cbuil

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  1. Ce WE a eu lieu le stage AIP entièrement consacré à Sol'Ex sur le site (magnifique) de Fred Charfi à Vaison-la-Romaine. Très belle organisation de AIP et participants au top ! La plus grosse concentration de Sol'Ex au monde jusqu'à présent. Ce fut un très bon moment, très actif, et plein de premiers résultats avec le Solar Explorer. Grand bonheur ! A refaire bien sur. Quelques images d'ambiances : Christian B
  2. Introduction du système Sunscan

    Une information importante si vous voulez tester ce mode d’observation : l’opération de sciage n’est pas nécessaire je pense. Je dis cela en express au cas ou il y aurait des envies de coups de scies ce WE ! A l’évidence, un système aussi basique qu’un sténopé, qui fait disons, 180 mm de long, va très bien faire le job pour centrer le soleil. Le cout du bidule : 10 centimes d’euros. Et sa s’accroche à tous les Sol’Ex. En revanche, votre chercheur SkyWatcher va servir encore (il semble que l’on en trouve à 55 euros), mais sans être détruit, tout reste comme sur la vidéo à part cela. Je vais tacher de vite publier le STL d’une pièce d’interface si tout va bien, compatible tout Sol’Ex (V1, V2), car j’ai l’impression qu’il y a de la demande ;-) Il se pourrait qu’il y ait d’autres bonnes nouvelles sur ce sujet, mais je ne peux pas en dire plus à l’instant. Christian
  3. En tests complémentaires avec Sunscan (voir un récent fil de présentation), voici une série assez complète réalisée donc sur un simple pied photo et une focale de 180 mm à l'avant de Sol'Ex : Aucun stacking, un seul balayage à chaque fois - donc acquisition et traitement rapide, dans l'esprit Sunscan en fait (pas de prise de tête). L'image hélium est une bonne surprise, je m'attendais à pire. Mais le banal chercheur SkyWatcher de 50 mm et de 180 mm de focale, scié coté tube (!), à 70-80 euros se comporte ma fois fort bien (il est ici diaphragmé à 25 mm). Le doublet de ce chercheur, fabriqué en énorme série, ce révèle excellent tel qu'il est employé. Bon rapport signal sur bruit aussi pour l'image hélium (je rappelle, un seul scan). Pour information, le temps de transit du disque est de 2 minutes, le temps d'exposition ajusté à 0,15 seconde par trame (l'ordinateur ne souffre pas !) et le gain caméra (ASI462MM) réglé à 30 (densités de 1,8 + 0,9 Baader mise en série en 1 1/4 pouce). Christian
  4. Nombre de participants de ce forum sont très équipés, mais on ne sait jamais, cette information peut se révéler utile à des amateurs qui le sont peu, où des observateurs occasionnel de notre étoile... C'est en plus très amusant ! J’ai en effet plaisir de vous présenter le système Sunscan, ou comment observer facilement et avec un petit budget les taches solaires, les protubérances, les éruptions… Voir cette vidéo : Après le premier usage de Sunscan, allez-vous devenir Addict ? Christian Buil Le projet Sol'Ex : http://www.astrosurf.com/solex/
  5. Protubérances solaires sur pied photo !

    Attention, l'adresse YouTube a changé. Celle indiqué dans le premier message est corrigée et la bonne. Désolé. Christian
  6. Introduction du système Sunscan

    Bien sur il est possible de faire le Calcium dans l'UV, et plutôt pas mal. Les images du jour (12 octobre) : Christian
  7. Polarisation of the Solar Corona

    See on my web site : http://www.astrosurf.com/buil/eclipse2006/polar.htm Christian Buil
  8. Présentation et image Sol'Ex en calcium

    Eric, faut plus hésiter à publier ! Ton image Ca II est superbe, parmi ce qui se fait de mieux. On a bien bossé tous ensemble à Vaison et grand plaisir ! Christian
  9. Deux nouvelles campagnes STAROS viennent donc d’être annoncées. Elles concernent d’une part l’étoile Deneb, à observer en haute résolution, et d’’autre part l’étoile 10 Lac, à observer en basse résolution. Ces deux étoiles étaient au programme du stage de spectrographie OHP 2023. Nous vous proposons de poursuivre un bout de chemin avec elles, même si vous n’étiez pas présent. Ces objets sont dignes d’intérêt à plus d’un titre et leur observation est une bonne opportunité d’exploiter votre équipement dans le contexte d’un programme coordonné, sur un temps bref, avec de possibles bonnes surprises à la fin. Voir ici pour Deneb : https://alphacyg.staros-projects.org/knowledge-base/start/what Voir ici pour 10 Lac : https://10lac.staros-projects.org/knowledge-base/start/what La justification et la manière d’observer pour ces campagnes apparaissent en anglais à ces adresses. Voici ressemblées ces informations, mais cette fois en Français. Même si vous ne maîtrisez pas tout, ne vous inquiétez pas, ces campagnes sont justement faites pour progresser en douceur. Les objets sont faciles. Donc, à votre lunette/télescope et spectrographe, quelque soit la taille et le type ! Christian Buil Pour l’équipe STAROS ————————— Campagne STAROS – Deneb Cette campagne STAROS est consacrée l’observation de Deneb (a Cygni), l’étoile la plus brillante de la constellation du Cygne. Nous vous proposons de participer en utilisant votre spectrographe en mode dit « haute résolution » spectrale dans le but de suivre l’évolution temporelle de la raie Halpha, située dans la partie rouge du spectre. Pourquoi Deneb ? Il peut paraître étrange de proposer une campagne d’observation sur une étoile aussi familière et brillante (V=1,65) que l’étoile Deneb. Il faut en dire plus. Deneb est une étoile faisant partie de la catégorie des supergéantes, de type spectral A2Ia. Comme tous les objets de ce type, sa surface est chaude, proche de 8400 K, et comme le terme « supergéante » l’indique, son rayon fait 200 fois celui de Soleil. Sous son air anodin et calme dans le ciel d’été, Deneb est en réalité un objet actif lorsqu’on le scrute avec l’aide d’un spectrographe. Son atmosphère est soumise à des phénomènes éruptifs, parfois très rapides (évolution en une nuit), parfois plus lents (évolution sur quelques semaines), de manière erratique, a priori. Ils traduisent une perte de masse et une évolution de l’environnement. C’est l’émission de lumière dans la raie Halpha (6563 A) qui va tout particulièrement nous intéresser ici. Cette activité est le symptôme de phénomènes qu’il est essentiel de décrypter pour appréhender la physique de ces étoiles, sortant de l’ordinaire par leurs tailles. En raison de sa brillance, Deneb est un bon laboratoire pour étudier les mécanismes qui règnent à la surface des supergéantes. Cet éclat n’a pas empêché des équipes professionnelles d’astronomes de se pencher sur son cas. On consultera en particulier cette page (Stee) : https://www-n.oca.eu/stee/page8/page36/page36.html Ou encore cet article (auquel l’un d’entre-nous, C. Buil, a participé) : https://www.aanda.org/index.php?option=com_article&access=doi&doi=10.1051/0004-6361/201014509&Itemid=129 Des colorations pro-am sont envisageables, comme ici avec l’Observatoire de la Côte d’Azur, et que la présente campagne STAROS va encourager. Quelques autres éléments bibliographiques : F. Schiller & all. : https://www.aanda.org/articles/aa/pdf/2008/09/aa8590-07.pdf A. Gautschy : https://www.aanda.org/articles/aa/pdf/2009/16/aa11666-09.pdf En plus de l’objectif scientifique, cette campagne à un autre but, très important, celui de la validation des procédures d’observations. À la suite de la campagne STAROS consacrée à l’étoile alpha Draconis, qui a visé la précision de l’étalonnage spectral, pour Deneb, l’accent est mis sur la précision de l’étalonnage radiométrique (bon continuum, reproductibilité du profil de raie…). C’est une étape importante dans l’apprentissage de la spectrographie astronomique. Le but est aussi de montrer qu’il n’est pas nécessaire de chercher des astres difficiles pour réaliser des observations passionnantes – le ciel étant très riches et surprenant en spectrographie, même avec des cibles inattendues. Avec quoi observer ? Le but est de relever des variations subtiles dans le profil de la raie Halpha, ce qui signifie qu’il faut une résolution spectrale élevée pour participer. Le spectrographe doit afficher un pouvoir de résolution supérieur ou égal à R = 12000. Les spectrographes concernés sont par exemple le Lhires III de Shelyak avec un réseau de 2400 traits/mm ou encore le spectrographe Star’Ex HR. Du côté de l’instrument de prise de vue, compte tenu de l’éclat, une lunette de 60 mm ou au-dessus fournira de très bonnes données pour cette campagne. Des télescopes de grande taille sont aussi tout à fait appropriés, mais on remarquera qu’ici, les petits diamètres (80 – 150 mm) sont plutôt avantagés, car le pouvoir de résolution est alors élevé par nature en raison de l’étroitesse de la fente d’entrée (viser R=18000 à R = 22000 peut être un objectif, mais non indispensable). Comment observer ? Comme toujours, les spectres doivent être soigneusement étalonnés en longueur d’onde (se servir des raies telluriques – voir la campagne alpha Dra) et la réponse instrumentale estimée. Un rapport signal à bruit de 300 ou plus est souhaitable (ajuster le temps de pose et le nombre d’images en conséquence – en veillant à ne pas saturer le détecteur). Si vous avez la possibilité, faire un spectre par nuit claire, voire même, deux ou trois spectres par nuit, espacés de quelques heures. Combien de temps ? La campagne STAROS Deneb est programmée sur une durée de 3 mois. Où trouver Deneb ? Coordonnées 2000 : 20 41 25.91514 +45 16 49.2197 ————————————— Campagne STAROS – 10 Lac Cette campagne STAROS est consacrée l’observation de 10 Lacertae (HD 214680). Cette étoile relativement brillante, de magnitude V=4,88, est un objet très chaud en surface (36 000 K) et de type spectral O9V. 10 Lac est une étoile connue par les astronomes professionnels car c’est un standard spectrophotométrique utilisé pour étalonner les instruments d’astronomie terrestres et spatiaux. L’étoile 10 Lac a été par ailleurs utilisée pour établir la classification spectrale MKK. Des variations rapides dans le profil de certaines raies ont pu être relevées par certains auteurs. On propose une observation à basse résolution spectrale de cet astre de manière à couvrir un large domaine spectral en une fois (le domaine visible au moins). Pourquoi 10 Lac ? Comme cela a été préciser, l’objet est un standard spectrométrique, ce qui signifie que l’on connaît très bien son profil spectral et son flux. S’il est utile aux professionnels pour étalonner les instruments, il l’est donc aussi pour les amateurs. C’est à ce titre que nous proposons cette campagne STAROS. L’intérêt astrophysique de 10 Lac est faible, en revanche son intérêt observationnel est très élevé. Le caractère de cette campagne est donc celui d’une validation, particulièrement utile si on travaille avec un spectrographe dit à basse résolution spectrale (R = 500 à 5000). Bien observer 10 Lac, c’est évaluer précisément la réponse de son instrument au flux spectral incident, bien l’étalonner en longueur d’onde et correctement exploiter son instrument d’observation. Ce sont les pièces angulaires de votre travail en spectrographie. En observant de manière coordonnée cette étoile avec nos différents instruments, nous allons pouvoir, par le jeu de comparaisons, affiner les procédures de traitement de chacun et révéler les pièges pouvant se présenter. Il faut souligner que le spectre de 10 Lac est bien lisse, très pratique pour trouver la réponse instrumentrale, et avec des raies relativement fines, très pratique pour trouver la loi d’étalonnage spectral. Le spectre est par ailleurs très intense dans le bleu et l’ultraviolet, ce qui va se révéler fort précieux en observant avec un spectrographe tel que UVEX (Shelyak) et UVEX4 (Nice People). En participant à cette campagne, votre courbe de progression va être très rapide. Nous garantissons qu’à son terme vous allez pouvoir vous consacrer à des sujets plus pointus, mais en toute sérénité. Tout possesseur de spectrographe basse résolution devrait être acteur de cette campagne STAROS, qui est une bonne occasion de parfaire sa technique. Avec quoi observer ? Cette campagne vise les possesseurs de spectrographe basse résolution (entre R = 500 et R = 5000), même s’il est parfois possible d’utiliser cette étoile pour étalonner des spectrographes à plus haute résolution. La taille et le type de télescopes et lunettes sont indifférents. C’est même cette diversité qui va faire l’un des richesses de la campagne. Comment observer ? Le but est d’apprendre à bien étalonner son instrument ou affiner sa technique. Mais avec quoi étalonner 10 Lac ? Avec 10 Lac tout simplement ! Nous vous proposons l’équivalent d’un auto-étalonnage, l’étoile par elle-même en quelque sorte. En réalité ce n’est pas tout à fait comme cela que les choses se passent… Nous disposons d’un spectre de référence (celui des professionnels) et nous cherchons à ce que le spectre observé, après traitement, colle au mieux à la référence. L’exercice n’est pas si simple qu’il y paraît, mais il est fondamental. Le spectre de référence est extrait de la base CALSPEC :https://www.stsci.edu/hst/instrumentation/reference-data-for-calibration-and-tools/astronomical-catalogs/calspec On le trouve aussi sous une forme utilisable directement dans la base de données des logiciels ISIS et specINTI. Vous pouvez encore télécharger ce spectre en cliquant ici : xxxxxx Examinez-le, et essayez d’obtenir la même chose avec votre instrument ! Combien de temps ? La campagne STAROS 10 Lac est programmé sur une période de 2 mois. Où trouver 10 Lac ? Coordonnées 2000 : 22 39 15.6786372 +39 03 00.971152
  10. C'est corrigé, la version 2.4.1 peut être télécharger. Astuce : pour ne pas perdre vos fichiers de configuration, copiez ceux-ci dans un coin (le répertoire _configuration) et après installation d'une nouvelle version, y copier votre répertoire de configuration en replaçant celui par défaut. Christian
  11. Une nouvelle version du logiciel specINTI peut être téléchargée depuis cette page : http://www.astrosurf.com/solex/specinti1_fr.html Il y a des nouveautés visibles et invisibles, dont certaines sont évoquées dans une "boite à outils" sous la forme d’un fichier PDF : La lecture de ce dernier document (recommandé pour une découverte et une utilisation pas à pas) donne une vision globale du logiciel, et on y trouve de nombreuses astuces d’utilisations. Elles vont intéresser aussi les actuels utilisateurs, je suis sûr qu’il y a des choses à découvrir avec chacune d’elles ! Par exemple, non seulement, le logiciel produit le profil spectral global comme toujours, mais aussi le profil traité de tous les spectres individuels d’entrées, afin de suivre par exemple des phénomènes temporels rapidement variables. L’interface specINTI Editor évolue aussi, par exemple, un lien direct avec VisualSpec pour une efficacité maximale. Bonne lecture et découverte, Christian
  12. C'est clairement un bug de dernière minute. Vu facilement et ce sera corrigé demain. Christian
  13. Voici le nouvel aspect du kit mécanique Sol'Ex, version Azur3DPrint : On reste dans le traditionnel, dans le manuel, donc la simplicité, et c'est totalement compatible avec toutes dispositions antérieures (optique, ...). Mais il y a des retouches ci et là, qui apportent du confort et de la facilité. Par exemple, le boitier a été renforcé et sans fuite de lumière accidentelles : Vincent Duchène à travaillé sur d'autres aspects, par exemple le réglage du tube collimateur est amélioré, avec un meilleur guidage et un meilleur maintien, c'est presque simple ! Il n'y a plus de filetage T2 fait en 3D : des pièces rapportées métal. C'est plus sur, plus robuste, pas d'usure, compatible avec tous les accessoires (on peut faire soi-même de très bons filetages en impression 3D, mais dès lors qu’on vise une diffusion large, il faut être un peu plus prudent, tout le monde n’ayant pas le même matériel). La visserie est simplifiée (plus d'écrou) en pensant aux Anglo-saxons et les différences de standards. Azur3DPrint a en plus ajouté de la jolie visserie, pour le look. Il y a d'autres choses encore, parfois subtiles, mais d'importance. Ainsi on a mis en oeuvre une chose que j'avais testée il y a bien longtemps, avec pour résultat une unique pièce objectif caméra, que l'on fasse du solaire, de la spectrographie haute résolution ou basse résolution. C'est une vraie simplification dans la nomenclature (moins de pièces). Pour certaines applications (genre Pol'Ex), on c'est dit qu'il serait sympa d'avoir un pas Kodak sur Sol'Ex, donc un petit accessoire que l'on peut se procurer : Côté Star'Ex, je crois pouvoir dire que l'on va pouvoir économiser éventuellement l'un des hélicoïdaux, qui représente un coût sensible (car là encore il y a des améliorations du côté du cube de guidage stellaire). C'est aussi une possibilité d'exploiter des caméras dont le boitier peut être assez différent d'un modèle à l'autre (ce marché évoluant vite). Tout ceci est fait avec un surcoût que je crois assez minime. Vous allez voir la proposition de Azur3DPrint. Sol’Ex évolue continûment, Une nouvelle jeunesse et globalement, Sol'Ex est plus beau à regarder (c'est même devenu un bel objet je trouve !), tout en ayant pris soin de rester dans la simplicité et dans la ligne d’origine. Christian
  14. Rotation de M77 en spectro

    Excellent en effet. Une vision sous un autre angle for intéressante. On va finir par avoir une vue 2D du champ de vitesse ;-) La raie à gauche de Halpha est la seconde [NII] à 6548 A au repos, que je devine aussi à l'extrême limite sur mon spectre aussi, plus faible que chez toi. L'autre raie [NII] est à 6584 A au repos (rest), nettement plus facile. Ce qui me limite chez moi c'est le F/D du RC10, F8 ce qui n'est pas très lumineux. Je crois que le DK350 est à F6.8, ce qui est mieux. Je ne trouve pas très normal en revanche que tes raies néon se dédoublent avec un Star'Ex 2400, même en changeant l'orientation du spectro (certes moins favorable, mais pas à ce point). Faudra éclaircir. Christian
  15. Rotation de M77 en spectro

    Ma propre analyse de la rotation de la galaxie M77, mais en haute résolution spectrale (R = 18000 environ). En effet, la partie interne de la galaxie est suffisamment intense pour tenter une telle observation en haute résolution spectrale. C'est ce que j'ai fait avec un Star'Ex HR classique au bout d'un télescope Ritchey-Chretien de 250 mm f/8. C'est une grosse loupe spectrale, d'un facteur 20 à 25 environ par rapport à un spectro basse résolution. On détaille mieux la vitesse des bras, mais en contrepartie, on couvre une distance plus restreinte par rapport au centre de la galaxie. Voici ce que cela donne : La raie Halpha au niveau du noyau actif est très large et bien résolu, avec un FWHM d'environ 2150 km/s. Les bras sont bien visibles grâce aux régions HII. L'écart de vitesse entre le mouvement arrière et avant saute au yeux à cette résolution (R=17000 à 18000). On voit des structures dans les bras, avec des vitesses radiales changeantes. La raie Halpha est élargie dans les bras (la finesse spectrale de l'instrument permet de résoudre cet élargissement). La raie de l'azote, et c'est une surprise, n'a pas le même aspect que dans la raie Halpha. Je ne sais si ce phénomène est connu. Le résultat attendu est l'aspect de la courbe de rotation au centre. L'estime mon incertude à +/-10 km/s. Tous nos résultats sont cohérents avec une vitesse de +/- 150 km/s en vitesse projeté et dans la zone d'observation. Je ne confirme pas la forme en 'S' centrale mise en évidence pas Olivier et Jean-Philippe. Le départ des bras est très brutal en vitesse à l'échelle spatiale de nos images spectrales (on manque de focale). Il apparait que le noyau est si intense en Halpha qu'il supplante très fortement l'intensité des bras au voisinage du centre. Cette forte émission à mon avis perturbe les mesures en basse résolution, mais je n'ai pas une explication précise de la cause. J'ai encore deux spectres à traiter, cette fois fait en basse résolution (Star'Ex LR), l'un fait à l'OHP avec un réseau de 600 t/mm et télescope de 150 mm, et l'autre à Antibes toujours sur le RC10 et un réseau de 300 t/mm. J'ai posé un peu pour voir les bras à grande distance (mais avec la pollution d'Antibes, et je ne pense pas faire mieux que ce que vous avez obtenu Olivier et Jean-Philippe). Très intéressent en tout cas cette enquête ! Christian
  16. Il y 12 ans de cela (ça rajeuni pas !) j'ai présenté ici une observation d'un objet mythique, l'ensemble de galaxies dit "quintette de Stephan", faite au T60 du Pic du Midi avec un spectrographe LISA (que je mettais au point à l'époque). Les observateurs étaient moi même et Valérie Desnoux : Voici une revisite de cet objet toute récente, avec les moyens d'aujourd'hui, plus modestes, plus accessibles, moins chers (Star'Ex) : Vous pouvez tenter cette observation d'autant plus aisément que vous disposez d'un ciel bien noir. C'est délicat car un peu faible (la brillance de NGC 7320 est modeste, alors que NGC 7319 et une galaxie de Seyfert de type I très active (énorme trou noir au centre)). Faut pas hésiter à faire ce genre de choses, un peu de patience suffit. C'est une image 3D de l'Univers qui l'on obtient ici ! Christian
  17. Rotation de M77 en spectro

    Ce qui compte ici est à la fois la résolution spectrale, mais aussi la résolution angulaire, et donc avoir un noyau bien centré et un peu résolu. J'ai dans mes archives encore à dépouiller : - une observation faire à l'OHP avec Star'Ex équipé d'un réseau de 600 t/mm (donc résolution un peu supérieure) mais avec seulement 750 mm de focale. - une observation faite à mon retour sur Antibes effectuée sur mon RC10 donc 2 mètres de focale, et un Star'Ex 300 t/mm (longue pose). - une observation, toujours sur le RC10, mais en haute résolution Star'Ex (R=18000) de la région centrale de M77, surement la plus prometteuse parmi les miennes. Je m'attaque à cette analyse ! Je viens de mettre un spectre de rotation de NGC7331 fait il y a 3 nuits sur ce fil : On est tous sur le galaxies en ce moment ! Christian
  18. Pour compléter la réponse, et pour montrer que la vie n'est pas toujours aussi dure, voici le spectre d'une galaxie voisine du quintette de Stéphan, NGC 7331, nettement plus lumineuse. Avec le même setup, la mise en évidence de la rotation de cette galaxie : Christian
  19. Luminosité de surface (approximative)

    Avec un spectrographe il est potentiellement possible de calculer la magnitude surfacique des objets (la magnitude par seconde d'arc carré). C'est cependant une notion difficile car les objets du ciel sont loin d'être d'éclats uniforme, leur spectre est complexe (raies en émission par exemple les nébuleuses planétaires), etc. Normalement il faut ce ramener à la magnitude "visuelle", V, ce qui nécessite quelques calculs à partir de la mesure d'étoiles (étalonnage). C'est un sujet qui m'intéresse pour la mesure de la pollution du fond de ciel aussi, mais c'est assez vaste. Retenir que c'est possible et qu'il y a plusieurs techniques.
  20. La magnitude surfacique de NGC7320 est vraiment haute, on s'en aperçois lorsqu'on fait des images classiques. Pose de 3 heures pourtant. Je ne suis pas aider ici par l'ouverture du télescope, f/8, pas très lumineux (ca joue au carré). J'ai en fait réalisé des spectres à l'OHP à f/5, mais avec un 150 mm de diamètre seulement - pas sur que la luminosité compense cependant - faut que je dépouille. La pollution lumineuse d'Antibes n'aide pas non plus.
  21. Bonjour à tous, Une image du spectre de C/2023P1 toute fraîche (deux contrastes), faite il y a moins d’une heure, avec un spectrographe Star’Ex sur un télescope RC10 f/8 depuis Antibes : Tout à droite, on retrouve la bande UV du CN dans l’ordre 1, qui se superpose à l’infrarouge de l’ordre 1 du réseau. Les lueurs du jour se superposent (spectre solaire donc). Bien sûr, pris au ras des pâquerettes ; (les cirrus n''étaient pas loin, mas ca va) Vues du setup : (on voit posé en bas la petite veilleuse néon qui permet de faire l’étalonnage spectral - à la main !) Star’Ex en version basse résolution dans les conditions de l’observation : Christian B
  22. Voici la version pré-traitée du spectre de C/2023 P1 pris le 7 septembre au matin avec un RC10 et un Star'Ex (en 3 planches pour illustrer divers aspects) : (on notera la très grande dynamique du signal, en particulier l'intensité de l'émission CN dans l'UV - faudrait faire du log en affichage ;-)) Christian
  23. UVEX4 G300 quelques types spectraux

    Très propre et démonstratif de la diversité des spectres ! Marche bien le UVEX4. Christan
  24. Quelques images de l'ambiance du stage de spectrographie OHP 2023... Christian B
  25. Une petite chose : faire de la spectro en arrêtant le télescope, un peu comme l'on fait des images du Soleil avec Sol'Ex (la boucle est bouclée en quelque sorte). Ne laissez surtout pas tomber votre manière actuelle d'acquérir des spectres, avec un chouette guidage sur une fente étroite et des étoiles bien fines, elle est parfaite, mais retenez qu'on peut procéder selon d'autres façons. Tout est sur quelques planches, en espérant que c'est a peu près clair : Christian