devoniak

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Billets posté(e)s par devoniak

  1. devoniak
    Au vu des résultats d’hier soir avec ma star adventurer, j’ai décidé de faire cette nuit un test en conditions d’observation.
     
    J’ai acheté en complément de ma monture :
    1.      un trépied berlebach report 112 avec une capacité d’emport de 25kg et un encombrement réduit en vue de préparer de futurs voyages ;
    2.      les cercles gradués de chez astrokraken (merci pat cizirf pour ta vidéo) pour faciliter le repérage ;
    3.      l’adaptateur pour le polemaster afin de faciliter la mise en station ;
    4.      j’utilise APT pour gérer la MAP avec le moteur de l’objectif et les prises de vues.
     
    Pour alimenter l’ensemble j’utilise une batterie et un convertisseur CD/AC victron phoenix.
     
    La star adventurer m’accompagnera lors de mes sorties avec le SKYVISION 300 au stade d’ARLES SUUR TECH (SQM de 21 les bons soirs, mesure obtenue sur les 4 points cardinaux à 45° d’inclinaison plus le zénith) ou dans la région de CORSAVY.
     
    Je joins la première image réalisée hier soir à la va vite : une capture d'orion en 10 x 60 secondes a 3200 ISO avec le canon 6D et l'objectif 24/105  IS STM ouvert à 5,6 sans dark flat ou offset...



  2. devoniak
    De retour de la formation photo que j’ai suivie, vers 4h du matin, comme le ciel était dégagé et l'éclairage public coupé, j'ai décidé de faire un panorama montrant la falaise d'Arles sur Tech, l’abbaye sainte marie, l’église saint sauveur et la voie lactée passant au-dessus du centre-ville.
     
    J’ai réalisé ce dernier avec mon canon R6 réglé à 6400 iso et placé en portrait sur mon nouveau trépied et ma nouvelle rotule, l’objectif 15-35mm ouvert à 2,8 et réglé sur 15mm. Le temps de pose est sensiblement plus long que d’habitude : 15 secondes, mais cela est à peine perceptible.
     
    Ce panorama est composé de 12 images, chacune a été traitée sous Lightroom puis le tout a été assemblée sous Microsoft ICE. Un léger traitement complémentaire a été réalisé.
     
    Il me tarde de faire la même chose depuis le chemin qui mène au pin parasol et de refaire un cœur galactique avec une monture dédiée pour le suivi.
     
    Le SQM au zenith était de 21.17.
     
    Lien vers la full : ici
     
    Vincent

  3. devoniak
    De retour de la formation photo que j’ai suivie, vers 4h du matin, comme le ciel était dégagé et l'éclairage public coupé, j'ai décidé de faire un panorama montrant la falaise d'Arles sur Tech, l’abbaye sainte marie, l’église saint sauveur et la voie lactée passant au-dessus du centre-ville.
     
    J’ai réalisé ce dernier avec mon canon R6 réglé à 6400 iso et placé en portrait sur mon nouveau trépied et ma nouvelle rotule, l’objectif 15-35mm ouvert à 2,8 et réglé sur 15mm. Le temps de pose est sensiblement plus long que d’habitude : 15 secondes, mais cela est à peine perceptible.
     
    Ce panorama est composé de 12 images, chacune a été traitée sous Lightroom puis le tout a été assemblée sous Microsoft ICE. Un léger traitement complémentaire a été réalisé.
     
    Il me tarde de faire la même chose depuis le chemin qui mène au pin parasol et de refaire un cœur galactique avec une monture dédiée pour le suivi.
     
    Le SQM au zenith était de 21.17.
     
    Lien vers la full : ici
     
    Vincent

  4. devoniak
    Bonjour,
     
    J’ai pris dans la nuit 02 au 03 décembre dernier une série de photos depuis mon balcon. L’objectif était quadruple :
    • Faire la mise au point à la main sans passer par un ordinateur et un logiciel spécifique pour piloter l’appareil et voir les étoiles ;
    • Tester un temps de pose déterminé par l’application PHOTOPILLS pour mon 24mm ouvert à 3,5 avec mon 6D ;
    • Faire un time laps parce que la vue est jolie et tester le temps d’acquisition maximum avec une simple batterie ;
    • Faire un night scape où comprendre pourquoi j’ai des soucis pour en faire sauf conditions particulières.
     
    MISE AU POINT
     
    Pour permettre la mise au point, sur le ciel, en mode LIVEVIEW avec le ZOOM réglé à 10x, sur l’écran de l’appareil, sans pointer la lune ou une planète brillante comme Jupiter ou Saturne, j’ai utilisé les fonctions de Magic Lantern permettant de régler l’affichage (ces dernières se trouvent dans l’onglet DISPLAY) :
    • J’ai réglé LV Brightness sur Very High
    • J’ai réglé LV Contrast sur Very High
    Les étoiles qui étaient invisibles sont alors apparues sur l’écran.
    La mise au point fut alors aisée.
     
    TEMPS DE POSE
     
    Le temps de pose préconisé par PHOTOPILLS pour avoir des étoiles ponctuelles avec mon objectif de 24mm et le 6D est de 6 secondes si le champ se trouve centré sur l’équateur céleste.
    Au vu de la forme des étoiles, je dirai qu’il s’agit du temps de pose maximum.
    Si je veux faire des NIGHT SCAPE avec une pose unique je devrai acquérir un 14mm beaucoup plus ouvert.
     
    TIME LAPSE
     
    J’ai pris une série photos avec un temps poses de 6 secondes à 3200 ISO, a raison d’une image toutes les 10 secondes.
    J’ai pu prendre en tout 1156 images sur une durée de 3 heures environ. Cela est insuffisant pour couvrir toute une nuit.
    Je devrai recourir à mon GRIP et probablement étudier les paramètres d’économie d’énergie pour gagner en temps d’acquisition et tenter une montée en ISO.
     
    NIGHT SCAPE
     
    Quand j’ai regardé le TIME LAPSE, j’ai compris pourquoi je n’arrive pas actuellement à obtenir un NIGHT SCAPE décent au regard de ce qui se fait avec un équipement équivalent :
    La fumée qui s’échappe des cheminées et la brume qui se trouve à la cime des montagnes sont, du fait de leur mouvement, devenus parfaitement visibles.
    Je vais devoir attendre des soirées ou l’humidité sera bien plus faible et ou les températures seront plus clémentes pour limiter ces deux phénomènes.
     
    Je vous présente malgré tout le résultat monté sous VIRTUALDUB que je vais postasser pour améliorer le résultat.
     
    Vincent
    timelapse-2019-12-03-1080p-25fps.avi
  5. devoniak
    Bonjour,
     
    Hier soir Bernard Capdevila et Alex Dmgo Ragnarsson m’ont rejoint pour faire faire quelques prises de vues depuis la terrasse de mon appartement à Arles-sur-Tech et échanger sur la technique de prise de photos de paysages nocturne.
     
    Après avoir mangé, nous avons pu profiter du ciel malgré la présence de nuages.
     
    Voici le résultat :
    L’abbaye Sainte-Marie avec la constellation d’Orion en arrière-plan ;
    L’église Saint-Sauveur avec la constellation de la Grande Ourse en arrière-plan.
     
    J’ai trouvé que les nuages donnaient une esthétique particulière.
     
    Les lumières contrairement à d’habitude n’étaient pas coupées. Je referrai des images de vues avec un empilement de plusieurs poses lorsque l’éclairage public sera éteint et en l’absence de nuages.
     
    Pour la technique : les deux images ont été prises avec le boitier canon r6 réglé à 6400 ISO et l’objectif 15-35mm ouvert à 2,8. Le temps de pose était de 10 secondes.
     
    Vincent


  6. devoniak
    Bonjour,
    Voici le maximum de détails qu'il est possible de photographier avec un simple trépied photo et mon matériel actuel depuis mon balcon situé en centre ville.
    Toutes les structures de couleur rouge sont des nébuleuses.
    Cette image est le résultat de l'empilement de 40 images.
    Chaque image est une pose de 20 secondes à 3200 iso réalisées avec un 6D defiltré refiltré astrodon et un objectif samyang de 14mm ouvert a 2,8. 
    Sans l'extinction de l'éclairage public il n'aurait pas été possible de réaliser cette image avec un matériel aussi limité.
    S'il n'y avait pas l'éclairage du parking, j'aurais pu assombrir encore plus le fond du ciel.
    Vincent

  7. devoniak
    Je me suis rendu compte que les étoiles sur mes photos donnent l’impression que la mise au point est loupée (grosse taille) alors qu’en réalité je réalise celle-ci en mesurant la FWHM dans mon logiciel d’acquisition (APT ou BACKYARDEOS).
     
    Lors de cette dernière, je constate souvent l’existence d’un palier plus ou moins long où la variation de la FWHM ne peut plus être évaluée correctement (malgré le fait qu’elle soit calculée sur une moyenne de 30 ou 40 images).
     
    J’en suis arrivé à la conclusion qu’il fallait que je mesure le seeing de mon lieu favori de prise de vue pour pouvoir me faire une idée de ce qui se passe. J’ai alors calculé la FWHM moyenne de plusieurs séries d’images à l’aide du SUBFRAMESELECTOR de PIXINSIGHT.
     
    J’ai compris que le seeing de mon lieu de prise de vue favori est compris entre 6 et 12 secondes d’arcs. Ce qui correspond à ce que j’observe en visuel : en effet, il y a des nuits ou je ne peux pas voir les anneaux de SATURNE ou les satellites de JUPITER.
     
    Mon SQM étant bon (supérieur à 20,50 avant que la commune n’opte pour des lampadaires qui éclairent le sol), je désire continuer à faire des photos depuis cet endroit. J’ai donc cherché à déterminer les paramètres de prise de vue idéaux en fonction du seeing.
     
    En fouillant sur internet j’ai lu que les étoiles sont saturées devaient avoir une taille de de 2 à 3 photosites. J’en ai déduit le tableau suivant :

    Ayant acheté récemment un canon 6D, je me rends compte que les bonnes nuits (seeing estimé à 6 secondes) celui-ci sera adapté à la prise de vue avec la lunette 80ED.
     
    L’objectif photo (300mm de focale maximum) que j’envisage d’acheter, quant à lui, sera adapté aux nuits les plus mauvaises (seeing à partir de 12 secondes).
     
    Il me faudra acquérir très certainement une lunette pour combler le fossé qu’il existe entre 600mm et 300mm et permettre la prise de vue en grand champ avec le 6D. La 72ED avec son réducteur serait-elle le candidat idéal  (elle semble adaptée pour un SEEING de 10 secondes)?
     
    Celle-ci faisant uniquement 420mm de focale, il manquera un instrument pour pouvoir réaliser une prise de vue les nuits ou le SEEING sera compris entre 6 et 10 secondes (ce qui je pense est le cas le plus fréquent). Quelle sera la solution ?
     
    Je joins le fichier permettant de faire soit même ses propres calculs
     
    Vincent
    calcul focale ideale.xlsx
  8. devoniak
    Bonsoir,
    Hier soir, nous sommes allés Bernard, Alex et moi prendre des photos du village de Castelnou dans les Pyrénées Orientales.
    La session a duré environ 2h de 22h a minuit.
    Mes photos sont toutes réalisées avec le Canon R6 et l’objectif RF 15-35mm ouvert a 2,8.
    On peut voir sur certaines quelques reflets ou les effets du vent.
    Le traitement a été réalisé sous LIGHTROOM.
    Vincent
     
    Lien vers les photos : https://www.flickr.com/gp/vdesvaux/FEk051Nrs0
  9. devoniak
    En attendant chez l ophtalmo, je pense au choix du site d observation ou je me rendrai si la météo de demain soir se confirme.
     
    Les modèles prévoient :
    Un vent en provenance du sud est;
    Une absence totale de nuages sur la plaine ;
    Des nuages en montagne.
     
    Il y a à ma connaissance deux sites valables dans ces conditions : la bataille du boulou qui en plaine et un autre située entre castelnou et saint Michel de llotes à prêt de 600m.
     
    Je ferai a cette occasion,  si la meteo se confirme, des mesures SQM dont je ferai part ici même
     
    Vincent 
  10. devoniak
    Bonjour,
     
    Comme je n'ai pas mes lentilles adaptées à ma vue (je me suis fait opérer de la cataracte en janvier dernier et que j’ai eu des problèmes pour faire calculer ma nouvelle correction) et que la météo était clémente, je me suis rabattu sur une soirée d'astrophotographie sur ma terrasse.
     
    J'ai décidé de lancer deux projets simultanément :
    -          commencer la prise de vues de la galaxie m101  avec la lunette 76 EDPH sur monture AZ EQ6 asservie par un boitier ASIAIR PRO.
    -          faire un timelapse montrant les lueurs du couchant et celles du levant (je dis ça parce que ma poignée grip a lâchée 1h avant le lever du soleil que j’avais prévu de capturer) avec l’Eglise saint sauveur et le début du VALLESPIR en fond. J’avais également pour objectif de profiter des quelques heures séparant le crépuscule et l’aurore astronomique pour faire une circumpolaire avec les images capturées durant cette période.
     
    Après avoir retiré les deux bâches protégeant mon matériel, j’ai constaté que celui-ci était resté bien au sec malgré plusieurs mois de mauvaises météos. Je dispose donc désormais d’un poste fixe ou semi-fixe que je ne compte plus faire bouger tant le fait de pouvoir disposer de mon matériel en cinq minutes est pratique.
     
    J’ai pu réaliser durant cette session mes darks, offsets à -10 degrés avec un gain de 111, la couche rouge et ses flats ainsi que la couche verte et ses flats. Il me reste à faire la couche bleue et la couche luminance avec les flats qui correspondent.
     
    Je vous présente ce soir la circumpolaire réalisée avec un canon R6 et un objectif RF 15-35mm série L réglé sur 15mm. Le boitier était réglé en mode priorité ouverture. Cette dernière était fixée à 2,8. Les ISO maximum pour une sélection automatique étaient réglés à 6400.
     
    J’ai utilisé une commande externe que j’ai configurée pour déclencher une pose toute les 9 secondes (pour avoir des étoiles ponctuelles, l’application photopills, avec la règle NPF, donne pour ce boitier, cette focale et cette ouverture une pose de 9,28 secondes maximum) et un nombre illimité de poses.
     
    Cette image résulte de superposition sous le logiciel SIRIL de 1 931 images, le process a été le suivant : importation des images au format en cochant l’option « dématricer », puis dans l’onglet empilement utilisation de la méthode empilement du pixel maximum.
     
    Elle a ensuite été enregistrée au format TIFF puis traitée sous LIGHTROOM : correction manuelle de la distorsion de l’objectif, légère baisse de l’exposition etc…
     
    Bientôt le timelapse et j’espère l’image de M101.
     
    Vincent

  11. devoniak
    Bonsoir,
     
    J’ai pu comparer l’effet de l’autoguidage sur la rondeur des étoiles avec la configuration de prise de vues que j’utilise le plus souvent.
     
    J’ai eu l’occasion de faire ce test en commettant une erreur : un soir j’ai lancé l’acquisition d’une série de 40 poses de 180 secondes avec ma lunette 76 EDPH et ma caméra ASI 183mm PRO sur la nébuleuse NGC 281. J’ai constaté l’absence d’autoguidage en venant surveiller la bascule méridien.  
     
    18 images sur les 40 prévues étaient déjà réalisées. J’ai alors décidé de refaire l’intégralité des 40 poses tout en conservant les images déjà prises pour faire une comparaison entre la série réalisée sans autoguidage et celle réalisée avec.
     
    L’échantillonnage étant de 1,41 secondes d’arcs et ma monture ayant une erreur périodique de +/- 8  secondes d’arcs avec une pente très lente (9% de la vitesse sidérale) et une périodicité de 480 secondes, je ne savais pas trop à quoi m’attendre.
     
    A première vue, les étoiles semblent rondes sur les deux séries. Il pourrait donc être tentant d’utiliser les images réalisées sans autoguidage lors de l’empilement. Toutefois étant méfiant de nature, j’ai mesuré avec le process SUBFRAME SELECTOR de PIXINSIGHT les caractéristiques des deux séries.
     
    Le paramètre qui permet de savoir si une étoile est ronde est le paramètre « Eccentricity ». Selon le tutoriel LIGHTVORTEX, une valeur de 0,42 est proche de la perfection même en faisant très attention, et une valeur de 0,60 est acceptable.
     
    La médiane de la série réalisée sans autoguidage est de 0,476 tandis que celle de la série réalisée avec l’autoguidage est des 0,439. L’écart est donc difficilement perceptible mais il est aisément quantifiable avec un outil de mesure de la qualité des images tel que le SUBFRAME SELECTOR de PIXINSIGHT.
     
    J’ai donc décidé de ne pas utiliser les images réalisées sans autoguidage.
     
    PDF MESURE SANS AUTOGUIDAGE
    PDF MESURE AVEC AUTOGUIDAGE
    fichier reprenant l'ensemble des paramètres sans autoguidage
    fichier reprenant l'ensemble des paramètres avec autoguidage
     
    Vincent
  12. devoniak
    Bonsoir,
     
    Je suis l’heureux propriétaire de l’un des premiers Dobson de marque Skyvision commercialisé (un 300 / 1200). Ce dernier n’avait pas été révisé depuis sa fabrication en 2005. C’est désormais chose faite depuis le mois de Septembre dernier.
     
    Les optiques ont été traitées, la motorisation type « DOB DRIVER 2 » devenue inopérante a été remise en état. La caisse du primaire qui était extrêmement lourde a été allégée sans pour autant perdre en rigidité. La cage du secondaire a été remplacée par une cage métallique plus rigide.
     
    Le système d’assistance au pointage de type SKYCOMMANDER a été remplacé a par un NEXUS beaucoup plus performant.  Il permet d’avoir sur le téléphone une représentation dans l’application SKYSAFARI de ce qui figure à l’oculaire.
     
    Il me tardait de le tester, et j’attendais avec impatience des conditions clémentes pendant un week-end pour pouvoir le faire. En effet contrairement à l’astrophoto, je ne suis pas en mesure de m’en servir sur ma terrasse.
    Après avoir été rejoints par Pierre, nous avons décidé au vu des paramètres météo de nous rendre sur un site se trouvant sur la départementale D2 entre Caixas et Saint Michels Llotes. Ce site est situé à 600m d’altitude et il permet d’avoir un ciel avec un SQM de 21.1/21.2 au maximum.
     
    Selon le modèle de la chaine météo, l’humidité devait augmenter progressivement en cours de nuit et devait devenir gênante à partir de 2h du matin. Le vent dans cette zone devait être nul, ce qui permettait d’avoir de bonnes conditions de turbulence locale.
     
    Une fois sur place, le matériel fut monté en moins de 15 minutes, et après avoir pris un bon repas nous avons été rejoint par Bernard. Nous avons alors commencé la séance d’observation. Le SQM était alors de 20.8 au zénith et de 20.50 environ sur l’horizon.
     
    La collimation a été réalisée au laser puis a été affinée sur une étoile légèrement défocalisée à D de grossissement puis à 2D.  La turbulence ne permettant de voir la tâche d’Airy, j’aurais pu l’affiner encore un peu plus sur les SPECKLES, chose que je n’ai pas faite.
     
    Nous avons commencé par regarder Saturne sur laquelle nous avons vu par intermittence la division de Cassini, une bande équatoriale, l’ombre de la planète sur l’anneau. Le spectacle était saisissant au Nagler de 7mm.  Je ne me rappelle plus si nous avons grossi plus.
     
    Nous avons ensuite pointé Jupiter. Ce fut le premier objet où tous les trois avons commencé à faire des commentaires du type « c’est magnifique ». En effet nous avons pu voir de nombreux détails sur le disque : Multiples bandes équatoriales avec de subtiles nuances  colorées, des échancrures, etc. Nous avons pu nous servir sur cette planète du Nagler de 5mm.
     
    Nous avons ensuite regardé l’amas M13 dans la constellation d’Hercules et nous avons été déçus. En effet celui-ci bien que parfaitement défini manquait de « peps » par rapport à d’autres fois où il avait plus d’éclat. La pollution lumineuse y était sans doute pour beaucoup. En effet le groupe observe souvent dans des conditions ou le SQM est supérieur à 21.5.
     
    Nous avons ensuite pointé M57 dans la Lyre. Nous avons été tous les trois été scotchés. Le bleu de la nébuleuse était saisissant au Nagler de 16mm. Cette couleur était toujours perceptible avec le Nagler de 7mm et quasi inexistante avec le Nagler de 5mm.
     
    Les deux petites extensions qui font comme des sortes de poignées qui se trouvent de part et d’autre de l’anneau (qui est en réalité ovale) étaient visibles. Une des moitiés de l’anneau semblait plus sombre. La zone centrale se détachait du fond du ciel.
     
    Nous avons ensuite pointé M27. Là aussi le spectacle était au rendez-vous. Au Nagler de 16mm la nébuleuse avait la forme d'une haltère avec des extensions sur les côtés. Elle offrait peu de de détails à ce grossissement.
     
    Nous avons pu voir des détails de structures dans la partie en forme d’haltère et dans les extensions avec le Nagler de 7mm. Avec cet oculaire quelques étoiles pouvaient être perçues en vision directe et la centrale apparaissait en vision décalée. Cette dernière devenait visible en vision directe avec le Nagler de 5mm.
     
    Nous nous sommes ensuite attardés sur les dentelles du Cygne. La grande dentelle et le balai de la sorcière nous ont là aussi offert un spectacle magnifique au Nagler de 16mm avec le filtre OIII. Ce n’a pas été toutefois la meilleure vision que j’en ai eue. Il me tarde de revoir cet objet dans de meilleures conditions.
     
    Nous avons ensuite vu NGC 891 et M33, mais du fait de la dégradation progressive des conditions météo le spectacle fut décevant. Ces objets ne se détachaient pas du fond du ciel. Nous avons vu quand même la bande d’absorption de NGC 891 au Nagler de 7mm (elle n’était pas visible au Nagler de 16mm).  Nous ne nous sommes donc pas attardé dessus.
     
    Nous avons terminé la soirée sur M31. Il était possible de  voir les deux galaxies satellites en même temps que la grande galaxie d’Andromède et une de ses bandes d’absorptions avec le Nagler de 20mm. Le spectacle était là aussi saisissant, mais on sentait que l’on pouvait faire nettement mieux sous un meilleur ciel.
     
    Au final je suis pleinement satisfait de mon nouvel instrument, et il me tarde de pouvoir m’en servir à nouveau dans de meilleures conditions.
     
    PS : voici un paysage avec la voie lactée, le Canigou et des arbres 😊
     
    Vincent

  13. devoniak
    Bonsoir,
     
    Hier soir, je suis allé montrer les beautés du ciel à deux amis. Nous nous sommes donné rendez-vous au terrain de football de la commune de Corsavy à une quinzaine de minutes de voiture de chez moi. C’est un endroit où j’ai coutume de faire de l’imagerie car lorsque les conditions sont réunies, la turbulence peut y être très faible.
     
    Les prévisions météo étaient bonnes, hormis une humidité assez forte. Il ne devait pas y avoir de vent et donc la turbulence locale devait être nulle. Cela s’est vérifié lorsque j’ai fait la collimation. Ce point était primordial à mes yeux, car du fait la présence de la lune, en dehors des planètes, seul certain type d’objet allaient être jolis à regarder (ce qui s’est vérifié par la suite).
     
    Tout comme lors de ma dernière sortie, j’ai pu assembler mon « nouveau » télescope (un Skyvision de 300mm et 1200 mm de focale remis à neuf par StellarView) en une dizaine de minutes. La collimation a été un véritable jeu d’enfant (ce qui s’explique en partie par le fait que le barillet de mon télescope n'a que trois vis à tourner pour régler le primaire alors que le barillet des dobsons classique en a  six).
     
    Mes amis sont arrivés peu de temps après, il était 20h15 environ.
     
    Nous avons alors commencé par regarder Saturne, d’abord avec le Nagler de 16mm, puis avec celui de 7mm. Il était possible de voir en plus de la division de Cassini sur les anneaux, l’ombre de la planète sur ces derniers, une bande sombre sur le globe, ainsi que plusieurs satellites dont Titan, Rhéa, Tethys, Dioné et Japet et peut-être par même par intermittence Encelade.
     
    Nous avons ensuite pointé Jupiter. Là aussi nous avons commencé par regarder au Nagler de 16mm, puis nous avons utilisé ceux de 7mm et 5mm. Nous avons pu voir trois des quatre satellites Galiléens , IO se trouvant derrière la planète. Plusieurs bandes équatoriales, dont une avec des échancrures, étaient visibles (quatre à cinq), mais la grande tache rouge ne l’était pas encore.
     
    Nous avons ensuite fait un détour par la lune, que nous avons contemplée avec les Nagler de 16mm, 7mm et 5mm. Mes amis ont été scotchés. La vue des cratères, les pics et reliefs ainsi que leurs ombres m’ont donné envie de m’attarder peut-être un peu plus sur cet objet à l’avenir. Il se pourrait que je ne fuie plus les nuits avec un quartier de lune pour faire du visuel.
     
    Par la suite nous avons regardé plusieurs objets du ciel profond. Pour les localiser et bien que je sache comment en pointer certains, j’ai fait appel à l’ordinateur d’assistance au pointage (un Nexus) et j’ai fait bouger mon télescope uniquement avec le DOBDRIVER. Le pointage a été encore plus précis que la fois précédente. J’ai noté que la précision de ce dernier dépend du choix des deux étoiles.
     
    La première cible a été l’amas d’Hercules M13 que l’on voyait en vision décalée à l’œil nu. Du fait de l’humidité et de la lumière de la lune, ce dernier nous a semblé fade au Nagler de 16mm. Il était nettement plus beau avec ceux de 7mm et 5mm. Avec ces derniers les étoiles en surimpression étaient visibles. Mes amis ont décrit la forme de cet amas comme ressemblant à un insecte écrasé (en ce qui me concerne j’y vois une araignée).
     
    Nous avons ensuite regardé la nébuleuse planétaire M57. Tout comme lors de ma dernière sortie, le bleu de la nébuleuse était visible, bien que moins prononcé. Les deux petites extensions qui font comme des sortes de poignées qui se trouvent de part et d’autre de l’anneau étaient visibles également. La petite étoile qui se trouve à côté de la nébuleuse, quant à elle, était à peine perceptible à la différence de la fois précédente.
     
    Mes amis sont ensuite partis. J’ai décidé de poursuivre ma soirée. J’ai alors pointé la nébuleuse planétaire M27 qui m’a déçu : cette dernière étant très étendue (c’est une exception pour ce type d’objet) elle se détachait à peine du fond de ciel quelques soit le grossissement. Je me suis alors dit que je devais trouver autre chose à observer que ce que j’observe habituellement (j’observe souvent dans un ciel sans lune).
     
    J’ai alors fait appel à la fonction Planificateur de l’application SKYSAFARI PRO pour constituer une liste d’objets ayant une chance d’être beaux à voir compte tenu des conditions d’observation. Les paramètres retenus étaient les suivants : Altitude (hauteur par rapport à l’horizon) d'au moins 45 degrés, une magnitude inférieure à 10, objet de type Nébuleuse Planétaire ou Amas Globulaires.
     
    J’ai alors pointé l’amas globulaire  M71, qui m’a paru très faible (quelques soit le grossissement) mais qui était semble-t-il résolu pour ce que je pouvais en voir. J’ai ensuite pointé l’amas globulaire M56, qui était faible, lui aussi au Nagler de 16mm et qui qui semblait un peu mieux au Nagler de 7mm. J’en ai déduit que les amas globulaires s’accommodent mal d’un ciel avec de l’humidité et la présence de la lune. J’observerai de nouveau ces deux objets dans de meilleures conditions.
     
    J’ai ensuite pointé la nébuleuse planétaire NGC 7027 qui apparaissait comme une étoile bleue au Nagler de 16mm (c’est d’ailleurs ce qui a attiré mon attention car j’aurais pu la prendre pour une étoile avec cet oculaire). Elle conservait sa couleur bleue au Nagler de 7mm et avec celui de 5mm. Sa forme au Nagler de 7mm était une boule, tandis qu’au Nagler de 5mm elle semblait être une quadrilatère.
     
    J’ai ensuite pointé la nébuleuse planétaire NGC 6826 (Blinking Nebula). L’effet clignotant était perceptible quelques soit le grossissement utilisé (Nagler de 16mm et Nagler de 7mm): elle semblait tantôt être un point , tantôt être une boule. Par ailleurs, j’ai noté une couleur verte jaune au Nagler de 7mm.
     
    La fatigue a commencé à se faire sentir, il était près de 23h et un vent très froid à commencer à souffler. J’ai alors décidé de plier le matériel. Toutefois, j’ai jeté un dernier coup d’œil à Jupiter : la tache rouge commençait à être visible, cela m’a enchanté. La matériel a été plié en une dizaine de minutes.
     
    J’ai pris durant cette soirée la décision de toujours avec moi un dictaphone pour enregistrer mes observations, comme je le faisais pendant la période 2005-2008. Je me suis promis également de m’attarder sur les objets et de prendre le temps de les détailler avec chacun de mes oculaires et filtres si besoin.
     
    Je développerai prochainement mon retour d’expérience sur l’utilisation de lentilles souples pour régler les problèmes posés par l’astigmatisme car je commence à avoir du recul et je pense que cela peut constituer, sous conditions, une solution.
     
    Bon ciel à vous et au plaisir de vous croiser un soir 😊
     
    Vincent


  14. devoniak
    Bonjour,
     
    Voici le compte rendu de la soirée de Vendredi.

    Tout d’abord, je tiens à remercier Bernard et Pierre de m’avoir motivé, car sans eux je me serai contenté de faire des images depuis ma terrasse.
     
    Je suis monté rejoindre Bernard et Pierre malgré les prévisions qui annonçaient une humidité importante et la présence de nuages.
     
    Fort de nos expériences lors des soirées avec des prévisions météo similaires, nous avions décidé de nous rejoindre à Corsavy plutôt qu’a la serre de Montferrer pour limiter les nuisances occasionnées par la brume.
     
    Les prévisions de SEEING (turbulence) étaient excellentes pour la totalité de la nuit.
     
    Comme la Lune ne se couchait pas avant 3h du matin, je me suis fixé comme objectif de pratiquer l’astrophoto pour tenter de faire une mise au point soignée avec mon C9 et faire mon premier timelapse censé montrer le déroulé de la soirée avec en fond un joli paysage.
    Je précise que j’avais passé une semaine assez chargée sur le plan professionnel et que j’enchaine les journées à rallonge. Je précise également que pour évacuer le stress il m’arrive de faire une à deux heures de sport certains jours, ce qui fait que j’étais assez fatigué et pas du tout conditionné pour faire une soirée astro.
     
    Je ne m’étais pas préparé non plus sur le plan matériel et certaines choses se sont faites dans la précipitation.

    Par ailleurs j’appréhendais depuis le début de l’après-midi le fait de devoir descendre, depuis le troisième étage sans ascenseur, ma grande valise contenant mes deux APN et tout le matériel qui va avec, ma STAR ADVENTURER, mon ordinateur portable et l’écran à flat.
    Je suis arrivé vers 21h30. Le temps de discuter un peu (même beaucoup), j’ai mis en place le 6D pour faire le timelapse (il était environ 22h30), j’ai ensuite monté le reste de mon matériel. Il m’a bien fallu une heure pour y arriver (qu’est-ce que j’ai trouvé ça long).
    Contrairement à d’habitude j’avais un câble d’alimentation en trop, mais je me suis dit que cela était normal. Lors des étapes suivantes j’ai trouvé que la mise au point était horriblement lente, mais comme je n’ai pas l’habitude de me servir de mon matériel, je n’ai pas réalisé que cela était anormal.
     
    Après avoir réglé le chercheur et monté pour la première fois le click lock, j’ai fait la mise en station, puis j’ai collimaté (réglé) mon télescope à 2D. J’ai constaté par la suite que la collimation faite à l’oculaire et à la caméra était strictement identique, contrairement à ce que voyais les fois précédentes.
     
    J’ai alors tenté de faire une synchronisation des coordonnées de la monture par pointage astrométrique. Je me suis alors heurté à la lenteur de la mise au point et j’ai mis une heure à comprendre ce qui se passait : je n’avais pas relié le système de pilotage de la mise au point au boitier d’alimentation (ce qui explique le câble en trop).
     
    Après avoir pris une collation avec Bernard et Pierre et de nouveau beaucoup discuté, j’ai commencé à tester la procédure de mise au point (il était plus d’une heure du matin). Comme la lune se couchait derrière les montagnes, j’ai alors tenté de faire cette dernière sur une étoile.
    Malheureusement le SEEING s’est dégradé d’un seul coup et j’ai dû me contenter d’une mise au point approximative comme d’habitude à 500 pas moteurs près.
     
    J’ai alors fait quelques images qui ne sont pas représentatives de ce que pourra produire mon matériel quand je le maîtriserai. Par ailleurs j’ai autoguidé avec le chercheur plutôt qu’avec la lunette guide (j’avais la flemme de la monter et vu ce qui m’était arrivé).
     
    J’ai eu également des problèmes perte de la mise en station que j’impute :
    - Au sol meuble qui a dû s’enfoncer (les défauts de mise en station semblaient suivre les déplacements du tube) ;
    - A un niveau initial que j’ai négligé de faire correctement ;
    - A des contraintes au niveau de l’axe d’azimut probablement liées au déplacement du poids du tube et de la barre de contrepoids (elles même amplifiées par le mauvais niveau initial et par le tassement du sol meuble).
     
    La procédure de correction des problèmes de ce type m’a permis de de faire des poses de 6 minutes a 2350mm de focale. Mais je ne pense pas que j’aurais pu en enchaîner plusieurs.
     
    Avec mon matériel actuel, je ne pourrais résoudre ce problème qu’en posant mon télescope un sol dur et en faisant un niveau correct.
     
    Dans un futur proche (du moins je l’espère), je vais devoir acquérir un trépied dont les pieds peuvent s’enfoncer dans le sol pour limiter ce genre de problèmes.
     
    J’ai également constaté que lorsque la résistance chauffante fonctionne, la monture m’indique que la tension qu’elle reçoit se trouve dans limite basse de ce qu’elle tolère. Je vais donc devoir alimenter la résistance chauffante avec une batterie séparée pour éviter de dégrader le matériel.
     
    En regardant les images du futur timelapse, j’ai constaté que ma tente de PC n’isole pas bien l’écran de l’ordinateur portable et que la lumière de ce dernier sera gênante lorsque les nuits seront propices à l’observation visuelle dans de bonnes conditions. Je devrais donc la recouvrir d’un drap épais.
     
    J’ai également pris conscience des nuisances occasionnées par les leds de mon télescope. Contrairement à ce qui préconisé sur internet, je ne vais pas les masquer car elles permettent en cas de problèmes de faire un diagnostic. Je vais plutôt couvrir, comme je le pensais, le trépied soit avec une bâche soit avec un drap.
     
    J’ai aussi conclu que je dois pratiquer plus souvent à l’extérieur de chez moi afin de mieux gérer mes émotions (quand on fait un effort pour sortir le matériel, on veut gagner du temps pour pratiquer le plus possible et du coup on se précipite et on fait de grosses erreurs) et les galères que l’on rencontre sont potentiellement différentes.
     
    A la relecture du timelapse, j’ai constaté que j’ai dû me tromper dans les réglages de mon 6D (j’ai voulu en tester de nouveau mais je ne les maitrise pas) : J’ai trois fois moins d’images qu’attendu. Je devrais donc être plus attentif de ce côté-là aussi.
     
    Je vous montre NGC2024 et M1 a 2350mm de focale au 1300D non defiltré à 1600 ISO, poses de 6min sans offset ni dark ni flat.
     
    Le timelapse viendra un peu plus tard.
     
    Vincent


  15. devoniak
    SOIREE DU 1ER AOUT
     
    Lors de la soirée du 1er aout, j’ai fait une fasse manipulation à cause du stress et de la fatigue accumulée depuis plusieurs mois.
     
    J’ai cassé le connecteur du câble d’alimentation de la monture AZEQ6 : le câble s’est enroulé et la partie plastique du connecteur femelle s’est retrouvée sectionnée dans le connecteur mal. Une partie de cette dernière est toujours enfichée dans le connecteur mal et je n’ai pas encore trouvé de méthode pour la retirer.
     
    J’espère qu’il n’y a pas plus de dommages et que je n’aurais qu’à changer le cordon.
     
    Je me suis rabattu sur une série de prises de vues destinées à faire le TIMELAPSE que vous pouvez regarder.
     
    SOIREE DU 2 AOUT
     
    Je suis allé chercher mon vénérable DOBSON SKYVISION daté de 2005 (numéro de série 2).
     
    Celui a permis malgré un ciel moyen (on ne va pas au festival de TAUTAVEL pour avoir un ciel parfait, mais pour l’ambiance et l’échange et le partage avec des novices ou d’autres amateurs).
     
    Si vous recherchez un ciel parfait, je vous invite à considérer le festival off à MANTET, qui est la suite du festival du TAUTAVEL à 1700m d’altitude dans une réserve de ciel étoilé.
     
    Lors de la soirée du 2 aout, le SQM qui était de 20.50 au zenith est monté petit à petit 20,94.
     
    Lors de cette soirée ceux qui sont venu me voir ont pu admirer :
    ·        Les satellites et les bandes équatoriales de Jupiter (3 étaient visibles, des détails ont pu être aperçus sur la plus grosse), l’assombrissement des pôles ;
    ·        Saturne, ses anneaux et 6 satellites ;
    ·        M13 qui était résolu dans son cœur et dans lequel nous pouvions plonger ;
    ·        La nébuleuse M57 de couleur bleu turquoise, son étoile centrale ;
    ·        La nébuleuse M27 de couleur verte, son étoile centrale, de nombreuses extensions et des étoiles visibles en surimpression ;
    ·        Les dentelles du cygnes, visibles sans filtre et d’une beauté « indécente » selon certains….
     
    Au plaisir de vous y rencontrer.
     
    Vincent
     
    timelapse-tautavel-jeudi_soir_h264-420_1080p_23.976_HQ.mp4
  16. devoniak
    Bonsoir,
     
    Ce soir je suis monté au pin parasol qui se trouve à 2km de distance et 100m plus haut que mon appartement.
     
    J’en ai profité pour faire plusieurs relevés SQM (je ne sors jamais sans):
    ·         Sur ma terrasse il est environ de 20,50 / 20,55 (moyenne sur les 4 points cardinaux à 45 degrés de hauteur et d’une mesure au zénith) ;
    ·         Au pin parasol, j’ai fait une mesure a 21,36, avec une moyenne qui se serait situé aux alentours de 21,10 / 21,15.
     
    Ces résultats m'ont surpris. Je pensais qu'ils seraient moins bons, en effet les images faites un soir précédent ou il devait y avoir des nuages et de la brume montrent les ravages de la pollution lumineuse .
     
    Il me tarde d’aller observer plus en altitude vers CORSAVY ou MONTFERRER😊Le ciel que j'avais eu à l'époque la bas me paraissait bien meilleur. Les mesures vont elles confirmer ce ressenti ?
     
    Je ferai part ici même de mes relevés.
     
    Je poste ici une photo du point de vue depuis le pin parasol 
     
    Vincent


  17. devoniak
    Bonsoir,
     
    Voici mes deux dernières photos prises dans la nuit du 14 au 15 février 2020 au refuge des conques à 1600m d'altitude dans la haut vallespir.
     
    Je suis un peu déçu du rendu dans mon image avec orion, et je vais en refaire une le plus tôt possible avec plus de poses (11 de 15 secondes à 6400iso au 6D avec le samyang de 14mm ouvert a 2.8).
     
    En revanche je suis agréablement surpris de ma circumpolaire. Elle est constituée de la superposition de 835 poses de 8 secondes pris toutes les 9 secondes (6400iso au 6D avec le samyang de 14mm ouvert a 2.8).
     
    Il me reste a préparer le compte rendu de la deuxième soirée ...
     
    Vincent


  18. devoniak
    Bonsoir,
     
    Voici une deuxième version de mon image de IC 1318 prise le 29 mai dernier.
     
    Cette version a été prétraitée et traitée avec PIXINSIGHT.
     
    J’ai utilisé la méthodologie décrite sur le site de LIGHTVORTEX pour prétraiter l’ensemble.
     
    Je n’ai gardé que 127 images sur 180 sur la base des critère suivant ECC < 0,65 (étoile ronde), FWHM < 20 secondes (plusieurs images avaient des FWHM de 30 secondes).
     
    J’ai ensuite suivi un tutoriel de ASTRO IMAGE PROCESSING pour traiter l’image.
     
    Je n’ai fait aucun traitement sous PHOTOSHOP hormis un redimensionnement.
     
    Pour mémoire les images ont été acquises sur ma terrasse à ARLES SUR TECH, le SQM était de 20,80.
     
    L’objectif utilisé était un 70/300 CANON 4/5,6 IS II USM. Le 6D était monté sur une STAR ADVENTURER.
     
    Lien vers la plein format ici.
     
    Vincent

  19. devoniak
    Je suis retourné observer le ciel et faire de l’astrophoto au refuge des conques dans le haut vallespir à LA PRESTE (commune de PRATS DE MOLLO) dans la nuit du 15 au 16 Février 2020.
     
    Les prévisions météos détaillées disponibles sur l’application de LA CHAINE METEO pour la PRESTE LES BAINS, annonçaient le passage de nuages de haute altitude entre 19h et 24h00 environ, puis un ciel totalement dégagé.
     
    Dans le même temps elles annonçaient des nuages de basse altitude pour les communes se trouvant aux alentours. Les prévisions de METEOBLUE allaient dans ce sens. Cela laissait penser qu’il pourrait y avoir la mer de nuage.
     
    Par ailleurs le taux d’humidité annoncé était très bas.
     
    Comme j’avais observé la veille au soir, je n’étais pas très motivé, mais mes amis m’ont convaincu d’y aller, malgré la fatigue. Je me suis alors fixé comme objectif de :
    • Tester le calfeutrage de mon AZ EQ6 et de l’ensemble des périphériques nécessaires à la prise de vue avec un APN et mon ordinateur portable ;
    • Faire un timelapse ou un nightscape avec mon 6D sur un trépied ;
    • Observer en parallèle ;
    • M’assurer que le lentilles sont une solution acceptable pour observer
     
    Je suis arrivé vers 18h00. Une fois sur place, j’ai commencé à monter mon matériel. Tout s’est bien passé tant qu’il y avait la lumière du jour et j’ai avancé rapidement et de façon ordonnée. Une fois que l’obscurité est arrivée, j’ai commencé à ne plus savoir comment m’organiser, et tout a semblé beaucoup plus compliqué. Cela montre que je dois pratiquer l’astrophoto plus souvent.
     
    J’ai calfeutré la base de ma monture, le HUB USB, le POWER HUB, le CABLE ACTIF USB 3 avec un film plastique noir pour le jardinage. Cela s’est avéré très efficace et les diodes n’ont incommodé personne pendant la soirée, malgré un ciel très noir.
     
    Comme j’avais oublié ma tente de PC (j’avais également prévu un film plastique pour la calfeutrer et faire disparaitre les lumières qui étaient encore visibles), j’ai installé mon portable dans ma tente FRESH AND BLACK.
     
    Cela s’est avéré très efficace et très confortable et je pense que je recommencerai. Je n’utiliserai la tente de PC que lorsque la présence du portable sera nécessaire à proximité de ma monture (lors de la mise en station au POLEMASTER par exemple).
     
    Conformément aux prévisions le ciel s’est couvert progressivement et a commencé à se dégager complétement vers 23h30. Durant ce laps de temps, j’ai tout de même pu voir le pourpre dans ORION en profitant de trous dans la couverture nuageuse.
     
    Quand le ciel s’est dégagé et que j’ai entendu un de mes amis énoncer des SQM de malades (entre 21,66 et 21,74) alors que je paramétrai ma session de prises de vue, j’ai commencé à faire des erreurs et j’ai trouvé le long tellement je voulais mettre l’œil à l’oculaire.
     
    Dans la précipitation, je ne me suis même pas rendu compte que j’avais réglé les ISO à 160 au lieu de 1600 et j’ai oublié de lancer le logiciel BACKYARD RED pour rendre l’affichage de l’écran moins gênant pour l’accoutumance à l’obscurité, ce qui m’a quelques peu perturbé et fait perdre un peu (et même beaucoup) du spectacle.
     
    J’ai pu malgré tout lancer une session photo avec autoguidage (avec une erreur de paramétrage certes), et faire un timelapse.
     
    Dans le même temps, j’ai pu observer plusieurs objets : M51, M81, M82, Le trio du LION, M104, M97 et M108, la nébuleuse du clown et sa couleur bleutée. Comme à chaque fois que le SQM avoisine 21.7 les objets sont transfigurés, les bras spiraux des galaxies deviennent visibles, c’est un régal.
     
    Dans le même temps, j’ai pu valider le fait que les lentilles pour corriger la vue de loin sont très adaptées à l’observation au télescope (je suis myope, presbyte, et astigmate) pour peu que l’on se tienne bien droit (la lentille pour astigmate est lestée et ce point est donc très important) .
     
    La difficulté survient quand on travaille sur un écran, ou que l’on regarde un livre ou un atlas ou une carte du ciel, il faut alors prévoir une paire de lunette en complément des lentilles et les avoir autours du cou.
     
    En conclusion cette soirée a été un succès :
    J’arrive à bien isoler mon matériel et rendre la pratique de la photo compatible avec l’observation visuelle. Je peux lancer deux sessions photos en parallèle tout en observant au télescope et je pense avoir trouvé la solution pour rendre mon astigmatisme non gênant pour la pratique de l’observation visuelle .
     
    Il me tarde de recommencer.
     
    Vincent
  20. devoniak
    Bonjour,

    La nuit dernière j’ai attendu que l’éclairage publique soit coupé pour prendre en photo la comète ZTF.

    Je m’étais assuré que cette dernière serait bien visible depuis ma terrasse.

    Ces 3 images ont été réalisée avec le boitier CANON R6.

    La première est la deuxième sont faites avec l’objectif 15/35mm RF ouvert à 2.8. Les ISO sont réglés à 6400.

    La première montre l’église saint sauveur, la grande ourse et la petite ourse, l’image a été faite avec une focale de 15mm et une pose de 8 secondes. Les étoiles sont ponctuelles ce qui est normal.

    La deuxième montre la petite ourse pour mieux situer la comète. L’image a été recadrée pour ne voir que cette dernière. La pose était de 8 secondes ce qui laisse apparaitre un léger filé d’étoile ce qui est normal (je ne voulais pas monter les ISO pour éviter le bruit, mais je me demande si j’ai bien fait car cela ne me semble pas esthétique).
    La troisième a été faite au 70-200mm ouvert à 4. Le temps de pose était de 1 seconde. Les ISO ont été poussé à 32000.

    Dites mois ce que vous en pensez.
     
    Le SQM était de 20,80.
     
    Vincent