Aldo

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  1. observation ancienne meteore enorme

    Quand même très intéressant. Peux-tu retrouver la date exacte ? (un point de repère écrit, date de l'inventaire par exemple ?) Et l'orientation aussi précise que possible ? A partir de là il faut aller aux archives... Prise en l'état, ton observation pourrait certes suggérer un gros corps sur une trajectoire tangeante à la haute atmosphère... Difficile à accepter car d'après ta description, il s'agirait alors d'un corps dont la taille se mesurerait en centaines de mètres : là on ne joue plus dans la cour des petits ! Un tel corps, aussi improbable que cela fut, aurait-il pu frôler la Terre à cette époque sans que personne ou presque ne le remarque, s'en inquiète ou ne le divulgue, échappant à toute surveillance civile ou militaire ? Encore plus improbable à mon avis. S'il n'y a rien dans les archives, il faut revenir aux hypothèses de Serge et Altaïr, et supposer que c'est un corps beaucoup plus modeste en fin de course, mais c'est troublant quand-même qu'il arrive si lentement : pour y distinguer un relief il doit alors être très près et ne pas baigner dans un plasma éblouissant ; aucun bruit audible, même en décalé ?
  2. 2004 Q2

    Ah, merde, j'en étais sûr : tu vas me faire pleurer mon ex ! Bourreau des coeurs, va !!!Alain
  3. CROA: Les Géménides.

    Eh bien pour moi un sacré paquet observables entre 20h et minuit, avec des pics à 5-6 par minute vers 23h, un bien beau spectacle depuis les monts du Lyonnais, pour une fois que la crasse en plaine nous débarassait des lumières de LYON. Ciel magnifique au demeurant depuis quelques jours, pourvu que ça dure ! et une fois n'est pas coutume : sans la Lune !
  4. Bout de Lune - AP155 + EOS300D

    Salut Sylvain, Je rentre juste de ma dernière "Réunion" : alors, je vois que tu commences à faire "ami-ami" avec la bête ? Moi elle m'a bien manqué là-bas cette fois, mais on ne peut pas tout avoir... En tout cas pas tout en même temps ! Mais je ne perd pas espoir de t'emmener un de ces jours sous le ciel d'enfer de la Plaine des Sables, du Piton ou de Mafate : ta belle Lulu connait déjà le chemin, et je l'entend d'ici te supplier d'y aller avec elle... (et avec moi, ce serait un plaisir !)Alain
  5. Aurores Boréales en Norvège

    PS : je n'ai pas encore créé mon site, mais si quelqu'un accepte de relayer, je peux montrer 2 ou 3 exemples avec données des prises de vues.
  6. Aurores Boréales en Norvège

    Expérience perso en Islande et au Québec : grand, très grand angle, voire fish-eye.Pousser à 800 ISO, tant pis pour le grain ; Mais surtout : pleine ouverture pour l'objectif ! (inutile de chercher la meilleure correction optique pour ce type de sujet, beaucoup trop mouvant ! De toute façon, seules les étoiles les plus brillantes apparaîtront, et gagner un ou plusieurs diaphs, donc de la vitesse, est bien plus important pour la netteté finale de l'aurore elle-même, que corriger le vignettage ou autres défauts optiques de toute façon indécelables sur ce sujet. Quant au piqué, il sera noyé dans le grain et dans le flou de bougé de l'aurore).Il faut poser 10 à 40s, pas plus, pour les mêmes raisons.Ne pas oublier non plus la focale standard, certes un peu juste en champ, mais généralement plus ouverte d'un ou deux diaphs que les grands angulaires.Bonne chasse,Alain
  7. Van Damn !!!Nous avons trouvé encore plus hardware qu'aware : c'est peu d'ire !Alain
  8. Astronomie et DA VINCI CODE

    N'oublions pas non plus que les grands anciens cherchaient à se représenter le cosmos à travers une pensée magique, héritière en ligne directe de la pensée animiste de la préhistoire. Nous cherchons pour notre part à l'interpréter "à l'occidentale", avec une pensée laïque, qui se défend de toute tentation mystique...
  9. Astronomie et DA VINCI CODE

    Cathie, Si depuis la Terre, tu regardes à chaque conjonction en direction du Soleil et de Vénus, tu vois exactement la même chose que ce soient Vénus et le Soleil qui tournent autour de la Terre, ou que ce soit la Terre et Vénus qui tournent autour du Soleil. Ils sont devant la même partie de la voûte céleste, vue par projection. C'est pour cela qu'il a fallu autant de temps à l'Humanité pour accepter que la représentation que nous nous faisons de la réalité n'est que fonction du point de vue que nous adoptons, sans que "l'évidence" des apparences ne nous permette de trancher entre plusieurs possibles...Comprendre, c'est d'abord rester capable de douter de l'interprétation que nous faisons de ce que nous voyons. Nous croyons voir avec seulement nos yeux, alors que c'est aussi avec notre cerveau.Une difficulté qui nous concerne encore tous, 2500 ans plus tard.C'est donc ici plus une expérience de pensée que de géométrie, mais elle permet de découvrir pourquoi les anciens se représentaient le monde de la manière dont ils l'ont fait : place-toi à chaque position de la Terre sur le shéma de Didier et remarque dans quelle direction tu observes le ciel lointain, bien au-delà du système solaire, lorsque le Soleil et Vénus sont alignés ; chaque direction matérialise, sur la bande virtuelle du zodiaque, un des sommets du fameux pentagramme.J'ai bien peur de ne rien pouvoir de plus pour toi avec seulement des mots...Amicalement,Alain
  10. Astronomie et DA VINCI CODE

    Merci, Didier, pour le schéma.Oui, tout à fait Matthieusibon, et pour Cathie : géocentrique à l'époque. C'est pourquoi, Didier, il faut plutôt interpréter les alignements des conjonctions comme une projection, d'un point de vue terrestre, sur le zodiaque. Les alignements sont alors les bissectrices de chaque angle au sommet du pentagramme, ce n'est pas la Terre qui figure chaque sommet lors des conjonctions. La Terre est au centre, et la position de Vénus à chaque conjonction, l'un des sommets.Il faut relever historiquement que la pensée grecque ancienne qui est à l'origine même de l'idée de cosmos s'est formée entre le sixième et le quatrième siècle avant J.C.En particulier les Pythagoriciens influencèrent très puissamment notre pensée occidentale jusqu'à Kepler. Or ils associaient mystiquement aux cieux le dodécaèdre ("la sphère aux douze pentagones"), l'un des 5 solides "parfaits", selon Pythagore et Platon.On peut voir là une origine possible de la signification symbolique du pentagramme mathématique décrit par les conjonctions Vénus/Soleil dans le zodiaque grec de l'époque. Que les olympiades aient repris à leur compte cette symbolique n'aurait rien de surprenant, s'agissant d'une allusion aux prouesses ordinaires des dieux de l'Olympe dans la mythologie grecque... mais cette vague possibilité n'engage que moi et nécessiterait une recherche bien plus poussée que je n'ai pas le temps de mener pour l'instant.Sans doute des gens forts érudits en ce domaine se sont-ils déjà posé la question, et ton auteur, Matthieu, ne cite-t-il pas les sources auquelles il a puisé son inspiration, s'il revendique leur authenticité ?Alain
  11. Astronomie et DA VINCI CODE

    Sorry moi-même : il fallait lire "09/06/08" (c'est mon jour de chance, personne n'a encore relevé !)
  12. Astronomie et DA VINCI CODE

    Salut Cathie,Je maintiens : il faut effectivement 4 ans pour que les configurations décrivent successivement les 5 sommets du pentagramme...Par exemple, partons de la conjonction inférieure du 09/06/04 : le premier sommet du pentagramme pourra être tracé lors de la conjonction supérieure du 01/04/05, le second lors de la conjonction inférieure du 14/01/06, le troisième pour la conj.sup. du 28/10/06, le quatrième à la conj.inf. du 18/08/07, et enfin le dernier à la conj.sup du 09/08/08, soit exactement 4 ans plus tard. (ceci résulte du fait que Vénus parcourt presque exactement 6,5 tours autour du Soleil pendant que nous en effectuons 4 : elle se retrouve donc alternativement en conjonction inférieure puis supérieure tous les quatre ans ; et c'est pour la même raison que chaque sommet du pentagramme est matérialisé tantôt par une conjonction inférieure, tantôt par une supérieure)CQFD ?Amicalement,Alain
  13. Astronomie et DA VINCI CODE

    Pas si vite... un peu de patience pour résoudre une énigme, plutôt que conclure hâtivement.J'ai trouvé ceci en ne cherchant que quelques minutes :"Si vous relevez sur une roue du zodiaque (issu d’un quelconque horoscope) les points où Vénus (la Déesse) rejoint (‘coniuntio’ ou ‘joint’ en Alchimie) le Soleil (Le Dieu/Fils), vous découvrirez un Pentagramme tracé dans les cieux. Comme un événement astrologique, il incorpore 'le temps' (en comparaison du Cercle de Lune qui est 'spatial')."lien : http://www.esoterika.org/modules.php?name=News&file=article&sid=518 L'auteur se réfère donc au pentagramme astrologique et magique, avec une allusion au tantrisme, pas au pentagramme mathématique.Cependant le lien astronomique et mathématique avec la position apparente de Vénus sur le ciel existe bien : il s'exprime par la résonnance des périodes de révolution sidérale de la Terre et Vénus en 3/5. (les conjonctions se produisent effectivement en cinq points du zodiaque, qui ne dérivent que lentement au cours du temps : il est dès lors facile de symboliser le phénomène par un pentagramme et de lui attribuer une signification métaphysique si on le souhaite)Cordialement,Alain
  14. Personne dans ce post n'a encore écrit qu'il se croyait au dessus des lois, Camargue30.Quant à utiliser le soutien d'une pétition, ou mobiliser les médias, je ne vois pas ce que cela a d'illégal.Alain
  15. Soutien inconditionnel de ma part aussi.Une pétition a l'avantage de montrer qu'on n'est pas seul à défendre un projet, des idées, des valeurs, ceci aux yeux des opposants, ou des indiférents. Elle peut t'aider en terme de crédibilité, à peser sur le pouvoir local, à saisir les médias s'il le faut. Je suppose que les associations de handicapés ne manqueront pas cette occasion de se faire entendre.Une pétition permet aussi d'opposer à un individu motivé par ses seuls critères personnels, un intérêt collectif.Si quelques articles bien "sentis" passent dans la presse locale, au journal régional, dans les revues astro nationales, la gêne va changer de camp, crois-moi : ça peut être un moyen de pression pour calmer un peu ton voisin qui n'a pas encore pris la mesure de la réputation qu'il est en bonne voie de se tailler publiquement.Car je peux t'affirmer que les médias ne refusent jamais de prendre fait et cause pour ce genre de combat, dont l'originalité et la noblesse cadre parfaitement avec l'image qu'ils aiment par dessus tout donner de leur action.L'impact sera d'autant plus ravageur que la forme restera élégante.C'est enfin un soutien moral pour toi dans cette épreuve.Bien amicalement, avec tous mes encouragements et mon admiration,Alain MOREAU
  16. ECLIPSE 2006

    Salut à tous, Perso j'organise un séjour "cousu main" pour l'occasion (c'est même mon job et ma passion), mais je vous prie de croire que ce n'est pas "de la tarte" pour concocter quelque chose qui sorte des sentiers battus et des usines à touristes, dans l'effervescence et la surenchère que provoquent l'évènement. Il faut connaître et se fixer ses limites clairement, et savoir à quoi s'attendre.Plus aucun des repères habituels, même dans un pays qu'on croit bien connaître, ne reste tout à fait fiable. Il faut vraiment faire preuve d'imagination et d'originalité, c'est à dire avant tout d'une bonne "finesse" du terrain. J'ai envie de dire que la confidentialité est dans ce cas un gage de convivialité (je ne vous dirai donc pas où je vais - toute publicité étant par ailleurs fort inutile dans ce cas précis, exclue sur ce forum, et contraire à l'esprit de mes expéditions).Bref, la conséquence de la ruée vers les "bons" sites (au sens des plus faciles au plan organisationnel), c'est que les places sont chères pour vivre un moment exceptionnel et authentique sans être "pollué" par la promiscuité, l'agitation, le mercantilisme (relations avec les "confrères", comme avec les autochtones) et se méritent par un engagement personnel et une prise de risques importants.En tout cas il y en aura pour tous les goûts : Consommateur pressé ou simple curieux pas trop exigeant : gros budget, car tours-opérators opportunistes. Amateur de star-party désireux de communier en groupe autour d'une grand'messe de l'astro : voyage organisé type AFA, gros budget aussi, le prix de la simplicité. Astro voyageur motivé, à la recherche de plus d'intimité, mais non chevronné dans l'organisation : les services d'un pro spécialisé, gros budget toujours, le prix du "cachet". Solitaire passionné ou très petit groupe surmotivé (maxi 3/4 personnes): on peut tout organiser soi-même si on a l'expérience, des réflexes, et une bonne capacité d'adaptation (plus facile seul qu'à plusieurs). C'est moins cher si on est démerdard. On peut aussi opter comme au-dessus pour un pro à la carte si on a le budget. Enfin presque partout dans le monde, c'est la loi de l'offre et de la demande à court terme qui fixe les prix, et détermine le respect des engagements : il est extrêmement difficile de s'assurer la fiabilité logistique avec des interlocuteurs prêts à se vendre au plus offrant quand les prix au dernier moment s'envolent, alors que toute l'organisation repose sur la préparation et l'anticipation. Ou quand on ne sait même pas s'il y aura de l'essence à la pompe, par exemple, ou assez de nourriture ou d'eau potable pour tout le monde... C'est le cas quand les infrastructures sont indigentes. Dans les pays où transport, hébergement, nourriture, administration, sécurité sanitaire et civile, ne permettent pas de gérer un afflux aussi brutal et ponctuel de visiteurs.Ce qui individuellement s'improvise d'habitude avec succès (et philosophie) dans une région mal équipée où chacun en conséquence est familier du "système D", devient d'un coup insurmontable dès qu'il faut improviser pour un groupe important ; voire chacun pour soi dans un tohu-bohu d'individus soudain tous en compétition, impatients et surexcités, dans des structures in- ou dés-organisées... Bonjour l'ambiance !C'est pourquoi certains pays doivent être évités, à moins d'être un routard chevronné, de voyager seul et extrêmement léger, et d'être prêt à toutes les improvisations, voire renoncements : rarement le cas de l'astronome amateur coureur d'éclipses, avouons-le. Sur le trajet de cette éclipse, où et avec qui que vous partiez, vous aurez intérêt à posséder sur place des interlocuteurs particulièrement sûrs et efficaces, et/ou devrez composer avec des autorités locales éventuellement corrompues ainsi qu'être prêt à assumer la flambée des tarifs habituels pour une logistique de toute façon incertaine au dernier moment.Et cela sera aussi vrai pour les professionnels, qui prennent leurs marges et dispositions en conséquence - moi le premier - car ça peut vite devenir critique. A ceci près que dans les zones touristiques, les locaux privilégient toujours les pros qui les font travailler régulièrement, au voyageur de passage, même s'il paye double. Par contre ça fait monter les prix pour tous.Le choix d'une destination et d'un type d'organisation est donc pour chacun le fruit d'un compromis entre de nombreux critères, qu'il vaut mieux apprécier lucidement pour que ce soit une réussite. Mais que cela ne dissuade personne : bien avant d'en faire un métier, j'ai monté des expés durant 25 ans avec des amis pour découvrir le monde et pour mon seul plaisir ; ce n'est pas moi qui vais vous faire croire qu'on a toujours besoin d'un professionnel pour nous tenir la main ! On peut parfaitement s'organiser de façon autonome, y trouver énormément de plaisir, et n'avoir besoin de personne ; c'est ce que j'ai toujours fait. Il faut simplement savoir si l'on en a envie, si l'on s'en sent capable, et si l'on est prêt à se donner les moyens de cette autonomie, individuellement et/ou collectivement. Ce n'est pas le cas de tout le monde, même dans une communauté d'affinités (et bien sûr c'est le fond de commerce de tout organisateur de voyage).Les interventions qui précèdent prouvent que nombreux sont les candidats prompts à se greffer sur une organisation existante, mais peu se sentent l'âme d'organiser eux-mêmes. On les comprends d'autant mieux lorsqu'on a déjà assumé ce rôle bénévolement : dans ce cadre on se rend compte qu'on n'a plus envie d'organiser "pour" les autres, mais "avec" eux, car c'est une sacrée prise de tête et une sacrée responsabilité. C'est pour cette raison que j'ai fini par trouver plus sain et profitable pour moi de vendre ce travail plutôt qu'en faire cadeau à mes semblables, qui finalement ne m'en étaient souvent pas plus reconnaissants : au moins cela me permet de vivre de ma passion, dans une relation qui n'est pas de l'assistanat mais du commerce, c'est à dire une transaction mutuellement consentie où chacun estime concrêtement ce que lui apporte l'autre. bien cordialement,Alain------------------
  17. J'ai jeté un oeil sur ce système. Indépendamment des résistances colossales au changement qui seraient à vaincre, il faut savoir ce que l'on cherche à faire.Si l'on veut optimiser la notation pour positionner convenablement un point sur Terre par exemple, il y a mieux à faire. On peut le repérer dans une base 24 sous la forme : ABCWXabcwx, soit 10 caractères seulement pour atteindre une localisation à 5m près à la surface du globe. L'intérêt d'une telle notation serait au moins de maintenir une cohérence avec les fuseaux horaires, donc au plan astronomique avec le repérage du temps (ce qui n'est pas sans avantage pour la navigation). Enfin, un système de repérage basé sur le maintien de coordonnées, angulaires ou spatiales, permet d'effectuer des opérations, et ce dans des espaces à N dimensions.En tout cas à mon avis il ne faut jamais décourager l'innovation.Cordialement,Alain
  18. 1er touriste spatial

    Pour aller dans le sens de Serge, la difficulté d'aller actuellement dans l'espace repose d'abord sur le rendement catastrophique de nos engins (rapport poids/puissance ridicule). Il s'ensuit deux conséquences : le coût, d'une part, lié à l'énorme masse qu'il faut arracher pour ne satelliser que des charges minimes ; le danger, d'autre part, car on doit travailler (non seulement pour limiter cette masse, mais tout simplement pour pouvoir voler) à la limite de la résistance des matériaux. Ceci implique en effet - sans mauvais jeu de mots - des coûts de maintenance "exorbitants", et un effort que d'aucuns ont parfaitement le droit de juger pour l'instant disproportionné, voire stupide.Mais là où, Serge, je ne suis plus d'accord avec toi, c'est que cette situation ne durera pas éternellement. Même si ce qui nous fait rêver aujourd'hui ne doit finalement s'accomplir que dans plusieurs siècles, c'est inéluctable. Je ne suis pas un grand spécialiste du spatial, mais en revanche je crois bien connaître les humains : c'est plus fort qu'eux, ce sont des conquérants ; dès que l'idée d'un "possible" leur a parcouru l'esprit, il n'auront de cesse de l'avoir concrétisé... et aucun argument rationnel ne pourra l'empêcher, car fondamentalement chez l'Homme, les moteurs de l'action sont tout sauf rationnels.Ta mauvaise humeur elle-même ne serait-elle pas la simple expression du dépit qu'on peut légitimement éprouver lorsqu'on est suffisamment lucide pour comprendre que cette grande aventure sera pour les générations futures ?Et puis cesse de nous bassiner avec la "Science", toi qui, précisément, a quitté le circuit patenté de la science pour vivre de tes rêves : on ne devrait jamais sous-estimer la force motrice de nos rêves, c'est une énergie de propulsion capable d'accomplir des miracles...Moi ce qui m'énerve prodigieusement, c'est quand la "Science" patentée oublie de nous faire rêver : sans doute doit-elle estimer se suffire largement à elle-même ? Quelle prétention tout de même ! Alors effectivement : où es-tu, Cassini, tandis que les yankees font mumuse avec leur coucou ? D'un côté de l'Atlantique, une "science" condescendante voire méprisante pour un public définitivement ignare, car envers lequel elle se garde bien de tout effort pédagogique ; de l'autre : ramage et plumage, tambours et trompettes, effets de manches et bombages de torses... Je n'ai de sympathie excessive ni pour l'un ni pour l'autre, et j'ai vraiment envie de renvoyer les deux dos à dos : l'aventure humaine est faite de rêve et de raison, l'un s'appuyant sur l'autre, sans fin. Quand la "Big Science" oublie qu'elle est au service de tous, je ne la trouve pas plus respectable que la douce folie d'une poignée d'aventuriers : ceux-là, en tout cas, s'occupent de leurs frustrations dans l'enthousiasme et dans la bonne humeur. En cela au moins, ils se montrent exemplaires et aptes à susciter l'émerveillement : deux choses dont notre belle science pourrait s'inspirer avec profit.Alain
  19. lunette apo

    Tu me rejoins dans Mafate à La Nouvelle, si tu veux : j'y suis du 27 juin au 24 juillet pour photo et CCD ; J'y laisse mon AP 155 depuis novembre, et elle sera sur une 900 GTO réglée aux petits oignons qui voyage avec moi en fret accompagné à la fin de cette semaine.Alain
  20. Vitesse d'entrée des météorites

    Sokar, il me parait difficile de négliger le mouvement propre de la Terre sur son orbite (+ 30 ou - 30km/s, ou toute composante vectorielle intermédiaire) par rapport à celle d'un objet quelconque appartenant au système solaire, que nous croisons donc à seulement une UA du Soleil, et ce quelle que soit sa trajectoire (voir posts précédents qui donnent une fourchette pertinente pour la vitesse propre de ces objets). Quant à la vitesse de libération de la Terre, elle intervient dans le cas d'un objet dont la vitesse initiale relative par rapport à la nôtre autour du Soleil est assez faible pour entraîner sa chute dans notre puits gravitationnel : en le supposant quasi immobile par rapport à nous au moment de sa capture, c'est la vitesse qu'il atteindra au moment de nous percuter (un cas très théorique j'en conviens, passée la période initiale d'accrétion qui vit la formation du système solaire, car à présent le "ménage y est fait" depuis longtemps sur les orbites voisines de celle de tout corps massif) La vitesse de "libération" d'un corps est aussi celle, théorique, qui achève sa "capture". C'est donc ici la vitesse minimale avec laquelle un corps dépourvu de moyen de freinage peut percuter le centre de la Terre. En pratique, il est évident que sa course s'arrête 6000 km plus tôt, après un sérieux freinage atmosphérique ; on peut estimer cette vitesse, hors atmosphère, d'après celle des satellites en orbite basse : environ 7km/s ?Alain
  21. probleme de buée

    (pour DarkFireProut, dxt : "la lame")
  22. probleme de buée

    On ne la "chauffe" pas vraiment, on fait juste en sorte de maintenir sa température à une valeur proche de celle de l'air ambiant ; dans la nuit, cet air met plus de temps à se refroidir que toutes les masses du télescope, qui rayonnent vers le fond de ciel : si tu ne maintiens pas la lame à température ambiante, elles se comporte alors comme un condenseur plongé dans un milieu plus chaud et humide, d'où la condensation. Tant que sa température ne s'élève pas au dessus de celle de l'air ambiant, aucune convection n'est à redouter. Alain
  23. Qui a déjà vu une conf de J.C Ribes

    Salut Yves,Jean-Claude est un ami personnel, et je puis t'assurer que c'est quelqu'un d'extrêmement sympathique et abordable. En tout cas quelqu'un qui a eu le courage d'énoncer son opinion par rapport au phénomène OVNI, dans un milieu où il ne fait pas bon se démarquer du formatage et du conservatisme ambiants... L'auteur de l'article que tu cites fait sans doute une allusion sybiline au difficile exercice qui consiste à dire ce qu'on pense, en tant que scientifique, sur un sujet aussi controversé, sans se mettre instantanément à dos la majorité bien pensante de la communauté de ses pairs. Cette position paradoxale, à l'écart de tout extrémisme, lui a valu fatalement plus d'une inimitié, tant dans le milieu scientifique que dans celui de l'ufologie, mais il l'assume, je crois, avec philosophie. Quant à savoir si tu seras déçu par sa conférence... eh bien tout dépend de tes attentes à cet égard.Cordialement,Alain
  24. Felicitationa Serge & Thierry

    Pascal D, on voit très bien la face cachée de la Lune en observant le premier trou noir venu... le problème est qu'on la voit très petite et très déformée ! tu n'as jamais entendu parler des mirages gravitationnels ?Bon, un grand bravo à nos deux très médiatiques et passionnés confrères !Alain
  25. Très impressionnantes images...Moi aussi, je visionne sur un portable et je n'ai le tramage que sur M51.Un grand bravo en tout cas !Alain