cbuil

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Tout ce qui a été posté par cbuil

  1. Un test de la nouvelle monture Sky-Watcher Star Adventurer GTi, bien plaisante à utiliser, compacte, 2 axes, Goto, Wifi… Pas mal de choses décrites, par exemple, l'erreur périodique caractéristique sur ce genre d'équipement de voyage. Voir la vidéo : Christian Buil
  2. Après un long chemin... Nous avons le plaisir de vous annoncer la création de l’association STAROS : https://asso.staros-projects.org Par cette initiative nous souhaitons contribuer à la promotion de la spectrographie sous toutes ces formes auprès des observateurs du ciel astronomique en offrant un lieu d’échanges et d’archivage des données spectrales, en proposer des outils d’analyse conviviaux et performants, en sollicitant des collaborations professionnel-amateur, en organisant des manifestations (stages, visio-conférences,…), en réfléchissant à l’évolution du matériel… Nous vous proposons de nous accompagner en nous soutenant financièrement, c’est essentiel, mais aussi au travers de vos propres observations, actions et suggestions ! Vive la spectro ! L’équipe STAROS Valérie Desnoux, Olivier Garde, Christian Buil, Mattieu Le Lain, Guillaume Bertrand
  3. Une grosse tache …

    Du coté d'Antibes sa c'est dégagé, et avant que le vent ne ce mette à souffler fort, voici ce que j'ai obtenu avec Sol'Ex en mode SunScan : Je rapelle que SunScan c'esy un Sol'Ex sur pied photo pour une mise en route ultra rapide et profiter de la moindre éclaircie. Voici l'ambience au moment de ces prises de vue (je n'aurais jamais mis une monture en route dans ces conditions, trop long) : Pour l'occasion j'ai utilisé une comme lunette un chercheur/pointeur EVOGUIDE 50D, voici comment ca se présente (la densité à l'avant est une HOYA PRO ND64), traitement INTI et astrosurface : La focale de la EVOGUIDE est de 240 mm, celle du SeeStar est de 250 mm, donc quasi égalité. Il est donc tentant de faire une comparaison avec l'image de Olivier Garde (un peu biaisé car j'ai fait une petite ondelette sur sous AstroSurface pour le SunScan, alors que la SeeStar est brute) : Je vous laisse juge. Christian Buil
  4. Le spectre de la supernova SN2024bch dans NGC 3206, type II, 23 jours après la découverte : Noter que j'ai utilisé la lunette Askar de 107 mm (PHQ) ce qui n'est pas énorme, avec en plus une belle pollution lumineuse. La photographie montre qu'il faisait clair. Je me suis bien en faisant de l'ilagrie en parallèle avec un Vespera II, qui marche en tout automatique. Le spectre de la supernova SN2024gy, de type Ia dans NGC 4216, même setup : J'en ai aussi profité pour prendre le spectre de la galaxie hôte (on est dans l'amas de la vierge, mais la vitesse de cet objet est très particiulière par rapport au reste de l'amas (vitesse de récession bien pluis faible). Star'Ex LR (R = 700 environ). Par curiosité, le champ global saisi par un Vespera II (cela peu être sympa pour certains survey - à voir (?), en tout cas c'est cool à utiliser, ca marche tout seul et c'est efficace) : Christian Buil
  5. Il y a 40 ans !

    Philippe Dupouy c'est un enragé de l'astronomie et de la débrouille ! Bienvenu l'ami !! Christian
  6. Test d'un setup exployant une lunette Evoguide 50ED en mode SunScan avec Sol'Ex sur pied photo (une densité HOYA ND64 est à l'avant, la lunette est diaphramée à 35 mm) : Voila ce que cela donne avec malheureusement une vilaine turbulence (on voit la dentelle au bord), en binning 2x2 avec une caméra ASI178MM : Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais l'activité faiblit, on peut se demander si le maximun du cycle n'est pas déjà passé ? Christian B
  7. J'ai pu saisir partiellement le phénomène dans des conditions dures le phénomène en mode SunScan avec Sol'Ex (cirrus, diffusion , turbulence) - très rapide effectivement : Sur la dernière en devine les extensions très lointaines (dommage que le ciel fut croisseux). Christian B
  8. Il y a 40 ans !

    Un détail à bien intégrer est qu'à cette époque les détecteurs CCD étaient loin d'avoir la performance de la dernière génération, et aussi des CMOS actuels. Le détecteur était quasi saturé par le signal thermique (signal d'obscurité) au bout d'une seconde de pose seulement !!! On comprend dès lors qu'en ces premiers temps, l'obsession absolue était de refroidir à tout pris le capteur, et fortement. Au début, vers 1982-1983 le seul truc trouvé était d'utiliser de la neige carbonique fabriqué à partir d'énorme bouteille de CO2 (les montées par le téléphérique du Pic étaient épiques !). Voici un proto de boitier de caméra datant de cette époque, on remplissait la caméra à la petite cueillette ! : Fin 1983, il y avait urgence... on avait décidé d'amener une caméra CCD à l'Ile de la Réunion pour le passage de la comète de Halley. Il a fallut que je cable en vitesse une version "compacte" avec pour la première fois un module à effet Peltier (pas question d'ammener des bouteilles d'azotre en avion !). J'ai conçu un boitier hyper massif pour tenir le vide (j'ai un peu exagéré sur les côtes ;-), et discrètement, la nuit, avec Richard Szczepaniak et Eric Thouvenot, on a usiné tout ceci dans l'atelier de mécanique de Sup'Aero à Toulouse (Richard et Eric sont d'anciens élévès, moi je travaillé au CNES depuis 2ans, juste à coté) : (photos Franck Vaissière, qui a récupéré tout ceci dans ma cave ;-) Et nous voilà à la Réunion, où on utilise la caméra pour régler un énorme interféromètre Fabry Perot (la manip n'a pas marché, mais c'était souvent ainsi - peur de rien - je vous dis pas le poids de tout ce matériel, on était en surcharge dans l'avion, et on avait les contre-poids en cabine !). Olivier Las Vergnas est à droite, essayant de régler : La manip de prise d'image CCD de la comète de Halley (on utilisait des optiques photos) : Et voici le résultat, en plein format ! On n'avait pas de logiciel pour retirer les étoiles (comme aujourd'hui...), donc on attendais que la comète ce soit déplacée pour refaire le champ et soustraire à la première image (désolé, on ne pouvait pas faire mieux coté affichage !) : Christian Buil PS : lioastro95 montre une caméra réalisée par une boite à une personne qui c'est monté sous mon impulsion, c'était un gros travail et investissement pour nous amateurs, on y croyait, mais le patron (JR) lui n'a pas compris l'enjeu, n'était pas motivé, et cela c'est arrêté assez vite. C'est notamment là que l'on a raté le coche en France sur les caméras CCD commerciales. Un gâchis.
  9. Il y a 40 ans !

    Philippe Dupouy va nous rejoindre ici dès qu'il aura pu être inscrit je pense. Il vient de me montrer une vidéo...
  10. Il y a 40 ans !

    Daniel, quant une parle de carré vert et noir, tu évoque je pense ce que l'on faisait à l'époque : pour afficher les images on n'avait droit qu'à deux niveaux de gris, noir et blanc, ou plutôt, sur le moniteur Apple II, du vert et du noir, comme on peut le voir juste derrière moi sur l'écran (c'était les premières images à matrice CCD, prise peut de temps avant sur le T60 du Pic du Midi). Encore une image exhumée par Philippe Dupouy, Exposcience Internationale de Toulouse de 1985 très probablement : Le club alpha Centauri de Carcassonne, que certains ont bien connu, était bien présent (fichtre, que l'on avait les cheveux long à l'époque !) : Heu, non ce n'est pas encore l'HEPAD, on pourrait en remettre à des petits jeunes ;-), plein de projets dans les tiroirs - vous pourriez être étonné dans pas trop longtemps ! Christian
  11. Il y a 40 ans !

    Pour réponse à Thierry242, à ma connaissance j'étais je pense le premier amateur à fabriquer et utiliser une caméra CCD pour l'observation du ciel astronomique, et même chez les professionnels, au début des année 80, c'était encore balbutient. Les premières caméras commerciales américains sont arrivée après. En fait, comme souvent, on était en avance par chez nous. Mais il n'y avait pas que le matériel, il fallait aussi inventer les logiciels de traitement, en partant de rien, les publications étaient très rares. Je me rappellerais toujours de cet après-midi, dans le labo situé sous le télescope de 1 mètre du Pic du Midi, où avec Richard Szczepaniak nous avons "inventé" littéralement la technique du masque flou (je vous assure, il n'y avait rien là dessus). Ceci frénétiquement, en codant en assembleur, pour traiter les premières images de Jupiter numériques faites au Pic la nuit avant. Je me rappelle aussi avoir dit, tellement le résultat était génial : il faut que l'on publie cette technique de traitement (mais comment et surtout, pour qui, personne ne faisant alors d'images digitales !). Voila le résultat et on était vraiment content : J'avais appelé ce logiciel "TI", ce qui signifiait "Traitement d'images", tout simplement, et comme c'était le premier, on ne pouvait pas confondre ! Christian
  12. Camera pour Sol-EX

    C'est une question que les nouveaux utilisateurs de Sol'Ex vont ce poser, c'est clair. ZWO fait un mauvais coup en supprimant la ASI178MM de son offre (si je peux dire). D'un autre coté, il faut s'y attendre, on est sur un marché qui bouge et il faut s'adapter. D'abord il faut bien voir que l'on est souple sur le choix des caméras pour Sol'Ex, mais je recommande des petits pixels, si possible égal à 3 microns et en dessous. La Player One Sedna-M est un bon remplacement de la 178MM et il il n'y a aucun problème à faire une entorse à ZWO, qui pour le coup le mérite (!), aucun soucis d'aller voir ailleurs, et ce n'est pas plus mal. J'ai testé la SEDNA-M, pour ma part achetée chez acheté chez SKEYETEK (Emmanuel Jordan). Aucun soucis avec le driver pour faire fonctionner sous SharpCap. La seule difficulté potentielle est l'interface mécanique, différence de la 178MM : un modèle baton (comme d'autres modèles ZWO aussi), au coulant 31,75 mm : Faut un peut bricoler avec un jeu de bague T2 male/femelle (faut toujours avoir cela avec soi) et éventuellement un porte oculaire élémentaire, comme sur la photo. En fait, il y a de nombreuses solutions possibles. Faut que je fasse une mise à jour du site Sol'Ex pour montrer cela, car cette caméra va être dorénavant la référence pour les nouveaux venu à Sol'Ex. Christian B
  13. François Rouvière m'a communiqué une image de Sol'Ex du 12 janvier) que vous n'avez peut-être pas vu et qu'il ma autoriser à publier. François est un artiste absolu, et voici ce qu'il tire de Sol'Ex au foyer d'un lunette de 100 mm : Certes, on ne voit pas le Soleil en entier, mais que de détails et quelle belle image ! Je grogne parfois (gentiment) quant je vois certains essayer de faire entrer à tout prix le disque en entier sur le capteur, alors que parfois cela se traduit pas une perte d'informations significative si le ciel est bon. Oui, on peut aussi faire de la haute résolution angulaire avec Sol'Ex ! Christian
  14. Voici des informations complémentaires venant de François Rouvière : 12 janvier 2024, 10h12 TU. Hauteur du Soleil 22°. Lunette fluorite Takahashi 100 mm, focale 800 mm, filtre rouge ERF 100 mm à l'entrée, filtre UV/IR 2" avant le foyer. Sol'Ex V2 en H alpha, caméra ZWO ASI 178MM. Acquisition SharpCap : en 8 bits (par erreur!!), binning 1, gain 0, pose 2 ms, 290 fps, 4900 images, 1,8 Go. Vitesse sidérale x 10 avec monture NJP. Cette image est magnifique, pourtant elle pourrait être encore meilleur. Comme l'indique François, l'acquisition en 8 bits seulement est un problème car les images Sol'Ex offrent un très grand contraste, qui nécessite du 16 bits pourt être restitué. Ici on perd toute l'information sur les parties faibles des protubérances. En outre l'acquisition est faite à une fréquence (fps) 20% inférieure à ce qu'il faufrait, et du coup l'image est sous-échantillonnée. Notez que personnellement sur une lunette de ce type j'utilise un hélioscope d'Hershel plutot qu'un ERF, ce qui marche bien aussi, et est moins cher. Je vous laisse imaginer ce que cela donne lorsque le turbulence est faible. Les images Sol'Ex sont de fait très riches. J'ai retraité ce scan avec INTI (qui au passage sait lire le 8 bits à présent), en faisant un minimum de retouche (un très léger passe haut seulement après avoir réduit l'image de plus de 50% pour que cela passe mieux sur ce forum je pense (notez bien que ce n'est qu'un seul scan, pas de moyenne ou de stacking) : L'image Doppler extraite de cette même acquisition, toujours à la sortie de INTI : Une sorte de première à présent, que vous pouvez très bien faire vous même si vous avez un Sol'Ex, une sorte d'image tomographique qui colore les diverses altitudes dans l'atmosphère solaire (le rouge représente la partie supérieur). C'est la même chose (presque ) qu'un Doppler, sauf que l'on analyse seulement une des ailes de la raies Halpha (rouge ou bleu). En effet, plus on s'approche du bord d'une raie, plus on s'approche de la photosphère. C'est à creuser : Pour finir, il ne faut pas oublier que Sol'Ex permet aussi de faire des images de la photosphère : Je ne voudais pas trop faire de pub (notez bien que je ne touche absolument rien, et que ca me coûte même plutot, mais c'est du bonheur), mais en partant de zéro, en ajoutant la caméra et en achetant tout (optique Shelyak, kit méca Azur3DPrint V2, hélioscope) l'investissement pour un Sol'Ex est de 1100 à 1400 euros environ actuellement, ce qui n'est pas du tout négligeable, mais assez concurrentiel par rapport aux autres solutions d'imagerie monochromatique du Soleil, sachant que l'on peut faire aussi du calcium, du sodium..., s'essayer à la couronne solaire, du champ magnétique, etc. Le mode SunScan sur un simple pied photo est aussi une bonne approche pour débuter, même sans lunette, sans prise de tête et à l'instant. En tout cas, bravo François ! Christian B
  15. Aller, puisque j'ai dupliqué par erreur le message précédent, et pour me faire pardonner, une reproduction quasi à l'échelle de l'image originale de François (cliquer pour agrandir) : Christian ----- Rappel : François Rouvière m'a communiqué une image de Sol'Ex du 12 janvier) que vous n'avez peut-être pas vu et qu'il ma autoriser à publier. François est un artiste absolu, et voici ce qu'il tire de Sol'Ex au foyer d'un lunette de 100 mm. Certes, on ne voit pas le Soleil en entier, mais que de détails et quelle belle image ! Je grogne parfois (gentiment) quant je vois certains essayer de faire entrer à tout prix le disque en entier sur le capteur, alors que parfois cela se traduit pas une perte d'informations significative si le ciel est bon. Oui, on peut aussi faire de la haute résolution angulaire avec Sol'Ex ! Christian
  16. Hello, Une manip sur le pouce dans une éclaircie, en mode SunScan et petite sortie d'un Vespera II : Il y a de l'expérimentation du coté de SunScan avec le petite lunette, qui est en fait portée par Sol'Ex (!) : un simple doublet Edmund Optics de 25 mm de diamètre et de 200 mm de focale. On est dans le minimalisme coté lunette, mais vous pouvez voir que l'ilmage est correcte et révèle pas mal de détails (sans monture donc). Le réseau est ici un 1800 t/mm Edmund. Bonne surprise aussi (j'avais un peu calculé quant même), c'est fort correct dans l'UV : Manip pépère, rapide à mettre en place (2 mn), avec un SunScan plutôt pour le jour, et un Vespera pour la nuit, mais avec un esprit assez voisin. Christian
  17. Nouveaux capteurs : ne faites plus de dark

    Alx, en fait CMED dans ISIS fonctionne de cette manière, ce n'est pas un simple filtrage médian, trop destructif vis-à-vis des détails. C'est une filtrage médian pondéré qui tiens compte de l'intensité et du contexte. Roch, c'est particulièrement efficace pour le bruit en général : un bruit de lecture qui descend en dessous de 1 e- sous sur une 2600/6200 par exemple. Ce n'est pas usuel. Cela agit aussi sur les points chauds bien entendu, ce qui rejoins cette discussion. Attention, il faut que le FWHM des étoiles soit de 3 pixels au moins, et mieux encore 3,5 à 4 pixels, voir plus. Une image stellaire avec des étoiles très fines, parfois on n'a pas le choix, parfois on cherche cela absolument en optimisant son setup, ce e n'est pas une très bonne idée. D'une manière générale lorsqu'on cherche a détecter des objets de faible éclat, et singulièrement en CMOS. Penser l'inverse est une sorte de légende urbaine qui circule parfois. L'ennemi en matière de détectabilité est le sous-échantlonnage. A l'inverse en sur-échantilonnant (sans exager) un algorithme comme CMED permet de filtrer des bruits détecteurs, que l'on se prend plein pôt en sous échantillonnant (Le C de CMED est le C de CMOS). Vive aussi les petits pixels. Enfin, on voit aujourd'hui pas mal d''images prise en diphering avec des poses courtes (genre 10 secondes), ce qui est un moyen de lutter contre les points chaud et bruit télégraphe (mais un poil moins efficacement et avec d'autres contraintes). Christian
  18. Avec un Vespera II de VAONIS (nouvelle version du modèle d'origine, avec capteur plus grand et plus longue focale), la comète 62P/Tsuchinshain (bien placée dans le ciel) - image non croppée et quasi brute: Plus difficile car plus faible et surtout basse sur l'horizon, 2P/PONS-BROOK (toujours en plein format du Vespera mais réduite de près d'un facteur deux en taille). La comète est un peu perdue au centre (pris avec un filtre CLS, d'ou une balance des couleurs non garantie, mais caractéristiques d'une comète) : Je n'aurais jamais fait c'est objet sans le mode super bien fait "Plan my Night" du logiciel Singularity de VAONIS : début de pose à 6 heure du matin HL et un peu incertain coté météo. Le séquenceur, à travaillé toute la nuit, sans aucune erreur malgré le ciel pollué d'Antibes (et seulement seconde nuit d'utilisation du Vespera II). La supernova dans NGC 3206 (quasi première cible pointé) avec une vue du type de ciel local, ce qui n'empêche pas de bosser : J'ai bien sur commencé à regarder ce qu'a dans le ventre de télescope automatique. Ici un champ de référence (SA51, magnitudes V) avec le pollution lumineuse et 78% d'humidité : On peut considérer qu'en une heure de pose on attrape la magnitude 17.5 environ. On peut extrapoler la magnitude 18,0 à 18,5 sous un ciel noir (AC). Christian B
  19. Comètes du moment + supernova NGC3206

    C'est bien un IMX585. Noter que le solaire n'est pas le point fort du Vespera (je ne l'ai pas acheté pour cela). Actuellement le SeeStar S50 par exemple fait mieux, mais... je sais que les choses peuvent évoluer, je n'en dirais pas plus ;-) Christian
  20. Comètes du moment + supernova NGC3206

    J'aime bien aussi l'idée de faire de l'astro sur pied photo, c'est plaisant et on retrouve certaines sensations. L'instrumentation réduite à sa plus simple expression (comme vous dites Goofy2) , j'ai toujours poursuivi un peu cela. Quant la technologie ce met au service de la simplicité , cela donne des bonnes choses. Faut pas trop ce prendre la tête parfois pour prendre du plaisir. Dans l'esprit, un petit clin d'oeil, avec deux instruments qui partagent la même philo, l'un pour le jour, l'autre pour la nuit : Voir aussi ce post : Christian B
  21. Camera pour Sol-EX

    La réponse peut dépend de l'instrument qui est devant Sol'Ex et du désir de capturer le disque en entier en une fois (sachant est qu'il est possible de faire des masaiques). Il y a des éléments de réponses ici, à la partie 6 : http://www.astrosurf.com/solex/sol-ex-ressources.html Je crois que le capteur de la 120 fait 4,8 mm de large, ce qui est assez grand pour pouvoir bien travailler avvec Sol'Ex. Les pixels font 3,75 microns, j'aurais tendance à travailler en binning 1x1. Ca devrait le faire. Christian
  22. Nouveaux capteurs : ne faites plus de dark

    Romain, le bruit RTS est l'objet de très nombreux travaux pour l'évaluation et le retrait. Coté algorithme, compte tenu de la signature particulière (un phénomène de variation bi-stable du signal), des méthodes par ondellettes sont parfois utilisé. Mon approche avec un filtrage médian pondéré est dans cet esprit, et plus simple. Une autre approche, courante dans les labo, avec derrière la possibilité de correction, vous l'avez décrite en fait, consiste à effectuer une analyse statistique de tous les pixels pris individuellement sur des certaines de trames (osffet), puis de réaliser une cartographie des pixels déviant pour une correction pondéré de ceux-ci. C'est assez efficace (pas mal utilisé sur les capteurs infrarouges). Cette carte est en gros une constante pour un capteur donné. J'ai cela dans la liste des choses à faire... Christian B
  23. Comètes du moment + supernova NGC3206

    Max, la réponse est oui. Le séquenceur de l'application du Vespera ("Plan my Night"), est un modèle du genre. Intéractif, ludique et efficace. On peut désigner les objets dans la séquence par leur noms, mais aussi par les coordonnées équatoriales, ce qui a permis justement de programmer ces comètes. On choisi avec le doigt le moment où on veut déclencher les prises de vues, les permuter, la hauteur sur l'horizon local, etc. Christian
  24. Comètes du moment + supernova NGC3206

    La focale est courte, 250 mm (F/5), donc on est plutôt sur l'imagerie grand champ intermédiaire. Le coté sympa est de mettre des objets commun dans leur contexte. Par exemple ici, le full-frame Vespera 2 de la nébuleuse M97 : J'ai réduit la taille pour ne pas trop encombrer. Pour donner une idée de la résolution, un crop à l'échelle de départ (filtre CLS): C'est du brut en sortie (ici un format TIFF 48 bits, 1h05 de pose). L'intérêt de ce type d'appareil est que l'automatisme soit global, du hard au soft, et donc le fait que l'image soit très regardable sur sa tablette en même temps que l'on observe, est fort cohérent. C'est l'astronomie 2.0, mais avec un respect de ce que le ciel nous offre. La seule retouche ici concerne un gradient lié à l'extrême brillance du fond de ciel (je ne vois pas plus faible que la magnitude 2 à l'oeil) et peut être un effet d'angle sur le filtre bi-bande (je clarifierais). Et là encore je reste dans le simple avec l'outil de retrait gradient de Astrosurface, fort bien fait (logiciel léger, facile à utiliser, et gratuit - dans l'esprit donc). Pour aller plus loin encore coté champ couvert, Vaonis à fait un très bon travail avec le mode mosaïque, qui me bluffe paa mal (la manière de fonctionner, le résultat). On peut cadrer interactivement, modifier le rapport haut-bas, sur une carte du champ sommaire. C'est très bien vu. Après ca prend du temps. Voici un résultat alors que Orion était très bas sur l'horizon sur les lueurs de Cannes, et qu'il à fallut interrompre le procédure avant la fin. Moi je dit chapeau car entièrement automatique. L'image finale fait ici 3987 x 6018 pixels, très réduite dans cette reproduction : Un détail à l'échelle 1 (sous-exposé) : Pour l'anecdote, tout ceci est fait, avec les images comètes, dans la même nuit, avec une intervention humaine minimale. Christian
  25. Comètes du moment + supernova NGC3206

    En complément, il m'apparait que ce type de télescope est utilisable pour des manips "scientifiques", c'est surtout cela qui m'intéresse en priorité car ce sont des engins très productifs (pas de prise de tête, mise en route très rapide, fiabilité). Il y a le SeeStar notamment dans le genre. Le Vespera II est bien sur plus cher, mais la sensation d'emploi se révèle très positive (le mode mosaïque de Singularité est une tuerie par exemple), le champ est élevée en particulier et très clean. Exemple pour juger du champ, une capture d'un objet connu (pas une mosaïque et sans aucune retouche) : Christian