maire

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  1. Je ne sais pas si cela a été dit (je n'ai pas tout lu... pas le temps...), un des principaux avantages de l'astatique est de proposer un barillet avec un étage mécanique en moins ! les "châteaux de cartes" mécaniques de triangles reliées les uns aux autres... Faut que ce soit sacrément bien fait pour que cela soit fiable... Sur un T600, on peut par exemple faire reposer le miroir (s'il est suffisamment épais ; c'est à calculer...) sur trois triangles astatiques (9 points au bout de trois leviers). Les trois vis de collimation, si c'est bien réalisé peuvent être des simples vis inox au pas fin que l'on peut facilement motoriser avec un motoréducteur pour le réglage fin de la collimation à l'oculaire... Le miroir repose finalement sur 12 points en un seul étage mécanique. Il y a des réalisations Dobson qui fonctionnent parfaitement. Un des premiers réalisé en France c'est celui-ci:

    http://www.astrosurf.com/altaz/600_e.htm

     

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  2. Le 24/03/2022 à 10:36, biver a dit :

    on aura vite fait alors de nous répondre que polluer le ciel, que ce soit du sol (PL) à l'espace (Conste(ll)ations de satellites), ne gêne personne puisque nous sommes quantité négligeable... :|

     

    Sauf que la PL a des impacts sur la biodiversité nocturne, les déplacements des espèces nocturnes et aussi sur la pollinisation de certaines plantes. Et comme l'agriculture et de fait nos ressources alimentaires dépendent quand même de la pollinisation aussi bien diurne que nocturne (et de leurs intrications) ... Je suis peut-être optimiste mais cet argument est (sera ) de plus en plus prégnant. En tant qu''astronomes amateurs (et pros), nous sommes quantité négligeable certes mais on aurait pu penser que nous serions sauvés par des considérations supérieures (enjeux biodiversités) ... sauf que les Starlinks sont venus changer la donne  :|

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  3. Le 25/01/2022 à 23:08, gagarine a dit :

    Sauf que malheureusement le visuel a ses limites, beaucoup d'objet du ciel profond ne sont pas accessibles ou difficilement

     

    C'est justement cela qui en fait un peu aussi l'intérêt. Par exemple avec un T300 on n'a pas assez de toute une vie pour observer les objets du ciel profond à l'oculaire... Cela n'enlève rien à l'intérêt d'un projet de visuel assisté, mais il faut appeler un chat un chat, le visuel assisté c'est de l'imagerie.

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  4. Utiliser un atlas papier c'est du "vintage??! " >:( Hormis quand on fait du "push-to" il peut être intéressant en visuel d'utiliser une tablette, sinon l'atlas papier ça imprime mieux dans le cerveau je trouve! Et très franchement, l'atlas ultime c'est le Herald-Bobroff, malheureusement il est en rupture et est devenu introuvable...

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  5. Il y a 13 heures, olivdeso a dit :

    En fait il y a maintenant une infinité d'aigrettes dans toutes les directions. D'où la diffusion plus importante autour de l'étoile. 

     

    Oui la question renait de ses cendres de temps en temps ;) Le dispositif anti-aigrettes marche mais au final il diminue le contraste sur l'image. Donc cela ne sert à rien... et à ne pas essayer si on veut percevoir des détails fin en visuel...

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  6. Je viens de construire une cabane de 1,99 mètre carré :D sur un socle existant en béton d'une ancienne citerne de gaz... donc même pas de DP à demander. Alors il me vient une idée diabolique :ph34r:. On peut construire un système de 4 ou 5 cabanes, chacune de 1,99 mètre carré, proches les une des autres à égale distance avec un système de portes et de toitures qui se replient et/ou coulissantes pour augmenter la surface finale pour une utilisation astronomique ... Au final une surface globale de 36 mètres carré.... J'ai l'esprit tordu? Oui sans doute :D

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  7. Le 24/12/2021 à 16:07, miauchi a dit :

    lequel des  3 objets est plus efficace pour se repérer 🤣🤣

     

    Sans aucune contestation la carte SIRIUS qui est un vrai bijoux! La mienne a un peu gondolé car elle a pris la buée (due à un oublie malencontreux de ma part sur le terrain...) mais je l'ai restauré avec des techniques dignes de la reliure... recouverte de vernis marin (utilisé pour la fabrication de dobsons...) et c'est reparti.

    Meilleurs vœux à tous.

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  8. Le 05/12/2021 à 00:03, Adamckiewicz a dit :

    Reste la question des tourillons. J’ai remarqué que les stellarzac n’ont pas d’entretoise des tourillons. Est ce grâce à leur renfort (L’arc de cercle est renforcé surl la corde) ? Grâce à leur largeur? À leur petite taille?

     

    J’essaie de répondre mais d'autres sont peut-être plus au fait des constructions actuelles. Les Stellarzac , là on est déjà dans la catégories des grands diamètres, faut avoir ça en tête c'est à dire que le miroir primaire est relativement lourd par rapport au poids de la cage; ce qui influence la recherche du centre de gravité (abaissement du CG) pour l'équilibre général de l'instrument - ce qui d'une certaine manière permet de limiter le diamètre des tourillons, mais c'est un calcul à faire (enfin pas que des calculs, aussi des essais en poids réel sur un axe aussi une fois le tube monté, avec un oculaire - en 2 pouces cela va de soi - et le parracor dans le PO... avec un premier jet de tourillons ou leur poids équivalent... etc etc)  Ceci étant, a priori... comme la cage du primaire a le bon dimensionnement pour accueillir les tubes serruriers de manière symétrique à l'intérieur de celle-ci, elle est in tantinet plus large (donc on gagne en stabilité et en capacité d'aération du miroir du primaire (facilitant sa mise en température). Le fait qu'elle soit un tantinet plus large permet d'équiper la cage d'avoir des parois épaisses (qui reste relativement  légère car sandwich en composite bois/polystyrène extrudé = murs rigides). Du coup avec une telle cage du primaire, on a pléthore d'avantages.... entres autres: base large donc tourillons qui ne dépassent pas trop de la cage vers l'avant et comme les tourillons ne sont pas connectés à l'avant des tourillons, (et si en plus le dit tourillon est un sandwich composite - donc on peut alors en moduler un peu le poids... pour justement coller précisément au GC réel) l'entretoise n'est pas forcément nécessaire...

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  9. Une collimation automatique, c'est peu comme utiliser un pilon à commande numérique pour écraser un moustique... :D Je pense par contre que l’assistance motorisée de la collimation est une bonne option pour un effort de développement et de fabrication assez réduit. J'ai eu fabriqué cela par le passé...

    http://astrodobsonterre.blogspot.com/2015/09/la-motorisation-de-la-collimation.html

    Cela permet de collimater sur une étoile en visuel avec une raquette de commande à la main... du coup tu fais aussi une économie en n'achetant pas un collimateur sophistiqué... parce que avec l'expérience et la pratique avec cette motorisation là tu es vraiment certain de ta collimation...

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  10. Le 09/10/2021 à 22:31, jldauvergne a dit :

    Un 500, le meilleur labo c'est le ciel.

     

    Oui tout à fait, avec un peu de pratique on peut faire cela en visuel sur une étoile.

    Mais attention comme préalable il faut être assez confiant sur la qualité du miroir secondaire et qu'il est fixé sur l'araignée via le porte secondaire d'une manière non contrainte (idéalement avec du silicone). Le miroir secondaire doit être suffisamment épais pour régler cette question aussi. L'utilisation de griffes est possible mais cela suppose de réaliser des pièces mécaniques un peu plus délicates...

    Cette question étant réglée... on peut passer à l'examen des figures intra et extra focale d'une étoile, au hasard la Polaire-  qui présente aussi l'avantage d'avoir un compagnon intéressant permettant de voir ce qui ce passe à intensité plus faible -  (instrument parfaitement collimaté et en température) lorsque la turbulence est assez bonne sans être complètement exceptionnelle. Cela donnera déjà une idée assez fine.

    Il existe d'excellents sites (liste non exhaustive) qui parlent de cela:

    https://www.bbastrodesigns.com/JoyOfMirrorMaking/StarTesting.html#Process

    http://www.astrosurf.com/tests/visuel/visuel.htm#haut

    On peut même faire cela avec un miroir non aluminé car il reflète 4% de la lumière (de mémoire) et que cela peut être suffisant avec une étoile brillante.

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  11. Le pincement d'un secondaire plan, j'ai eu le cas avec la mise au point de mon ancien T600 (je ne l'ai plus), en particulier si le miroir plan est trop mince préférer le collage au silicone plutôt que les griffes qui sont des pièces mécaniques complexes si on souhaite qu'elles ne contraignent pas l'optique.

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  12. Le 31/08/2021 à 08:38, HAlfie a dit :

    Oui tout à fait d'accord xD, autant prendre un 400 F/4 super compromis, résolution, transportabilité, poids, épaisseur du miroir vs mise en T°, et pas besoin d'échelle même au Zénith.
    Pour en voir plus avec un gap vraiment visible, il faudra passer au 550mm au moins et là les tarifs...comment dire...xD s'envolent littéralement tout comme le poids, la mise en oeuvre etc. (sauf les Stellarzac qui arrivent à rester transportables même à des diamètres > 500mm mais ils sont assez uniques dans leur genre).

     

    Oui je crois que le F/4 est une ouverture optimale... et aussi pour d'autres raisons. F/4,2 ou 4,5... c'est le verre à moitié vide à moitié plein pour la question de la coma, donc autant investir dans un parracor et se mettre à F/4 comme cela cette question est réglée (si on ne tombe pas dans le coma quand on voit les tarifs... mais bon en général un parracor est un investissement quasi pour la vie pour un astram...). La transportabilité est un point clé, c'est à dire concrètement  la longueur des tubes. Mais ce qui concoure à la transportabilité c'est aussi la conception générale des cages. C'est une notion multifactorielle mais dans la hiérarchisation pour une meilleure transportabilité le F/D court est un facteur prépondérant même si mécaniquement cela doit être chiadé. Mais c'est un tout qui va est associé avec un type de cage secondaire: 1) pyramidale mono anneau (ma préférence car plus compact, mécaniquement cohérent car PO posé sur l'anneau, bel objet tout en conservant la protection du miroir secondaire). 2) double anneau. Je trouve bizarre qu'il y a encore des fabricants de télescope qui proposent des cages mono anneau en configuration haute... La cage du primaire, doit être fermée mais en taille basse. Les tubes ne devraient pas être connectés à l’extérieur de la cage du primaire, la collimation doit s'effectuer par le haut (avec possibilité de contrôler à l'oculaire se qui se passe pour une collimation sur une étoile, etc etc).

    Quant aux Stellarzac, oui ce sont sans doute les modèles les plus optimisés mécaniquement du moins si on aime le bois (ce qui est mon cas...) sinon il y a SV... mais d'une part il y a d'autres modèles transportables > 500mm et d'autre part le mieux c'est de faire soit même le bouzingue quand on peut...

    Après quartz ou pas quartz? ben la gestion de la mise en température ne me pose pas de soucis (surtout quand on va sur un site lambda) car on sort la cage du primaire avant toutes choses en ensuite on sort le reste... c'est un temps mis à profit pour une pré-mise en température, etc... donc ventilos avec batteries intégrées dans la cage du primaire....

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  13. Formule magique d'entrée: les conseilleurs ne sont pas les payeurs :)... Ceci étant pour ma part, la première chose à faire est de commander un miroir d'artisan... et tant qu'à faire en France il y a un certain savoir faire ;) Genre "ça c'est fait" car cela laisse du temps pour réfléchir à une structure... qui convienne à un usage donnée. Le goto et le suivit n'est pas forcément indispensable pour du visuel si on privilégie des oculaires grands champs... surtout si on a une solution "push to" type Sky Commander, Nexus DCS ou autre. Après comme cité par Adamckiewicz (suite à la fabrication de quelques dobsons...) je trouve que la cage secondaire mono-anneau avec araignée pyramidale est un préalable même si pas indispensable....

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  14. Il y a 3 heures, jp-brahic a dit :

    le pire oculaire que j'ai possédé !!! vite revendu :) 

     

    trop lourd, manque de détails ... C'est pourquoi le Nagler 26 c'est mieux  :) comprends pas trop pourquoi Televue a arrêté cet oculaire...

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  15. Il y a 5 heures, lyl a dit :

    J'ai contrôlé suffisamment de matériel dans ma vie à la binoculaire de microscopie pour dire que l'on utilise jamais plus de 51° dans ce cas.

    Spectacle n'est pas observation sérieuse, faut savoir ce que l'on veut et je comprends parfaitement.

     

    On peut ajouter le mot "contrôle" aux mots "spectacle" et "observation"... Même en jouant sur la sémantique, je ne crois pas une seconde à des frontières scientifiques strictes aux pratiques  de l'astronomie décrites par ces 3 mots, qui du reste peuvent être assez polysémiques, du moins pour ce qui nous occupe. La volonté de segmenter les pratiques scientifiques que ce soit aux microscopes ou à la bino (et cela dépend de l'objet observé car ici on peut aller d'une préparation cellulaire au microscope inversé, à la bino  dédiée à une lame mince de roche, etc – j’ai un passé d’usager et de concepteur de chaine d’acquisition d’images en microscopie optique…) ou a contrario à l'oculaire pour l'astronomie résulte d'une perception humaine. En gros la rigueur scientifique est aussi un spectacle, pour aller vite (L’inverse est moins vrai…). Le mot « contrôle » je l’aime bien… je n’ai jamais eu autant de « plaisir spectaculaire » à contrôler diverses paramètres lors des phases de première lumière d’un télescope de fabrication personnelle  de dimension respectable on va dire (T600). Mais revenons à nos moutons  - les oculaires ; si le choix d’un Nagler 31 est vraiment un très bon choix pour épouser un objet « large » comme tu l’as bien dit, le choix d’oculaires de grand champ n’est pas seulement un choix pour le spectaculaire immersif ! C’est aussi (quand on n’a pas de suivi... ou comme moi trop fainéant de sortir la table équatoriale) une facilité d’avoir l’objet dans le champ un peu plus longtemps, de rechercher des bras galactiques, etc…. de rechercher des nodosités dans la totalité du champ de la galaxie du sculpteur etc… et là il faut grossir, en gardant un grand champ et avec un piqué qui va bien. Bon il y a là-dedans aussi un peu de pratique d’observation qui varie d’un humain à l’autre… Mais il peut aussi avoir de la rigueur scientifique avec du grand champ…  A cet égard il faut essayer le Nikon NAV 12,5mm 100°, le piqué (à mon sens subjectif...) jusqu’en bord de champ est encore plus bluffant qu’un Ethos… Depuis le temps que j’observe, et aussi avec les erreurs multiples que j’ai faites…,  j’ai fait le ménage dans ma valise d’oculaires… Les PA c’est génial pour ça. Je ne suis pas un collectionneur. Reste : un Nagler 26T5 82° (celui-là faut jamais s’en séparer…), Nikon NAV 12,5 HW 100°, Ethos 4,7 110° et un Nagler 2,5 pour la collimation sur l’étoile et les tavelures. Et c’est tout ! Ah si j’avoue quand même la présence d’un ortho 6mm UNIVERSITY HD… :D Exit les barlows, pentax, et autres taka, nagler, bino télevue (j’en suis revenu de la bino…) et même certains Ethos… Ces oculaires me vont donc très bien avec un T300 F/4 même si en ce moment j’ai plutôt une pratique résiduelle, mais c’est un autre problème….

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  16. La solution est assez simple, on supprime la jupe sur un dobson et on la remplace avantageusement par deux bafflages amovibles souples tenuse avec des scratchs. Bien entendu il faut les calculer pour que les lumières parasites soient totalement absentes. Les avantages sont multiples:

    - pas d'emmerdements avec l'ajustement de la jupe... La jupe fini toujours par se prendre quelques part...

    - plus grande rapidité de mise en œuvre (et les bafflages avec l'habitude se positionnent même sans allumer la lumière rouge...)

    - optimisation pour chaque télescope

    - absence d'effet cheminée dans un tube qui peut être un désastre pour la turbulence interne. Bien entendu il y a des jupes qui s'ouvrent par le bas pour faire un courant d'air... :D

    - accès plus aisé au miroir secondaire (j'apprécie voir le spot laser de la pré-collimation se déplacer sur le secondaire)

    - la jupe est un chauffage intégré d'extérieur au lever du soleil alors qu'on dort dans la tente :D

     

    Le problème de laisser tomber un oculaire lourd sur le primaire? euh là il faut ne pas rire... d'autant qu'un dobson est (et doit) être équipé d'un couvercle sur la caisse du primaire. En plus quand insert un oculaire, un parracor...  combien de fois le faisons-nous alors que le dobson pointe vers le zénith (rendant la chute des corps statistiquement plus dangereuse) ? Statistiquement résiduel... Et en fait j'observe, je ne lance pas l’oculaire dans le PO :D

     

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