Simon Fabre

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Tout ce qui a été posté par Simon Fabre

  1. Saturne pour tuer le temps (mauvais)

    Tiens! Un Mezzo... Alors, tu l'as retrouvé, ce stylo? Hibernerais-tu en ce moment? Jolie petite image, pour une euhh... 70, c'est bien ça? Bravo! Tshaw Simon
  2. Pour continuer sur cet excellent sujet, bien que fort théorique, de la visibilité de la division d’Encke, j’aimerais vous présenter une approche du sujet un peu différente. Vous aimez les Efferalgan, ça tombe bien !Sont passées sur le forum de très instructives simulations sous Aberrator, mais qui ne présentent malheureusement que la transformation par la diffraction de l’objet par l’instrument utilisé, et ne prennent pas en compte la perception des contrastes par l'œil suivant la clarté de l’image. On voit bien apparaître les limites de cette approche sous Aberrator lorsque les images qui servent de référence sont plus ou moins fines et contrastées, et il faut être assez prudent quant à leur interprétation.Je préfère vous prévenir, mon approche se veut simple et approximative, ça donne juste un ordre de grandeur ! Elle est la suivante, suite à relecture du fameux "Lunettes et Télescopes" de Danjon et Couder :Considérons la visibilité d’un détail non pas sous l’aspect angulaire, mais sous l’aspect du contraste. Pour cela, considérons d’abord une pupille de 0.5mm, qui correspond assez au grossissement utilisé pour des détails à fort contraste, et qui surtout permet de voir confortablement une tache de diffraction sous un diamètre apparent de 9 minutes d’arc environ. Pour une tache de cette dimension, nous sommes en effet proche du pouvoir séparateur limite de l’œil pour les conditions les plus extrêmes (brillance quasi nulle et contraste maximal), soit 12’ d’arc d’après "Lunettes et Télescopes". Une tache de 9’ d’arc est donc aisément distinguable dans des conditions de brillance semblables à celle d’une image planétaire dans un instrument.Si nous connaissons : la brillance B de l’objet observé, la clarté C relative à la pupille de sortie utilisée qui nous donnera la brillance B' de l'image, la loi qui donne la perte de contraste relative au ratio " diam. disque d’Airy/diam. disque géométrique", la loi qui donne le plus petit contraste perceptible "c" à l’œil en fonction de la brillance de l’objet……et bien nous avons tous les ingrédients pour déterminer, pour un détail donné, quelle ouverture minimale est nécessaire pour que la tache image soit d’un contraste encore perceptible par l’œil… (sous réserve qu’elle soit de dimension angulaire suffisante, mais je crois que 9 minutes suffisent).Ca vaut ce que ça vaut, mais les résultats ne sont pas complètement dénués d’intérêt… Voyez plutôt.Exemple1 : Cas de l’ombre d’un satellite de Jupiter, diamètre d'1 seconde d’arc. La brillance B pour Jupiter (page 51 de "Lunettes et Télescopes") = 0.05 bougie/cm2 (unité arbitraire) Pour une pupille de 0.5mm, la clarté C, au facteur de transmission près, vaut 0.007 (page 35) Donc la brillance image B’=B.C=0.00035 Le plus petit contraste perceptible pour cette brillance vaut (p50/51) c=1/40. Pour rappel, le contraste d’un détail de brillance b sur un fond de brillance B vaut c=(B-b)/B.Considérons maintenant la loi de variation de l’éclairement au centre de la tache de diffraction, en fonction du rayon r du disque géométrique par rapport au rayon p de celle-ci : La courbe de cette loi nous est donnée p45 du même ouvrage, et nous montre par exemple que, si p=r, l’intensité I au centre de la tache vaut 0.6 au lieu de 1. Notre exemple étant le cas d’un objet sombre sur fond clair, c’est l’intensité de l’objet qui vaut alors 0.4, et son contraste vaut 0.6. Si r devient franchement inférieur à p, la fonction s’approche d’une fonction carrée de type I=(r/p).(r/p), (désolé, je ne trouve pas la notation exposant!) ce qui semble logique si la loi de répartition de l’énergie suit la loi des aires. Donc si r est 4 fois plus petit que p, l’intensité au centre de la tache ne vaut plus que 1/16 environ. On peut donc, pour des valeurs de r plus petites que p, approximer en disant que le contraste c d’un objet sombre, de rayon angulaire r plus petit que le rayon p de la tache de diffraction, vaut : c=(r/a).(r/a)Donc, si dans notre exemple de l’ombre du satellite, c vaut 1/40, on trouve que la tache de diffraction la plus grande équivalente à ce contraste encore perceptible doit avoir un rayon p de 3". Ce qui nous donne avec D=14/p, une ouverture minimale D de 47mm de diamètre. Ca ne me semble pas en contradiction avec la réalité .Exemple2 : la division de Cassini sur Saturne (pupille de 0.5mm toujours, largeur 0.7") La brillance de la planète n’est pas indiquée dans l'ouvrage, mais j’estime que l’anneau à une brillance moyenne 5 fois moindre que celle de Jupiter, soit B=0.01. B’ est alors égal à 7e-5. c est alors égal à 1/30, p vaut alors 1.9 sec, ce qui donne une ouverture minimale de…7cm. Bon, cela semble être un peu pessimiste, puisqu’il me semble la discerner avec 50mm d’ouverture.Exemple3 (et conclusion : mon raisonnement ne vaut pas un clou !) pour la division d’Encke, on trouve une ouverture minimale de… 1 mètre ! Hum hum... Bon, j'ai du me gourrer quelque part... Enfin, peut-être qu’en ayant connaissance précisément des valeurs de brillance des planètes, ainsi que de la loi précise donnant la perte de contraste de la tache de diffraction en fonction du rayon du disque géométrique, on trouverait des résultats plus fins et plus plausibles… Si certains connaissent de la littérature là-dessus, ça m’intéresse.Oui, c’est long et ça ne sert sans doute à rien, ce ne sont qu'approximations cumulées, et ça ressemble en plus à du purisme inutile, mais je trouve que cet aspect des choses méritait d’être évoqué. Ca vous paraît débile?A+! Simon
  3. Visibilité d'Encke, une autre approche...

    Houhouuu houhouuuuu! Eh oui, c'est l'ectoplasme...Avec photos à l'appui, ça parle. D'ailleurs, sur l'image de Halphie au 180, il est évident que les 2 lignes noires n'ont aucune signification physique sur l'anneau, car: D'abord, les ellipses sur lesquelles elles s'appuient se coupent et interfèrent en s'annihilant quand on s'approche du disque (géométriquement, ce n'est pas possible!). Ensuite, leur distance angulaire par rapport à chaque bord de la bande d'anneau A est constante.Je suis bien d'accord avec Hale, ces lignes pourraient s'assimiler a chaque premier minimum sombre du aux plages noires bordant l'anneau A. Il est clair que plus l'ouverture augmente, plus elles s'amenuisent pour laisser place aux vrais détails.Voilà donc l'affaire du minimum d'Encke élucidé, parce quand on voit à quoi il ressemble sur l'image d'Hubble, il est à peine détectable...Il est aussi intéressant de noter que la bande claire immédiatement à l'extérieur de Cassini semble perdre en vigueur à mesure que le diamètre augmente... Ce qui laisse supposer que la diffraction joue un grand rôle dans la perception qu'on a de ce détail.Click! (Je suis déjà mort, hi hi hi) Houhouhoouuuuuuuuuuu....
  4. [HS] Photo de mon jardin de nuit

    Chouette! On dirait le ciel martien en plein jour...
  5. Visibilité d'Encke, une autre approche...

    Coucou!Voyons... casque lourd, gilet pare-balles, je n’oublie rien?Ulysse: je ne me connecte qu’à mon boulot, alors forcément ça limite la réactivité.Pour le Danjon, avec 2r/a page 49, je comprends mieux. J’ai tout imprimé les pages de R.R.Clark pour pouvoir m’y atteler tranquillement chez moi... Pfff, pas facile, j’ai mis le doigt dans un sujet que je croyais moins complexe! Tout semble limpide pour toi, c’est vraiment pas juste! Loin de moi donc l’idée de discuter sur ce travail impressionnant de Clark, il faudrait déjà que j’en comprenne un peu plus. Tu vas donc Ulysse peut-être pouvoir m’aider à comprendre ces pages car c’est loin d’être le cas pour moi.Figure 2.5, c’est clair.Figure 2.6 et 2.7b, ça se corse. Autant la notion de CVA (limite basse de taille angulaire de l’objet) me paraît logique, autant celle de OMVA, euhh... Pour moi, quelle que soit la brillance du fond, l’angle apparent de l’objet doit être le plus grand possible pour la détection du plus petit contraste. (Aïe, ça va faire mal) Le problème est différent de celui de l’image télescopique que l’on grossit, et dont on comprend que passé un certain agrandissement, la brillance du fond devient insuffisante, puisque cette même brillance diminue avec le grossissement. Car dans ces 2 graphes, la brillance du fond est constante pour chaque point.Figure A: Ca me semble logique, mais abstrait. Le léger froissement oblique doit correspondre au changement de mode de vision, mais si j’essaye de superposer à cette surface les 2 courbes CVA et OMVA, ces courbes gardent une forme quelconque. (J’ai déjà 3 heures de colle, là ?)Figure B: Pas facile au début. Une fois compris que grossir équivaut à se déplacer sur les droites rouges de pente 5 (pas immédiate comme valeur), ça va mieux. Là par contre, la notion de OMVA prend tout son sens. Il est clair qu’à droite ou à gauche de cette ligne blanche, le plus petit contraste perceptible va en diminuant...Figure C : j’interprète difficilement le fait que pour 2 pouces d’ouverture, il y’a 2 grossissements possibles… J’ai du mal à faire le rapprochement avec les figures précédentes. (et allez, 3 heures de plus!)Figure E : Mystère. Enfin, il est clair que mon anglais… euh, courant ! ne m’aide pas.J’ai bien aimé l’application numérique pour Uranus. Donc pour théoriser sur la visibilité d’un détail planétaire, il faut, outre sa dimension, connaître son contraste et la brillance du fond sur lequel il apparaît. Pour les anneaux par exemple, c’est loin d'être évident… Mais si en plus ce détail n’est pas circulaire (comme beaucoup de détails), ce raisonnement de Clark reste t-il valable?Enfin bon, plutôt que de se demander si telle division ou ombre seront visibles dans l’instrument, mieux vaut finallement vérifier à l’oculaire... c’est plus rapide (plus jouissif surtout!) et ça ne colle pas la migraine.C'était le cancre... j'espère au moins 5/20! Argh, je vais valider!Click, je suis mort!
  6. Saturne et Jupiter

    J'arrive peut-être comme un cheveu sur la soupe lundi matin... Mais Bravo Halfie!D'abord tes images sont magnifiques. Très douces avec des couleurs sympas. Ensuite avec un 180, c'est super fort!Encore Bravo! Simon
  7. Visibilité d'Encke, une autre approche...

    Salut Ulysse, Pas la moyenne dis-tu? Je crois que tu ne m'aurais même pas mis 2/20... Tu imagines l'angoisse, maintenant, chaque que je vais appuyer sur "Validez votre saisie"? Chlak, le couperet!Meuhhnoon, m'enfin! Tu as raison Ulysse, j'étais un peu approximatif sur certaines valeurs, alors j'en ai vaguement supposées quelques-unes... (oui c'est pas très très sérieux). C'était donc très approximatif, c'était juste pour me donner un ordre d'idée. De toute façon, je pense que la visibilité de fins détails est un problème bien trop complexe pour être anticipé de façon fiable par la théorie, du moins celle que je peux comprendre. Ce qui compte vraiment après tout, c'est ce qu'on voit à l'oculaire. Mais bon, si on peut l'expliquer, c'est vrai que c'est un petit plus.Et comme tu le soulignes, le Danjon est parfois incomplet aujourd'hui. Il est vrai que j'adore ce bouquin, ça doit se voir. Mais rassure-toi, je suis un peu critique avec lui, il me semble parfois y lire une ou deux erreurs... Notamment, concernant l'exemple de l'ombre des satellites, dans un instrument de 14cm, une ombre de 1" de diamètre représente un disque objet 2 fois plus petit que la tache d'Airy. Dans ce cas, l'intensité au centre n'est pas de 0.6 comme indiqué, mais plutôt de 0.25... A moins que quelque chose m'ait échappé et que je sois vraiment un cancre!A+ Ulysse, et laisse-moi le temps de potasser un peu la page de Roger Clark, ça a l'air copieux, mais très intéressant.A+ Simon------------------
  8. Si on s�approchait d�une nébuleuse �

    Oui RV, mais n'oublie-pas que notre galaxie nous apparaît considérablement absorbée par sa propre poussière. Si nous étions des observateurs hors de son disque, elle serait plus évidente. Et si un jour tu peux contempler (c'est peut-etre fait) M42 dans un instrument de plusieurs décimètres (merci David!), tu verras que c'est loin d'être pâle! C'est extraordinaire comme sensation.
  9. Quel Renvoi-coudé ??

    A propos de renvoi coudé, une petite remarque pas complètement hors-sujet: les renvois à prisme ne sont pas forcément moins bons que les miroirs (enfin, les mirois moyens).Pour ma Fluo 102, j'ai un 2" à miroir (marque?), et un 1"1/4 à prisme traité (Perl-Vixen). Comment je les ai départagés? Très simple. Au crépuscule, je les ai posés sur le côté, orientés identiquement devant ma fenêtre ouverte, de façon à voir simultanément dans chacun, les mêmes branchages à contre-jour avec Vénus juste au-dessus. Aucun instrument interposé, juste un test à l'oeil nu.Et bien dans le prisme, meilleur contraste, plus de lumière aussi. Comme quoi un miroir moyen occasionne plus de pertes que 2 réfractions bien traîtées.Et pour ce qui est de l'aberration de sphéricité occasionnée, elle est invisible dans mon instrument (oui bon, il est ouvert à 9). Aucune différence perceptible des figures intra/extrafocales avec ou sans renvoi. Et pour ce qui est du chromatisme, à moins que celui de l'objectif soit exactement compensé par celui du prisme, il n'y en a aucun de perceptible.Voilà, c'est tout. Simon
  10. FS-78 grossissemnt utile maxi ?

    Je pense comme Pierre: Sur Saturne, on peut s'autoriser facilement 2x le diamètre, ça passe très bien pour les détails dans les anneaux qui sont contrastés (donc 160x). Sur Jupiter en revanche, c'est limite. Les détails des bandes sont peu contrasté, et avec une pupille de 0.5mm (2xD), l'oeil ne les distingue que difficilement. Une pupille de 0.6mm, soit 130x sur une FS78, ça doit être bien, même si ça reste petit comme image...
  11. Si on s�approchait d�une nébuleuse �

    Bruno, je ne crois pas qu'un instrument, quelqu'il soit, augmente la brillance surfacique d'un objet étendu.Car le seul grossissement qui te montre la brillance surfacique réelle d'un objet, au facteur de transmission près (multiples réfractions et réflexions) qui n'est d'ailleurs jamais égal à un, est le grossissement équipupillaire. Pour ce grossissement, le rapport des pupilles (entrée et sortie) vaut celui du grossissement au carré, donc il n'y a pas (ou peu) de perte de brillance surfacique. Avec un grossissement plus petit, c'est ton oeil qui diaphragme, et plus grand, l'image pâlit (fonction carrée du grossissement).Pour les étoiles, c'est un peu différent. En gros, tant que le grossissement est inférieur à un grossissement voisin du grossissement résolvant, son diamètre apparent n'est pas sensible, donc elle apparaît plus brillante d'un facteur égal au grossissement équipupillaire au carré (ou rapport des pupilles). A partir d'un certain grossissement, celui où le diamètre de l'étoile devient sensible, l'image de l'étoile se comporte alors comme un objet étendu, et l'image se met à s'assombrir...Ceci pour rappeler qu'un instrument ne montre jamais les objets plus brillants qu'ils ne le sont en réalité. (Pour les étoiles, c'est un cas particulier du à l'acuité visuelle limitée, qui, si elle était meilleure, permettrait de voir le disque des étoiles dès le grossissement équipupillaire, et ainsi de constater la baisse de brillance pour des grossissements immédiatement supérieurs...)Pour t'en convaincre Bruno, pointe ton instrument sur des cibles terrestres, et tu verras qu'il n'y a bien qu'au grossissement équipupillaire que l'image présente un semblant de réalité au niveau luminosité/contrastes. (Quoiqu'en vision diurne, le diamètre de la pupille se réduit vers 3mm, il y'a je crois intérêt à multiplier ce grossissement par deux, sans perte perceptible à-priori)A+!
  12. Saturne , mode RAW

    Chouette! C'est doux, sans trop de contraste, très agréable! Bravo.
  13. Visibilité d'Encke, une autre approche...

    Bruno: Ulysse a tout dit vite et bien.Ulysse, super ce lien vers la vision en astro. Dommage qu' en anglais ce soit tout de suite moins convivial à lire...
  14. Dessin de Saturne F102

    Jean-Marc: tu dois parler de mes dix doigts je présume...? A ce propos, j'utilise des sous-moufles "Mammouth" en polaire. Excellent: Les doigts se tiennent bien chaud. Par gelée, sans vent, j'avais même chaud aux doigts!!! Et le port de moufles n'est absolument pas rédhibitoire pour saisir un crayon. Vous savez tout. A vos crayons!!!PS: le problème, c'est qu'il faut d'abord s'attraper le mammouth en question pour se les confectionner...
  15. Dessin de Saturne F102

    Comme promis...un dessin de Saturne du 3/01/04, de 22h30TU à 0h30TU, puis finition anneaux de 1hTU à h115TU Instrument : Fluorite 102/900 Perl Vixen Grossissement : 200x (Nagler 9mm + Barlow triplet 2x) Turbulence : 4.5 (Très bon, 6ème étoile du trapèze d’Orion visible ce soir là à 200x !) Transparence : mauvaise (brume , lumière parasite d’un lampadaire et lune gibbeuse) Vent : aucun Qualité observation : très bonne Lieu : Chilly Mazarin (91) J'ai effectué ce dessin surtout pour les anneaux, afin de fixer tout ce que je pouvais y discerner (Cassini naturellement, "minimum d'Encke?" de l'anneau A, assombrissement à l'intérieur de l'anneau B, anneau de Crêpe...) Je me suis moins attardé sur le globe, d'où sans doute quelques inexactitudes dans les bandes. De toute façon, après les superbes simulations sous Aberrator qui sont passées, ce dessin apparaît quelque peu euh...imparfait (il est sans doute un peu trop net). Il souffre d'un très léger étirement dans le sens vertical, à cela 2 raisons:La première est que j'ai reproduit le gabarit à la main à partir d'une petite photo, en circonscrivant toutes les ellipses dans des rectangles que j'ai agrandis et reportés sur mon dessin... D'où de légères disproportions (globe pas assez aplati), et anses des anneaux un tantinet pointues...La deuxième, est qu'à 200x, l'image est encore petite, et qu'il y'a d'inévitables erreurs de proportions en la reportant sur un brouillon, très agrandie. D'où les anneaux sur le dessin un peu plus ouverts que la réalité.Mais bon, c'est ce qui fait le charme du dessin. Trop parfait ça ne serait plus qu'une photo! Et c'est ce rend l'exercice difficile. Et puis la tentation est grande, quand on observe un détail à la limite de perception, de voir non pas l'image déformée et peu fidèle de ce détail donnée par l'instrument, mais la représentation du détail objet d'après des images haute résolution que l'on a en mémoire... Voir ce qu'on voit et non pas ce qu'on veut voir, c'est un exercice intéressant sur Saturne... Dites-moi comment vous la trouvez! A+! Simon
  16. Dessin de Saturne F102

    Merci pour vos commentaires encourageants! Ca me fait oublier qu'effectivement, j'avais du un peu me geler les extrémités. Dès que le ciel se dégage, je me fais la main sur Jupiter...
  17. Dessin de Saturne F102

    Merci! Bernard: Oui, bien sûr, j'aurais eu envie de dessiner une ellipse continue, mais l'anneau de crêpe vu avec cette ouverture et son faible contraste, ne m'est pas apparu pas comme tel: Il apparaît de chaque côté dans chaque anse comme une zone de forme un peu verticale, très diffuse et surtout faible, ainsi que devant la planète. Mais je n'avais pas cette impression de continuité logique entre ces deux zones.Simon
  18. Visibilité d'Encke ?

    Merci Ulysse et Hale, ces simulations sont extrêmement explicatives. J'adore! Sympa, Aberrator!!Pour en revenir au minimum d'Encke fantôme dans la L128 (moi chipoter, naaôôôôonnnn vous croyez?), je ne mettrais pas ma main au feu qu'il soit dû à un anneau sombre de diffraction... Je vais me permettre, Ulysse, une autre hypothèse, quoique la tienne est fort logique. Oui, le Simon est une espèce chiante!Si j'ai bien compris (et modeste avec ça!), en diffraction, les maxima secondaires (dans l'image de diffraction) n'apparaissent bien que pour des objets ponctuels ou linéaires, ce qui est notre cas (enfin presque, car le cas où l'on traite un contraste entre 2 plages donne des minima je crois presque invisibles, fondus dans le dégradé, et que la division de Cassini ne peut plus être assimilée à un objet linéaire de largeur négligeable pour les ouvertures considérées)... Mais surtout, ces minima n'apparaissent que pour des contrastes de l'objet sur son fond relativement importants.C'est ce qui fait que pratiquement, on (enfin moi en tout cas!) observe un premier anneau autour des étoiles, également autour des plages brillantes lunaires dont les contrastes sont relativement violents par rapport à ceux des planètes... Les planètes ne présentent pas des brillances surfaciques particulièrement élevées (en regard de la lune), c'est d'ailleurs pour cela (je présume!) que l'on n'observe pas un premier anneau noir autour des ombres des satellites de Jupiter (où je n'ai pas fait attention). A mon avis, les planètes ne sont pas assez brillantes pour qu'on puisse observer ces phénomènes de maxima secondaires.D'ailleurs, si c'est cela qui faisait apparaitre le minimum d'Encke fantôme dans la L128, on devrait retrouver le phénomène symétrique à l'intérieur de Cassini, dans l'anneau B, sur la simulation. Quoique, en insistant on devine effectivement bien un assombrissement, mais qui n'est je crois que l'image bien réelle de la première des 3 zones sombres de l'anneau B.Alors ce minimum de Encke fantôme serait plus pour moi une savante transformation par la diffraction, de l'image fondue des 3 divisions ténues de l'anneau A (dont Encke est la plus marquée), ainsi que celle de la zone claire et fine immédiatement à l'extérieur de Cassini. Ce ne serait donc pas un fantôme, mais l'image déformée de plusieurs objets, bien réels...J'ai fini de vous assommer avec mes bêtises dont vous avez bien raison de vous être lassé! Mais comme Hale, j'aime comprendre ce que je vois dans ma 102!Simon
  19. défauts optiques d'un Newton...

    Je te conseille l'éternel "Danjon et Couder"... Tu y trouveras des réponses claires. A relire ou a acquérir...
  20. Visibilité d'Encke ?

    Non non David, je t'ai caché un épisode: exit la 127 chromatique! Les FS des amis Hale et Mezzo m'ont tant enthousiasmé que je me suis mis récemment à une fluorite (Perl-Vixen) 102!Même toi qui est exigeant, je crois que tu ne me la jetterais pas tout de suite par dessus l'enceinte du fort de Restefond... mais peut-être 5 minutes après!!!!!
  21. Visibilité d'Encke ?

    Argghh, excusez, mais dans ma hâte j'ai oublié un mot tout-à-l'heure: "j'espère que je vais PAS dire une connerie"... Oui on s'en fout mais je ne veux pas passer pour un guignol qui se moque de tout le monde, quand-même! Mille excuses donc!Revenons à Encke, maître David a frappé, rien à rajouter. (Quand on voit les images de Ludiver, on peut mourir après!)Sinon que, ne pratiquant pas d'imagerie webcam, je me garderais bien d'émettre une quelconque remarque concernant cette image prise à travers un Clavius, mais elle me semble presque contrarier la théorie... Sans doute un effet de contraste qu'un capteur peut détecter mais pas l'oeil! Me tromperais-je en pensant qu'un capteur (CCD ou Webcam) peut enregistrer des contrastes, donc des détails imperceptibles à l'oeil?Pour moi, ce n'est peut-être, comme le dit David, pas impossible en imagerie, mais à l'oeil seul et avec 15cm d'ouverture, ça relève de "l'exploit". J'ai bien en tête ce que je vois dans ma bonne 102mm, et il me semble qu'il y'a un véritable monde pour arriver à la distinguer.
  22. Visibilité d'Encke ?

    La division d'Encke avec un triplet de 152mm...? Je n'ai jamais testé, mais ça me paraît extrêmement difficile. Je l'ai soupçonnée pour ma part dans un 250, et encore j'ai des doutes. Ce ne serait pas plutôt le minimum d'Encke Ornitho?, qui se distingue d'ailleurs bien à partir de 100mm.N'oublions pas qu'il n'y a pas que la largeur (oups j'espère que je vais dire une grosse connerie, là!)de la division qui compte pour la repérer, mais également celle de la bande d'anneau A (plage claire) la séparant du fond de ciel, qui vaut 0.5" environ. Avec 15cm d'ouverture, ladite division apparaî(trai)t donc à l'image comme une bande très pâle et diffuse d'un peu moins de 2" de largeur, chevauchant le dégradé (entre bord de l'anneau et fond de ciel) distant de 0.5"... Vu l'étalement des détails et le nivellement des plages, il est question de si faibles différences de contraste que je ne crois pas que l'oeil puisse détecter quoi que ce soit!D'ailleurs, si Encke est visible avec 15cm d'ouverture, Cassini doit donc l'être, suivant le judicieux raisonnement de Thierry, avec ...1cm d'ouverture, puisque le rapport de largeur entre les 2 divisions vaut bien 1/15 environ. En diaphragmant ma lunette de 5cm à 3, j'y parviens encore difficilement... sachant qu'en plus, la différence d'éclat entre les anneaux A et B contribue à l'illusion de distinguer Cassini dans ces conditions limites, ce qui n'est pas le cas d'Encke, entourée par 2 plages d'éclat assez égaux je crois.Enfin je spécule je spécule, et rien ne vaut un test de visu. Si quelqu'un veut me convaincre de regarder dans son triplet de 15cm, je ne dis pas non, avec grand plaisir!
  23. Visibilité d'Encke ?

    C'est quoi ce torchon fait dans une APQ de 180? Ca ne ressemble même pas à un brouillon... Encke aussi nette et noire, même dans un 10m je n'y crois pas une seconde!!! A propos, je vous poste d'ici quelques jours un dessin de Saturne de dimanche dernier... sans supercherie!
  24. conseil achat jumelle APM

    Hello!Je te conseille le "test matériel" concernant les APM 25x100 dans "l'Astronomie" de Janvier... tu y trouveras des infos à foison... Ils disent tout sur ces jumelles!
  25. cn-212 - eos10d et m42 en pleine ville

    Eh bien pour un test, on peut dire que c'est réussi! Et aux portes de Bruxelles en plus! Superbe!