Simon Fabre

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Tout ce qui a été posté par Simon Fabre

  1. Avis de mauvaise meteo sur le Nord Est !!!

    Désolé Christophe pour cette poisse qui ne te lâche pas apparemment, mais ton post m'a bien fait sourire. Ca paraît sérieux au départ, ...
  2. Bino Denk 2 et accessoires sur Dobson 300.

    David: ah, quand je n’aurai plus qu’un souci de vignettage avec des Panos, je serai heu-reux . Laurent: Pourquoi pas les Naglers? Oui bon d’accord, d’aucuns diront qu’au niveau transmission, on perd un poil vs Taka par exemple. Le champ est un peu superflu en bino passé 70°, c’est vrai certainement, quoique pas encore testé. Mon cahier des charges actuel oculaires pour bino se résume ainsi : Priorité lunaire planétaire, avec un gross maxi acessible avec le Powerswitch d’environ 400x. Grand champ, parce que maintenant que j’y suis habitué... et puis suivi manuel oblige. Les Nagler en focale moyenne comme 7mm, en type 5, ne représentent pas des gros bestiaux. 200g le caillou, et ce n’est pas bien volumineux non plus. Le champ pour les nébuleuses, je verrai plus tard, avec une paire de Panos, mais c’est pas ma priorité en bino. Et puis j’ai toujours trouvé que les observations à petites pupilles de sortie me fatiguaient beaucoup plus le neuneuil que les pupilles moins petites. Donc je recherche surtout le confort de la bino à petite pupille, histoire de moins être gêné par les corps flottants, qui surgissent vers le mm de pupille. Alors voilà. Et ma bino derrière ma Powermate pour des focales d’oculaire plus longues, ça fait beaucoup de porte à faux je trouve pour un petit 300 (en regard de l’énorme gourdin qui en sort ), la Powermate 4x ayant un coulant assez court, ça peut fléchir un peu. Bien sûr, s’il y’avait des Panos qui ont excellentes réputation en bino, de 7mm, je prendrais de suite. Mais ils n'existent pas si courts. Donc chez Televue, dont on entend que les oculaires s’accommodent très bien des faisceaux ouverts, les Nagler ne me paraissent pas un si mauvais choix que ça quand même Dommage qu’il leur manque 2 ou 3 mm de relief d’œil, pour les 7mm type 5 j'entends
  3. Bino Denk 2 et accessoires sur Dobson 300.

    Olivier: Donc pour toi aussi, pas d’altération. Ouf il y’en a qui fonctionnentent. Pour le Mewlon, ça ne m’effraierait pas trop, car pour moi, un système qui corrige bien pour F/4.5, ne peut pas bien corriger pour un Mewlon au F/D long. Que ça se dégrade hors axe dans le Mewlon me paraît assez normal. David: Une petite idée me vient. Les OCS nouvelle génération comme j’ai eu entre les mains, et qui sont faits pour s’accoupler avec le Pswitch, donnent une amplification de 2.5x (environ) quand ledit Pswitch est en position vide. Alors peut-être que sur les anciens OCS, étudiés pour fonctionner en solo, l’élément supplémentaire que tu mentionnes au niveau de la partie vissante, équivaudrait à la lentille du Powerswitch qui donne l’ampli de 1.4x. Gil31 semble me confirmer que sur son OCS 2 pouces récent, il n’y a un doublet que sur l’élément frontal, comme pour moi. Laurent: Un astigmatisme pas sur tout le champ ou sur les bords... non non non beaucoup plus grave, en plein sur l’axe!! C’est là le souci, c’est une aberration monstrueuse et axiale, signe effectivement d’une contrainte ou de lentilles vraiment déformées. Mais les contres de serrage étant repérés, j’ai pas osé y toucher, j’aurais peut-être du. Pas envie de faire une marque qui annulerait le remboursement. Trop tard de toute façon, j’ai tout renvoyé, un peu vert j’avoue. En tout cas si contrainte il y’a, c’est que c’est serré comme un bourrin, faut pas charrier, des lentilles de 40mm de diamètre vont pas se faire la malle! Oui, c’est bien le souci, tous pareils les OCS maintenant... c’est clair que ça paraît compliqué. Il faut JUSTE que l’OCS expédié soit le bon, et qu’il n’ait pas été monté trop serré... Ca fait beaucoup quand même!
  4. Bino Denk 2 et accessoires sur Dobson 300.

    Gil31: non, du 2 pouces, comme le tien
  5. Bino Denk 2 et accessoires sur Dobson 300.

    Olivier au fait, sur quel instrument utilises-tu ton OCS multipurpose ? Gil31, j’ai envoyé un mail au lien du site Denkmeier. Oui, Galileo Hyères se proposait encore hier de trouver une solution à mon problème avec l’importateur suisse, mais si c’est un lot complet d’OCS foireux qu’ils ont reçu, je vais changer de crèmerie et voir ce que ça donne en commandant ailleurs, aux US. A propos, avez-vous par curiosité effectué des startest? Petite question bête aussi: vos OCS respectifs sont-ils bien identiques (élément frontal avec doublet optique, puis système de bagues creuses pour accès au foyer, et partie vissante optiquement vide pour la bino ou le Pswitch)? Je ne sais plus sur quelle page j’ai lu qu’un bulletin interféro était livré avec l’OCS, mais ça n’est peut-être plus d’actualité. En tout cas, j’aurais été ravi de voir l’interférogramme des deux qui me sont passés dans les mains. Dans mon cas, c’était juste l’OCS qui était en cause. Le Powerswitch, lui, ne semblait absolument pas altérer les plages de startest, quand on l’utilisait seul couplé à la bino. J’ai regardé la page de Kendrick, et tout comme celle de Denk, on ne voit plus d’OCS labelisés Newton... Ca m’embête moi, ces OCS labelisés Multipurpose et qui sont soit disant dédiés au Newton. J’attends la réponse de Denkmeier, j’espère qu’elle m’éclairera.
  6. Bino Denk 2 et accessoires sur Dobson 300.

    Olivier: je ne sais pas s’ils se sont gourré, mais ça fait deux fois de suite en tout cas. Et même si l’OCS n’était pas le bon, ça n'explique quand même pas l’astigmatisme énorme.Gil31: tu me rassures, il existe encore bien (enfin du moins jusqu’à récemment) des OCS estampillés Newton, ce que ne confirme pas Galileo Hyères. Merci pour le lien, je vais un peu galérer pour l’anglais, mais je vais me dépatouiller. Cependant dans la liste des produits du site Denkmeier, je ne vois pas les OCS seuls. J’espère qu’ils n’ont pas changé de stratégie en ne commercialisant plus qu’un seul OCS multipurpose, seulement disponible en pack avec le Powerswitch. Ca, je vais le demander au lien que tu m’as indiqué, après leur avoir exposé mon problème rencontré deux fois sur le matériel vendu par Galileo. De toute façon, l’urgent pour moi, c’est de me faire rembourser par Galileo pour me réorienter aux EU directement.Quel délai faut-il prévoir pour une commande aux EU? Merci
  7. Clavius166

    Thclavel Oui, ça se rapproche également du jaune Ducati. Rouge aussi ça le ferait, avec une petite touche de blanc pour son statut de télescope de course... 166, si on met le second chiffre à la place du 1er et qu'on le retourne, ça donne une Diva italienne... Je l'aime bien ce Clavius moi
  8. Croissant de Lune du 29 avril

    JMarc je crois que tu te fais une tite erreur: le fort n'est pas visible sur l'image, il est plus à gauche, quelques lacets plus bas...
  9. Clavius166

    Astropèrenoêl, je ne crois pas avoir de Clavius... Tu as du vouloir parler de Didier Favre
  10. Encke de jour !!!

    "Par contre, dans le cas des planètes (surfaces étendues) vues de jour, aucun instrument ne peut, par le jeu de son diamètre ou de son grossissemnt, accroître le contraste relatif qu'elles n'avait déjà." Oui Toutiet , le contraste ne peut être accru par l'instrument. Cela dit, en augmentant les dimensions apparentes, ça va aider l'oeil à mieux voir les détails, jusqu'à une certaine limite pour laquelle l'image sera devenue trop sombre, et pour laquelle la sensibilité au contraste chutera."Il suffit d'avoir observé au moins une fois Jupiter, de jour, pour se rendre compte du très faible contraste du disque planétaire sur le fond du ciel, contraste qui n'est pas amélioré par l'augmentation du grossissement, puisqu'il agit simultanément sur le deux luminosités sans en modifier le rapport". Oui d'accord aussi, mais l'utilisation de deux instruments de différents diamètres utilisés à grossissement identique devrait donner l'avantage au grand diamètre, car la clarté de l'image plus grande doit permettre à l'oeil de mieux distinguer le contraste. En fait, suivant la taille de l'objet étendu considéré et son contraste, il y'a un grossissmeent qui va bien selon le diamètre de l'instrument, compromis entre la dimension angulaire et la luminosité des plages, qui conditionnent la sensibilité au contraste. Et dans le cas des étoiles effectivement, tant que le diamètre du faux disque n'est pas sensible en grossissant, leur brillance est constante quel que soit le grossissement, on a donc intérêt pour les faire sortir du fond, à grossir jusqu'à la limite ou leur image commence à sous-tendre un certain diamètre.
  11. Encke de jour !!!

    Toutiet, La notion de magnitude pour le fond de ciel me dépasse un peu, c’est une surface étendue. Elle est peut-être négative pour la voûte ramenée à un point, mais en magnitude par seconde d’arc carrée par exemple, je ne pense pas que ça chatouille le négatif, enfin ce n’est qu’une intuition. Mieux vaut raisonner en terme de contraste. Exemple: la lune est visible le jour. Le fond de ciel est donc moins brillant que notre terne satellite. Donc si la terre gravitait autour de Saturne ou avec Mars, ces dernières seraient grosses et assez évidentes dans notre ciel bleu. Si nous ne les voyons pas à l’œil nu de jour, c’est par manque de grossissement en regard du contraste. Mais à partir du moment ou l’image est grossie, avec un diamètre important pour garder du contraste, il est normal que ces planètes apparaissent. Je me souviens d’intéressantes discussions il y’a peut-être 3 ans ici même, où avait été soulignée l’idée que pour être visible, un détail présentant un certain contraste par rapport à un fond, doit sous-tendre un diamètre apparent minimum.
  12. Bonjour, petit compte-rendu de mon voyage, organisé par Hervé Burilier et Voyageurs du Monde.Dimanche soir avant le départ, courante qui pointe son nez, ça s’annonce bien! Passages obligés sur le trône, et même le matin avant de partir à 6h. Lundi 27 Mars matin, je serre les fesses dans le rer, arrivée à Roissy (enfin!), rencontre avec le groupe et les encadrants. Passage aux douanes, ces zozos me demandent en désignant mes jumelles (ôtes tes pattes de là abruti) "c’est quoi ça?" Ben tiens tintin, c’est pour l’éclipse... "Les quoi ??" Ouais bon d’accord, c’est comme les flics, cerveau sur off. J’ai le temps de tester deux fois la qualité des toilettes aéroportuaires, et zou, on prend le bus pour rejoindre l’avion, notre terminal d’embarquement étant celui qui s’est effondré récemment. On embarque dans notre A330, je négocie avant le décollage une place au hublot, et c’est parti pour 4h15 de vol, entrecoupées de pauses vidange pour moi. A 12000m l’horizon nuageux est à une distance incommensurable, mais il est fini, à cause de la courbure terrestre. Plus bas, il semble s’étirer à perte de vue, sans limite, on mesure plus l’immensité du panorama. C’est rigolo, les traînées de condensation des autres avions paraissent noires façon fumée, elles paraissent si blanches vues du sol. On survole les Dolomites, l’Adriatique, les côtes grecques, puis des îles en Méditerranée. Evidemment à l’approche de l’Egypte, ça se couvre, ça a même l’air plutôt épais, damned. On se pose au Caire, tout est jaune, les avions délabrés qui attendent d’être ferraillés, la ville qu’on a survolée. On rentre dans la ville, c’est le délire complet la circulation : pas de feux rouges, pas de clignos, le petit jeu semble être de circuler à cheval sur les files. On trouve de tout sur les routes, des ânes, des piétons, des gamins, en train de traverser n’imorte où, à contresens... c’est pas possible, comment en quinze bornes n’avons-nous vu personne de ratatiné? On traverse Héliopolis, autrefois une banlieue, puis arrive le centre ville, des autoponts partout, il a bien fallu trouver des solutions au manque de place, et à la surpopulation (16 millions d'habitants). Partout, des bus, des minibus, pleins à craquer, des types dans des remorques, ça grouille de monde. Nous voici à l’hôtel, dont on va voir dans la soirée avec la grosse averse qu’il n’est pas très étanche. Perception des clés, briefing pour le lendemain, et dîner buffet, un des rares où je vais manger dignement. Je teste déjà les latrines de ma chambre, et une sortie à la pharmacie s’impose d’urgence. J’y vais deux fois, tout est innondé, pensant que mes euros feraient l’affaire, mais ils veulent des livres! Curieux, la pharma n’a rien du lieu clean, aux lumières vives, ordonné. Ca ressemble davantage au boui boui de chez nous tenus par des asiatiques, dans lesquels on trouve du fourbi électronique. Pas besoin de mimer longtemps ce qui me fait venir, mon pharmacien me donne une boîte de pilules, ma foi on verra bien.Mardi matin, ma fuite intestinale semble colmatée, je devrais pouvoir envisager les 750km de car de la journée sans stress. Eh oui, ce n’est pas moins qu’un Paris Marseille pour rejoindre Salum, le pathelin à 750km à l’Ouest du Caire, où nous attend notre bivouac du soir, pour l 'éclipse du lendemain. Nous voilà partis, nous perdons deux heures à sortir du Caire, complètement engorgée par les inondations de la veille, certains passages des rocades sont inondés, ça ne déroute ni les autos, ni les ânes, ni les piétons intrépides. Le temps est nuageux, mais on se dit que c’est mieux que la veille, d’ailleurs le soleil perce sur la route vers Alexandrie. On contourne Alexandrie après 200km de route, pour longer la côte, sur une chaussée rappelant une bonne nationale de chez nous, au mileu du sable. Nombreux barrages de police pas signalés (freinage d’urgence à chaque coup, mais le chauffeur a pas l’air de tiquer, ça doit être normal), qui sont là juste pour assurer une traçabilité du trajet des cars touristiques, mauvaises rencontres possibles. Par endroit, c’est complètement fou: on est au mileu de nulle part, tout à coup une ruine, du linge sèche... hein, du monde habite là-dedans? Plus loin, un type, ou plusieurs, parfois avec des moutons, sont assis dans la caillasse, à proximité de la route, ils ne marchent pas, ils ne font rien, ils sont là, c’est tout. La guide me dit que leur dénuement pour nous n’est pas ressenti par eux tel quel, ils ont un âne, un mouton, une parcelle qu’ils cultivent, la santé, ils sont heureux. Par endroit, toujours sur cette nationale, voilà des gosses qui jouent en plein milieu de la route, ou un troupeau qui traverse, ou une voiture à contresens sur le bord, on aura tout vu. A mesure qu’on se rapproche, on voit d’autres cars d’européens aux haltes que nous faisons, tiens il va se passer quelque chose c’est certain. Après moult contrôles, accidents évités, nous rentrons dans Salum à la nuit tombante, avec encore un gros contrôle de qui nous sommes, des policiers et militaires partout. Nous entamons quelques lacets, qui vont nous hisser sur le plateau à 150m au dessus de la mer, lieu de l’observation du lendemain. Une voiture de police ouvre la route, il y’a des cars partout, et à un km de l’arrivée, on se farcit de plein fouet un pick-up Toyota suicidaire. Ca tombe bien en car, je me mets toujours devant, je vois donc l’accident arriver, le gars en face arrive à fond les grelots, pile au moment où notre car se déporte un peu à gauche. Le gars en face bloque tout, part en tête à queue, et on se le cogne à l’avant gauche. Le pick-up est détruit, les 3 gugusses dedans n’en sortent qu’avec l’aide des policiers, miraculeusement pas blessés. On ne peut pas en dire autant du car, dont les soutes sont défoncées, ceux qui y avaient du matériel astronomique ont un moment craint (une Fluo Taka 102 c’est pas rien), mais au final pas de casse de matériel. Le chauffeur n’étant pas en tort, il ne devrait pas perdre son job. L’organisation étant bien ficelée, un car de secours est vite là, et nous arrivons au bivouac vers 21h. C’est en fait un gigantesque campement de plusieurs km, il y’a des ricains, des chinois, des militaires, des policiers, agents de sécurité, et nous. Nos bédoins nous ont depuis plusieurs jours préparé un campement aux petits oignons, le thé nous est servi quand on arrive et les tentes sont montées. Ensuite dîner, le cook nous soigne (soupe, entrées façon libanaise à base de crudités dans du pain), puis du bœuf en ragoût, des fêves, des nouilles... Ce soir encore j’ai un peu d’appétit. Nous profitons du ciel clair nocturne pour observer un peu, et d’autres pour préparer et prérégler leurs instrumentations lourdes pour le lendemain. On se couche vers minuit, avec le bruit des groupes électrogènes qui ne nous seront épargnés que pendant la nuit, même pas pendant l’éclipse!Mercredi matin, c’est le grand jour, réveil à 7h, certains sont debout depuis bien longtemps, le matos prêt. Je jette un œil à l’extérieur de la tente, ouf, le ciel n’est pas pluvieux. C’est brumeux, avec des petits nuages bas et rapides. Petit déj. avalé, je monte mes jumelles sur leur trépied, en attendant de voir comment évolue la météo. C’est l’occasion d’aller voir un peu les équipements des autres du groupe, pour beaucoup des boîtiers photos sur trépied, parfois sur des montures massives, histoire d’avoir plusieurs boîtiers en parallèle. Pour d’autres, c’est carrément une grosse lunette, qui servira à faire des images. J’en profite pour faire un tour du site, toutes les nationalités sont représentées. Vers 10h, la brume se lève, seuls les nuages rapides subsistent. D’un coup vers 10h30, ils se volatilisent avec l’air qui chauffe, le ciel est bleu. Ca s’annonce bien. Je profite de l’attente pour trouver Vénus à l’oeil nu, la montrer à quelques personnes, et la pointer dans les jumelles pour contenter tout le monde. C’est superbe, à 14x, le petit quartier est parfaitement visible, blanc éclatant sur fond bleu, il n’a plus rien de l’aspect stellaire à l’oeil nu. Dans les jumelles, Vénus est bien une planète! A 11h20, c’est le premier contact, qui marque le début du grignotage du soleil par la lune. J’en profite pour faire zyeuter à plein de monde le spectacle dans les jumelles, qui offrent une vision binoculaire de la chose, donc très présente, presque en relief, et surtout confortable. Les "waaaaaaahhh" fusent déjà. Pendant les quatre-vingts minutes qui suivent et qui précèdent la totalité, on observe une diminution progressive de la luminosité, les teintes ambiantes virent à l’orange chaud, la température baisse, ce n’est plus le cagnard de vers 11h. Vingt minutes avant la totalité, soit à midi vingt, la lumière ne colle vraiment plus du tout avec l’heure qu’il est, on se croirait en fin d’après-midi. Les ombres à travers de petits trous ou brins d’herbes laissent apparaître les sténopés, figures lumineuses en formes de croissant typiques des phases partielles d’éclipse. La tension monte, nos guides, française et égyptien, découvrent le phénomène, c’est leur première éclipse. Le spectacle aux jumelles du croissant de soleil qui s’amincit à vue d’œil est superbe. C’est intéressant cet échange qui s’opère: nos guides nous ont appris des tas de choses depuis lundi soir, et là, c’est nous qui tentons de leur communiquer notre passion du phénomène. Cinq minutes avant la totalité, la lumière baisse à vue d’œil, les couleurs sont celles d’un crépuscule, notre jeune guide Achmed commence à trouver ça bizarre, et je lui précise qu’il n’a encore rien vu. Les dernières minutes avant la totalité sont trop denses, le nombre de choses à contempler fait qu’on se perd un peu. Le croissant de soleil qui devient d’une belle finesse, les ombres, floues dans le grand axe du croissant, nettes dans le petit, l’assombrissement ambiant, Vénus, qui devient anormalement visible à 40 degrés à droite du soleil. L’éclairage devient métallique, monochrome, tout s’accélère. Tout le monde a passé une petite manche, fait pas très chaud. Les bédouins se mettent à clamer leur enthousiasme. Plus que quelques minutes, il est temps de vérifier si la couronne se montre en éclipsant le soleil avec le pouce: ben non, rien de rien, pas un soupçon de diffusion radiale, juste la diffusion du ciel. C’est vraiment ténu, cette couronne solaire! La dernière minute, je la consacre à l’observation des ombres volantes, phénomène lumineux visible au sol sur un drap tendu, qui montre les hétérogénéités de l’air en mouvement. Hervé vient de monter une petite manip avec un torchon blanc au sol, vite on en profite!! On voit des espèces de zones brillantes grandes comme la main, comme au fond d’une piscine, qui se déplacent pas plus vite qu’un papillon. Ce phénomène existe par le fait que pendant la dernière minute, la source lumineuse due au soleil est quasi ponctuelle, et non pas étendue. Terribles, je voulais voir, j’ai vu. Soudain, une clameur : la totalité commence, je lève les yeux, et: ah oui, plus aucun morceau éblouissant de soleil n’est visible, seule la couronne entoure la lune, de sa belle structure filamenteuse blanche. Purée j’ai raté les grains de Bailly!! Il est midi quarante minutes heure locale. Vite je ne perds pas de temps, j’enlève les filtres de mes jumelles pour pouvoir profiter de ce spectacle. C’est grandiose : Le disque noir de la lune est entouré d’une couronne solaire complexe, aux jets multiples, plus fins et courts aux pôles du soleil. Les protubérances, rosées, et très vives, sont visibles du côté où le soleil vient de se faire éclipser Il y’en a deux. Rhââ, vite, emmagasiner l’information, la graver dans la mémoire. Puis très vite, la dissymétrie lumineuse de la basse couronne s’estompe, preuve que le soleil est en train de se centrer parfaitement derrière la lune. Dingue, qu’est-ce que c’est rapide, voilà que les protubérances du bord est, visibles au départ, sont déjà éclipsées, ce sont celles du bord ouest qui apparaissent, discrètement, puis de mieux en mieux. J’interpelle les deux personnes qui sont à côté de moi à ce moment par hasard: Achmed et un type de la sécurité. Vite, ils regardent dans les jumelles, ce qu’ils voient, ils ne sont pas près de le revoir... Une éclipse c’est rare, mais derrière un instrument, encore plus! Je suis obligé de presque les déscotcher, vite, à moi!!. Argh, la haute couronne côté réapparition du soleil commence à redevenir brillante, signe que l’émersion est pour bientôt. Clothilde, notre guide française, me demande si elle peut jeter un œil. Mais n’ayant pas déclenché de chronomètre, je ne sais absolument pas combien de secondes nous séparent de l’émersion, et je préfère la jouer sécurité, et éviter qu’elle ne se brûle les yeux. J’ose encore regarder un peu, puis j’abandonne, bien qu’en fait j’avais encore le temps, avec un garde fou de quelques secondes du liseré rouge de la chromosphère solaire qui réapparaît quelques secondes avant le disque éblouissant. Pas grave, j’en ai raté un peu, mais mes deux yeux, je les ai toujours. D’un coup, le soleil ressort à l’œil nu, en quelques secondes le paysage s’embrase, puis l’accroissement lumineux se ralentit peu à peu tout en continuant à augmenter. J’essaie d’apercevoir les ombres volantes, sans succès. Je réessaye à nouveau de percevoir la couronne en occulatant le soleil au pouce, toujours rien. Je replace les filtres devant mes jumelles (fabriqués avec des boîtes de camembert servant d’armature au papier aluminisé filtrant) Et j’observe le croissant qui s’élargit, très vite. L’intérêt pour la phase partielle de sortie est naturellement moindre, quand on vient de vivre la totalité. Puis la lune poursuit sa course, et le soleil se dévoile peu à peu. Je profite d’avoir repéré Mercure pendant la totalité pour la retrouver aux jumelles sous ce demi-jour, sans succès. J’aurais bien voulu savoir si l’aspect planétaire était accessible à 14x. Mais la proximité du soleil dans l’aire de balayage n’est pas vraiment rassurante, et je n’insiste pas. Les premiers commencent à remballer leur matériel, il faut dire que pour certains ça va durer au moins deux heures, et qu’il faut déjeuner et s’en aller pas trop tard si on veut être de retour à l’hôtel pas trop tard dans la nuit. L’éclipse s’achève complètement vers 14h, pendant que le gros du groupe se ravitaille. On lève le camp à 15h15 après avoir (pour moi) serré chaleureusement la pogne à toute l’assistance de locaux, cook et aides, pour leur travail. Le site est déjà en grande partie déserté quand nous mettons les bouts. Notre chauffeur va nous avaler les 750km en 7h30, avec pauses essence détente comprises, compteur du car à 130 bloqué. La clim ne fonctionne que devant, il faut la mettre un peu fort, du coup une grande partie d’entre nous va s’enrhumer durant ce trajet, étant monté dans le car en manches courtes. Arrivée à l’hôtel vers 23h30, un dîner nous attend à l’hôtel, mais je ne prendrai qu’une soupe et deux bouchées de poisson.Jeudi matin, départ 8h30 de l’hôtel, avec un nouveau guide Khaled pour la journée. Planning chargé. Ca commence par le site de Gizeh, le plateau du même nom sur lequel trônent les 3 pyramides. Ca en jette, dur d’imaginer que c’est une œuvre humaine. C’est tellement massif que ça dégage la même attraction qu’une montagne. Le guide se complaît à enrober d’un certain mystère tout ce qui concerne la taille de leurs blocs, leurs alignements, mais son discours pseudo astronomico-extraterrestre nous fait plutôt rire: ce n’est pas tous les jours qu’il a un public d’astronomes. Pour nous, pas de magie, ils n’ont pas taillé les pierres au laser, ni ne les ont hissées par une force divine... Il y’a des hypothèses scientifiques, sauf qu’à la lumière de nos connaissances, nous ne savons pas pencher pour l’une ou pour l’autre. Petite demi-heure au pied de la plus grande, Khéops, pour photos ou tour de chameau. Se méfier des vendeurs ambulants, de vraies mouches. Ensuite, on visite le Sphynx en contrebas, avec le temple accolé. Il y’a des blocs de plusieurs dizaines de tonnes taillés à la perfection, les plans de joints sont parfaits, mais comment faisaient-ils ? Ensuite, nous visitons en ville une échope de fabrique de papyrus, avec des centaines de reproductions des icônes célèbres. Ce qui veulent commander repartent avec leur petit rouleau sous le bras. Ensuite restaurant, double déception pour moi: Mon appétit s’est encore complètement envolé, et malheureusement je dois par deux fois aller me vider pendant que les autres s’en mettent plein la panse, c’est rageant. L’après-midi, c’est le musée du Caire, dont on dit qu’il faudrait des jours entiers pour le visiter. Nous avons droit à une visite express, Khaled ne s’arrête pas de parler, il essaye de ne pas tout nous montrer, seulement les choses essentielles. Le moment fort, c’est le masque funéraire de Toutankhamon, que tout le monde connaît par les livres. Purée quelle œuvre, or, incrustations de pierres précieuses, avec ce regard fixe qui vous juge, qui vous dépasse. Quand on sait que Toutankhamon n’était qu’un petit roi, et ce qu’on a sorti de son tombeau comme richesses, qu’est-ce que devaient renfermer ceux des grands rois ?? Après le musée, une heure de prévue au souk, avec recommandations du guide sur les bases du marchandage, la façon de se préserver. Point de RV dans un café en bord du souk, où je me prends un thé à la menthe et quelques bouffées de narguileh. La gorge me pique et j'ai le pif qui se met à couler, tout va donc pour le mieux!! Vient ensuite un resto, qui devait être bon, mais mon appétit absent ne me fait prendre qu’une soupe aux légumes que je ne termine même pas. Nous rentrons à l’hôtel après 23h, sur les rotules pour moi à cause de ma méforme, sachant que le réveil du lendemain va être matinal.Vendredi matin. Réveil 3h, départ de l’hôtel 3h45, l’avion est à 6h. Damned, plus de place au hublot du Boeing777, et l’anglaise à côté de moi semble aussi apprécier de regarder le paysage, ma requête pour échanger nos places échoue. Une heure après, elle me propose cependant sa place, sentant qu’elle va roupiller. Ah ça va, la rosbeef remonte dans mon estime, parce que là je commençais à la mépriser. On passe pile au dessus du massif du Mont-Blanc, je vais admirer le spectacle depuis le hublot d’une des issues de secours, du bon côté. Les Jorasses, la Dent du Géant, le Dru... ça va tout est toujours là! Naturellement, plusieurs passages aux toilettes, qu’il faut caser entre les périodes de turbulences où chacun doit rester à sa place. Frustrant, la consigne d’aller se rasseoir pour vingt minutes Juste quand le précieux local allait se libérer! On débarque peu après 11h, on se dit au-revoir devant les bagages qui défilent sur le tapis roulant. Le trajet rer est encore une farandole d’explosions atomiques sournoises, arrivée at home vers 14h30. Ca c’était vendredi, le lendemain: allô toubib, il était temps j’étais une vraie crêpe. D’ici qques jours je serai retapé. Mon seul petit regret, ne pas avoir fait honneur à la nourriture locale, moi qui baffre d’habitude comme quatre. Mais qu’est-ce que c’était beau!! Ciao. Simon
  13. Pas de turbu en RP, tous dehors !!!

    Comme Rolf, porte oculaire démonté (petite modif en vue pour adaptation bino), alors tant pis... Mais merci quand-même Cristophe
  14. Eclipse en Egypte, fisheye/STL11000 et FSQ/5D

    Encore des images qui décoiffent... Quelle finesse dans ces protus, c'est beau. Oui Thierry, je me souviens du petit stress de cet avion qui est passé en croisière dans une direction est-ouest légèrement au nord du zénith: une belle traînée de condensation qui est venue se planter, aidée par les streams du nord, élargie, en plein devant le soleil avant l'éclipse, alors que tous les nuages avaient filé!! Seconde frayeur lorsqu'un second jet, même cap, a failli nous refaire la scène. Avec la vitesse des vents d'altitude, sa traînée serait venue pile poil devant le soleil au moment critique , ... mais celle-ci s'est désagrégée au zénith, et l'éclipse s'est déroulée dans un ciel limpide Avec la brume et les nuages bas véloces du matin, ça commençait à faire beaucoup pour nos ptits coeurs fébriles!
  15. Bonsoir, J’ai lu et relu les posts relatifs aux binos, et je me pose toujours quelques questions. Bien sûr l’idéal c’est de pouvoir essayer, mais attendre deux mois les RAP, je vais pas tenir Ne faisant pas beaucoup de sorties sous bons cieux, si je pouvais déjà être équipé aux RAP, ça m'arrangerait bien.Il ressort de ce que j’ai compris, que les Denks sont polyvalentes avec tout leurs accessoires relais OCS et Powerswitch. Le pack BigEasy assure un bon diamètre d’optiques sans risque de vignettage à prix abordable. Mais les oculaires n’étant pas fournis, ça reste assez cher tout de même. (2 Panos en sus c'est ça?) Je retiens surtout, que la bino WO remporte beaucoup de suffrages, car pour un prix modique, elle serait à peine moins bonne en performance qu'une Denk, bien finie, et les oculaires livrés de série sembleraient pas mal du tout. Pour le prix, c’est certainement un très bon investissement. Le problème de la possibilité de map ne pouvant guère être levé sans le joujou dans les mains, j’imagine pour ma part utiliser la bino derrière une Powermtate 4x, sachant que l’utilisation que je commencerai par en faire sera lune plus planétaire. Enfin, faudrait quand même que ça fonctionne sans subterfuge façon Powermate si je veux tâter un peu de grand champ.Voici quelques questions, peut-être pourriez-vous m’aider: Quel poids global une bino WO plus ses 2 oculaires? (S’agit que mon Crayford Baader encaisse) . Mon rapport d’ouverture de 4 ne risque-t’il pas d’être pénalisant avec la WO et son ouverture de 22mm, si utilisée juste avec le relais 1.66x ? De combien doit sortir le foyer du PO rentré environ, pour une utilisation sans souci d’une WO? A quoi peuvent ête comparés les deux oculaires livrés avec la WO ? Ce sont des Plossl? Bon piqué, pas de chromatisme? Que donnent-ils sur des faisceaux ouverts? Grosse différence de piqué entre une WO et ses 2 oculaires, et une Denk Standard + 2 Panos par exemple? Powermate 4x+Bino+Oculaires, les photons vont arriver à traverser tout ça? Pas trop d’assombrissement?Merci pour vos lumières Simon
  16. L’avis de quelques utilisateurs de binos Denk pourrait m’éclairer Je pense m’équiper avec un modèle 2, et prendre aussi l’OCS en 2 pouces, pour avoir accès à des grossissements faibles avec 2 Panos. Pour info, j’imagine que deux Panos de 15mm feront l’affaire (légers), et avec la bino derrière une Powermate4x, ça fera 341x avec mon 300 à F/4.2, et 119x avec l’OCS seul. Je privilégie pour l’instant un grossissement pour le planétaire, voilà pourquoi des Panos de 15 plutôt que 22. 341x ça devrait être nickel pour les planètes et la lune, et à 119x pour un peu plus de champ la lune rentre toujours en entier Je voudrais être certain que l’on peut utiliser la Denk derrière une Powermate4x. L'OCS devient inutile dans cette config j'imagine? Le correcteur de coma est-il bien intégré à l’OCS 2 pouces pour Newton? Son facteur d’amplification est-il de 1.3 ou 1.4, toutes les infos que je glâne ne se recoupant pas, et bien trop souvent en langue de Shakespeare... Merci!
  17. Précisions sur bino Denk2 et OCS 2 pouces

    OK Gil, j’avais bien vu quels oculaires tu utilises. Ma question était plutôt de savoir si il y’avait un grossissement (que tu n’accèdes pas forcément avec ta combinaison actuelle) qui te semblait vraiment adapté pour le planétaire . Oui un 6 sur ton 300, avec le Powerswitch, tu aurais eu 350, 500 et 625 (x1.4 x2 et x2.5). Peut-être un peu fort à part le premier pour une utilisation sous ciel moyen. Pour ma part, même en ville, sur des objets contrastés comme la lune ou les planètes, 430x passe souvient bien en mono, alors j’imagine que je pourrais me prendre une combi qui donne un peu moins avec une Powermate4x comme 400x (puisque apparemment on a l’impression de grossir plus en bino, et pour compenser la petite perte de lumière). J’aurais ainsi avec l’OCS seul environ 140x. Le Powerswitch ne m’intéresse pas trop pour le moment, c’est trop rapproché comme grossissements, je n’en préfère que 2, mais assez espacés. Oui j’ai appelé Galiléo, très sympa au téléphone, et le correcteur OCS 2 pouces est bien inclus, et je me suis laissé dire qu’il corrigeait très bien la coma. J’ai dans la foulée commandé ma Denk2 hier, avec l’OCS 2 pouces et une paire de SCD (focuseurs) . Là je vais renforcer le support de mon PO par une petite planchette pour éviter toute flexion, et éventuellement tester un PO Moonlite au lieu de mon Baader, qui permet d’accéder le foyer mieux, et en ayant une course plus longue en plus.
  18. Précisions sur bino Denk2 et OCS 2 pouces

    Merci Gil31. En fait pour tout te dire, j’étais tombé la veille sur ton excellent lien. C’est le test en français le plus complet que j’ai trouvé. Je me l’étais même mis en favori. Je vois que tu as également un 300 retouché JLM Hilux (comme moi), quels grossissements préfères-tu pour la lune et le planétaire? Que vaut le correcteur de coma de l’OCS? Ca donne des étoiles fines sur tout le champ? Bon, eh bien, je n’ai plus qu’à appeler Galileo pour quelques conseils, et faire mon petit calcul de budget pour savoir si je prends l’OCS, le PSwitch tout de suite avec ou si j’attends.
  19. Le mur droit et M51 au µ250

    Que de monde sur ces deux images! Entre les craterlets innombrables sur la première, et les petites galaxies sur la deuxième, et tout ça avec 250mm... C'est très beau à regarder!
  20. Qui a déjà fait un comparatif des filtres solaires ?

    Ramicourt oui, il est drôlement tendu ton Astrosolar. L'idéal, c'est de se confectionner un support un peu plus grand que le diamètre utile, avec un rebord interne de 1cm de rayon. Ensuite, tu viens déposer sur cet anneau rebord ton disque d'Astrosolar découpé au bon diamètre, fixé pour éviter qu'il ne bouge par trois petits morceaux de scotch à 120°, sans le tendre. Et tu sertis le tout à l'intérieur par un second anneau de carton fort de 1cm de rayon, fixé à la paroi interne du cylindre support par du scotch aussi. Comme ça, la feuille d'Astrosolar est bien à plat, un peu libre, elle va même plisser mais c'est pas grave. On peut même prévoir un petit trou sur la périphérie (en dehors de la feuille), pour s'affranchir de l'effet de compression/dépression (extension de la feuille d'Astrosolar), quand on met ou ôte le filtre Astropèrenoêl, c'est curieux, pour une FS78, que l'image ne soit pas plus piquée! Je ne veux pas généraliser à partir d'un exemple ( le mien, filtre TOO pas bon), mais il y'a fort à parier que tu gagnerais en piqué avec de l'Astrosolar...
  21. Qui a déjà fait un comparatif des filtres solaires ?

    J'aime bien la couleur neutre de l'Astrosolar, le soleil est bien blanc c'est agréable. Et en piqué (bon OK dans des jumelles on chatouille pas la seconde d'arc ), la granulation est perceptible dans des 14x100.
  22. Bino WOptics pour 300 ouvert à 4...

    Bon, eh bien pas évident vraiment de faire un choix. Si j’avais une lulu de 100 ou un télescope de 200 pas trop court, je n’hésiterai pas pour la WO. Mais il me semble que la WO risque, sur un 300 ouvert à 4, de poser des soucis de diaphragme, et je doute aussi que le relais 1.6 suffise à extraire suffisament le foyer, vu que mon foyer, je l’ai vérifié hier soir, ne sort guère du PO rentré de plus que 20mm. Je me demande si je ne vais pas m’orienter chez Denk, quitte à compléter la panoplie en échelonnant dans le temps. Dans un premier temps, c’est surtout pour la lune ou les planètes aux alentours de 300x que j’aimerais profiter de la vision binoculaire. Niveau poids la Denk semble un peu plus lourde que la WO, bah si le PO devait fléchir un peu, en collimatant avec l'ensemble, on doit s'affranchir de cette flexion. L’avantage chez Denk étant qu’on peut se faire son petit pack soi même, j’imagine que je pourrais dans un premier temps acquérir une Denk2 toute seule, autant prendre celle qui dépote le plus avec des surfaces meilleures et plus de jus. Mais sans l’OCS, puisque mon idée serait de pouvoir exploiter à la place ma Powermate4x, j’imagine que la coma à 300x ne sera pas plus gênante qu’en monoculaire, pas besoin donc de correcteur j’imagine. (Merci Maire pour l'info). Il ne me resterait "plus" qu’à acheter un deuxième Nagler 16 (320x avec la P4x), l’avantage de cet oculaire étant que je l'ai déjà et son faible poids et encombrement. Cependant, quid de la compatibilité Denk/Powermate? J’ai le vague souvenir que cette combinaison fonctionnait sur le 300 de Hale au Restefond 2004. Alain tu nous lis?? Plus tard, je pourrais toujours acheter un OCS 2 pouce + Powerswitch, qui me permettraient d’accéder à des grossissmeents plus faibles, avec le correcteur de Coma inclu dans l'OCS 2". L’OCS semble vraiment avoir été étudié pour accéder au foyer sur n’importe quel Newton. A ce sujet, je ne comprends pas très bien, il semble que le correcteur de coma ne soit intégré que dans l’OCS 2 pouces, pas dans l’OCS 1"1/4 ? Les accessoires SCD (focalisation indépendante) sont-ils indispensables? C’est trop difficile de régler l’écart dioptrique juste en desserrant le deuxième oculaire et en le faisant coulisser un peu? Pfiouuu, c'est pas simple!
  23. Bino WOptics pour 300 ouvert à 4...

    Tony, pas de souci, les RAP j’y serai, mais j’espère ne pas attendre jusque là, ne serait-ce parce que Saturne nous aura quasi tiré sa révérence Etoile Mystérieuse: Oui merci, j’avais déjà regardé ta page avec les valeurs de grossissement obtenus. Je ne comprends cependant pas d’où vient ce coeff 1.6 additionnel avec la Powermate 4x? D’après la doc Télévue, le facteur d’amplification n’excède pas 4.5x pour 100mm de tirage (ce qui correspond au chemin optique dans la bino apparemment). Pascal: Ah, c’est en sortie que tu as l’impression que ça diaphragme? Et en entrée pas de souci, le diamètre de 20.2mm n’est pas trop pénalisant? Quel diamètre en entrée d’une Denk2 pour comparaison? Sirius, c’est intéressant ça. Peux-tu préciser l’effet observé quand tu dis que la P2.5x ne supporte pas le tirage ? Pourtant les Powermate ne sont-elles pas des accessoires dédiés aussi à l’amplification pour l’imagerie, donc succeptibles d’encaisser du tirage justement?
  24. centre de M42

    Ces couleurs, ce centre pas cramé, mais bien détaillé. Joli, ça rend drôlement bien. Ne manque plus que des petits trous dans le papier à la place des étoiles, un halogène derrière... pour redonner aux étoiles la pêche unique de l'observation à l'oculaire
  25. Eclipse 2006 (JALU - Libye)

    Woaaa, elle est somptueuse celle-ci aussi! Ca me rappelle très bien Cyril l'impression visuelle que j'ai gardée de mes 3 minutes d'observation aux jumelles 14x100. Je ne me souviens pas avoir observé ce cercle coronal très fin autour de la lune... Je me souviens juste que la couronne entourant immédiatement la lune (sur quelques minutes d'angle) était très brillante, limite éblouissante, mais quel régal, cette belle lumière blanche! Encore une chose qu'il faudra que j'enregistre mieux dans ma mémoire pour la prochaine Bravo pour ces images qui savent rendre ce spectacle dans lequel lumière vive côtoie de diaphanes et faibles extensions. C'est beau!