Ulysse

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  1. C’est une question qui me turlupine depuis quelque temps, et une remarque de MatP sur les couleurs de M42 me conforte dans cette idée saugrenue.Il me semble que, au fil des ans, mes performances en vision nocturne s’améliorent. Je ne veux pas parler de la nécessaire éducation de l’œil qui va faire la différence entre le débutant et l’observateur expérimenté (apprentissage de la vision décalée, capacité de concentration, etc…), mais d’une lente évolution qui se poursuivrait au fil des années, améliorant continuellement les capacités visuelles.Voilà quelques éléments : - Il y a quelque temps, je suis sorti lors de la pleine Lune. En ouvrant la porte, j’ai été surpris de voir un ciel bien bleu, comme jamais je n’en avais vu auparavant en pleine nuit. Le paysage montrait des couleurs très franches, et je voyais quantité de nuances de vert sur les plantes par exemple. En fait, tout me semblait un peu comme en plein jour, inondé de lumière. Avais-je perdu le souvenir de mes précédentes sorties sous la pleine Lune ?- Quand j’ai eu mes jumelles 10x40, j’ai passé 2 ou 3 ans à jeter systématiquement un coup d’œil sur Saturne en début de soirée, sans rien remarquer de spécial. Et puis un jour, par très grande transparence, j’ai remarqué un minuscule point dans le prolongement du grand axe de l’anneau de Saturne : Titan ! Moi qui pensait qu’il fallait au minimum une lunette de 60mm pour le voir… Depuis, je me suis entraîné à suivre Titan dans sa course, et je peux dire maintenant que je le vois tout le temps, même lorsqu’il frôle Saturne, même par mauvaises conditions, même quand il y a la pleine Lune. - J’ai l’impression d’utiliser de moins en moins la vision décalée. Avant, il fallait que je détourne assez nettement mon regard pour voir les faibles détails, ce n’était pas naturel. Maintenant, le décalage nécessaire est si petit que j’ai l’impression de regarder normalement, quasiment « en face », comme en plein jour ou presque. - Tout récemment encore, j’ai vu des structures dans M42, ou encore le compagnon de la Polaire, qui n’étaient pas visibles il y a un an ou un an et demi dans le même instrument et dans les mêmes conditions. Cela voudrait dire que 20 ans après avoir commencé l’astro, ma vue continuerait de s’améliorer ?Le plus étonnant dans cette histoire est que j’ai arrêté l’astro pendant plusieurs années, et que depuis que j’ai repris il y a environ un an et demi, je ne sors que très peu, et pas longtemps. Il n’y a donc pas d’entraînement de sportif pouvant expliquer d’éventuels progrès.Quelqu’un a-t-il expérimenté un phénomène similaire, ou… faut-il que j’aille tout de suite me coucher ?
  2. Echelle de transparence

    En français c'est ici : http://www.astrosurf.com/anpcn/pollution/astronomie/bortle/
  3. Vous aimez Kafka alors commandez chez OU

    Les transporteurs, c’est souvent une calamité, O.U. n’y est pour rien. Je le vois à mon boulot, où on est très dépendants des transporteurs pour nous livrer la marchandise, on voit de tout : retards injustifiés, erreurs d’aiguillage, matériel livré cassé… Une fois, le chauffeur n’ayant visiblement pas trouvé l’adresse de livraison, a déchargé sa palette dans une rue quelconque de la ville et est reparti sans rien dire ! Et lorsqu’on doit livrer un chantier et qu’on n’a pas la came, je peux t’assurer que les conséquences sont autrement plus graves que le désagrément passager de devoir attentre quelques jours de plus son télescope. Et c’est malheureusement assez fréquent.A la livraison, tu peux effectivement déballer tout le matériel avant de signer le récépissé. Je pense même que c’est le seul moyen légal de faire une réclamation auprès du fournisseur si le matériel livré n’est pas identique au bon de commande ou au bordereau de livraison. Le transporteur risque de râler comme un putois, mais tu peux le faire.
  4. Je confirme que ça dépend surtout du ciel.Je les vois dans des jumelles 10x40 dans un bon site de campagne, mais uniquement lors des rares nuits de très grande transparece, genre 5 fois par an... L'épanchement au sud de Mérope est alors assez facilement repérable. (enfin, "facilement", tout est relatif, n'est ce pas ).
  5. Couleur de M42 ...

    Chris277, tiens, c'est pour toi : http://www.astrosurf.com/ubb/Forum2/HTML/006732.html
  6. Vos jumelles sont-elles diaphragmées ?

    Apau : Si !!!!!Hier soir le ciel était bizarre : il ne paraissait pas totalement noir, je voyais même un peu de diffusion dans mes jumelles autour des étoiles brillantes, par contre aucune pollution lumineuse, nulle part ! (très rare sur mon site) J’ai pu repérer sans ambiguïté le compagnon de la Polaire. La position observée est confirmée par Cartes du Ciel.Voilà, maintenant je peux dormir tranquille : finalement je me suis pas fait avoir sur la camelote
  7. C’est Roland Christen (Astro-physics) qui a jeté ce pavé dans la marre au printemps dernier sur le forum sci.amateur.astro : la plupart des grosses jumelles astro seraient diaphragmées, un peu comme de vulgaires chercheurs bas de gamme : vous pensez avoir des belles jumelles de 100 mm de diamètre, en réalité vous avez quelque chose entre 70 et 90 mm ! Une longue discussion s’en est suivie, certains pensant que Roland Christen se trompait carrément, mais il a bien fallu se rendre à l’évidence : il y a bel et bien un baffle interne qui semble trop petit sur de très nombreuses jumelles, et pas seulement sur les bas de gamme. Pour résumer toutes les explications données sur ce fil de discussion, Anton Jopko a rédigé cette page : http://www.kwic.com/~amj/bino.html Des échanges ultérieurs ont donné comme résultats : Les Oberwerk 15x70 sont en réalité des 15x58 Oberwerk 20x80 ---> 20x67 Oberwerk 22x100 ---> quelque part entre 22x75 et 22x80 Celestron 25x100 (les fameuses APM de chez nous) ---> 25x90 (pas si mal , finalement) Fujinon 10x70 ---> 10x60 Fujinon 16x70 ---> 16x63 Minolta Activa 7x35 ---> 7x24 Les Miyauchi de 100 mm seraient elles aussi diaphragmées (pas de valeur donnée toutefois)En fait, la plupart des jumelles seraient diaphragmées entre 70% et 90% de leur diamètre. Franchement, j’en suis sur le cul ! (désolé, je trouve pas d’autres mots) Cela dit, toutes les jumelles ne sont pas diaphragmées. Mes Zeiss 10x40 ne le sont pas, les Taka non plus. Même chose pour les Nikon SE, mais aussi pour certains modèles bon marché. Tout cela semble assez aléatoire finalement.Pour déterminer le diamètre effectif des jumelles, Roland Christen propose de confectionner toute une série de diaphragmes, et de les essayer successivement en partant du plus grand, et de mesurer à chaque fois la pupille de sortie : tant que son diamètre reste constant, le diaphragme est plus grand que l’ouverture réelle des jumelles. Quand le diamètre de la pupille de sortie commence à diminuer, c’est que le diaphragme est plus petit que l’ouverture réelle. Mouais, bof… Pas évident à faire tout ça… Il y a sans doute plus simple. On prend des bandes de carton (ou une feuille qu’on peut replier a volonté) et on les place successivement devant l’objectif. Si la largeur de la bande est inférieure à l’ouverture réelle des jumelles, on voit de part et d’autre de la pupille de sortie deux petits traits de lumière. Si la bande dépasse l’ouverture effective, on peut la déplacer quelque peu sans qu’aucune lumière n’apparaisse dans l’oculaire. Lorsque, en faisant glisser lentement la bande, un des deux traits lumineux s’éteint en même temps que l’autre apparaît, on est à l’ouverture effective des jumelles, il suffit alors de mesurer la largeur de cette bande.J’ai ressorti pour l’occasion mes vieilles 10x50, et avec cette méthode, j’ai trouvé que j’avais en fait des 10x45 !Autant dire que la détermination du grossissement en mesurant la pupille de sortie ne peut donner que de faux résultats si les jumelles sont diaphragmées. Et je passe sur les comparaisons entre jumelles : imaginez la différence entre une véritable 10x50 et une 11x80 diaphragmée à 70% (je vous laisse faire le calcul)Si ça vous chante, vous pouvez essayer, ça prend 5 minutes sans se presser. Si vous craignez une déception, ne le faites pas. L’essentiel est la beauté du ciel, pas celle des instruments (quoi que… )[Ce message a été modifié par Ulysse (Édité le 11-10-2004).]
  8. choix de matériel débutant (désolé :D)

    Ah, on est redevenu sérieux là... Alors en effet, même les jumelles en ville, je ne suis pas sur que ça soit le bon plan. Il faudrait pouvoir faire un essai avant (club ?) pour voir si c'est intéressant ou pas.
  9. Nagler 31 mm

    Si les constructeurs font des 7x50, c’est qu’il n’y a pas que les astronomes qui utilisent les jumelles dans le noir. Les chasseurs, les naturalistes, ornithologues et autres scientifiques de terrain doivent souvent observer les animaux au crépuscule ou à l’aurore, ou encore dans des sous bois très denses. Un autre avantage des grandes pupilles de sortie est de permettre un placement aisé de l’œil. Les 7x50 étanches sont souvent qualifiées du jumelles marines : quand le bateau est secoué dans tous les sens, un déplacement de quelques millimètre des jumelles par rapport à l’œil ne fait pas disparaître l’image. Troisième avantage : le confort d’observation est meilleur. Dès qu’on veut tourner les yeux pour regarder sur les côtés, la pupille de l’œil se décale par rapport à l’axe optique, et on perd l’image là aussi. Des pupilles de 2,5 mm sont très inconfortables en plein jour pour cette raison. Des pupilles de 5 mm et plus sont souvent très agréables (pour le confort, d’autrse facteurs interviennent, comme toujours il faut essayer avant) Enfin, pour des raisons semble-t-il inexpliquées, de très rares observateurs notent une amélioration de la qualité d’image avec des pupilles de 5 mm et plus, quand bien même leur pupille resterait à 2 mm. Mais la règle générale est que, à qualité égale, des 10x50 ne montrent rien de plus en plein jour que des 10x25. En tous cas pour moi ça marche comme ça.Le choix de la pupille de sortie (ou du grossissement en fonction du diamètre) pour les jumelles est plus problématique que pour les lunettes et télescopes, car en général on ne peut pas changer le grossissement sur les jumelles. Il faut donc trouver un compromis entre la luminosité, les performances, l’usage ou non d’un trépied, la noirceur du ciel, etc. Par contre avec une lunette de 90 mm par exemple, un observateur qui a sa pupille à 6 mm maxi peut très bien utiliser un grossissement de 10x : il transformera sa lunette en une 10x60. S’il n’a pas envie de se trimballer deux lunettes, une de 60 et une de 90, ou s’il a déjà un oculaire qui permet de faire ça, je ne vois pas où est le problème.Pour un livre sur l’optique un peu plus solide que les ouvrages d’initiation bien connus, et qui ne soit pas destiné exclusivement à des bac+5 scientifiques, ben je crois qu’il n’y en a pas, en tous cas pas en français. Il y aurait bien l’antique « Lunettes et Télescopes » mais il est plus ardu qu’il ne semble, et surtout depuis 1935, les connaissances, les instruments et les préoccupations on tellement changés qu’on y trouve pas mal d’erreurs si on applique tout au pied de la lettre. Faute de mieux j’ai fait avec ça, mais je trouve qu’un équivalent de cet ouvrage à notre époque serait le bienvenu.Pour mesurer mes pupilles, j’ai pris un carton fin, avec une épingle j’y ai percé 3 couples de petits trous écartés respectivement de 7 mm, 6,5 mm et 6 mm, ensuite je me suis mis dans une pièce sombre et j’ai regardé la lampe de bureau allumée dans une autre pièce, en tenant devant mon œil ce carton. Quand on regarde à travers les trous, on voit la scène dans deux grands disques. Ces deux disques sont en principe tangents quand l’écartement des trous est égal au diamètre de la pupille. Pour moi ce fut 6,5 mm. Je pense que ce n’est ni plus ni mois précis que les autres méthodes. Ca en fait donc une de plus .
  10. choix de matériel débutant (désolé :D)

    "L'utilité des 15x70 m'échappe???"Oui, y a des truc comme ça qu'on comprend pas bien... Tiens, moi par exemple, je comprends pas pourquoi on vend toujours les godasses par deux. C'est vrai quoi, on peut très bien se déplacer à cloche-pied après tout ?Enfin, pour ce que j'en disais...
  11. clavius le retour?

    Heu, comment on fait pour avoir cette lettre de Clavé ?Parce que moi je me pose des question fondamentales sur ce nouveau Clavius, pour savoir si ça vaut le coup ou pas. Par exemple : - Est ce que le nouveau Clavius peut s’utiliser sur une monture azimutale ? Si oui, est qu’on obtiendra ainsi un Dobson ? - Est ce que le nouveau Clavius sera superpoli ? Sinon, peut-on le faire retoucher par JML ? - Est ce que le nouveau Clavius sera jaune ? Sinon peut-on le repeindre en jaune ? - Est ce que le Clavius de 2m sera garanti sans diaphragme interne ? (Paraît que quand c’est diaphragmé, ben on peut pas le voir ) Il va sans dire qu’une réponse non à une seule de ces quatre questions rendrait à mes yeux l’appareil sans intérêt. Bon , sérieusement : Laurent, il est sympa ton site. Mis à part l’impardonnable erreur de ne pas avoir acquis un Dobson, tu as la chance de posséder 3 instruments de grande qualité optique, mais de conceptions radicalement différentes. Ce que j’aimerais un jour c’est un compte rendu comparatif entre ces trois instruments, pas seulement au niveau optique, mais sur tous les aspects, y compris les moins rationnels : facilité de mise en œuvre, agrément de l’image, plaisir procuré, soucis divers, etc. Je crois que ce sera plus instructif que de mettre face à face une apo et un télescope quelconque, comme on voit souvent, ou encore que de tester des instruments au cours d’une seule nuit, sans le « vécu » de l’utilisateur au quotitien.
  12. Vos jumelles sont-elles diaphragmées ?

    Raphael, Le diaphragme interne des jumelles n'a pas grand chose à voir avec l'histoire des pupilles carrées. S'il y a un lien, il est le suivant : le diaphragme interne peut servir à masquer l'apect carré de la pupille de sortie. L'acheteur lambda qui a lu trois broutilles sur internet et qui pense acquérir de bonnes jumelles 10x50 parce qu'il voit une pupille bien ronde, se retrouve en fait avec des 10x40 ou des 10x45 sans le savoir, a cause du diaphragme. Maintenant si tu penses que Roland Christen se trompe, c'est que tu es en mesure de révolutionner nos connaissances en optique.Si j'ai proposé la méthode de la bande de carton, c'est parce qu'elle me semble simple et fiable. Du coup j'ai plus confiance dans les valeurs données ici, que celles que j'ai cité plus haut. Les Fujinon diaphragmées, c'était un peu dur à avaler quand même !
  13. Vos jumelles sont-elles diaphragmées ?

    S'il est moins couteux de réaliser un objectif de 80 mm, optiquement bon sur 70 mm, et que l'on diaphragme ensuite à 70 mm, plutôt que de faire un objectif de 70 mm bon sur 100% de sa surface, alors là je comprend. N'empêche qu'une certaine honnêteté voudrait que de telles jumelles soient vendues comme des 70 mm, même si l'objectif en fait 80. Bon, d'un autre côté, si les constructeurs faisaint vraiment comme ça, personne n'y comprendrait plus rien ! C'est vraiment tordu cette histoire. Enfin, j'y vois un peu plus clair maintenant .
  14. Vos jumelles sont-elles diaphragmées ?

    edubois3, le diaphragme lorsqu’il existe, ne se situe pas au niveau de l’objectif, mais à l’intérieur des jumelles. Il peut s’agir d’un baffle interne trop étroit, de prismes trop petits, ou d’un diaphragme situé entre les prismes voire après les prismes. On ne peut pas le mesurer avec un pied à coulisse depuis l’extérieur, c’est pourquoi il faut observer la pupille de sortie en posant divers masques sur l’objectif.Quant à en saisir l’intérêt, moi non plus je ne comprends pas trop. Si par exemple il faut diaphragmer à 10 mm les mauvais chercheurs de 24 mm pour réduire les aberrations, alors autant utiliser directement un objectif de 10 mm et de même focale…
  15. Jumelles Steiner 25x80 vs APM 25x100

    Edubois3, Attention aux publicités débiles sur les jumelles, qui font prendre des vessies pour des lanternes à ceux qui ne s’y connaissent pas trop !Le système de mise au point « automatique » entre 20m et l’infini signifie que c’est l’œil qui doit accommoder, et faire l’effort de mise au point. Il en résulte une fatigue oculaire si l’objet et assez proche ou si on observe longtemps. A 7x ça marche peut-être, mais je doute fort qu’à 25x la mise au point soit possible à seulement 20 m. Et je ne parle même pas de la presbytie, qui à partir de 50 ans diminue grandement cette capacité d’accommodation !Je maintiens que les APM 25x100 et les Steiner 25x80 sont rigoureusement identiques concernant la mise au point. Si le « système » Steiner était efficace, tu n’aurais pas éprouvé le besoin de refaire sans cesse la mise au point sur les APM, puisque c’est le même principe et qu’elles ont le même grossissement. N’achète pas les Steiner uniquement pour cet avantage bidon.
  16. Jumelles Steiner 25x80 vs APM 25x100

    Concernant le point 1, les Steiner 25x80 ne feront pas mieux que les APM 25x100. Ce que tu appelles "sensibilité de la mise au point" est due à une profondeur de champ très réduite. La profondeur de champ décroît en effet très rapidement quand le grossissement augmente. Si tu comptes utiliser des jumelles en plein jour pour suivre des objets en mouvements (oiseaux), 25x c'est beaucoup trop. En plus, même les Steiner n'ont pas de mise au point centrale.Pour le point 2, certes les Steiner sont bien plus légères que les APM, mais à 25x un trépied est obligatoire, quel que soit le poids.A mon avis, ce qui pourrait favoriser les Steiner, c'est essentiellement un compromis performances/poids très intéressant (ensemble jumelles + trépied très léger pour les voyages) et une robustesse en principe meilleure.
  17. Courses d'ébauchage pour un miroir

    Tiens, j'ai une idée (pardon pour le retard) : Il faut imaginer que le miroir (dessus) repose sur l'outil (dessous) par l'intermédiaire des grains abrasifs. On se place ensuite dans le cas où le miroir est en porte à faux sur l'outil. Vu que les mains appuient plutôt vers le centre du miroir, il paraît clair que la force sera transmise essentiellement par les grains situés à l'aplomb de cette force, donc au centre du miroir et en périphérie de l'outil. C'est là que l'usure sera la plus rapide. La répartition des forces ne peut être uniforme sur toute la surface de contact entre miroir et outil, et on voit qu'il n'y a pas de symétrie de la figure : le point d'appui de la force exercée par les mains est fixe par rapport au miroir, mais la force de réaction qui s'exerce sur l'outil de dessous a un point d'appui qui se ballade sur toute sa surface au gré des courses du miroir.[Ce message a été modifié par Ulysse (Édité le 18-09-2004).]
  18. "Sur n'importe quel telescope, avec une pupille de 4mm, sans lunettes correctrices, les étoiles sont typiquement des croix."Ah, quand même ! Je n'en suis pas à ce point là tout de même . Mais comme tu dis, cela doit être un peu d'astigmatisme quand ma pupille est bien dilatée. Merci pour l'info.
  19. Gianakin, en effet l'argument du "trop de lumière" n'est sans doute pas le bon.edubois3, diaphragmer ses jumelles n'est utile que sur les objets très contrastés : le terminateur lunaire, l'anneau de Saturne ou les étoiles doubles serrées. Pour tous les objets du ciel profond, il ne faut pas mettre de diaphragme, et des 25x100 ont toute leur utilité. (enfin il me semble qu'on l'a déja dit ça )
  20. Gianakin (et Bruno Salque) : j'ai moi aussi essayé, et ça marche. Après en peut toujours discuter du pourquoi du comment, mais les faits sont là. Ce qui est sûr en tous cas, c'est que les qualités optiques de l'oeil se détériorent avec une grande pupille, c'est une donnée parfaitement connue.Vincent : mon ophtalmo ne m'a jamais parlé d'astigmatisme. Seulement de myopie, pour laquelle je porte des lunettes. Est ce qu'un astigmatisme se manifestant uniquement dans le noir pourrait ne pas être décelé dans son cabinet ? Je n'en sais rien. Ce que je sais en revanche, c'est que mes jumelles 10x40 (Zeiss Classic) semblent être hors de cause : si je leur mets un oculaire à 10-15 cm derrière maintenu par un tube en carton, et que je refais la mise au point, je vois parfaitement un disque d'Airy sur les étoiles. Enfin si j'ai parlé de chromatisme, je pensais aux jumelles comme les 20x80 ou les 25x100. On entend dire que sur la Lune le chromatisme se voit pas mal, mais que de toute façon ces jumelles ne sont pas faites pour ça. Je trouve dommage d'en rester là, alors qu'il suffit de deux bouts de carton pour régler le problème, et se payer une vue phénoménale d'un quartier de Lune découpé au laser, en vision binoculaire en plus.
  21. En fait, je crois qu’il faut distinguer deux cas, selon que l’on observe des surfaces très peu contrastées au contraire très contrastées. Avec une lunette ou un télescope, quand on fait du planétaire, cela veut dire qu’on s’intéresse aux surfaces de Mars, Jupiter ou Saturne qui comportent des détails effectivement très peu contrastés. Donc même si on est limité en résolution par la turbulence, en principe il n’y a pas intérêt à diaphragmer, pour garder le maximum de lumière.Par contre avec des jumelles, il est hors de question de distinguer de tels détails, à part peut-être les deux bandes de Jupiter à partir de 20 ou 25x. Ce qui est intéressant dans ce cas, c’est de distinguer le disque des planètes, ou l’anneau de Saturne, ou encore les cratère de la Lune le long du terminateur. Tout ces détails sont extrêmement contrastés, puisqu’il s’agit de voir une surface lumineuse contiguë à une surface noire, la séparation entre les deux étant très tranchée. Dans ce cas, tout ce qui peut nettoyer les bavures de lumière dans les zones sombres apporte une esthétique incontestable à l’image, sans faire perdre de détails. Ces bavures peuvent provenir de l’instrument (chromatisme), mais elles proviennent aussi de l’œil, qui est entaché de nombreux défauts quand sa pupille s’agrandit trop. Pour moi une pupille de 2 ou 3 mm ne pose pas de problèmes sur les objets contrastés, mais à 4 mm ça commence à se dégrader (je vois des aigrettes autour des étoiles les plus brillantes).
  22. Pour expliquer que ce n'est pas en grossissant le moins possible que l'on voit le plus de choses.
  23. Argh !! Je craignais d’avoir été trop long, mais visiblement ce n’est pas facile à expliquer.Voyons, je retente ma chance :Si j’ai parlé de plage lumineuse dans un premier temps, c’est pour évoquer une surface uniforme très grande. Je ne parle pas d’« objet » ici, mais plutôt d’un fond lumineux. Donc si on observe cette plage dans un instrument, je suppose qu’elle occupe tout le champ, comme le fond du ciel. Maintenant si on augmente le grossissement, on ne peut pas dire que l’objet est plus grand, puisque le fond du ciel (par exemple) occupera toujours tout le champ. Par contre on peut dire qu’il paraît moins brillant, puisque la pupille de sortie diminue.Ensuite j’ai effectivement parlé d’objet, comme tu le fais : « Quand on grossit, l'objet devient plus étendu, et par ailleurs la pupille de sortie diminue, ce qui fait qu'au bout du compte ça revient au même »Qu’est ce qui revient au même ? Si c’est le nombre de photons (la quantité de lumière) émise par l’objet et qui atteint la rétine, je suis d’accord. Si c’est la visibilité de l’objet, c’est non ! La visibilité d’un objet faible dépend de sa brillance, de son contraste par rapport au fond sur lequel il se détache, et de sa dimension apparente. Modifier le grossissement revient à modifier le premier et le troisième facteur, de sorte qu’on ne voit pas les mêmes choses à fort grossissement qu’à faible grossissement.Que penses-tu de ça par exemple ? (et as-tu essayé ?) : http://clarkvision.com/visastro/m51-mag/index.html
  24. Bruno Salque : « La quantité de lumière qui rentre dans l'oeil est proportionnelle à la section du faisceau d'entrée, l'objectif des jumelles, et non à la section du faisceau de sortie, la pupille de sortie. » Bon, il faut que je sois plus précis :Si on regarde de nuit et à l’œil nu une plage uniformément éclairée, comme le fond du ciel (on fait abstraction des étoiles), ou le mur d’une maison, la pupille de l’œil est dilatée au maximum, mettons 7 mm pour simplifier. Chaque « point » de cette plage va donc envoyer un faisceau lumineux de 7mm de section dans l’œil. Imaginons maintenant qu’on place devant la pupille un diaphragme de 4 mm. Chaque point de la plage lumineuse va maintenant envoyer un faisceau de 4 mm dans l’œil, ce qui fait que la brillance apparente de cette plage sera réduite.Si on utilise un instrument d’astronomie, le phénomène sera identique : plus on grossit, et plus la brillance apparente d’une plage uniforme diminue, car chaque point de l'image va envoyer un faisceau de plus petite section.Je pense que là tu es d’accord. Ce que je voulais simplement dire, c’est que la baisse apparente de la brillance de la plage observée n’est pas du tout dans le rapport de 7² à 4² (soit environ 1/3). Pour s’en rendre compte il suffit d’utiliser des jumelles, et de diaphragmer un des objectifs à la moitié de son diamètre. En théorie, un œil reçoit 4 fois moins de lumière que l’autre, dans les faits ce n’est pas du tout ce que l’on perçoit. Moi j’estime cette perte à 30 ou 40% maxi (ce n’est pas facile à estimer), mais ce n’est sûrement pas 75% de perte. « Dans le langage courant, "plus lumineuse" veut dire que l'on reçoit plus de lumière. »Pour moi (et d’autres ), « plus lumineuse » veut dire que c’est l’image qui est plus lumineuse, c’est à dire que la brillance apparente des différentes plages qui composent cette image est plus élevée. Nous désignons des choses différentes avec les mêmes mots… « Il faut voir ça comme un entonnoir. La lumière rentre par le grand côté de l'entonnoir et sort de l'autre côté, le plus petit (je ne connais pas les termes...) Qu'importe que le petit côté soit plus ou moins large, c'est toujours la même quantité qui est entrée et donc que reçoit l'oeil. »Quand tu dis ça, tu adoptes implicitement un autre point de vue : tu considères non pas une plage brillante, mais un objet de dimensions réduites, comme une galaxie. Effectivement, dans ce cas, la « quantité de lumière » (sous entendu : émise par l’objet) qui rentre dans l’œil est indépendante du grossissement : quand on grossit, l’image de la galaxie s’assombrit, mais comme dans le même temps sa surface s’agrandit, le nombre de photons arrivant sur la rétine ne change pas.La aussi, mathématiquement c’est vrai, mais cette affirmation ne sert à rien, car elle ne dit rien sur ce que l’on voit à l’oculaire. Pire, elle peut induire les gens en erreur : certains pensent en effet que puisque ce qui compte c’est le diamètre de l’entonnoir, et puisque abaisser le grossissement augmente la brillance apparente de l’image, sans affecter le rôle d’entonnoir de l’instrument, alors il faut grossir le moins possible pour voir les objets faibles.En fait si on tient compte des propriétés très particulières de l’œil, on s’aperçoit que pour voir des objets faibles, il faut que ces objets aient une dimension apparente assez importante, beaucoup plus grande que la résolution de l’œil en plein jour. Un grossissement élevé a justement pour but d’amener les objets à une dimension suffisante dans l’image pour qu’ils soient détectés. A part le cas des objets étendus et extrêmement peu contrastés, il y a en général intérêt à dépasser le grossissement minimum pour faciliter la détection, car le gain en résolution sur l’image agrandie n’est pas anéanti par l’assombrissement de cette image.En tous cas, je conteste vivement cette image d’entonnoir, surtout pour les jumelles. Passe encore pour les lunettes ou télescope, où on suppose qu’on peut employer plusieurs oculaires pour voir tous les détails que l’instrument peut délivrer, mais pas pour des jumelles, où le grossissement est fixe. Il faut impérativement prendre en compte le grossissement, car il serait faux de dire par exemple qu’une 10x70 est meilleure qu’une 20x60 sous prétexte que son diamètre est plus grand. Sauf cas particuliers, je dirais que c’est plutôt le contraire. GUILLAUME : « bref,effectivement si le cercle image(donc la pupille de sortie)est plus grand que la pupille de mon oeil en vision nocturne,il y a normalement une perte de lumiere pour mes yeux comme un "manque a gagner" en fait »Une façon simple de voir les choses est la suivante : si ta pupille s’ouvre à 5 mm, et que tes jumelles sont des 7x50, eh bien c’est comme si tu avais des 7x35 (pupilles de 5 mm). Le seul problème des 7x50 est qu’elles sont plus lourdes et plus chères que des 7x35, tout en offrant la même image. Choisir une pupille trop grande, c’est surtout une perte d’argent et d’énergie. « mais comme j'aime bcp le "tres" grand champ comme avec mes 7X50 par exemple,j'ai peur d'etre comme "enfermé" dans un tube en regardant au travers d'une bonne paires comme cité plus haut ! je me trompe ? »Il ne faut pas confondre le champ apparent et le champ sur le ciel. Dans les APM 25x100 par exemple, le champ apparent est grand (je crois que c’est 65°) ce qui fait qu’on n’a pas l’impression de regarder dans un tube. En revanche le champ sur le ciel est petit, du fait du grossissement élevé, seule une petite portion du ciel est visible à travers ces jumelles. Des 20x80 sont effectivement excellentes en ciel profond, tu peux en trouver avec un grand champ apparent, et elles ne feront absolument pas double emploi avec tes 7x50, qui te permettront de te repérer et d’apprécier certaines régions qui seront moins belles avec un grossissement élevé. Bruno thien : tu as bien raison ! Il ne faut pas non plus être un intégriste anti-pupilles de 7 mm. Dans certains cas comme le tien (ciel noir, pas de trépied, observateur jeune qui se shoote à la Voie Lactée), ça peut être très bien aussi. Simplement ce n’est pas la majorité, c’est un peu l’exception qui confirme la règle .[Ce message a été modifié par Ulysse (Édité le 15-09-2004).]