Thierry Legault

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Tout ce qui a été posté par Thierry Legault

  1. CROA comparatif à la lunette de 232 mm de Rocbaron.

    Je pense que les constatations de David confirment ce que l'imagerie (argentique ou numérique) a également montré depuis pas mal d'années :- tous les types d'instruments sont capables de donner de bons résultats : des photos et images planétaires excellentes ont été obtenues avec à peu près tous les types (Newton, lunette, Mak, SC etc.), voir par exemple le livre de Dragesco sur la haute résolution, ou des résultats plus récents. S'il existait un type d'instrument "miracle", celui-ci se serait distingué par des résultats nettement supérieurs aussi bien en imagerie qu'en visuel- les différences entre types existent (sensibilité à la turbulence, obstruction etc.) mais sont plus subtils qu'on le pense parfois, ce sont des paramètres secondaires par rapport à la qualité optique (et par rapport au diamètre évidemment, comme l'a dit David)- d'autres paramètres, plus liés à la 'maîtrise' de l'instrument par l'utilisateur (équilibrage thermique, réglages des barillets, collimation etc. sans parler des questions de monture, absence de vibrations...), sont tout aussi importants et ce sont eux qui font souvent les différences entre instruments sur le terrain, différences souvent attribués de manière excessive à l'obstruction ou d'autres paramètres 'théoriques'. La plupart des SC que je vois dans les rassemblements sont bien plus handicapés par leur décollimation que par leur obstruction !Il est vrai que les lunettes présentent des avantages au niveau facilité d'emploi (moins de soucis thermiques, pas (trop) de collimation), mais on peut aussi s'éclater avec d'autres types d'instruments pourvu qu'on s'en donne un peu la peine (et qu'on ait pas trop d'a priori !). Et puis attention aux questions de barillets qui peuvent être redoutables sur des lunettes de diamètre important (et même sur des lunettes de diamètre plus modeste, il semble que ce type de problème ne soit pas si rare, je l'ai encore vu récemment sur une lunette super-fluo-apo de 100mm dont le barillet se rétractait par temps assez froid et générait un fort astigmatisme).A+
  2. buée interne objectif lunette

    Tu veux dire que la buée se forme entre les lentilles ou sur la face intérieure de l'objectif ? Quoi qu'il en soit ce n'est pas normal, quand l'atmosphère est humide la buée arrive à l'extérieur. Il m'est arrivé d'avoir de la buée sur la face interne de la lame d'un SC, c'était parce que de l'humidité s'était logée à l'intérieur du tube. La nuit, elle se condensait sur la partie la plus froide. De retour au chaud, elle disparaissait de la lame mais elle était toujours dans le tube ! La solution est de laisser le tube ouvert quelque temps dans un endroit sec. C'est peut-être ce qui t'arrive, surtout si tu laisses le tube de la lunette obturé sans jamais permettre à l'humidité de s'échapper.Une petite résistance chauffante autour de l'objectif peut aider à éviter la buée, mais il vaudrait mieux s'attaquer à l'origine du problème !A+
  3. UV et IR en photo

    Pour compléter la réponse sur les réfracteurs, il y a d'autres cas où un filtre anti-IR peut être utile avec n'importe quel instrument, par exemple :- en webcam, pour les acquisitions en couleurs, pour éviter que l'image soit dominée par les IR et que les couches 'couleur' soient identiques- quand l'objet est bas sur l'horizon, pour limiter les effets de la dispersion atmosphérique (réfraction différente selon la longueur d'onde).A+
  4. Des précisions comme promis

    En tout cas, sans vouloir te décourager, l'interférométrie comme tu penses le faire a autant de chances de marcher que si tu essayais d'aller sur la Lune à vélo !Et cela pour diverses raisons. La première, c'est que l'interférométrie fait interférer (comme son nom l'indique) des ondes lumineuses. Pas des images ou des signaux vidéo car dans ce cas, tu perds des informations vitales telles que la phase de l'onde. C'est pour cela que les interféromètres optiques sont de vraies usines à gaz avec des tas de tuyaux, de miroirs, de fibres optiques,d'asservissements etc, afin de 'mélanger' des faisceaux lumineux (et non pas des signaux CCD ou vidéo, ce qui serait beaucoup plus simple...si ça marchait). Le tout sous vide, thermostaté, dans des installations insensibles aux vibrations et j'en passe...En plus la Terre tourne, donc le trajet de la lumière qui arrive au foyer de chaque instrument change sans arrêt et il faut garder la même longueur de chemin optique en permanence (d'où les lignes à retard), et cela à une fraction de micron près. Technologiquement pointu, c'est le moins qu'on puisse dire !A+
  5. Une idée de projet...

    Je n'ai pas de réponse à ta question, mais j'ai une question : c'est pour quoi faire ? Pas de l'interférométrie optique quand même ?A+
  6. peut-on réduire la turbu instrumentale?

    Ah oui mais non, le feutre c'est pour éviter les réflexions parasites, pas la turbu !Pour limiter la turbu dans l'instrument hé bien il n'y a pas 36 recettes, il faut laisser l'instrument se mettre à température le plus longtemps possible (en général 1h mini, parfois bien plus). Evidemment, ça implique qu'il faut éviter de laisser l'instrument dans la journée à chauffer dans le coffre d'une voiture au Soleil, ou même dans une coupole bien chauffée dans la journée.Sur mon Mewlon 250 j'avais monté plusieurs petits ventilateurs pour CPU sur une plaque à l'arrière de l'instrument (sur cet instrument le cache derrière le miroir est amovible). Mais ça ne faisait pas de miracles, et bien sûr il fallait stopper les ventilateur pendant l'observation.A+
  7. comment se lancer dans la webcam ?

    Apparemment tu sais quand même te servir un petit peu d'un ordinateur, puisque tu écris sur ce forum !Utiliser une webcam et traiter les images ce n'est pas vraiment une question de s'y connaître ou pas en informatique, car c'est à peine plus compliqué que de poster un message sur ce forum. Les difficultés, elles viennent d'abord (et surtout !) au télescope quand on prend les images : centrage, focalisation, suivi, réglages de la webcam, éventuellement collimation etc.. Pour le traitement, une fois qu'on sait appliquer les quelques commandes habituelles dans son logiciel favori (c'est toujours à peu près les mêmes : sélection des meilleures images, recentrage, compositage et masque flou ou équivalent, les logiciels savent faire tout ça de manière quasi automatique) c'est bon, et il y a des tas de sites, d'archives (celle d'Astrocam par exemple) ou de CD qui les expliquent. Et là encore ce n'est pas une question d'informatique mais de connaître (et si possible de comprendre un petit peu) les quelques traitements à appliquer. C'est comme pour conduire une voiture, pas besoin d'être un as de la mécanique !A+
  8. Renvoi coudé et collimation

    oui c'est le contraire, car le paramètre prépondérant c'est la distance entre le secondaire et le foyer (c'est l'équivalent du tirage pour une Barlow), et cette distance augmente avec le renvoi coudé donc la focale finale augmente.A+
  9. TMB, Intes-Micro et magnitude limite

    Heu oui, enfin ce n'est pas exactement ce que j'ai voulu dire. Si on limite la réduction aux quelques cm nécessaires et suffisants, l'instrument est bon à la fois pour le planétaire et le ciel profond. Mais je crois que tu l'avais bien compris comme ça.A+
  10. un noir mat contre les réflexions parasites le tube optique ?

    Ce n'est pas parce qu'un noir est mat qu'il n'a pas des réflexions en lumière rasante...on a parfois des surprises. J'ai des doutes sur l'encre de Chine. Moi je ne peinds pas, je colle du velours noir adhésif que je trouve en rouleau en magasin de bricolage.A+
  11. TMB, Intes-Micro et magnitude limite

    ------------------------------------------- Comme je l'ai dit certains l'ont carrément enlevé (démonté). Notamment quelqu'un qui va sur ce site.(je ne peux pas le citer...il se reconnaitra). Il faudrait faire à un appel à témoin! (il a un Intes 180 ...et il connait parfaitement la collim) Lui ne met pas de résistance chauffante...contrairement au mien (indispensable) -------------------------------------------Il se pourraît qu'il s'agisse de moi ;-)Pour moi l'objectif premier de la réduction du baffle n'est pas de diminuer un peu la perturbation thermique qu'il peut occasionner, c'est de permettre à toute la lumière entrant dans l'instrument d'en sortir. Si le baffle est trop long, il va bloquer la lumière qui vient de la partie périphérique de l'optique. Le résultat est équivalent à une perte de diamètre, donc une diminution de lumière et de résolution. Par contre, le miroir secondaire ne changeant pas de taille, l'obstruction relative augmente et donc le contraste baisse. Si j'ai enlevé la partie avant du baffle, c'est parce que je n'utilise pas mon mak pour faire du ciel profond (j'ai d'autres instruments pour ça) mais pour la Lune et surtout pour le Soleil (avec un filtre H-alpha), et donc qu'un petit peu de lumière parasite de fond de ciel est négligeable. En plus, j'utilise en général un renvoi coudé et une tête bino qui me renvoient le foyer loin en arrière, donc cela nécessite de le raccourcir plus.Pour ce qui est de la résistance chauffante, en fait je la mets de temps en temps (mais pas pour le Soleil !). Si l'instrument est resté longtemps dehors et que la température ne chute pas trop en cours de nuit, je m'en passe.A+
  12. CROA par RAHAN 21_02_03 : ciel profond

    Je ne crois pas que ce soit la méthode Coué, j'ai fait la même constatation lors du rapprochement entre Saturne et M1 : lorsque Saturne était dans le champ, j'ai cherché à voit M1 et je l'ai repérée assez facilement en bougeant un peu le télescope. En sortant Saturne M1 est devenue évidente. L'explication est peut-être d'ordre physiologique, d'ailleurs même si on ne le remarque pas, pour mieux voir les détails notre oeil fait des très petits mouvements incessants. A ce propos, je conseille la lecture du dernier S&V Junior sur la vision, vraiment très très intéressant !Sinon au sujet de la Lune, moi quand elle est là je ne vais pas me coucher...je l'observe ! Il y a tellement de choses à voir, et en plus ça change sans arrêt.A+
  13. Collimation...

    bon, on va essayer de clarifier encore un peu les choses, c'est pas si compliqué.Prenons un Newton. Il comporte divers éléments qui doivent être, les uns par rapport aux autres, bien positionnés : le tube, le porte-oculaire, le secondaire (avec son araignée et son support) et le primaire (avec son barillet). Celui qui assemble un Newton doit les positionner les uns après les autres, en prenant l'un d'eux comme référence initiale(le tube évidemment !). Quand je dis positionner, il s'agit d'un positionnement non seulement angulaire mais aussi en translation sur 2 ou 3 axes (et en plus sur un Newton très ouvert le secondaire est légèrement décalé à l'opposé du porte-oculaire). Certains positionnements peuvent bouger occasionnellement (la perpendicularité du porte-oculaire avec le tube par exemple) et il n'est pas inutile de les vérifier de temps en temps, la méthode des reflets permet à peu près de tout faire (à condition de faire les choses dans le bon ordre !).Si on se restreint aux réglages angulaires des miroirs, classiquement on procède comme suit, dans cet ordre : - le secondaire est réglé en regardant à travers le porte-oculaire (oeil très bien centré !) : le reflet du primaire doit être centré dans le secondaire (et pas le contraire : attention il y a des tas de reflets, il faut prendre les bons) - le réglage du primaire est effectué en centrant le reflet du secondaire dans le primaire (mais vu évidemment toujours à travers le porte-oculaire, donc via le secondaire...OK ?). On ne retouche pas au secondaire (sinon on n'en sortirait pas !)puisqu'il n'y a pas de raison que son réglage ait changé (à moins d'avoir beaucoup bougé le primaire) - on affine sur étoile en réglant le primairePourquoi règle-t-on le primaire au final ? Parce que c'est l'élément dont le déréglage provoque le plus de problèmes sur l'image : hors axe, il y a de la coma. Le secondaire est plus proche de l'oculaire et surtout il est plan, donc un petit déréglage angulaire ne se traduira que par une légère inclinaison du plan focal (ce qui peut être quand même gênant en grand champ). Quant à dire que ce serait le secondaire qui se dérèglerait plus facilement que le primaire, je ne vois pas pourquoi.Pour les SC, un système de réglage du primaire n'est pas indispensable car le système de focalisation le maintient correctement centré (à moins d'avoir un shifting énorme), et puis il est sphérique, or l'inclinaison d'une portion de sphère (qui est équivalente à la même portion de sphère qu'on aurait décalée latéralement) provoque moins d'effets que l'inclinaison d'une portion de parabole.A+
  14. Collimation...

    Bon, on va essayer de récapituler, il semble qu'il y ait une certaine confusion...- le Newton : on règle le primaire et le secondaire de jour par la méthode des reflets (de nombreux sites web décrivent cette méthode, de même que le livre Star Testing Astronomical Telescopes, et je crois bien aussi un article d'Astrosurf Magazine). Normalement ce réglage n'est pas à refaire très souvent. Et on vérifie et on règle le primaire sur étoile aussi souvent que nécessaire (parce que ça bouge !).- le Cassegrain : comme le Newton car le primaire est parabolique aussi. Le réglage final se fait donc sur le primaire.- le SC : on règle le secondaire, de toute façon on ne peut pas toucher à autre chose ! Pareil pour les Taka Mewlon (qui ne sont pas des Cassegrain classique mais des Dall-Kirkham).- le Maksutov_Cassegrain type Rumak (secondaire séparé, Intes par exemple) : on règle sur le secondaire, comme pour un SC.Demain, interro écrite :-))))))A+
  15. Stabilité de la collimation des Telescopes

    Attention, ce n'est pas équivalent de collimater sur un primaire ou sur un secondaire ! Par exemple, sur les Maks Intes, bien qu'il y ait un système de vis de réglage sur le primaire, la collimation habituelle se fait sur le secondaire, agir sur le primaire ne provoquerait pas l'effet escompté !A+
  16. Rayonnement thermique et star test

    Absolument d'accord avec Phil : tout matériel, y compris du haut de gamme, peut être sujet à des problèmes de fabrication voire de conception, j'en ai fait l'expérience à plusieurs reprises. Il ne vaut mieux pas faire une confiance trop aveugle ! Mais l'important est effectivement qu'en cas de problème le sav soit à la hauteur.A+
  17. shifting su Schmidt-Cassegrain

    Si ta manip de bloquer les vis de collimation marche, je conseillerai à ma fille de bloquer les molettes de son violon, comme ça plus besoin de l'accorder ! :-))))Concernant le shifting, rien ne prouve que les calculs faits pour un Cassegrain dont le primaire est parabolique peuvent s'appliquer à un SC dont le primaire est sphérique. Déjà, un basculement d'un miroir sphérique est équivalent à une translation, ce qui n'est pas le cas pour un parabolique. J'ai tendance à penser qu'il y a plus de tolérance sur un SC que sur un Cassegrain (sinon il y aurait eu un système de collimation au moins sur le TSC de chez Taka si ce n'est sur les SC US). A moins d'un shifting énorme, je ne pense pas qu'il y ait de quoi mettre en péril la collimation.En plus il y a toujours une solution simple : faire systématiquement la map en tournant la molette dans le même sens (si on a passé le point de netteté revenir franchement en arrière et repartir dans l'autre sens). De plus, si on choisit le sens qui pousse le miroir vers le haut, ça évite les petits décalages résiduels dus aux jeux mécaniques quand on stoppe le mouvement. Il y a un autre moyen pour diminuer le shifting s'il est vraiment important, c'est de dégraisser le mécanisme et de le regraisser avec une bonne graisse téflon.------------------------------------------- Si effectivement la longueur de guidage est de 50mm et le jeu de 40µm entre la bague et le baffle, il me semble illusoir de vouloir obtenir une collimation stable avec un Schmidt-Cassegrain. J'aimerais bien disposer des valeurs réelles de jeu et de longueur de guidage, mais de toutes les façons le shifting va faire baisser les performances du telescope. -------------------------------------------Du moins c'est ce que tu supposes. Je m'amuse toujours de voir des scientifiques ou des ingénieurs (je sais j'en suis un...) atteints du syndrôme du spécialiste : ils se se fabriquent des certitudes inébranlables à partir de connaissances extrapolées d'autres domaines ou à partir de quelques calculs censés représenter fidèlement la réalité dans toute sa complexité ;-)))A+
  18. Stabilité de la collimation des Telescopes

    Je ne pense pas non plus que ce soit une bonne idée !La décollimation d'un SC ou autre télescope peut être liée à bien d'autres choses qu'un hypothétique desserrage des vis. Il faut déjà tenir compte des deux phénomènes suivants dont les effets sont loin d'être négligeables : - sur les instruments dont le champ de bonne collimation est assez réduit (SC, Dall-Kirkham etc.), la collimation dépend du montage que l'on met derrière l'instrument (avec renvoi coudé, ou sans, système grandissant pour imagerie, tête bino etc.) car deux montages différents ne seront pas exactement sur le même axe optique, et souvent la différence est importante. - l'orientation de l'instrument peut jouer sur le réglage également. Expérience amusante avec un SC sur monture allemande : faire la collimation sur une étoile au méridien et vérifier sur la même étoile en plaçant le tube de l'autre côté de la monture !
  19. Estimer la turbulence

    bonjour ------------------------------------------ question, a thierry: je ne pense pas que tu t'amuse a mettre en place tout ton matos a chaque fois qu'il fait beau ? ------------------------------------------Si ! C'est le seul moyen de se rendre compte de la qualité de la soirée. Mais maintenant la monture est à poste fixe dans le jardin, il me suffit de poser le tube dessus.------------------------------------------ verifie tu d'abord avec un petit instrument si la turbulence vaut le coup ? ------------------------------------------Je le fais de temps en temps, avec mon Mak180, mais la turbulence se manifeste différemment selon le diamètre de l'instrument donc ce n'est pas très fiable. Par exemple il m'est souvent arrivé d'avoir une belle tache d'Airy assez stable dans le 180, et une patate bouillonnante dans le 305.------------------------------------------- et combien de fois sort tu le 300 pour finalement rien faire ?? -------------------------------------------Je le sors à chaque fois que c'est dégagé, pour ne rien faire la plupart du temps. Mais je ne peux pas faire autrement, sinon je ne pourrais pas profiter des trous de turbu qui sont imprévisibles.
  20. Estimer la turbulence

    Assez réaliste en effet...Ici (Elancourt, région parisienne) dans mon 305mm j'ai les figures 1 à 3 la plupart du temps, 4 et 5 pas souvent, au-dessus de 6 à 7 c'est rare (sur une année ça se compte sur les doigts de la main), quant à la figure 10 la dernière fois c'était il y a 1 an (et encore ça n'a pas duré toute la nuit) ! Et pourtant je surveille pratiquement toutes les nuits claires, quand les planètes ou la Lune sont là. Avec l'habitude j'arrive à collimater à partir du niveau 3. Mon dernier Saturne a été fait lors d'une nuit niveau 5 à 6, heureusement que la vidéo permet de prendre beaucoup d'images : http://perso.club-internet.fr/legault/sat03_w.html amicalement
  21. bonsoir<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<< Cependant on entend trés souvent dire sur ce forum que d'acheter un SC c'est de la loterie et la une question me brule alors les lèvres Thierry (Legault bien sur)dis nous si ton scope délivrant de si superbes images tu l'as gagné à la loterie ou tu as bénéficié d'une filière ?.Je n'aurais pas rassures toi l'indiscrétion de te demandé laquelle . >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>Je l'ai acheté d'occasion (comme le TSC-225 que j'avais avant d'ailleurs), en connaissant à l'avance ses qualités optiques. C'est ça que j'aime bien dans l'occasion, un petit star test et hop on est fixé. On pourrait se poser la même question à propos de son précédent propriétaire, mais je n'ai pas d'infos très fiables à ce sujet.Pour ce qui est de la coma sur les SC, j'avais quand même dans l'idée qu'il y en avait. Quand l'instrument est décollimaté, on la voit très bien cette coma. Et entre être décollimaté et être hors axe, c'est pas si différent, je me trompe ?cordialement
  22. nexstar 8 i goto promo

    rebonsoir<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<< http://astrosurf.com/astropixels/images%20/Geantes%20du%20221102.jpg >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>Ca ne marche pas...c'est normal ces %20 dans l'adresse ?
  23. nexstar 8 i goto promo

    bonjour<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<< Je crois qu'on est obligé d'admettre qu'un instrument ne peut inventer des détails qu'il ne verrait pas. Dans une certaine mesure on peut donc en déduire qu'un bon cliché est le témoignage d'une bonne optique. >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>Je poursuis : si un instrument A donne une meilleure image visuelle qu'un instrument B, alors il donnera aussi de meilleures images numériques (toutes conditions étant égales par ailleurs évidemment : même utilisateur, même turbulence, même traitement etc.). Donc si les très bonnes images webcam étaient faites avec des instruments médiocres, elles ne seraient pas considérées comme très bonnes car elles seraient facilement surpassées par des images faites par de bons instruments.<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<< Meme si je ne pretend pas avoir une experience immense en la matiere j'ai quand meme eu l'occasion d'observer dans quelques C8 ,C11 et autre 305 Meade et aussi dans un Mewlon 180 et des fluos force est de constater qu'en visuel je n'est jamais eté impressionné par la vision derriere l'oculaire des SC en planetaire . >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>J'ai eu cette occasion moi aussi et pratiquement à chaque fois j'ai constaté que les SC étaient tellement déréglés que leurs aberrations en devenaient négligeables. Une fois réglés, combien de fois ai-je entendu : ah, mais ce n'est plus le même instrument ! Maintenant, la constance de fabrication n'est certainement pas la même dans toutes les marques, et ça joue aussi c'est évident. Une fois la collimation faite (et bien faite) évidemment...<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<< Alors d'aucun me repondrons collimation seeing etc d'accord mais l'utilisateur Lambda et surtout le client du meme nom se pointant chez l'opticien du coin repatira avec sous le bras un C8 lambda lui aussi(et le portefeuille degarnit) qui risque de le decevoir grandement j'en connais... >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>Je suis d'accord dans le sens où je pense que la collimation est un point très sensible sur les SC (pas que sur eux d'ailleurs, sur les Mewlon aussi par exemple, mais là elle est peut-être un peu plus stable) et que le débutant, qui a d'autres chats à fouetter que la collimation, risque de se trouver déçu avec une image floue (bon, s'il est débutant peut-être qu'il ne se rend pas compte que l'image pourrait être plus nette, mais c'est pas une raison). Pour le débutant, un instrument dont la collimation tient bien est un plus, c'est certain. Mais, en particulier dans le cas des lunettes, ça se paye, on n'a rien sans rien :-)<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<< Pour ce qui est de la vision a l'oculaire et les resultats en CCd je me base sur mon experience et ma modeste jupiter a la Webcam revele des details que l'on ne voit pas a l'oculaire loin s'en faut. >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>On peut voir l'image en question et savoir avec quel instrument elle a été prise ?<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<< Ces preocupations sont encore eloignées de la division de Encke je pense >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>J'ai pris Encke comme exemple, j'aurais pu prendre Cassini mais ç'aurait été moins parlant car à peu près tout le monde voit Cassini dans son instrument (toi aussi n'est-ce pas th c. ? ;-))<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<< L'an dernier un pôte a fait de la webcam sur Jupi avec ma lunette et force est de constater que le niveau de détail était trés supérieur à ce qu'on avait à l'oculaire. >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>Si tu le dis...mais attention avec Jupiter, énormément d'images webcam sont surtraitées et transforment du bruit en faux détails. C'est facile à voir sur Saturne où les anneaux et le globe deviennent granuleux, mais sur Jupiter c'est bien plus difficile, on a parfois l'impression qu'il y a beaucoup de détails alors qu'il y a beaucoup de bruit ! Peut-on voir aussi cette image, histoire de voir si ça dépasse ce qu'on peut voir dans une fluo de 100 ?<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<< Cependant on s'éloigne assez sensiblement de la vision à l'oculaire >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>Oui et non. Une image est plus facile à observer sur un écran que dans un oculaire, mais il n'a jamais été sorti une image webcam faite avec un 200 (ou tout autre diamètre) qui dépasse ce qu'un 200 est capable de montrer en visuel ! Si l'imagerie permettait de dépasser énormément le visuel, on verrait de telles images, or on n'en voit pas ! Ne confondez pas ce que vous voyez dans vos instruments avec ce que vous imaginez possible de voir dans cette ouverture. Ce n'est peut-être pas la même chose... :-)cordialement
  24. bonjourpour confirmer ce que dit David sur la tolérance des SC à la variation de position du primaire, j'ai observé des centaines de fois les plages intra-extra de mon SC avec tout un tas de combinaisons différentes (avec et sans renvoi coudé, systèmes grandissants divers, flip-mirrors, tête bino etc.) et je n'ai pas constaté l'apparition d'une dissymétrie sensible des plages pour un montage particulier. Je pense qu'une décollimation provoquée par 1/20 de tour de vis de collimation fait des dégâts bien plus sensibles, donc pas de quoi s'affoler.Il y a en théorie une position optimale du primaire, mais il faut tenir compte des points suivants : - les aberrations propres de l'optique - les effets thermiques, qui déforment les optiques (on en a parlé récemment au sujet par exemple des Mewlon qui peuvent présenter une aberration de sphéricité notable d'origine thermique)donc le point optimal peut très bien ne pas exister (si on ne peut pas compenser les aberrations optiques par un déplacement suffisant du primaire), et même s'il existe il peut bouger durant la nuit avec les variations d'équilibrage thermique !cordialement
  25. nexstar 8 i goto promo

    bonjour<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<< Et par pitie ne nous montrez pas des images planetaires CCd faites avec un C8 ou autres LX90 oui certaines sont epoustouflantes mais elles ne refletent pas ce que l'on voit a l'oculaire. >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>Tsss...tsss...pourquoi tant d'a priori ? :-) Tu as observé dans les instruments qui ont pris ces images 'époustouflantes' ?Effectivement les images CCD ou webcam ne reflètent pas obligatoirement ce qu'on voit dans l'instrument, en général elles sont inférieures au visuel. Cela peut venir du fait qu'il est plus difficile d'obtenir une bonne image CCD/webcam qu'une bonne image visuelle, par exemple à cause de la focalisation (plus tolérante en visuel) ou de problèmes d'échantillonnage, de temps de pose ou de traitement inadaptés (et j'en passe). L'expérience semble montrer que lorsque les prises de vues sont bien faites une image webcam peut être relativement proche de ce qu'un oeil exercé peut voir dans le même instrument au même moment, en tout cas rien ne laisser penser qu'elle lui serait supérieure. Exemple : la division d'Encke a été signalée en visuel par de nombreux observateurs avec des instruments de 200mm et au-delà, or aucune image webcam ou CCD prise par un instrument de diamètre inférieur à 200mm ne la montre, et il faut même aller chercher des images prises avec 250mm et plus pour l'y voir de façon certaine.Là où je suis d'accord, c'est qu'il faut se méfier des conclusions au vu d'une image : si elle est mauvaise alors on ne peut rien dire, et si elle est vraiment bonne cela signifie que l'instrument utilisé est bon, mais uniquement celui-là et pas nécessairement celui du voisin !cordialement