maire

Membre
  • Compteur de contenus

    5 444
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Last Connexion

    Soon available - 40183

Messages posté(e)s par maire


  1. Le 11/11/2017 à 21:20, ms a dit :

    On regarde pratiquement tout le temps du déjà vue car la nature de la plupart des images est fractale.

    Dans le cas de l'aigle ci-dessus, on ne peut deviner les détails à l'échelle supérieure que par apprentissage. Ce qui est original c'est que cette équipe sort du vieux modèle PSNR pour évaluer la qualité du résultat.

    Ce type de traitement qui sera intégré au processeur graphique va se banaliser dans les prochaines années.

     

    Que la nature de bcp d'images soit fractale, on est d'accord et cela relève un peu de la "panacée universelle" :D Mais c'est asymétrique à ce que je veux dire. Par le déjà vu j'entendais un peu: a quoi bon améliorer les images avec un processus d'apprentissage (hormis à titre d'information, d'identification policière et de pédagogie...) pour obtenir des images sommes toutes classiques. Pour l'image du rapace qui est présentée, je préfère le concept du photographe selon lequel il vaut mieux s'approcher du sujet pour donner de la netteté et une atmosphère à l'image...  Là on apporte quelques chose.

    Ouais ... pour le traiteur de signal, oui on sort du vieux modèle PSNR, voilà une nouvelle manière de faire de papier scientifique (certes avec une certaine pertinence j'en conviens) mais ne révolutionne pas la perception des choses de la planète. Que ce genre de processeur graphique se banalise, c'est prévisible évidement c'est aussi ce que les "sup de com" appellent communément l'IA.... mais les constantes anthropologiques humaines ne changent guère, c'est juste les moyens d'accéder à cette perception qui prennent parfois des chemins différents.


  2. Allez le chieur est de retour: Les principes de traitement de signal - c'est à dire de la déconvolution - font que ne peut pas inventer de nouveaux détails au delà de la possibilité de l'inversion de la fonction de transfert à moins d'avoir un processus d'apprentissage... Cela veut dire que l'on traite alors des images à l'aide de  types/familles d'images dans un super-calculateur, réseaux de neurones ou autres.  Les anglicistes distingués appellent cela de " l'apprentissage profond " , en bon français d'un francophone de base façon loi Toubon du "deep learning ":D Philosophiquement, cela veut dire qu'on est en train de regarder une représentation d'un objet/figure déjà connu de la base, donc on regarde du déjà vu!!  Bref un procédé révolutionnaire? bof et rebof.


  3. Bon plus sérieusement... j'ai visionné la vidéo de Jean-Luc :)

    Voilà un très très beau projet! Félicitations.

    Après j'ai plusieurs questions (question de chieur comme d'habitude  xD) sur le fait qu'un télescope supérieur à 500m souffre d'un désalignement chronique pour faire de l'imagerie planétaire. Je n'ai pas fais d'imagerie sur le T600 dobson fabriqué maison que j'ai possédé un temps mais dans la mesure où le barillet est bien construit, ce désalignement n'est-il pas à relativiser? En visuel, la manip consistait à dé-contraindre le miroir de ses appuis une à deux fois par nuit en fonction des gradients de température. Le temps utile alors pour faire de l'imagerie planétaire n'est-il pas suffisant? Bien entendu cela n'enlève rien à la pertinence de l'optique adaptative.

    Après 20000 euros, même si je le concède, on titille l'abordable cela reste très cher. Et comme le dit Jean-Luc c'est plus à la portée d'un club que d'un amateur "fabriquant son télescope dans son garage" (ce qui est une qualité). Le club c'est bien, c'est un projet collectif (du moins quand l'instrument est bien partagé... mais c'est une autre question) mais ce n'est pas forcément évident quand on apprécie de penser un tel projet pris dans sa globalité... En clair, le vocable "révolution pour l'amateur" (du moins ceux férus d'imagerie) aurait pu réellement s'appliquer si la gamme de prix de ce type d'instrumentation est plutôt autour de 2000 à 4000 euros (soit le prix moyen d'une bonne monture équatoriale d'amateur). Mais cela reste une avancée hyper inintéressante :)


  4. Il y a 4 heures, lyl a dit :

    Exact, mais la perception de l’œil pour le contraste varie énormément suivant la quantité de lumière collectée.

    Sont définis sur telescope-optics quelques zones de limite pour la perception des détails.

    MTF.PNG

    LCD : low contrast dim (faible contraste, faible éclairement) 14% max MTF cut with the optic train MTF line)

    LCB : low contrast bright (faible contraste, objet lumineux) 50% cut

    HCD : high contrast dim (contraste élevé, faible éclairement) 70% cut

    HCB : haut contraste bright (contraste élevé, objet lumineux) 90% max MTF cut

    useful addition by Rutten and Venrooij

    ... Quand j'ai un peu de mal à percevoir, j'allume la lumière.

    En CP il est évident qu'on sera plutôt sur les limitations LCD, HCD que l'on peut améliorer en filtrant.

    Filtre Halpha : très bon exemple pour la California et la Tête de Cheval.

    Ensuite je suis bien d'accord, que ce n'est pas simple de choisir le grossissement adapté.

    A l'époque de Texereau, 4-5mm de pupille de sortie c'est pas mal du tout, au delà la coïncidence avec celle de l'oeil provoque une diaphragmation en "oeil de chat" quand tu sors du 17° diamètre central : la macula (quand tu as besoin de tourner l'oeil dans son orbite)

    Ce n'est jamais simple de savoir ce qu'on veut faire avec un oculaire : de la sensation de tunnel au gâchis d'angle qui va au delà de la vision réflexe, il y en a pour tout le monde

     

    C'est pour cela que pour le ciel profond le choix d'une focale moyenne avec un grand champ (idéalement un Ethos, un ES, un Nikon NAV HW) permet à la fois d'avoir du détail sur les objets du CP et du champ pour les grands objets.


  5. Pour ce genre de jumelles il faut demander à Alain Gérard, il a une bête de course dont je ne me rappelle plus la marque... De magnifiques images d'une profondeur inouïe j'avoue ... et en grand confort sur une chaise dédié...  et sans chromatisme, qu'il m'a montré au Plateau de Beille (09).

    Mais bon même la plus belle de paire de verre ne peux donner que ce qu'elle a... à savoir des objets qu'un bon dobson T250 détectera davantage... OK je sors :))

    Sinon j'ai une bino Televue à vendre...

    • J'aime 1

  6. Une lunette est avant tout un accessoire d'imagerie. Maintenant si la lunette est de grande marque on peut aussi la caresser pour en apprécier la construction et sa belle mécanique... Bon, 80mm on va dire que c'est un bon chercheur pour équiper un gros dobson

  7. Pour des livres et surtout pour un télescope de voyage il faut du récent ce serait plutôt: Le télescope de Dobson et autres instruments pour l'amateur de Charles Rydel Même si je n'ai pas eu l'ouvrage entre les mains je pense qu'on y trouvera un peu de conceptuel. N'empêche que je pense sincèrement qu'on trouvera plus de ressources pour un dobson - spécifiquement de voyage - sur quelques sites internet. En clair c'est peut-être paradoxal à dire mais pas trop besoin de livres...
    Il suffit de faire quelques recherches:

    Et évidemment l’inévitable Strock 250 de Maître Pierre que tous le monde connait Voir Magnitude78 qui est une belle source d'inspiration.
    Voir aussi:
    [URL=http://www.astrosurf.com/eroyer/T200Voyage/T200Voyage.html]http://www.astrosurf.com/eroyer/T200Voyage/T200Voyage.html

    Pour les concepts, le site altaz reste encore le meilleur à mon sens et donne les bonnes bases.
    http://www.astrosurf.com/altaz/

    Après il y a les fabricants, mais c'est cher du moins si on veut un cahier des charges précis. Et puis le cahier des charges n'est pas forcément celui que l'on souhaite...


    [Ce message a été modifié par maire (Édité le 15-01-2017).]

    [Ce message a été modifié par maire (Édité le 15-01-2017).]


  8. Un début de solution... Utiliser un monobras en deux segments.
    Du coup on a plus la sommes des arrêtes à 110mm, on a plus les + 20mm de la cage secondaire qui est en fait une demi-cage avec deux lames carbone comme araignée. Mais cela mérite de réfléchir encore et encore... J'en ai fais un récemment mais à ce jour je ne l'ai jamais emmené dans un avion... même si je prends l'avion à l'international 2 à 3 fois l'an pour mon travail... J'ai fais un prototype dont la cage primaire est une valise que l'on peut passer en cabine (le miroir primaire ainsi protégé et bloqué à l'aide de polystyrène extrudé et ne sort jamais de sa cage). En fait c'est le plus précieux. Cette cage qui contient un miroir de 300 pèse 8kg, ce qui est souvent la limite max de poids autorisé en bagage cabine. Parce qu'après, le reste, on peut le mettre en soute... Mais comme dit Pierre, un bagage cabine qui contient tout un télescope c'est plus raisonnable d'être dans les T250...
    Le monobras: http://astrodobsonterre.blogspot.fr/2015/07/un-telescope-de-voyage-monobras-t300-f4.html
    Il est perfectible surtout le rocker que l'on pourrait encore alléger en utilisant du carbone.

  9. Il ne faut pas regrouper les deux mais au moins plutôt les trois voire 4! A savoir Ethos, Delos, Pentax XW et surtout NIKON qui en terme de piqué en bord de champs sont nettement au-dessus des autres... Je suis peut-être un tantinet subjectif mais en réalité pas tant que ça, en toute modestie. Le cas des oculaires TAKA TAK UV est un peu différent car adapté pour pour instruments aplanétiques, chose qui m'a induit en erreur à une époque (j'ai eu en main un 3,3mm: super piquée de la trempe des Pentax mais sur un dobson en bord de champ, ce n'est guère optimal). Mon expérience fait que j'ai eu (ou possédé un temps, là il me reste que les meilleurs, j'y reviendrai) en main les oculaires suivants:
    Ethos 4,7mm - 8mm - 13mm - 17mm
    Pentax XL: 5,2mm - Pentax XW: 3,3mm - 7mm - 10mm
    Delos: 17,3 mm
    Nikon NAV 7mm SW - 12,5(10) HW et 17,5mm SW

    Généralement en condition d'utilisation dobson F/D court (ce qui est assez cruel pour les oculaires bas de gamme....) + parracor
    Ce dont je parle c'est uniquement de considérations sur le terrain, je ne suis pas dans les mesures optiques et autres évaluations qui ont été faites dans un fameux article de C&E Choses dont on a déjà discuté ici et ailleurs.

    Les pentax ont pour moi été la référence très longtemps et elle le reste, mais il y a un mais... Ils sont très (trop) neutres et le piqué, notamment en bord de champ est meilleur sur les Nikon NAV SW. Les Delos sont vraiment excellents mais de là à pouvoir les différentier par rapport au Pentax j'en suis bien incapable car très peu de différences... je suis donc dans l'intervalle de tolérance du subjectif... Par contre les Delos sont longs donc porte-à-faux en bino donc je m'en suis séparé vite fait... --> remplacé par justement une paire de Nikon NAV 17,5mm (au passage j'ai profité des soldes chez OU il y a 2 ans de cela) La bino est une Televue.
    Mais le plus extraordinaire ce sont les oculaires Nikon HW! J'ai le 12,5mm là, la qualité dépasse l'espérance... car elle surpasse les Ethos. Faut imaginer percevoir des détails sur Jupiter avec une finesse déroutante lorsque la planète est coupée par le bord de champ (de 100° je le rappelle) de l'oculaire... Désolé mais sur l'Ethos ça commence à baver (chromatisme et autres joyeusetés). D'accord je cherche du poil sur les oeufs, ce qui relève d'une faible pilosité sur un oeuf de moineau mais enfin... un chat est un chat. Il se trouve que j'accorde bcp d’importance aux bord de champ et là on a vraiment l'impression de pouvoir profiter de tout le champ. Mais très franchement, un vrai champ de 100° rigoureusement piqué jusqu'au bord cela fait son pesant de cacahouètes.

    En conséquence, j'ai fait le ménage dans ma valise d'oculaire (pour des raisons de finances aussi). Il ne me reste plus qu'un Ethos 4,7 110° - un Nikon NAV HW 100° 12,5mm (qui accède aussi à 10mm via un adaptateur)(pour moi c'est sans doute le meilleur oculaire de la planète en usage astro), et deux Nikon NAV SW 17,5 mm que j'utilise derrière une bino Televue. Pour le grand champ "étoilé" (jamais en planétaire) un indécrottable Nagler 26 mm 82° de champ et pour la colim sur une étoile un Nagler 2,5mm. J'ai aussi un monocentric 6mm excellent dont je ne me sers quasi jamais... C'est tout.

    [Ce message a été modifié par maire (Édité le 15-01-2017).]


  10. 18 ans en 1982... J’habitais à Orbey (Haut-Rhin) dans le Pays Welche qui est une enclave francophone en Alsace... Avec mes économies, je venais d'acheter à Marc Dietrich (le fondateur d'Optique Unterlinden) un Perl Nova 114/1000, une bestiole catadioptrique sur une monture équatoriale propulsée par un moteur synchrone. Monture que l'on qualifierait d'approximative aujourd'hui... Mais j'ai quand même réussi à photographier les anneaux de Saturne après avoir grillé une chié de films Kodachrome 64 ... Au voisinage d'Orbey, et donc la région de Colmar, il existe des lieux propices pour l'observation astronomique notamment le lieu dit le Glasborn situé entre les communes d'Orbey et de Munster où le ciel est finalement bien noir. Et sur les cartes de pollution lumineuse on voit bien que c'est au moins aussi bon que le Champ du Feu. En vacances, j'y suis allé l'an dernier encore avec un T300 l'été... C'est pas mal du tout