Bruno-

Membre
  • Compteur de contenus

    16 154
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    1
  • Last Connexion

    Soon available - 39692

Tout ce qui a été posté par Bruno-

  1. Je réponds à ce "sondage" :- L'objet que j'admire le plus : aucune idée. J'observe souvent M42, M27, M57 et M13, comme tout le monde. Dès que je peux j'essaie d'observer des comètes (la dernière en date : Loneos, quand elle frôlait le pôle).- Celui que je regrette de ne pas voir souvent : Hale-bopp !!!! Sinon tout le ciel austral.- Ce que je rêve d'observer : facile ! C'est la galaxie Roue de Chariot. J'ai affirmé, devant témoins, que j'arrêterai l'astronomie quand j'aurai obtenu une image de cette galaxie avec sa forme en roue de chariot. Le pire c'est que c'est faisable (CCD)...- Le plus lointain : 3C 273 en visuel, et un quasar dans le champ d'une image CCD de M87 qui était de redshift 2 virgule quelquechose.- Le moins lumineux : sur une image CCD (une ST7 avec un C8) de 40 minutes de poses (en fait 4x10m) sur l'amas de galaxies Corona Borealis, le logiciel Prism m'indiquait des magnitudes jusqu'à 21.0 pour les plus faibles étoiles avec calibration d'après le Guide Star Catalogue. Comme dans cette zone du ciel le GSC donne des magnitudes 0.3 trop brillantes (d'après comparaison avec le catalogue Tycho 2) ça indique que j'ai dépassé de peu la magnitude 21.Bruno.
  2. Nexstar 8 GPS: Nouveau test.

    David Vernet : à quelle adresse électronique je dois envoyer mon adresse ?...
  3. Avis sur un Dobson

    Le mois dernier j'ai fouillé un peu internet pour me renseigner sur les Dobsons 20/25 cm et j'avais noté que les Dobsons Orion ont bonne réputation aux États-Unis.J'avais alors envoyé un message ici même pour demander conseil.On m'a appris que le Orion 8" est identique au Kepler 200/1200 vendu chez Unterlinden pour un peu plus de 4000 F. En fait Orion est le nom du magasin, ils mettent leur nom sur le télescope (d'ailleurs Kepler aussi n'est pas vraiment une marque). D'après le site d'Orion, l'importateur est le Chasseur d'Étoiles. Compte-tenu du faible prix du Kepler, je ne vois plus l'intérêt d'acheter le Dobson d'Orion en France.Le seul autre Dobson comparable vendu en France est à ma connaissance le Skywatcher 200/1000 que j'ai vu sur le site L'Astronome (magasin de Lorient). Je préfère personnellement un 20 cm ouvert à 6 qu'un 20 cm ouvert à 5.J'ai le préjugé que le Dobson Meade de 20 cm est un peu moins bon (d'après les sites de tests américains). En fait je me demande s'ils le construisent encore : la page de Meade ne présente plus que les 12.5" et 16". D'ailleurs Celestron ne présente plus ses Dobsons également. Visiblement Celestron et Meade préfèrent viser un autre créneau (les beaux télescopes bien "designés" avec GPS...)Pour ce qui concerne mon Kepler 200/1200, je n'ai observé que deux fois avec et je le trouve vraiment très pratique d'utilisation. En contrepartie, je soupçonne son optique d'être un peu moins bonne qu'un C8 mais ça reste à confirmer (par exemple en magnitude limite de galaxies j'ai été limité à environ 12.5 (V) alors que mon C8 me permettait d'atteindre 13.0).Bruno.
  4. Nexstar 8 GPS: Nouveau test.

    Pour la partie mathématique, je peux donner un coup de main si c'est utile (ma formation de départ était maths/info ; je me suis réorienté vers l'enseignement pour l'astro, mais la mise au point d'algorithmes me manque un peu). Pendant les vacances d'été j'ai pas mal de temps libre, surtout en période de pleine lune...Bruno.
  5. Des filles qui font de l'astro???

    C'est vrai que c'est difficile de convaincre les femmes à faire de l'astro. Si je dis :"Rendez-vous ce soir 23h à l'entrée d'une carrière abandonnée en rase campagne" (c'est là que j'observe)Eh bien ça n'inspire pas vraiment confiance...Bruno.
  6. Votre avis sur un site web

    J'ai jeté un oeil sur le site et j'ai été agréablement surpris ! Il est complet mais sans tomber dans le piège d'une trop grande complexité : pas d'animations qui clignotent partout, les pages se chargent rapidement, et on trouve facilement l'information (cela dit il y a peut-être un peu trop de rubriques).Bruno.
  7. trajectoire de planètes

    C'est parce que les ellipses sont les trajectoires "géodésiques" dans l'espace-temps au voisinage du Soleil.Et pourquoi sont-elles les géodésiques etc. ? La réponse est dans les équations de la Relativité Générale et ne peut pas être formulée en français mais seulement en langage mathématique.Je laisse la parole aux spécialistes...Bruno.
  8. cartographie de la voute celeste

    L'introduction de l'atlas "Uranometria 2000" donne un historique des atlas du ciel. Il y a des exemples d'anciennes cartes. Autrefois, on figurait les constellations par des dessins évocateurs et non simplement en liant les étoiles entre elles, et on repérait les étoiles par rapport à ces dessins (le genoux d'Orion, le gros orteil de la Grande Ourse, ...) On utilisait des coordonnées écliptiques, et on représentait le ciel "vu de l'extérieur". Il y a aussi quelques remarques sur les projections (pour l'atlas de Flamsteed par exemple).Bruno.
  9. Diamètre apparent des étoiles

    Danjon et Couder me disent que, visuellement, les étoiles ont un rayon constant : 1,22 x lambda / D. Visiblement ce n'est pas vrai ? (puique ça suivrait une gaussienne déjà du fait de la diffraction.)Ça se complique !Bruno.
  10. Arghh ! Je viens de m'apercevoir que j'ai écrit une grosse bêtise !!!!!!Il y avait bien un prénom dans le message initial !Ça m'apprendra à ne toujours pas m'être inscrit...Au fait, à part pour éventuellement corriger ses bêtises, ça sert à quoi de s'enregistrer ? Je veux dire du point de vue d'Astrosurf ? C'est pour les statistiques ? Pour avoir plus de sponsors ?Bruno.
  11. Hé ho héééé heu !Ce n'est pas la réaction d'une seule personne mal informée qui doit stopper ce genre d'initiative ! Je me suis acheté récemment un télescope de marque Kepler et quand j'ai vu cette annonce je me suis dit quelque chose comme "tiens un de ces jours j'irai voir de quoi ça parle dans ce groupe". Donc ça ne sera plus possible ?Il n'y a quand même pas de quoi paniquer s'il s'agit d'une seule réaction ! Et puis un peu d'indulgence : son erreur n'est pas bien grave (a-t-il porté plainte auprès de l'administrateur ?...) et je suis sûr que tous ceux qui ont lu son message ont eu la même réaction que moi : "tiens, en voilà un qui n'a pas tout compris..."Ou bien suis-je trop naïf ?Cela dit le message était signé "Skywatcher etc..." ; j'aurais préféré le nom réel de la personne qui s'occuppait de ça, ça donne moins l'impression d'avoir affaire à un robot. Finalement, je comprends la réaction de la personne qui a cru qu'il s'agissait de publicité. Alors admettons que les torts sont partagés, serrez-vous la main et faîtes-vous la bise...Bruno.
  12. Diamètre apparent des étoiles

    Quand je dis quoi ? Que c'est toi qui poses les questions ?Je disais ça parce que ma "réponse" n'en était pas une selon moi et pourtant elle semblait te satisfaire. J'aurais aimé creuser la question mais comme c'est toi qui a posé la question de départ il me semble que si tu es satisfait il est inutile d'aller plus loin. À la limite, je n'ai qu'à ouvrir un nouveau sujet de discussion. Bon, de toute façon ce n'est pas ça qui m'empêchera de dormir... (Je rappelle le problème : le disque d'Airy, en visuel, a un diamètre constant, pourtant en photo et en CCD le diamètre varie car l'étoile a un profil gaussien. Pourquoi ce profil gaussien ? Si quelqu'un sait...)Sinon, pour les webcam : pareil, je ne connais pas, je ne peux pas en parler.Bruno Salque.
  13. Diamètre apparent des étoiles

    Oui mais ce n'est pas une vraie explication. Pourquoi est-ce-que ça suit une gaussienne ? Qu'est-ce-que la diffusion ?Depuis que tu as posé la question, je me rends compte que je n'en sais rien... Je comprenais la figure théorique de diffraction sans m'apercevoir qu'elle ne collait pas avec la réalité (en tout cas en photo et CCD).Mais bon... c'est toi qui poses les questions !Bruno Salque.
  14. "Goto" et nostalgie.

    Ah, les atlas et les catalogues, un de mes sujets de prédilection !L'atlas obligatoire : "Uranometria 2000" (magnitude limite 9.5)Pour le ciel à l'oeil nu, le mieux (mais je le trouve un peu cher pour le nombre de cartes) : l'"Atlas de cambridge 2000" (magnitude limite 6.5)Le "Sky Atlas 2000" est situé entre les deux (magnitude limite 8.5) et ne me paraît pas indispensable.Le catalogue obligatoire : "Sky catalogue 2000, vol. 2". Il contient une sélection d'étoiles doubles, variables et d'objet du ciel profond. Il y a un lexique avec tous les noms "propres", même peu connus ("Cascade de Kemble", "Brocchi's cluster", ...) Ces sélections sont homogènes, contrairement au catalogue Messier et de nombreux livres.Je ne connais pas le catalogue qui accompagne les deux atlas "Uranometria", peut-être peut-il remplacer le "Sky Catalogue" ?Mon livre préféré, un livre unique en son genre et génial : le "Burnham's celestial handbook" (3 volumes). Ce livre décrit les objets du ciel non en termes du style "tache floue de 10è magnitude", comme tant (et trop) de livres sur le ciel profond, mais en les décrivant de façon astrophysique. C'est ce livre qui m'a appris qu'Arcturus est une étoile du halo qui traverse rapidement le disque galactique. Avec ce livre, on ne regarde plus Arcturus et les autres astres de la même façon. Avec ce livre, on va chercher à détecter le mouvement propre des étoiles proches, à observer des naines blanches, le quasar 3C 273, ... Qui se dévoue pour écrire une nouvelle version de ce livre ? (il date des années 70)Il y a d'autres livres. Je déconseille les livres basés sur le catalogue Messier. J'aime beaucoup "Nébuleuses et galaxies", de S. Brunier (livre qui ne doit plus exister). Ce livre a d'ailleurs un successeur qui est vendu sur Astrosurf (le livre de J.R. Gilis) et que je recommande, même s'il est plus limité que celui de Brunier.Je possède le "Night Sky Observer's Guide", deux gros volumes destinés aux observateurs de Dobsons. C'est une liste de compte-rendus d'observations, donc on tombe dans le travers du "tache floue de 10è magnitude" (je préfère qu'on m'apprenne que telle galaxie a un trou noir en son centre - c'est ça qui me donne envie de la regarder - plutôt qu'on écrive à ma place le compte-rendu d'observation). Mais c'est un livre tellement complet ! (Bon, il manque quand même des objets, notamment NGC 2346). Il me sert plutôt comme livre de référence.L'utilisation d'un logiciel de cartographie comme "Guide" (celui que j'utilise) est intéressante aussi. Je m'en sers plutôt pour l'observation des comètes que pour le ciel profond, pour lequel "Uranometria" suffit (et puis ça prend du temps d'imprimer des cartes...)Tout ça concerne évidemment l'observation du ciel profond dans un télescope pas trop petit. Je me doute bien que les observateurs de jumelles ou d'étoiles variables auront d'autres besoins.Bruno Salque.
  15. Diamètre apparent des étoiles

    Tiens, voilà une bonne question ! C'est un fait tellement habituel qu'on ne se demande même plus pourquoi.Théoriquement, le rayon des étoiles devrait effectivement être le même, celui donné par les lois de la diffraction : 1,22 lambda / D.La turbulence (et une mauvaise mise au point)l'étale un peu, mais indépendamment de sa magnitude me semble-t-il. De même un défaut optique ? Là je suis moins sûr.Sur mon ancien Mewlon 210 j'avais été vraiment surpris lorsque j'avais pointé ma première étoile : Altaïr. Elle ne diffusait rien et était toute petite ! Brillante, mais toute petite. Donc la diffusion de lumière serait due aux défauts optiques ?En ce qui concerne la photo, on parle de "diffusion" pour expliquer que le diamètre des étoiles est proportionnel à leur magnitude, d'où des mesures très approximatives de magnitude par ce moyen. Cela dit, les professionnels utilisent (utilisaient ?) des microdensitomètres, donc des appareils qui mesurent la "densité de lumière" de la tache-étoile, ce qui n'implique pas que le diamètre des étoiles soit différent.Je me souviens aussi que J. Dragesco faisait remarquer dans ses tests de télescope de Schmidt Celestron que les défauts optiques engendraient une diffusion qui permettait aux taches-étoiles d'être un peu plus grandes que le grain (sans ces défauts on ne verrait pas les étoiles...)Bref : la "diffusion" semblerait expliquer la taille des étoiles sur les photos. Mais comme je ne me suis jamais intéressé à l'astrophoto, je ne sais pas de quoi il s'agit.En CCD, "tout le monde sait" (et je ne me suis pas demandé pourquoi...) que le profil des étoiles est une gaussienne dont le paramètre sigma ne dépend pas de la magnitude. Ainsi une étoile brillante aura la forme d'une gaussienne plus haute, donc plus large, puisque toutes les gaussiennes ont la même forme globale sur l'image. Voilà qui "explique" le lien entre la magnitude et le diamètre de la tache-étoile sur l'image... mais ce n'est pas réellement une explication. Pourquoi ce profil en gaussienne de même sigma ? Pour des raisons de "diffusion" similaires à la photo ? Et au fait, y a-t-il en visuel une "diffusion" ?Finalement je n'ai pas apporté de réponse, mais on a peut-être un petit peu avancé ? Et on évitera ainsi de parler de l'influence de la distance de l'étoile... (à moins que je n'ai pas compris la question ?) Bruno Salque.
  16. "Goto" et nostalgie.

    Les systèmes GOTO ont de toute façon leurs limites : comment pointer Pluton, ou 3C 273, ou l'étoile de Van Maanen, avec ?L'exemple de l'Amas de la Vierge est, je trouve, un excellent exemple de l'intérêt d'utiliser un atlas plutôt qu'un GOTO pour l'observation. Avec un pointage automatique, on observerait M58, M59, M60, M61, etc. (par exemple) alors qu'avec l'atlas sur les genoux on se promène vraiment dans le champ de l'amas. Partant de M84-M86, on suit une cascade de galaxies (dont certaines sont en couples) qui mène à M100, comme on suivrait un itinéraire touristique. C'est seulement en se promenant dans le champ (et en identifiant ce qu'on voit !) qu'on peut apprécier l'aspect de l'Amas. Bref : on n'observe pas seulement ce qu'il y a dans l'oculaire mais toute la région, ce qui est tout-à-fait différent de ce qu'on obtient par pointage automatique.Et pour les autres objets ? Je suppose que c'est une question de goût. Mais avec un gros diamètre on risque de rater quelque chose en se contentant du pointage automatique. Par exemple après observation de NGC 891 on va passer à une autre cible sans se douter qu'il y a un joli groupe de galaxies faibles légèrement hors du champ.Donc l'atlas s'impose même avec le GOTO. Et aussi le chercheur pour quand les piles sont usées... (j'ai vu l'autostar de Meade, il a l'air de consommer beaucoup.) Bruno Salque.
  17. Précision sur l'alignement polaire

    La rotation de champ est inévitable si la mise en station est peu soignée. C'est pour ça qu'on commence toujours par faire la mise en station. Avec un bon viseur polaire, il n'y a pas de problème.Pour récapituler (et peut-être sortir un peu du sujet), voici comment je vois les choses :- Monture altazimutale. Effectivement il faut un dérotateur (sauf certaines zones particulières du ciel). À noter que le dérotateur est inutilisable en CCD, raison pour laquelle je ne comprends pas que Meade et Celestron s'évertuent à généraliser les montures altazimutales au lieu d'améliorer leurs montures équatoriales comme ils faisaient dans les années 80-90 - mais c'est un autre débat...)- Monture à fourche. J'ai eu une monture Arcane, assez massive et pas pratique à régler. La mise en station était le premier souci de la soirée. Comme je faisais de la CCD en poses courtes, je ne la soignais pas. Mais sans viseur polaire, ça prend du temps et ce n'est pas très précis.- Monture à fourche avec le viseur polaire extérieur (je ne sais plus comment ça s'appelle, c'est une sorte de viseur qui se fixe sur un bras de la fourche). Je ne connais pas mais je doute que la précision soit de quelques minutes d'arc. Me trompe-je ?- Monture allemande avec viseur polaire. Si le viseur polaire a été soigneusement aligné avec l'axe de la monture, c'est à mon avis de loin la meilleure méthode : rapide (!) et précise. Peu de dérive en delta, pas de rotation de champ, même en longue pose. Ce qu'il faut bien comprendre, c'est qu'un bon viseur polaire permet de s'aligner à quelques minutes d'arc du pôle, ce que Bigourdan ne pourra jamais faire (à moins d'y passer la nuit !)Bref : pour la photo et la CCD, je pense que la monture allemande avec viseur polaire s'impose (sauf en poste fixe bien-sûr). C'est juste mon avis...Bruno Salque.
  18. Précision sur l'alignement polaire

    Vincent : je ne suis pas sûr d'avoir compris ta question... Tu veux dire : le fait de guider sur une étoile hors-champ va introduire une sorte de rotation de champ ?Je n'ai pas beaucoup d'expérience en guidage mais j'ai cru comprendre que cette rotation de champ n'est jamais très importante, surtout en pose courte (il faudrait plutôt se méfier des problèmes de flexion de la lunette guide, plutôt).J'utilisais la rotule de guidage Takahashi qui permet d'aller chercher une étoile guide très loin (éventuellement) et je n'hésitais pas à m'éloigner. Pour une image de M65-66, je guidais sur thêta Lion. Et pour NGC 3344 (dans le Petit Lion), sur delta Lion ! C'est très agréable de guider sur des étoiles brillantes...Sur 10 minutes de pose, ça passait. Si la pose était plus longue, je me demande si la flexion de la lunette guide ne serait pas intervenue avant la rotation de champ ("intuitivement", je pense qu'elle est très faible, surtout loin du pôle).Bruno Salque.
  19. Précision sur l'alignement polaire

    Il y a pas mal d'années je m'étais amusé à calculer les dérives en alpha et delta en fonction de la distance du pôle instrumental au pôle céleste (appelons cette distance D pour la suite). J'avais fait des développements limités pour les calculs (infaisables sans, à cause des cosinus et sinus) et j'avais remarqué que la dérive en delta est d'ordre 1 alors que la dérive et alpha est d'ordre 3. Conclusion : l'erreur de mise en station (D) est mise en évidence essentiellement par la dérive en delta. Ce qui justifie la méthode de Bigourdan.Mais j'avais aussi remarqué par ces calculs que la dérive en delta constatée à l'équateur n'est pas très élevée dès que D est plus petit que 1°. En fait, une erreur de mise en station de 1° demande un certain temps pour être mise en évidence par une dérive en delta (ne me demandez pas combien de temps, je n'ai plus les calculs et je ne vais pas les refaire).La moralité de tout ça était que Bigourdan est une très mauvaise méthode par rapport au viseur polaire car les dérives en delta mises en évidence à l'équateur devront être minuscules pour permettre un alignement à quelques minutes d'arc près et non 1°. D'ailleurs c'est normal : Bigourdan recherche la dérive en delta là où elle est la plus faible (à l'équateur) et non là où elle est la plus importante (près du pôle, comme pour la méthode de King).Bref : un viseur polaire permet rapidement un alignement bien plus précis que Bigourdan (pour avoir la même précision il faudrait y passer la nuit...) Celui que j'avais sur ma EM200 avait une précision théorique de 2' et effectivement il n'y avait pas de dérive en delta sur des poses de l'ordre de 10' (les rares fois où j'ai fait des suivis).Bruno Salque.
  20. 150/750 : Vixen, Paralux et les autres

    Personnellement si j'avais à choisir un télescope de 150 mm, ce serait un Intes 150 sur une bonne petite monture allemande avec viseur polaire (je ne sais pas quel modèle, mais je crains qu'on dépasse les 1500 euros).J'ai possédé un tube d'Intes 150 et il m'a surpris, notamment par sa luminosité (est-ce-que ses optiques sont traitées spécialement ?)Il est plus compact qu'un tube de 150/750 et l'appareil photo se trouvera sur l'axe du tube et non sur le côté, ce qui est important pour l'équilibrage. Pour le poids, il devrait normalement être plus léger mais Intes à tendance à négliger ce paramètre...Optiquement, il est quand même difficile de construire des miroirs ouverts à 5, et c'est peut-être pour cela que les deux modèles de 150/750 ont une telle disparité dans le prix : l'un risque d'avoir une optique médiocre. Alors que l'optique des Intes est réputée pour être excellente.Bref, voilà un instrument polyvalent (il excellera en visuel sur le ciel profond et sur les planètes) qui pourra permettre la photo si la monture est à la hauteur. Bien-sûr il y aura le problème du guidage... et comme c'est ma bête noire je préfère ne pas en parler.Bruno Salque.
  21. intes mk 91

    gv : Quand je faisais remarquer que la sensibilité à la turbulence dépendait du diamètre, c'était sous-entendu pour une qualité optique égale, un site égal, etc. Inutile de parler de l'influence du site, par exemple, puisqu'on commente le choix d'un instrument, pas d'un site... Bref, je voulais dire qu'un F/D élevé ne va pas rendre cet instrument plus sensible à la turbulence.Or tu dis que pour une lunette, le F/D élevé contribue à une moindre sensibilité à la turbulence ! On ne va plus rien comprendre... Donc je répète : la sensibilité à la turbulence ne dépend pas THÉORIQUEMENT du rapport F/D mais de D (pour un site, un observateur et une qualité optique donnés évidemment). Maintenant, je peux me tromper, mais Danjon et Couder sont d'accord avec moi...De même, pour l'observation visuelle, c'est le diamètre qui compte, pas la focale ou le rapport F/D. On peut se faire plaisir dans le ciel profond même avec un télescope ouvert à 30 ou 50 ou ce que vous voulez, pourvu qu'on dispose des oculaires adaptés (focale au moins égale à 2 F/D pour le grossissement résolvant et au plus à 0.5 F/D pour le grossissement maximum).Donc je réaffirme que, THÉORIQUEMENT, l'instrument en question ne générera pas plus de turbulence qu'un instrument plus ouvert et de même diamètre, et permettra l'observation visuelle du ciel profond.(De plus : 1° - il est en général plus facile de construire une optique à long F/D donc celle-ci devrait être de qualité, et 2° - l'obstruction centrale de cet instrument sera plus faible si le F/D est plus long, ce qui n'est jamais une mauvaise chose.) Pour la pratique il faudrait l'avis des utilisateurs (j'ai un peu utilisé un Intes 150 mm, c'était de la très bonne optique et j'ai été surpris par sa luminosité.)Bruno Salque.
  22. intes mk 91

    Christian : la sensibilité à la turbulence ne dépend que du diamètre (voir par exemple le livre de Danjon et Couder).C'est bizarre que les longues focales effraient à ce point. Si le tube est compact, il n'y a pas de raison d'avoir peur !Bruno Salque.
  23. intes mk 91

    Le fait qu'un télescope soit "ouvert" à 13,5 ne l'empêche pas de permettre l'observation du ciel profond, du moins en visuel. Il faut juste choisir les oculaires adaptés (un oculaire de 26 mm permet d'avoir le grossissement résolvant, et un oculaire de 7.5 mm donnera le grossissement maximum, donc choisir ses oculaires entre ces focales).En ce qui me concerne, j'ai utilisé plusieurs télescopes de 20 cm et celui qui m'a donné les meilleures observations (visuelles) du ciel profond était un Mewlon 210, ouvert pourtant à 11,5. La qualité optique est primordiale pour l'observation visuelle (contrairement à la photo) et Intes a très bonne réputation dans ce domaine !Bruno Salque.
  24. Très agréable surprise!!

    Mizar ne se vend à ma connaissance que chez Unterlinden. Ils font aussi une bonne monture allemande (ou plusieurs ?), du niveau de la EM 10.Pour ceux que ça peut intéresser, je n'ai toujours pas vendu ma lunette-guide 68/600 (j'avais passé une annonce il y a pas mal de temps). Je m'en suis servi pour la comète et j'en ai profité pour observer Jupiter : j'ai été surpris moi aussi de la qualité. (Dire qu'elle ne me servait que de lunette-guide...)Bruno Salque.
  25. epsilon 210

    Une autre utilisation pour lequel cet instrument doit exceller, c'est la CCD du ciel profond. Avec sa courte focale et son système de mise au point précis, posé sur une très bonne monture, c'est le choix idéal pour les caméras CCD à petits pixels (à base de KAF0400 par exemple.Bruno Salque.