Bruno-

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Tout ce qui a été posté par Bruno-

  1. kepler 120/1000 et ciel profond

    Pour la magnitude limite, il faut tenir compte de trois paramètres :- le diamètre ; - la transmission ; - la qualité optique.L'obstruction centrale a un rôle négligeable. Pour ce qui concerne la qualité optique, elle permet de concentrer la lumière d'une étoile dans une zone plus petite, donc augmente le contraste de l'étoile par rapport au fond du ciel, ce qui améliore la magnitude limite.Si le télescope est un mauvais 115/900 (par exemple un compact) et qu'il est un peu décollimaté, et que par ailleurs la lunette est très bonne, il y aura effectivement une différence notable, due surtout à la transmission et à la qualité optique.
  2. Coneils d'achat pour un 1er équipement

    Un Dobson 200 mm est moins encombrant qu'une lunette de 120 mm, puisque l'ensemble tient, posé verticalement, dans un emplacement d'environ 50 cm de diamètre (le diamètre du socle). Alors qu'une lunette est montée sur un trépied, que l'on ne peut pas replier sans risque... Au niveau de la longueur du tube, un télescope de 1200 mm de focale est aussi long qu'une lunette de même focale (à peu de choses près).Pour le transport, le tube d'un Dobson dans sa boîte tient sur le siège arrière d'une Clio (et la lunette prendra sans doute la même place puisqu'elle a la même longueur). Le socle tient sur le siège avant, ou encore dans le coffre, et largement. Je ne vois pas pourquoi il prendrait plus de place qu'une monture allemande. Surtout que celle-ci a de plus un trépied.La différence de diamètre entre 120 mm et 200 mm est importante.Quant à la collimation, c'est un faux problème. Elle est relativement difficile lorsqu'on souhaite un réglage parfait, possible uniquement par faible turbulence (et inutile s'il y a de la turbulence). Ça intéresse surtout les pros de la photo planétaire. Pour ma part, je me contente de réaliser l'alignement des miroirs avec un oculaire de collimation : c'est enfantin. Et j'ai pu faire plein d'observations intéressantes. De plus, mon Kepler 200 tient très bien la collimation (bien mieux que mon ancien C8) : je ne l'ai refaite qu'une fois, après un voyage de plusieurs centaines de km.
  3. oculaire grand angle:panoptic,nagler ou nikon?

    Je ne connais que le Nagler 9 mm de type 6 (c'est ça que je choisirais avec un télescope ouvert à 5). Je ne peux donc donner que deux conclusions :1) C'est vraiment un plus d'avoir un oculaire à très grand champ. Avant d'avoir regardé dans ce Nagler, j'avais déjà observé à travers un Pentax d'un ami. Eh bien l'effet extraordinaire du Nagler (vision panoramique), je ne l'avais pas remarqué sur le Pentax. Je pense donc que 82°, c'est bien mieux que 68°.- Le Nagler de type 6 n'est pas lourd et est très facile d'emploi. Moi qui n'avais aucune expérience des grands champs (il n'y a qu'à voir les difficultés que j'avais pour utiliser mon Radian) je l'ai adopté tout de suite. On s'en sert comme n'importe quel Plössl, il n'est ni plus gros, ni plus compliqué, et n'a pas un relief d'oeil trop petit ou trop grand (pour moi). Par ailleurs j'avais un peu peur que le champ trop grand m'oblige à "tourner" l'oeil pour en profiter, mais non : il épouse parfaitement le champ de mon oeil. Je perçois le bord du champ juste au bord de celui de mon oeil. Bref : aucune difficulté particulière pour l'observation.
  4. 200/800 ou 200/1000

    « je suis moi aussi tres interressé par ce genre de tube pour gagner en ouverture et pour du ciel profond uniquement ! »Donc sous-entendu pour de la photo ?Dans ce cas, la qualité optique n'est pas primordiale car, en longue pose, les défauts optiques seront noyés dans les défauts de guidage. Quant au vignettage ou à la coma, je crois que c'est la formule optique qui les crée et donc là encore la qualité du miroir n'intervient pas.Donc a priori le SkyWatcher conviendrait. Sauf que : - il existe un correcteur de coma pour le Perl Vixen 200/800 et pas sur le SkyWatcher (mais sûrement qu'un Paracorr convient aussi) ; - le foyer du SkyWatcher n'est peut-être pas accessible en photo (je crois que c'était un problème sur le Kepler 200/1000) ?
  5. Achat d'un scope pour remplacer mon ptit 114

    « je ne compte pas trop me mettre au ciel profond avec un tel budget... si j'achète un instrument de ce type, c'est bien pour faire du planétaire... »À mon avis tu te trompes : c'est le ciel profond qui se contente d'un petite budget.Un Dobson 200/1200 coûte 480 € et permet d'observer le ciel profond durant de très longues années avant d'en avoir fait le tour. En planétaire, pour avoir un potentiel semblable, je pense qu'il faudrait au moins un Intes 150 : 1000 € le tube, + la monture...En fait, la grande différence se situe entre l'observation visuelle et la photo. C'est si tu envisages la photo que ton faible budget sera limitatif.En tout cas, je t'encourage à viser le ciel profond. C'est plus facile que l'observation planétaire (je trouve) et moins cher. [Ce message a été modifié par Bruno Salque (Édité le 05-01-2004).]
  6. taka LE 5_7 ou radian 6

    Moi aussi j'ai du mal avec mon Radian. Mais bon, avec un oculaire de ce prix et de cette qualité, je sais bien que c'est à moi de faire des efforts. Mais effectivement, il m'arrive très souvent de buter un peu l'oeil contre l'oculaire et ainsi le dérégler.Mais il y a un autre inconvénient : le poids. Cet oculaire déséquilibre mon télescope ! (je parle du 300 équatorial, alors que le Dobson 200 reste équilibré grâce à ses ressorts). Au moins les oculaires LE sont moins lourds. Il faut peut-être y penser si ça risque d'être gênant.
  7. quel oculaires pour un 250 mm?

    C'est intéressant, cette discussion, parce qu'il y a des façons différentes de voir les choses. Je vais donc continuer à défendre celle auquelle j'adhère...J'ai un Nagler 9 mm. Il remplace deux de mes oculaires précédents : un Plössl 9 et un Plössl 15, car il a le même grossissement que le 9 et le même champ sur le ciel que le 15. Donc, avec certains oculaires, on peut réduire la gamme.N'empêche, un Nagler, ça coûte 4 ou 5 fois plus cher qu'un bon oculaire de type Plössl. D'où le dilemme : soit avoir un Nagler mais une seul et donc sacrifier sa gamme de grossissement, soit acquérir toute une gamme de grossissements mais avec des oculaires qui sont bons sans plus. (Évidemment, le mieux serait d'avoir 4 Naglers...)Ayant depuis l'été dernier un Nagler, je suis convaincu qu'il vaut mieux sacrifier sa gamme de grossissements, tant ce genre d'oculaire est merveilleux.Si par contre on n'envisage pas l'achat d'un oculaire de très haut de gamme (au début, quand on ne sait pas ce qu'on perd), alors effectivement il vaut peut-être mieux posséder une bonne gamme de grossissements (mais sans aller jusqu'à posséder toute la valise à oculaires...)
  8. quel oculaires pour un 250 mm?

    Voici mon point de vue...Il faut trois oculaires. Pas besoin d'en avoir plus.- Un oculaire à faible grossissment pour apprécier en entier les objets étendus et aider au pointage. Sa qualité optique n'est pas critique vu que le télescope montrera de la coma et que le grossissement est trop faible pour montrer des détails dans les objets du ciel profond. Donc un oculaire Plössl chinois de 26 mm par exemple.- Un oculaire à grossissement moyen pour la plupart des observations du ciel profond. C'est à un grossissement de l'ordre de D/2 ou un peu plus qu'on détaille les objets et que l'on atteint la meilleure magnitude limite. Pour cet oculaire, qui servira plus souvent que les autres, il ne faut pas lésiner sur la qualité, et préférer un grand champ s'il est de qualité. Pour un 250 mm ouvert à 5, je préconiserais donc un Nagler 9 mm. Si c'est trop cher, je ne sais pas. Mais en tout cas, il faut un bon oculaire de 10 m de focale ou un peu moins.- Et un oculaire à fort grossissement pour l'observation planétaire. Ne pas viser le grossissement théorique de 2,4D qui ne tient pas compte de l'atmosphère et est atteint plutôt qu'avec les instruments de petits diamètres. Même avec un 250 mm, je pense que x300 est un grossissement suffisant. Donc un oculaire de 4 mm de bonne qualité. Je propose un LV 4 qui a un bon rapport qualiét-prix. Sinon, ce pourrait être une barlox x2,5 utilisée avec l'oculaire précédent, mais le prix d'une bonne barlow est le même que celle de cet oculaire et il est plus simple de changer juste un oculaire que monter et démonter la barlow en plus.Mais ce n'est que mon point de vue.
  9. NAGLER 31mm

    J'ai essayé une fois un oculaire de 30 mm de focale sur un Perl 200/800, pour avoir un grand champ. Quelle horreur ! Le ciel était bon, à la campagne, avec une magnitude limite au-delà de 6. Mais il a toujours une certaine luminosité, et avec un tel oculaire la luminosité du fond du ciel le rendait plutôt bleuté que noir. Comparé à un oculaire de 15 mm, eh bien c'est l'oculaire de 15 mm qui montrait le plus d'étoiles dans le champ (dans la Voie-Lactée). Pourtant le 30 mm montre une surface quatre fois plus grande sur le ciel, mais le fond du ciel fait beaucoup perdre en magnitude (et aussi la pupille de sortie un peu trop grande).M13 à ce grossissement n'était q'une boule floue, pas résolue, alors qu'un oculaire de 6 mm en donnait une image identique à celle d'un C8 présent et ayant un grossissement proche. Seul NGC 7000 était amélioré par ce grossissement trop faible (sans filtre).
  10. Achat d'un scope pour remplacer mon ptit 114

    J'insiste encore... De la photo du ciel profond avec un télescope ouvert à 12.5, c'est une drôle d'idée... Entre un F/D de 12.5 et un F/D de 5, il y a un facteur 2.5 donc il faudra poser six fois plus longtemps !Une idée serait alors d'acheter une lunette Kepler 80/400 (à 199 € je crois) et de l'installer en parallèle sur le télescope principal. Celui-ci pourrait être un newton Skywatcher 150/750 motorisé (580 € chez Unterlinden avec une EQ3-2, je ne sais pas si ça tiendra avec la petite lunette en parallèle ?). Ça dépasse de peu le budget, mais ça permet de faire de la photo du ciel profond et d'avoir un diamètre un peu plus grand (car en plus de ça, passer d'un 115 à un 125 ne fait pas gagner grand chose - en planétaire non plus au passage).Je pense qu'un newton chinois de 150 mm peut donner d'aussi bonnes images planétaires (à confirmer quand même) qu'un Maksutov chinois de 125 mm car lorsqu'on dit que ces Maksutovs sont bons, c'est toujours PAR RAPPORT À LEUR DIAMÈTRE. Et quand bien même ce ne serait pas tout à fait le cas, cette solution a l'avantage de permettre de bonnes observations du ciel profond. Car ne l'oublions pas, il y aura une sacré belle comète en mai prochain (si tout va bien), et ce matériel permet de l'observer (grand champ) et de la photographier (si la monture le permet).De toute façon, avec un "petit" budget il faut faire des sacrifices... [Ce message a été modifié par Bruno Salque (Édité le 04-01-2004).]
  11. Achat d'un scope pour remplacer mon ptit 114

    La photo avec 1 minute, c'est le ciel profond ?Dans ce cas les Maksutov sont à proscrire, à cause de leur long rapport F/D. À moins qu'il existe des réducteurs de focale ?Pourquoi pas une lunette 80/600 ? (juste pour la photo, et plus tard un Dobson 200 mm pour le visuel)
  12. (inutile de le répéter deux fois, j'efface...) [Ce message a été modifié par Bruno Salque (Édité le 04-01-2004).]
  13. olivier_pe : « Dobson, Dobson, Dobson ! »Hein ? quoi ? oui ? on m'appelle ?Je n'étais pas intervenu parce que je viens juste de rentrer chez moi, mais cette discussion m'intéresse énormément vu que je compte m'acheter un Dobson 300 mm.« Je crois que Bruno Salque a un 300 Kepler. Il doit etre absent, parce que sinon, je le sais incapable de resister a ecrir quelques mots lorsque l'on parle de Dobson :-) »Oui j'étais absent...Non je n'ai pas (encore) de Kepler 300, j'ai un 300/1200 Orion Optics (anglais) avec miroir à lambda/8 et aluminure à 97 %, que je vais revendre. J'ai acheté ce tube en Angleterre et le prix était intéressant (un peu moins de 2000 € transport compris) mais la solution du Kepler 300 à faire retoucher ensuite ma paraît séduisante parce que j'aime mieux utiliser un Dobson. Par exemple, le 300 sur EQ6 est trop haut dans certaines positions...Sinon, l'histoire du serrage anulaire des oculaires comme chez TeleVue, c'est le même système que les porte-oculaires Takahashi ? Si oui c'est un point très positif.
  14. débutant demande conseils ....

    Le C8 est à mon avis un très bon choix, puisqu'il permet de faire tous les types d'observation. Il faut acheter séparément le tube (il paraît qu'il existe des magasins où on peut tester le tube optique avant achat) et la monture. Par exemple une EQ5 pour commencer, puis le moment venu une monture Vixen qui permettra d'aborder la photo dans de bonnes conditions.Cela dit, on peut voir les choses autrements. Une autre stratégie est de choisir un télescope provisoire d'abord.De deux choses l'une : ou bien tu peux observer sous un ciel très noir (pas de lampadaires) ou bien tu ne peux pas.Si oui, tu peux observer le ciel profond. La majorité des astronomes amateurs observent plus le ciel profond que les planètes. La majorité observe visuellement plutôt que photographiquement (même chez les non-débutants). Donc tu ne prends pas de risque à acquérir un Dobson de diamètre de 200 à 300 mm. Par exemple, si tu choisis un Dobson de 200 mm, qui ne coûte vraiment pas cher, tu gardes des économies pour le prochain télescope, le "bon".Si tu n'as pas accès à un bon ciel, inutile de miser sur le ciel profond. Dans ce cas, parie sur le planétaire et choisis un Intes 150 sur monture EQ6, qui permettra de faire de l'imagerie en webcam.Moi je te conseille le Dobson à bon marché, pour débuter en se faisant plaisir et non en se lançant dans des manipes pointues comme l'imagerie.Et ne retiens pas les avis mais seulement l'argumentation.
  15. C'est pas de la provoc................

    Je réponds un peu en retard, mais je n'étais pas là...Ulysse : « Tu dis avoir possédé un mewlon 210, et qu'il était excellent. Mais alors pourquoi tu ne l'as plus ??? C'est peut être indiscret comme question mais ça pourrait éclairer notre lanterne. »En fait ça n'éclairera pas la lanterne. Il y a près de 10 ans, j'ai commencé à m'intéresser à la CCD et j'avais une ST6. La taille des pixels la rendait compatible avec un télescope de grande focale, et il me fallait un instrument transportable. Le Mewlon 210 coûtait à l'époque un peu plus cher qu'un C8, mais moins qu'aujourd'hui, et j'ai été séduit par le prospectus qu'on m'avait envoyé. J'ai passé 3 ans avec, faisant malheureusement trop peu d'observations visuelle. Finalement, j'ai acheté une ST7 (pour l'autoguidage, car le guidage était vraiment trop contraignant !) Sauf que ses pixels étant trois fois plus petits, il me fallait un tube de focale plus courte (je ne savais alors pas si les réducteurs de focale à F/3.3 pour Schmidt-Cassegrain fonctionneraient avec un Mewlon), j'ai donc opté pour un Perl 200/800 puis un C8 avec réducteur maxfield.Aujourd'hui, je me suis remis à l'observation visuelle (j'ai quelques idées de CCD encore, mais ça ne dure pas) et j'ambitionne d'avoir un Dobson de grand diamètre. Pour l'instant j'ai un télescope de 300 mm. Pas un Mewlon 300, c'est trop cher !Voilà. Je considère que, de tous les télescopes que j'ai eus (soit pas mal d'intruments, à présent), c'est le Mewlon 210 qui était le meilleur. À propos du shifting, je ne me souviens plus en avoir vu mais il me semble qu'effectivement il devait y en avoir. Sans doute était-il trop faible pour me gêner, sinon je m'en serais souvenu.
  16. Dessin lunaire : Ptolémée-Alphonse-Arzachel

    Superbe ! Bravo ! (j'aime bien les dessins)Tiens, ça va peut-être me donner courage pour en faire à mon tour...
  17. C'est pas de la provoc................

    Heu... disons que j'ai répondu avec de l'enthousiasme...
  18. C'est pas de la provoc................

    J'ai eu un Mewlon 210, et aussi pas mal d'autres instruments. C'était incontestablement le meilleur, il n'y a pas photo. Je ne suis pas prêt d'oublier l'image d'Altaïr au télescope : un petit point lumineux éclatant sans la moindre diffusion autour ! Les objets faibles du ciel profond, que je peux voir également avec un C8 ou mon Dobson 200, étaient tout aussi visibles, pas plus brillants, mais... montraient des détails ! Et je n'oublierai jamais Saturne, avec la division de Cassini d'un noir d'encre, épaisse, visible sur toute sa longueur, alors que l'anneau était encore assez refermé (en 1997).Je ne comprends pas qu'on puisse dire du mal de ce merveilleux télescope. Mais bon...La collimation ? Mais elle tient très bien ; il ne faut pas la refaire presque tous les soirs comme sur un Schmidt-Cassegrain. La mise en température ? Ben y'a qu'à attendre. Il est mal conçu ? Ben voyons, c'est l'instrument le mieux conçu que j'ai jamais vu, notamment pour son chercheur fabuleux, et son porte-oculaire avec bague de vissage. Le miroir est de plus surdimensionné.Et il n'a pas de lame de fermeture : très bien contre la buée.Et puis la monture EM10 est une excellente monture aussi, facile à installer et à utiliser (presqu'aussi pratique que la EM200).
  19. Le marathon aux jumelles ?

    De toute façon certains objets sont beaucoup trop bas pour être observables autrement qu'au crépuscule à nos latitudes. Il me semble qu'un paramètre critique est la latitude. Plus près de l'équateur, l'écliptique est plus inclinée et l'on peut observer à des élongations plus faibles (M74 et M33 le soir, M30 et M2 le matin).Et pour ma part, j'ai mis des années à terminer le marathon...
  20. choix entre 3 instruments

    Je ne sais pas s'il y aura une grande différence entre les images au Meade 2114 et celles à la lunette de 120 mm.Pourquoi ne pas envisager directement le 200/1000 sur EQ5 ? La monture EQ5 supporte ce télescope et permettra sûrement de faire de la photo en parallèle. Pas de photo au foyer, bien sûr, mais aucune monture chinoise n'est faite pour ça de toute façon.Les images planétaires et, surtout, de ciel profond, seront quand même d'une autre trempe que la lunette de 120 mm ou le Meade 2114. Cette fois, ça vaut le coup de dépenser une somme conséquente.Et ça reste un instrument léger et transportable.Le prix ? La publicité que j'ai sous les yeux ne donne que le prix du modèle HEQ5, qui dépasse le budget, donc le modèle EQ5 doit juste rentrer dans la budget. Sauf s'il ne se vend plus ? D'ailleurs, il y aura peut-être des 200/1000 sur EQ5 dans la liste du matériel de déstockage d'Optique Unterlinden ? Pour faire des économies...
  21. Je reviens à l'instant d'une petite séance d'observation. La première avec mon 300/1200 depuis août dernier. Je voulais voir le ciel d'hiver avec, mais comme je n'ai plus de voiture, j'ai dû me contenter d'observer depuis mon village, près de la maison (ce qui a ses avantages aussi).Le ciel s'est dégagé sans prévenir vers 20h30, mais heureusement je discutais sur le "chat" et MatP notamment m'a averti qu'il y avait des chances d'éclaircie puisqu'il venait d'en avoir une.J'ai donc installé la EQ6, puis placé le tube du 300 sans vérifier la collimation (tant pis). Mise en station approximative sans utiliser le viseur polaire (c'est pour du visuel), et équilibrage soigné par contre. Je n'ai pas installé le chercheur coudé, quelle horreur, tant pis, je pointerais directement avec le tube, de toute façon c'est juste pour faire du tourisme.Tout le ciel n'est pas dégagé, mais il y a une belle trouée de nuages du zénith au sud, où la transparence a l'air pas mal du tout (notamment au zénith, où Cassiopée montre plein d'étoiles). Par contre, pas de Petite ou de Grande Ourse. Alors je pointe M42 !Au Plössl 25 (x48), on remarque que la nébuleuse n'est pas aussi brillante que sous un vrai bon ciel de campagne (dans le village, il y a pas mal de lampadaires). Mais elle montre des détails, et est très belle à voir. Elle est verte, comme d'habitude, mais voilà que soudain je perçois sans ambigüité une teinte orange-brun le long du bord est de la zone centrale de la nébuleuse. Je n'avais jamais vu ça. Le Nagler 9 (x133) confirme. C'est en fait limité au sud du bord. La vision au Nagler 9 est fantastique car M42 prend tout le champ, et voir une nébuleuse avec 80° de champ est vraiment un régal !Le Trapèze est encore empâté, mais le tube vient juste de sortir de la maison et la mise en température n'est évidemment pas atteinte. J'attends un bon quart d'heure en contemplant la nébuleuse, puis je finis par obtenir des images plus fines des étoiles du Trapèze. La petite cinquième (E) apparaît maintenant sans problème. Par contre la sixième n'est pas visible. Ah si, on la devine ! Mais c'est difficile. Peut-être la collimation, et aussi la mise en température sûrement pas achevée ?Le filtre UHC n'apporte rien de vraiment marquant sur le nébuleuse, sinon que les détails sont un peu plus contrastés. Mais tout est trop vert, et je préfère sans le filtre, pour avoir des nuances de couleur. NGC 1975-77 est très faible, au nord, signe que la transparence n'est pas très bonne (forcément, dans un village éclairé).Je constate peu à peu que le ciel se dégrade et se voile. Alors je pointe quelques cibles touristiques. Les Pléiades, trop brillantes, qui prennent tout le champ. Un 300 est excessif pour ce genre d'objet. Et puis la coma est évidente dans les Pléiades : les étoiles brillantes du bord sont allongées. Preuve qu'il est inutile de posséder un oculaire de longue focale (à moins d'avoir un correcteur de champ évidemment). Ensuite M77, ronde avec un noyau brillant, elle-même brillante, et NGC 1055 sa voisine est faible mais très allongée. Dans un bon site, un 200 montre une plus belle image.Le Double Amas, près du zénith, là où le ciel n'est pas encore trop voilé, est superbe. Le Nagler 9, notamment, montre des couleurs sur plein d'étoiles. Les étoiles rouges des environs du Double Amas se repèrent sans problème, sans qu'il soit besoin de préparer une carte. Et d'autres étoiles du Double Amas montrent des teintes jaune ou orange, notamment une étoile brillante près du centre de NGC 869, qui contraste avec les étoiles blanches aglutinées dans cette zone. En tout cas, il y a beaucoup d'étoiles colorées dans ce champ, ce qui est inhabituel. La vision au Nagler 9 est toujours aussi spectaculaire (même si les deux amas en sont pas visibles simultanément, qu'importe).Après une pause pour retourner bavarder sur le "chat", d'autant que le voisin côté sud vient d'allumer la lampe qui éclaire sa maison et aussi une partie de mon site d'observation... je retourne observer. Mais un voile nuageux de plus en plus épais s'étend à présent dans tout le ciel. Je pointe M1. Bof. Pas très brillante, ovale, sans détail. Le ciel s'est vraiment dégradé, par exemple Dzêta Taureau est à peine visible. Je tente la comète C/2002 T7 (Linear), entre Alpha Triangle et M33, malgré le voile ici aussi. Une fois pointée Alpha (jaune, comme prévu), toutes les étoiles s'éteignent subitement. Je lève les yeux : un nuage vient d'envahir tout le ciel ! Alors je remballe, je rentre, et je tape ce CROA. Et voilà.Tiens, voyons si ça s'est dégagé pendant que j'écrivais ces lignes... Non.
  22. Quel instrument pour aller plus loin ???

    S'il n'est pas prévu de faire de la photo longue pose, une monture chinoise doit suffire pour les acquisitions planétaires, non ? Par exemple une HEQ5 ou une EQ6. Avantage : ça coûte moins cher. On en trouve parfois dans les petites annonces...
  23. Question sur les formoles (ah ah) optiques

    jjd : si si, ça doit être ça.Le tube = 10 kg. La monture EQ6 = 15 kg. Le trépied = 3 kg (?). Les 3 contrepoids de 5 kg = 15 kg. Les colliers, le chercheur, les oculaires = 3 kg (dissons).Total = 46 kg. Je ne suis pas loin.
  24. Conseil: achat oculaire

    Visiblement, c'est pour faire de l'observation planétaire. Dans ce cas, je regarderais aussi ça : http://www.apm-telescopes.de/franzoesisch/kasai/kasai.htm .
  25. Question sur les formoles (ah ah) optiques

    Quand tu parles de ciel profond, c'est en visuel ou en photo ?En photo, il vaut mieux un Schmidt-Cassegrain avec réducteur de focale, parce qu'ainsi l'instrument est plus léger et se contente d'une monture pas hors de prix. Avec un Newton, il faudrait de plus une lunette-guide. Au finale, ça devient très encombrant. C'est pas pour rien que les instruments qui obtiennent des résultats en ciel profond sont le plus souvent des Schmidt-Cassegrains.En visuel, le F/D n'a aucune incidence. Seuls le diamètre et la qualité optique comptent.