Thierry Legault

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Tout ce qui a été posté par Thierry Legault

  1. Filtre solaire en P-O : Help

    Un conseil : tu achètes une feuille d'Astrosolar, ça coute pas grand chose et c'est de très bonne qualité. Il suffit juste de la découper au format de ton intrument et de fabriquer une petite monture (en carton par exemple).A+
  2. Maksutov Intes et Crayford ?

    Sur mon 180 Intes Micro (comme il vient d'être dit Intes et Intes Micro sont deux marques différentes), j'ai le système de map par déplacement du primaire sans shifting (c'est un système différent des SC, avec un jeu de roues dentées) et je préfère ce système. On retrouve un avantage qu'on a sur les SC, la grande plage de map qui fait qu'on peut mettre à peu près n'importe quoi à la sortie, y compris des choses qui demandent pas mal de tirage (tête bino, réducteur de focale pour l'imagerie, filtre h-alpha, flip-mirror en CCD etc.) sans être un coup trop près un coup trop loin comme cela se passe souvent avec les porte-oculaires dont la plage est limitée à la course. De plus, on peut mettre des accessoires lourds sans risquer des flexions ou un durcissement du porte-oculaire. Je vois quand même un avantage en imagerie : on peut mettre un système de mesure type comparateur sur la pièce mobile, ce qui est d'une aide très précieuse.A+
  3. Demande d'assistance pour Helioscope Clavé

    Par curiosité, quel avantage vois-tu à l'utilisation d'un hélioscope par rapport à un bon filtre solaire à l'ouverture (qui a, lui, l'avantage d'éviter les problèmes d'échauffement) ?A+
  4. Observation du soleil

    Tu peux acheter une feuille d'Astrosolar (type 'visuel'), ça coûte vraiment pas cher et côté qualité optique c'est très bon (meilleur que pas mal de filtres en verre). Il faut découper la feuille à la dimension de ton ouverture et la coller sur un support (carton ou autre) qui viendra se placer à l'avant de l'instrument.A+
  5. Détail de 0,28" avec pouvoir séparateur de 0,6" !

    Effectivement on peut détecter des détails de petite taille, surtout s'ils ont une forme favorable (ligne ou rainure) et un bon contraste. Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que la notion de 'pouvoir séparateur' (dont la formule, très approximative, est universellement connue, trop peut-être) ne s'applique que sur une étoile double de même magnitude, et absolument pas à un détail planétaire. Même si évidemment la largeur de la plus petite rainure visible dans un instrument dépend (toute conditions égales par ailleurs) de son ouverture, cette largeur n'a rien à voir avec la séparation minimale d'une étoile double. On peut voir à l'oeil nu un fil électrique bien plus mince que 1', et pour le prochain passage de Mercure (diamètre 12") devant le Soleil, certains se demandent s'il ne serait pas visible à l'oeil nu (enfin pas nu, avec de bonnes lunettes, une bonne protection contre les lumières parasites etc.). Et ce n'est pas si invraisemblable...Tien en passant, la même rainure prise avec mon SC 12" : A+
  6. CROA comparatif à la lunette de 232 mm de Rocbaron.

    Je pense que les constatations de David confirment ce que l'imagerie (argentique ou numérique) a également montré depuis pas mal d'années :- tous les types d'instruments sont capables de donner de bons résultats : des photos et images planétaires excellentes ont été obtenues avec à peu près tous les types (Newton, lunette, Mak, SC etc.), voir par exemple le livre de Dragesco sur la haute résolution, ou des résultats plus récents. S'il existait un type d'instrument "miracle", celui-ci se serait distingué par des résultats nettement supérieurs aussi bien en imagerie qu'en visuel- les différences entre types existent (sensibilité à la turbulence, obstruction etc.) mais sont plus subtils qu'on le pense parfois, ce sont des paramètres secondaires par rapport à la qualité optique (et par rapport au diamètre évidemment, comme l'a dit David)- d'autres paramètres, plus liés à la 'maîtrise' de l'instrument par l'utilisateur (équilibrage thermique, réglages des barillets, collimation etc. sans parler des questions de monture, absence de vibrations...), sont tout aussi importants et ce sont eux qui font souvent les différences entre instruments sur le terrain, différences souvent attribués de manière excessive à l'obstruction ou d'autres paramètres 'théoriques'. La plupart des SC que je vois dans les rassemblements sont bien plus handicapés par leur décollimation que par leur obstruction !Il est vrai que les lunettes présentent des avantages au niveau facilité d'emploi (moins de soucis thermiques, pas (trop) de collimation), mais on peut aussi s'éclater avec d'autres types d'instruments pourvu qu'on s'en donne un peu la peine (et qu'on ait pas trop d'a priori !). Et puis attention aux questions de barillets qui peuvent être redoutables sur des lunettes de diamètre important (et même sur des lunettes de diamètre plus modeste, il semble que ce type de problème ne soit pas si rare, je l'ai encore vu récemment sur une lunette super-fluo-apo de 100mm dont le barillet se rétractait par temps assez froid et générait un fort astigmatisme).A+
  7. buée interne objectif lunette

    Tu veux dire que la buée se forme entre les lentilles ou sur la face intérieure de l'objectif ? Quoi qu'il en soit ce n'est pas normal, quand l'atmosphère est humide la buée arrive à l'extérieur. Il m'est arrivé d'avoir de la buée sur la face interne de la lame d'un SC, c'était parce que de l'humidité s'était logée à l'intérieur du tube. La nuit, elle se condensait sur la partie la plus froide. De retour au chaud, elle disparaissait de la lame mais elle était toujours dans le tube ! La solution est de laisser le tube ouvert quelque temps dans un endroit sec. C'est peut-être ce qui t'arrive, surtout si tu laisses le tube de la lunette obturé sans jamais permettre à l'humidité de s'échapper.Une petite résistance chauffante autour de l'objectif peut aider à éviter la buée, mais il vaudrait mieux s'attaquer à l'origine du problème !A+
  8. UV et IR en photo

    Pour compléter la réponse sur les réfracteurs, il y a d'autres cas où un filtre anti-IR peut être utile avec n'importe quel instrument, par exemple :- en webcam, pour les acquisitions en couleurs, pour éviter que l'image soit dominée par les IR et que les couches 'couleur' soient identiques- quand l'objet est bas sur l'horizon, pour limiter les effets de la dispersion atmosphérique (réfraction différente selon la longueur d'onde).A+
  9. Des précisions comme promis

    En tout cas, sans vouloir te décourager, l'interférométrie comme tu penses le faire a autant de chances de marcher que si tu essayais d'aller sur la Lune à vélo !Et cela pour diverses raisons. La première, c'est que l'interférométrie fait interférer (comme son nom l'indique) des ondes lumineuses. Pas des images ou des signaux vidéo car dans ce cas, tu perds des informations vitales telles que la phase de l'onde. C'est pour cela que les interféromètres optiques sont de vraies usines à gaz avec des tas de tuyaux, de miroirs, de fibres optiques,d'asservissements etc, afin de 'mélanger' des faisceaux lumineux (et non pas des signaux CCD ou vidéo, ce qui serait beaucoup plus simple...si ça marchait). Le tout sous vide, thermostaté, dans des installations insensibles aux vibrations et j'en passe...En plus la Terre tourne, donc le trajet de la lumière qui arrive au foyer de chaque instrument change sans arrêt et il faut garder la même longueur de chemin optique en permanence (d'où les lignes à retard), et cela à une fraction de micron près. Technologiquement pointu, c'est le moins qu'on puisse dire !A+
  10. Une idée de projet...

    Je n'ai pas de réponse à ta question, mais j'ai une question : c'est pour quoi faire ? Pas de l'interférométrie optique quand même ?A+
  11. peut-on réduire la turbu instrumentale?

    Ah oui mais non, le feutre c'est pour éviter les réflexions parasites, pas la turbu !Pour limiter la turbu dans l'instrument hé bien il n'y a pas 36 recettes, il faut laisser l'instrument se mettre à température le plus longtemps possible (en général 1h mini, parfois bien plus). Evidemment, ça implique qu'il faut éviter de laisser l'instrument dans la journée à chauffer dans le coffre d'une voiture au Soleil, ou même dans une coupole bien chauffée dans la journée.Sur mon Mewlon 250 j'avais monté plusieurs petits ventilateurs pour CPU sur une plaque à l'arrière de l'instrument (sur cet instrument le cache derrière le miroir est amovible). Mais ça ne faisait pas de miracles, et bien sûr il fallait stopper les ventilateur pendant l'observation.A+
  12. comment se lancer dans la webcam ?

    Apparemment tu sais quand même te servir un petit peu d'un ordinateur, puisque tu écris sur ce forum !Utiliser une webcam et traiter les images ce n'est pas vraiment une question de s'y connaître ou pas en informatique, car c'est à peine plus compliqué que de poster un message sur ce forum. Les difficultés, elles viennent d'abord (et surtout !) au télescope quand on prend les images : centrage, focalisation, suivi, réglages de la webcam, éventuellement collimation etc.. Pour le traitement, une fois qu'on sait appliquer les quelques commandes habituelles dans son logiciel favori (c'est toujours à peu près les mêmes : sélection des meilleures images, recentrage, compositage et masque flou ou équivalent, les logiciels savent faire tout ça de manière quasi automatique) c'est bon, et il y a des tas de sites, d'archives (celle d'Astrocam par exemple) ou de CD qui les expliquent. Et là encore ce n'est pas une question d'informatique mais de connaître (et si possible de comprendre un petit peu) les quelques traitements à appliquer. C'est comme pour conduire une voiture, pas besoin d'être un as de la mécanique !A+
  13. Renvoi coudé et collimation

    oui c'est le contraire, car le paramètre prépondérant c'est la distance entre le secondaire et le foyer (c'est l'équivalent du tirage pour une Barlow), et cette distance augmente avec le renvoi coudé donc la focale finale augmente.A+
  14. TMB, Intes-Micro et magnitude limite

    Heu oui, enfin ce n'est pas exactement ce que j'ai voulu dire. Si on limite la réduction aux quelques cm nécessaires et suffisants, l'instrument est bon à la fois pour le planétaire et le ciel profond. Mais je crois que tu l'avais bien compris comme ça.A+
  15. un noir mat contre les réflexions parasites le tube optique ?

    Ce n'est pas parce qu'un noir est mat qu'il n'a pas des réflexions en lumière rasante...on a parfois des surprises. J'ai des doutes sur l'encre de Chine. Moi je ne peinds pas, je colle du velours noir adhésif que je trouve en rouleau en magasin de bricolage.A+
  16. TMB, Intes-Micro et magnitude limite

    ------------------------------------------- Comme je l'ai dit certains l'ont carrément enlevé (démonté). Notamment quelqu'un qui va sur ce site.(je ne peux pas le citer...il se reconnaitra). Il faudrait faire à un appel à témoin! (il a un Intes 180 ...et il connait parfaitement la collim) Lui ne met pas de résistance chauffante...contrairement au mien (indispensable) -------------------------------------------Il se pourraît qu'il s'agisse de moi ;-)Pour moi l'objectif premier de la réduction du baffle n'est pas de diminuer un peu la perturbation thermique qu'il peut occasionner, c'est de permettre à toute la lumière entrant dans l'instrument d'en sortir. Si le baffle est trop long, il va bloquer la lumière qui vient de la partie périphérique de l'optique. Le résultat est équivalent à une perte de diamètre, donc une diminution de lumière et de résolution. Par contre, le miroir secondaire ne changeant pas de taille, l'obstruction relative augmente et donc le contraste baisse. Si j'ai enlevé la partie avant du baffle, c'est parce que je n'utilise pas mon mak pour faire du ciel profond (j'ai d'autres instruments pour ça) mais pour la Lune et surtout pour le Soleil (avec un filtre H-alpha), et donc qu'un petit peu de lumière parasite de fond de ciel est négligeable. En plus, j'utilise en général un renvoi coudé et une tête bino qui me renvoient le foyer loin en arrière, donc cela nécessite de le raccourcir plus.Pour ce qui est de la résistance chauffante, en fait je la mets de temps en temps (mais pas pour le Soleil !). Si l'instrument est resté longtemps dehors et que la température ne chute pas trop en cours de nuit, je m'en passe.A+
  17. CROA par RAHAN 21_02_03 : ciel profond

    Je ne crois pas que ce soit la méthode Coué, j'ai fait la même constatation lors du rapprochement entre Saturne et M1 : lorsque Saturne était dans le champ, j'ai cherché à voit M1 et je l'ai repérée assez facilement en bougeant un peu le télescope. En sortant Saturne M1 est devenue évidente. L'explication est peut-être d'ordre physiologique, d'ailleurs même si on ne le remarque pas, pour mieux voir les détails notre oeil fait des très petits mouvements incessants. A ce propos, je conseille la lecture du dernier S&V Junior sur la vision, vraiment très très intéressant !Sinon au sujet de la Lune, moi quand elle est là je ne vais pas me coucher...je l'observe ! Il y a tellement de choses à voir, et en plus ça change sans arrêt.A+
  18. Collimation...

    bon, on va essayer de clarifier encore un peu les choses, c'est pas si compliqué.Prenons un Newton. Il comporte divers éléments qui doivent être, les uns par rapport aux autres, bien positionnés : le tube, le porte-oculaire, le secondaire (avec son araignée et son support) et le primaire (avec son barillet). Celui qui assemble un Newton doit les positionner les uns après les autres, en prenant l'un d'eux comme référence initiale(le tube évidemment !). Quand je dis positionner, il s'agit d'un positionnement non seulement angulaire mais aussi en translation sur 2 ou 3 axes (et en plus sur un Newton très ouvert le secondaire est légèrement décalé à l'opposé du porte-oculaire). Certains positionnements peuvent bouger occasionnellement (la perpendicularité du porte-oculaire avec le tube par exemple) et il n'est pas inutile de les vérifier de temps en temps, la méthode des reflets permet à peu près de tout faire (à condition de faire les choses dans le bon ordre !).Si on se restreint aux réglages angulaires des miroirs, classiquement on procède comme suit, dans cet ordre : - le secondaire est réglé en regardant à travers le porte-oculaire (oeil très bien centré !) : le reflet du primaire doit être centré dans le secondaire (et pas le contraire : attention il y a des tas de reflets, il faut prendre les bons) - le réglage du primaire est effectué en centrant le reflet du secondaire dans le primaire (mais vu évidemment toujours à travers le porte-oculaire, donc via le secondaire...OK ?). On ne retouche pas au secondaire (sinon on n'en sortirait pas !)puisqu'il n'y a pas de raison que son réglage ait changé (à moins d'avoir beaucoup bougé le primaire) - on affine sur étoile en réglant le primairePourquoi règle-t-on le primaire au final ? Parce que c'est l'élément dont le déréglage provoque le plus de problèmes sur l'image : hors axe, il y a de la coma. Le secondaire est plus proche de l'oculaire et surtout il est plan, donc un petit déréglage angulaire ne se traduira que par une légère inclinaison du plan focal (ce qui peut être quand même gênant en grand champ). Quant à dire que ce serait le secondaire qui se dérèglerait plus facilement que le primaire, je ne vois pas pourquoi.Pour les SC, un système de réglage du primaire n'est pas indispensable car le système de focalisation le maintient correctement centré (à moins d'avoir un shifting énorme), et puis il est sphérique, or l'inclinaison d'une portion de sphère (qui est équivalente à la même portion de sphère qu'on aurait décalée latéralement) provoque moins d'effets que l'inclinaison d'une portion de parabole.A+
  19. Collimation...

    Bon, on va essayer de récapituler, il semble qu'il y ait une certaine confusion...- le Newton : on règle le primaire et le secondaire de jour par la méthode des reflets (de nombreux sites web décrivent cette méthode, de même que le livre Star Testing Astronomical Telescopes, et je crois bien aussi un article d'Astrosurf Magazine). Normalement ce réglage n'est pas à refaire très souvent. Et on vérifie et on règle le primaire sur étoile aussi souvent que nécessaire (parce que ça bouge !).- le Cassegrain : comme le Newton car le primaire est parabolique aussi. Le réglage final se fait donc sur le primaire.- le SC : on règle le secondaire, de toute façon on ne peut pas toucher à autre chose ! Pareil pour les Taka Mewlon (qui ne sont pas des Cassegrain classique mais des Dall-Kirkham).- le Maksutov_Cassegrain type Rumak (secondaire séparé, Intes par exemple) : on règle sur le secondaire, comme pour un SC.Demain, interro écrite :-))))))A+
  20. Stabilité de la collimation des Telescopes

    Attention, ce n'est pas équivalent de collimater sur un primaire ou sur un secondaire ! Par exemple, sur les Maks Intes, bien qu'il y ait un système de vis de réglage sur le primaire, la collimation habituelle se fait sur le secondaire, agir sur le primaire ne provoquerait pas l'effet escompté !A+
  21. Rayonnement thermique et star test

    Absolument d'accord avec Phil : tout matériel, y compris du haut de gamme, peut être sujet à des problèmes de fabrication voire de conception, j'en ai fait l'expérience à plusieurs reprises. Il ne vaut mieux pas faire une confiance trop aveugle ! Mais l'important est effectivement qu'en cas de problème le sav soit à la hauteur.A+
  22. shifting su Schmidt-Cassegrain

    Si ta manip de bloquer les vis de collimation marche, je conseillerai à ma fille de bloquer les molettes de son violon, comme ça plus besoin de l'accorder ! :-))))Concernant le shifting, rien ne prouve que les calculs faits pour un Cassegrain dont le primaire est parabolique peuvent s'appliquer à un SC dont le primaire est sphérique. Déjà, un basculement d'un miroir sphérique est équivalent à une translation, ce qui n'est pas le cas pour un parabolique. J'ai tendance à penser qu'il y a plus de tolérance sur un SC que sur un Cassegrain (sinon il y aurait eu un système de collimation au moins sur le TSC de chez Taka si ce n'est sur les SC US). A moins d'un shifting énorme, je ne pense pas qu'il y ait de quoi mettre en péril la collimation.En plus il y a toujours une solution simple : faire systématiquement la map en tournant la molette dans le même sens (si on a passé le point de netteté revenir franchement en arrière et repartir dans l'autre sens). De plus, si on choisit le sens qui pousse le miroir vers le haut, ça évite les petits décalages résiduels dus aux jeux mécaniques quand on stoppe le mouvement. Il y a un autre moyen pour diminuer le shifting s'il est vraiment important, c'est de dégraisser le mécanisme et de le regraisser avec une bonne graisse téflon.------------------------------------------- Si effectivement la longueur de guidage est de 50mm et le jeu de 40µm entre la bague et le baffle, il me semble illusoir de vouloir obtenir une collimation stable avec un Schmidt-Cassegrain. J'aimerais bien disposer des valeurs réelles de jeu et de longueur de guidage, mais de toutes les façons le shifting va faire baisser les performances du telescope. -------------------------------------------Du moins c'est ce que tu supposes. Je m'amuse toujours de voir des scientifiques ou des ingénieurs (je sais j'en suis un...) atteints du syndrôme du spécialiste : ils se se fabriquent des certitudes inébranlables à partir de connaissances extrapolées d'autres domaines ou à partir de quelques calculs censés représenter fidèlement la réalité dans toute sa complexité ;-)))A+
  23. Stabilité de la collimation des Telescopes

    Je ne pense pas non plus que ce soit une bonne idée !La décollimation d'un SC ou autre télescope peut être liée à bien d'autres choses qu'un hypothétique desserrage des vis. Il faut déjà tenir compte des deux phénomènes suivants dont les effets sont loin d'être négligeables : - sur les instruments dont le champ de bonne collimation est assez réduit (SC, Dall-Kirkham etc.), la collimation dépend du montage que l'on met derrière l'instrument (avec renvoi coudé, ou sans, système grandissant pour imagerie, tête bino etc.) car deux montages différents ne seront pas exactement sur le même axe optique, et souvent la différence est importante. - l'orientation de l'instrument peut jouer sur le réglage également. Expérience amusante avec un SC sur monture allemande : faire la collimation sur une étoile au méridien et vérifier sur la même étoile en plaçant le tube de l'autre côté de la monture !
  24. Estimer la turbulence

    bonjour ------------------------------------------ question, a thierry: je ne pense pas que tu t'amuse a mettre en place tout ton matos a chaque fois qu'il fait beau ? ------------------------------------------Si ! C'est le seul moyen de se rendre compte de la qualité de la soirée. Mais maintenant la monture est à poste fixe dans le jardin, il me suffit de poser le tube dessus.------------------------------------------ verifie tu d'abord avec un petit instrument si la turbulence vaut le coup ? ------------------------------------------Je le fais de temps en temps, avec mon Mak180, mais la turbulence se manifeste différemment selon le diamètre de l'instrument donc ce n'est pas très fiable. Par exemple il m'est souvent arrivé d'avoir une belle tache d'Airy assez stable dans le 180, et une patate bouillonnante dans le 305.------------------------------------------- et combien de fois sort tu le 300 pour finalement rien faire ?? -------------------------------------------Je le sors à chaque fois que c'est dégagé, pour ne rien faire la plupart du temps. Mais je ne peux pas faire autrement, sinon je ne pourrais pas profiter des trous de turbu qui sont imprévisibles.
  25. Estimer la turbulence

    Assez réaliste en effet...Ici (Elancourt, région parisienne) dans mon 305mm j'ai les figures 1 à 3 la plupart du temps, 4 et 5 pas souvent, au-dessus de 6 à 7 c'est rare (sur une année ça se compte sur les doigts de la main), quant à la figure 10 la dernière fois c'était il y a 1 an (et encore ça n'a pas duré toute la nuit) ! Et pourtant je surveille pratiquement toutes les nuits claires, quand les planètes ou la Lune sont là. Avec l'habitude j'arrive à collimater à partir du niveau 3. Mon dernier Saturne a été fait lors d'une nuit niveau 5 à 6, heureusement que la vidéo permet de prendre beaucoup d'images : http://perso.club-internet.fr/legault/sat03_w.html amicalement