à Pierre-Marie pour l'adresse. Très belle image mais je n'ai pas pu identifier ce que j'ai vu avec. Cependant la navette parait très importante par rapport à l'ensemble et pourrait être la partie blanche que j'ai vue (si on suppose que le ventre de la navette, noir, était tourné vers le haut). De toute façon l'irradiation et la turbulence noyaient tous détails autres que ceux que j'ai décrit. Bon ciel,
  2. attention les yeux...

    Bonjour, A ce propos je voudrais signaler un phénomène dont j'ai trouvé l'explication sur je ne sais plus quel site: En observation solaire, certains risques augmentent avec le grossissement. On est tenté de grossir d'abord pour voir plus de détails mais aussi pour assombrir l'image si l'image à faible grossissement est trop lumineuse. La luminosité baisse bien au niveau de la rétine mais au niveau de l'entrée dans l'oeil (cornée, cristallin..), la densité d'énergie est énormément augmentée car la pupille de sortie se réduit. Si le filtre n'est pas parfait ceci augmente le risque de lésion des organes concernés. Il me semble qu'il y a là un piège car les risques augmentent en sens inverse de la sensation de confort. Prudence donc,
  3. Que pensez vous de la kepler 150/1200 eq5

    Bonjour, Je possède une Kepler 150/1200 que j'utilise principalement en ville sur un balcon. Je suis assez satisfait de cet instrument malgré un chromatisme résiduel important. Je l'ai utilisé pendant plus d'un an assez intensément et je l'ai testé également avec une webcam. Monture: il fallait impérativement changer les pieds à l'époque ou je l'ai achetée. Les pieds bois d'une seule pièce, bien que non réglables en hauteur, me semble une bonne solution. C'est ce que j'ai fait avec du sapin de environ 1,10m ou 1,20 m de long et 95mm de large. En principe les pieds alu sont maintenant remplacés par des pieds tubulaires de forte section et la modification n'est peut-être plus nécessaire. La monture est un peu dure en ascension droite mais c'est sans doute le prix pour ne pas avoir de jeu. De temps en temps l'entraînement décroche par desserrage de l'embrayage qui est un petit bouton moleté serrant métal contre métal sur un engrenage par l'intermédiaire d'une rondelle métal elle aussi. J'ai interposé un joint de plomberie légèrement élastique pour donner un peu de souplesse au serrage et maintenant ça ne décroche plus que rarement. En l'état je suis plutôt content de la monture pour du visuel ainsi que pour des photos à poses courtes. Pour de la photo en longue pose j'ai quelques doutes. J'ai essayé de mesurer l'erreur périodique une fois avec un oculaire réticulé gradué: j'ai trouvé une erreur périodique de 100 secondes, période 10mn, ou 50 secondes de part et d'autre de la position moyenne si tu préfères. Il y a aussi quelques dérives irrégulières superposées au mouvement principal. Normalement on devrait pouvoir rattraper ces écarts facilement mais il y a trop de jeu pour que ce soit vraiment facile. (Je n'ai pas cherché à améliorer la mécanique en démontant, regraissant, réglant.. comme l'ont fait certain). Donc pour la photo au foyer de la lunette de 150 il vaut mieux ne pas trop compter dessus, par contre en parallèle avec un télé jusqu'à 200mm ça me semble sans problème. J'ai fait aussi des photos à poses courtes au foyer de conjonctions, lumière cendrée.... jusqu'à 10secondes environ, avec des résultats corrects. Rapport qualité prix de la monture: je pense qu'il est très bon. Il ne faut pas oublier que c'est vendu comme instrument d'initiation. Par ailleurs le prix a baissé de 25%..... Le tube optique: chromatisme résiduel important, très visible sur le limbe lunaire. L'image de la lune est un peu jaune avec des ombres un peu violettes mais ça ne me gêne pas vraiment. Avec 150mm ce n'est pas évident d'avoir un seing suffisamment faible pour être sûr d'atteindre les limites réelles de l'optique. En tout cas sur la lune j'ai atteint des petits cirques de 2,8kms environ, ce qui me parait parfaitement honorable. Je grossis autour de 300 fois couramment et je me suis fait réellement plaisir. Jupiter: l'image manque un peu de contraste en visuel et je n'ai jamais eu des résultats extraordinaires. Dans de bonnes conditions, mais je n'en ai jamais eue de parfaites pour le diamètre, j'ai vu l'échancrure de la tache rouge, l'ombre des satellites, 2 ou 3 bandes faibles en plus des 2 principales. Saturne: j'ai vu la division de Cassini complète, la différence de teinte des anneaux interne et externe, l'assombrissement des anses de l'anneau principal, l'ombre du globe sur les anneaux, l'assombrissement de la calotte sud limitée par une bande proche de l'équateur, passage de l'anneau de crêpe devant le globe, l'anneau de crêpe soupçonné aux anses, et dans de très bonnes conditions j'ai vu ce que j'ai pris pour la division d'Encke (je crois ne pas être le seul à avoir confondu), et qui est une zone plus sombre au milieu de l'anneau extérieur. Ciel profond: je l'ai essayé 2 fois en ciel profond. C'était très agréable. Le chromatisme n'est plus apparent dans ces conditions et j'ai perçu des objets plutôt faibles relativement au diamètre (galaxies de 12eme). Jolies images. Ca reste un instrument polyvalent. Etoiles doubles: j'ai approché les limites théoriques du diamètre, c'est à dire que j'ai perçu allongé des couples vers 0,8''. Séparation sans problème de couples vers 1''6 à 1"2 dans de bonnes conditions. Divers: Un filtre jaune clair atténue le chromatisme sans manger trop de lumière. Quelquefois je préfère sans filtre. Pour résumer je pense qu'il s'agit d'un bon instrument à déconseiller aux puristes maniaques. (Un certain... avait écrit qu'il s'agissait uniquement d'un objet de décoration et j'avais exprimé mon désaccord :-) ). Mais si on veut une lunette de 150 haut de gamme et la monture qui va avec il faut dépenser 20 fois plus (voir tarifs TAKA).Autre facteur: ce n'est pas un petit instrument. Avec les caisses que j'ai fait il faut transporter: - Caisse du tube. - Caisse de la monture et des accessoires. - Pied. - Valise des contrepoids (10kg). Soit au total près de 50kg.Pour relativiser mon avis: Je parle de mon exemplaire: ça peut varier. Je ne peux pas comparer avec des lunettes de haute qualité, je n'ai jamais regardé dedans. Je ne rentre pas dans le débat lunette achro contre newton: au fond je pense que ceux qui disent que le meilleur instrument est un excellent newton ont raison mais pour mon cas personnel j'ai des dobsons et j'apprécie la Kepler pour la stabilité d'image, la mise en température rapide, et le confort donné par la motorisation et la position assise de l'observateur. Il s'agit d'un "2ème instrument" mais j'aurais été heureux de commencer avec. Bon ciel
  4. 3points ou 9 points???

    Bonjour, Mon 350 a une épaisseur de 25mm et est monté sur 9 points. Je pense que c'est théoriquement trop juste mais que dit la théorie sur les aberrations résultantes? (La pratique dit que ça fonctionne mais qu'est-ce que je peux espérer gagner? Le miroir m'a été annoncé à lamda/17). Merci d'avance,
  5. Quintet de Stephan

    Bonjour, Il y a quelques années nous avions deviné le quintet de Stephan dans un dobson de 200 à la Guindaine (2000m d'altitude). L'année dernière aux casernes de Restefond (2500m) j'ai pu distinguer les 5 galaxies avec un 350mm (seulement 3 taches faibles la 1ère nuit, et les 5 la nuit suivante). Bon ciel,
  6. vision à l'oculaire

    Bonsoir, Bref retour à la question initiale: le gain en nombre d'étoiles sur le double amas de persée. Moi je dis bravo à celui qui a inventé cette publicité. Le gain indiqué est probablement exact mais n'est pas représentatif de la puissance réelle des différents diamètres car le nombre d'étoiles vu dépend de la répartition des magnitudes dans l'amas, cette répartition étant fondamentalement différente de la répartition générale des étoiles dans le ciel (sur l'ensemble du ciel on doit doubler le nombre d'étoiles en gagnant une magnitude ou à peu près) Ce n'est pas de la publicité mensongère et c'est assez malin. Bon ciel,
  7. Diamètre apparent des étoiles

    Bonjour, Excusez ma réaction à retardement mais je n'ai pas les messages en direct, je ne vois apparaitre les posts sur une discussion déjà ouverte qu'avec parfois 2 à 3 jours de retard. Pour Gman: j'ai effectivement fait tous les calculs et c'est le résultat que j'avais livré: je confirme que sur certaines de mes photos j'ai des images d'étoiles qui montrent un système d'anneaux qui ne peut pas être le premier anneau d'Airy car 60 à 80 fois plus grand. Je pense donc à un des anneaux d'Airy lointains, mais pour que ça soit vrai il faudrait que les anneaux s'élargissent en fonction de leur distance au centre. Comme je l'ai dit l'image ressemble à la figure d'Airy de base, mais grossie 60 à 80 fois, c'est à dire que l'anneau perceptible a un rayon à peu près double de la partie centrale saturée. Donc, quelqu'un peut-il dire quelle est l'épaisseur d'un anneau de diffraction qui serait 60 à 80 fois plus gros en diamètre que le premier anneau? Pour Bruno SALQUE: On peut facilement photographier NGC404 sans que beta And déborde sur la galaxie. Je donnais simplement des exemples d'objets connus se trouvant à proximité d'étoiles brillantes. On a plus de chance de trouver des photos d'étoiles brillantes si il y a un objet du ciel profond dans le coin. Je crois que la conclusion n'est pas encore arrivée ;-) Amicalement,
  8. Diamètre apparent des étoiles

    Bonjour, Le profil intrinsèque des images ça n'est pas très défini... Les défauts optiques du télescope et le seeing ne sont pas illimités en diamètre et affectent toutes les étoiles de la même façon. Ce sont des phénomènes réels que l'on voit sur les étoiles faibles. En dessous d'une certaine magnitude les étoiles apparaissent sous la forme de disques de même diamètre qui ne sont plus saturés et deviennent de plus en plus légers quand la magnitude devient plus faible. En fait le défaut le plus fréquent qui donne ce résultat est le défaut de mise au point mais tout défaut optique ainsi que le seeing devraient se comporter de la même façon. En ce qui concerne l'effet de la diffusion dans une émulsion photo: si vous avez un boitier réflex à oobjectif interchangeable: enlevez l'optique, faites une pose B de quelques secondes en plein jour et après développement regardez de combien est la diffusion sur le pourtour de l'image. L'ordre de grandeur est au moins le mm. N'essayez pas d'utiliser la vue avant et après elles risquent d'avoir fortement pris la lumière. La manip peut se faire d'ailleurs sans enlever l'optique, l'important c'est la surexposition massive ce qui est le cas d'une image d'étoile. Un argument en faveur de la diffraction (anneaux d'Airy). En reprenant des photos que j'avais réalisé au foyer d'un T250 j'ai constaté que sur les étoiles suffisamment brillantes pour avoir des aigrettes très marquées, on retrouve de façon très visible un système d'anneaux. C'est à dire que si une étoile se présente comme un simple disque saturé, une étoile un peu plus brillante laisse apparaître un anneau autour de ce disque, avec un intervalle sombre. Cet anneau devient progressivement plus dense et large avec des étoiles encore plus brillantes (ou une pose plus longue), sans changer de diamètre moyen, et ceci jusqu'à ce que l'intervalle sombre disparaisse par saturation et on retrouve un disque saturé de diamètre supérieur. On peut imaginer que cela recommence avec un anneau de diamètre supérieur si on prolonge encore la pose. J'ai un cliché des Pléïades sur lequel on trouve un tel anneau à différents degrés de saturation en fonction des étoiles brillantes du groupe. Le diamètre de l'anneau brillant est de 80 secondes d'arc alors que le disque d'Airy est théoriquement un peu plus petit que la seconde (rayon du premier anneau sombre 0,48'' sauf erreur). L'ensemble partie centrale saturée plus anneau aurait à peu près les proportions d'une figure d'Airy agrandie 60 ou 80 fois. Questions aux théoriciens : comment se présentent les anneaux lointains de la figure d'Airy ? Sont-ils de largeur constante ou s'élargissent-ils avec la distance à la source ? Est-ce compatible en dimension avec ce que j'ai observé ? 80'' au foyer d'un T250, ça serait un anneau de quel ordre dans cette hypothèse et quelle serait la luminosité résiduelle dans cet anneau en pourcentage ? A bientôt,
  9. Diamètre apparent des étoiles

    Qui va faire la synthèse de tout ça? Un argument en faveur de la diffusion dans les récepteurs: il y a des photos d'étoiles, peut-être plus dans les vieux bouquins, c'est à dire sur des émulsions photographiques pas vraiment modernes, ou des images d'étoiles brillantes sont absolument énormes, apparemment au-delà de ce que pourrait n'importe quel défaut optique ou turbulence, ces deux facteurs étant d'ailleurs uniformes pour toutes les étoiles. Je pense à des photos d'objets très proches d'étoiles très brillantes: NGC 404 vers Beta Andromède ou NGC2024 vers l'étoile Est des trois rois dans Orion. La diffusion n'a aucune limite. Elle s'affaiblit simplement avec la distance à la source. Idem pour la diffusion-réflexion à travers la vitre avant d'un capteur CCD (sauf erreur personne n'a fourni d'éléments précis et argumentés contre ce phénomène de diffusion dans les CCD. Si quelqu'un a une connaissance réelle et détaillée sur la constitution physique des capteurs CCD....je suis preneur). Bon ciel avec le minimum de diffusion....
  10. "collimation" de viseur...

    Bonjour, Après tous ces démontages/remontages, et peut-être même avant, est-ce que les lentilles de l'objectif sont dans le bon ordre et dans le bon sens? Je dis ça parce que il y a longtemps j'ai acheté une barlow qui s'est révélée désastreuse en qualité. Après un long temps au placard je l'ai ressortie et j'ai démonté le bloc optique. J'ai essayé de le remonter dans l'autre sens et cette fois c'était le bon sens, elle délivrait des images correctes. Ceci dit ,si c'est le cas, avec 2 possibilités pour la place de chaque lentille et chaque lentille pouvant être dans deux sens différents, ça fait combien de possibilités? Bonne chance,
  11. Diamètre apparent des étoiles

    Bonjour, Merci Fabrice2 pour les valeurs énergétiques des anneaux. Ces valeurs sont loin d'être nulles mais le rayon des anneaux est sans doute un peu faible pour expliquer les forts élargissements de l'image constatés (ceci dit qui a mis un chiffre sur cet élargissement ?) Tiens j'essaye pour voir : J'ai sous les yeux l'impression d'une image CCD de NGC 891 faite sur un Télescope de 400mm et 2000mm de focale. Addition de 4 ou 5 poses courtes de 30 secondes chacune. Le diamètre des étoiles les plus grosses ramenées au niveau du foyer représente 0,06mm environ, soit un rayon de 0,03mm. A la focale de 2000mm c'est 3 secondes d'arc. Question : quelle est l'énergie résiduelle de l'anneau qui a ce rayon ?Ceci dit les histoires de gaussiennes et de sigma c'est pas ma tasse de thé mais je pense que le phénomène principal est la diffusion (déjà évoqué dans cette discussion) au niveau des capteurs, que ce soit l'œil dans la traversée de tous les milieux qui le compose ou les capteurs CCD et photo. Pour la pellicule photo il y a une couche anti halo au dos mais aucun système n'est parfait et il y a toujours des photons diffusés à l'intérieur de la couche sensible, à l'intérieur du support ou réfléchis par la dorsale. Pour le CCD sauf erreur de ma part il y a une " vitre " support des éléments sensibles qui est traversée par la lumière incidente, et qui elle aussi diffuse les photons qui arrivent et renvoie après réflexion sur la face avant ceux qui n'ont pas été absorbés par les pixels. Bien sûr, c'est étudié pour, il y a sûrement des traitements de surface pour minimiser ces effets mais encore une fois rien n'est parfait. En photo au foyer une étoile brillante laisse sans doute une trace avec des temps de pose très courts, notablement inférieurs à la seconde (les satellites de Jupiter, de magnitude 5, peuvent être détectés sur une photo ou la planète n'est pas totalement saturée, la difficulté est de rendre le tout au tirage). En pose longue l'exposition est multipliée par plusieurs centaines par rapport à ce temps de pose minimal et le centre de l'image de l'étoile est totalement saturé. Même une diffusion très faible inférieure à 1%, peut permettre à la lumière diffusée d'atteindre le seuil de détection à une distance notable de l'image réelle de l'étoile et former ainsi un disque important. Les effets de la turbulence, de la diffusion dans l'optique et des défauts de celle-ci s'ajoutent bien sûr à ce que je viens de décrire. La diffusion peut d'ailleurs coller avec la courbe " gaussienne " évoquée plus haut qui est une représentation du phénomène mais pas son explication physique. Ce n'est bien sûr qu'un avis :-) Bon ciel,
  12. Bizarre,bizarre, vous avez dit bizarre...

    Bonjour, J'ai un peu cherché dans mes archives de variabiliste (bulletin de l'AFOEV). J'ai trouvé des estimations de magnitude à la limite de 16.0 avec à priori un 315mm. L'observateur est un amateur hollandais (FEIJTH si je ne me suis pas trompé sur l'orthographe). De mémoire je crois qu'il avait un très bon site pour les Pays-Bas (M33 visible à l'oeil nu), et il devait avoir une vision exceptionnelle. Hors, de 315 à 100mm la différence est de 2,5 magnitudes. On retombe à 13.5 . Voir Pluton vers 13.5 dans un site exceptionnel avec une apo de 100 me semble donc possible pour certains observateurs doués. Bon ciel,
  13. Diamètre apparent des étoiles

    Il me semble effectivement que l'explication n'est pas liée à la forme de la tache d'airy elle même car trop petite (environ 12 microns au foyer de 2 m d'un C8 ou assimilé). C'est du même ordre de grandeur que des pixels de caméra. En ce qui concerne ma tentative d'explication par les anneaux d'Airy, Fabrice, peux-tu donner une idée de l'intensité des anneaux par rapport à la tache centrale? (au-delà du 2ème ou 3ème). Désolé d'insister :-)
  14. Bizarre,bizarre, vous avez dit bizarre...

    Bruno, Je n'ai pas compris ce qui n'était pas sérieux. Les myrtilles?
  15. Bizarre,bizarre, vous avez dit bizarre...

    Bonjour, La qualité optique, comme le seeing, joue un rôle important pour la vision des étoiles faibles en ne dispersant pas les quelques photons utilisables. Ceci pourrait expliquer en partie la référence à une apo de 100 pour l'observation de Pluton. Par ailleurs il y a des observateurs exceptionnels qui voient un nombre d'étoiles incroyables dans les Pléïades. Cette acuité visuelle à l'oeil nu doit se retrouver au moins partiellement derrière un instrument. Entre un oeil nu et une lunette de 100 il y a du point de vue purement géométrique 6 magnitudes d'écart. On peut donc dire que pour voir Pluton à 13.5 avec une 100mm un observateur doit pouvoir détecter magnitude 7.5 à l'oeil nu. On n'est pas très loin de ce que certains annoncent (de préférence sous le ciel de l'Arizonz ou du désert australien). Mais on est là à la limite. Au fait est-ce qu'il y a des contrôle anti-dopage? (trace de myrtilles dans le sang) ;-))
  16. Diamètre apparent des étoiles

    Bonjour, Dans tout ce qui précède, il me semble que l'élément important c'est ce qu'a dit Fabrice2 en disant qu'il y avait une infinité d'anneaux de diffraction. En fait je pense que la fameuse courbe "gaussienne" qui représente une source lumineuse ponctuelle pourrait être la courbe enveloppe du pic central et de l'ensemble des anneaux. A un certain niveau de détection correspond l'enregistrement d'un anneau plus ou moins faible donc plus ou moins large. Le contraste des anneaux sombres et clairs est trop faible pour être enregistré dans la plupart des cas. La diffusion dans une émulsion photographique existe aussi. Il est possible que le phénomène soit partiellement lié au processus de développement. En ce qui concerne le visuel, je penserais plutôt à un phénomène d'éblouissement et pas à la vision des anneaux qui sont trop petits. La traversée de l'oeil doit se faire avec pas mal de diffusion interne d'autant plus visible que la source est brillante. P.S.: Je ne suis pas sûr que certaines images de Hubble ne montrent pas des anneaux...
  17. Le plus grand champs réel en 31,7 mm ?

    Bonsoir, Pour Diabolo, Oui mon 30mm Clavé donne de très bonnes images. Il est également très confortable car il a un oeilleton qui permet de centrer parfaitement l'oeil à une grande distance de la lentille d'oeil. Seul inconvénient: l'hiver le contact de cet oeilleton métallique est vite insupportable. Pour revenir au problème du coulant 31.75, il me semble que géométriquement il est rigoureusement impossible d'obtenir 65° de champ apparent quelle que soit la formule optique ou le fabriquant au-delà d'une focale oculaire de 28mm (diaphragme de 31.75, c'est à dire en considérant que l'épaisseur du coulant est nulle). Je n'ai pas pu passer directement de la focale oculaire et du diamètre du diaphragme au champ apparent mais en raisonnant sur un instrument donné c'est plus facile. Prenons un diaphragme de 30mm de diamètre (compte tenu d'un minimum de métal autour). Placé au foyer d'un instrument de 1000mm de focale il délimitera un champ réel de 1,7° (2 fois arctangente de 15/1000). Un oculaire de 30mm donne un grossissement de 1000/30=33,33. Le diaphragme sera donc vu sous un angle apparent de 33,33 X 1,7 = 56,6°. C'est le champ apparent maximum possible. Quelle que soit la focale de l'objectif le calcul donne toujours sensiblement la même valeur. Ca doit plafonner à 57°3 avec de très longues focales d'objectif. Il me semble qu'il y a là une limitation absolue. Seul le passage au coulant supérieur permet d'allier longue focale et grand champ. Avec ce même diaphragme de 30mm j'obtiens les valeurs suivantes maxi(arrondi): Oculaire de 26 66° Oculaire de 32 54° Oculaire de 35 49°Ceci dit, même sans avoir 65° de champ apparent une vision bino sur un 800mm.....vivement les RAP 2003. Il va y avoir des amateurs! Bon ciel,
  18. Obs...

    Bonjour, En effet IKEYA ZHANG est parfaitement visible: vue aux RAP le 10 mai dans le Dragon (Lunette de 127mm, large tache diffuse sans condensation marquée) et le 15 mai en ville dans Hercule, proche de M13 (J 8X56, tache diffuse 3 fois plus large que M13 mais luminosité surfacique sensiblement plus faible). Reste facile dans tous les cas. Salutations,
  19. Le plus grand champs réel en 31,7 mm ?

    Bonjour, Il me semble que ce n'est pas possible car mon vieux clavé de 30mm avec environ 50° de champ apparent remplit intégralement l'intérieur du coulant de 31,75, il ne comporte pratiquement pas de diaphragme. Donc augmenter le champ tout en restant dans des focales comparables ou plus longues.......? Salutations,
  20. photo comete ikeya

    Bonjour, A mon avis il faut tenter tous les temps de pose, de quelques secondes avec un long foyer pour avoir des détails dans la tête à 5, 10 30 mn (si le ciel crépusculaire le permet) etc... pour avoir des détails dans la queue avec une focale plus courte (135 à 500 mm compte tenu de la longueur de la queue). Mon site urbain ne me permet pas la photo à longue pose mais j'ai fait quelques essais au foyer de ma lunette 150/1200. La tête de la comète et une amorce de queue sur un fond très pollué sont très visibles avec des poses de 10, 20 et 30s, sur film négatif couleur centuria 400. Bon ciel et bonne chance,
  21. moyenne d'age

    Merci à Bruno SALQUE pour l'identification de la comète que j'ai vue étant enfant. Je crois que la magnitude et la position conviennent parfaitement même si je pensais que c'était un peu plus tard. Bon ciel,
  22. moyenne d'age

    J'ai 53 ans et l'astronomie m'intéresse depuis tout petit. A environ 15 ans je me revois essayant d'explorer la lune avec d'antiques jumelles 10 X 40, ou émerveillé de voir des tas d'étoiles non visibles à l'oeil nu avec les jumelles de théatre d'un voisin. Je crois que tout a démarré avec un bouquin sur la lune offert par une tante vers l'age de dix ans. J'ai aussi un vague souvenir d'une comète de l'été visible à l'oeil nu dans la grande ourse, bas sur l'horizon N-O: entre 1960 et 1965 sans doute. Qui saurait l'identifier? Une dizaine d'instruments plus tard je continue avec un dobson 350mm et une Kepler 150/1200.....
  23. quels pb de standard / raccords photo ?

    Bonjour, Si c'est vrai, ce qui est bien possible, ça ne provient pas du raccord photo mais bien de la position du foyer du télescope par rapport au porte oculaire rentré au maximum. En général la profondeur d'un boitier + la bague raccord est de l'ordre de 50mm. Si on n'a pas cette distance entre le foyer de l'instrument et l'extrémité du tube porte-oculaire la mise au point est impossible et l'image se forme systématiquement derrière le film. A mon avis il faut: 1 - déterminer la position du foyer en formant l'image de la lune sur un bout de calque placé à l'extrémité du tube PO, et mesurer de combien on peut rentrer la crémaillère à partir de cette position. 2 - prendre son boitier, aller chez N et D, monter le raccord et mesurer la distance entre l'épaulement du raccord 31.75 et le repère de positionnement du film sur le boitier (le petit cercle traversé d'un trait situé en principe sur le dessus du boitier). Si cette distance est supérieure à la distance mesurée en 1, c'est foutu, à moins qu'il soit possible de trouver un raccord plus court (je ne connais pas l'accessoire Meade mais il n'y a pas de raison qu'il soit inutilement long). Si cette distance est beaucoup plus courte que la distance mesurée en 1, ça doit pouvoir aller. Si elle est un petit peu plus courte, méfiance. Même si on fait une erreur de seulement 1mm, si on est en butée on ne peut rien faire. Un essai réel s'impose. Attention à mesurer les distances sur un objet astronomique ou au minimum à plusieurs kms. En effet on peut faire la mise au point sur un objet rapproché et ne plus pouvoir le faire à l'infini. Salutations,
  24. Bonjour, Petit rapport d'observation du ciel profond avec la Lunette Kepler 150/1200: Le site:Plan de Baix dans la Drôme. Altitude 800m. Ciel assez transparent mais fond de ciel fortement marqué par les halos lumineux de Valence au NO et Crest au SSO. Date: 8 mars 2002. M42: intéressant à tous les grossissements. A fort grossissement centré sur le trapèze les nuages de gaz se détachent bien contrastés sur un fond sombre. E et F dans le trapèze soupçonnés mais incertains. M78 toujours dans Orion: bien visible, aspect d'une petite comète autour de 2 étoiles (X60). M46/NGC 2437 dans la Poupe: Ao, nombreuses étoiles fines, remplit le champ à X60, la Np NGC 2438 perceptible mais petite et mal définie (Mv 11, dimension 60''). Pour comparaison 2438 apparait bien ronde, collée à une étoile, au T400 en station à coté. M65, M66 dans le Lion: parfaitement visibles et brillantes, les 2 galaxies sont bien perçues parrallèles mais peu détaillées. A proximité NGC 3628 bien perceptible, allongée, très pâle. ( X60 ). M97 nébuleuse du Hibou dans la Grande Ourse: vue bien contrastée mais petite sur fond d'étoiles à faible grossissement, jolie vision ( X40 et X 60). A X 97, un peu plus sombre, ronde, sans détails. NGC 3556 à proximité de M97: faible , nettement allongée, bien perceptible sans détails évidents. NGC 2359 "nébuleuse du sifflet" dans le Grand Chien: vague nébulosité à X60. (Mv 10, dim: 8' X 6'). Commence à être détaillée avec T250 + filtre OIII. Les Antennes dans le Corbeau (NGC 4038/4039): petite tache floue perceptible sans beaucoup de détails. A l'extrême limite on devine un V et surtout on perçoit l'orientation du V (confirmé au T250 et sur photos). (Mv=11.5 dim: 2' X 2,5'). Planétaire du Corbeau NGC 4361 ( mv 10.8 dim: 80''): petite tache floue pas très brillante, amorphe, plutôt visible en vision indirecte (X 48). A X 120 plus grande mais toujours amorphe. Groupe de galaxies dans la Vierge, M84, M86 et NGC 4388. Bien visibles à X48, les 2 principales brillantes. Au centre du triangle la galaxie NGC 4387 (mv 12.0 dim: 1') se devine en VI. A X60 mieux vue et accompagnée par une étoile faible (vérification ultérieure sur photo). NGC 4631 dans les Chiens de Chasse: grande galaxie bien vue à X48, joli petit fuseau visible sur 1/6 ou 1/7 de champ soit 9' à 10'. A coté NGC 4656 nettement moins évidente et 3 ou 4 fois plus courte, apparait rectiligne alors que dans un 250 ou 350 elle devrait montrer une extrémité incurvée. Dans le Lion, triangle M105, NGC 3384, NGC 3389: les 2 premières faciles et brillantes avec centre brillant et halo dégradé. 3389 beaucoup plus difficile, pas visible au 1er coup d'oeil, tache très pâle. (M105 mv= 9,2 dim: 2' X 2' / NGC 3389 mv= 12,5 dim: 2' X 1' ). M13 dans Hercule: brillant, granuleux, vision plus esthétique à faible G sur fond riche en étoiles ( X 48 ). A proximité petite galaxie NGC 6207 perçue à la limite en connaissant sa localisation, sans détails (mv 12,0 dim: 2' X 1'). Champ de galaxies à l'ouest de Epsilon Virgo, à X 48, entre autres: 4762: allongée, centre plus brillant (mv 10.3 / 9'1 X 2'2) 4754: plus ramassée ( mv 10.6 / 4'6 X 2'6) 4638: très faible pas visible en permanence ( mv 11.2 / 2'9 X 2'0) M58, 59, 60, 90 dans le même secteur visibles sans difficultés.10 mars: vu la comète C/2002 C1 Ikeya-Zhang dans mon site urbain et dans le crépuscule. Bien vue aux J 8 X 56, brillante avec queue visible. Avec la L150 X 40 et X 97: Centre brillant, queue bien visible sur 7', plus faible sur 15', orientation à PA= 60 à 65°Bon ciel,
  25. scintillement

    Bonjour, Absolument, c'est une histoire d'étendue de la source de lumière. Dans des cas limites des planètes peuvent aussi scintiller si la turbulence est très forte. Il m'est arrivé une fois en montagne de voir une lumière très brillante et agitée au ras d'un sommet. Il s'agissait de Vénus mais il a fallu les jumelles pour m'en convaincre tellement l'aspect était inhabituel. Salutations,