bowen

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Tout ce qui a été posté par bowen

  1. PIC vous en voules encore ?

    Belle image du cratère est Maurolycus, "impressionnante plaine close à montagnes centrales" comme ils disent dans le Gründ (planche 66 pour les heureux possesseurs de ce petit bijou d'atlas lunaire).
  2. solarscope

    Nous sommes de vrais amateurs...d'actions solarscope. Mais on serait plutôt du genre à utiliser le fil à couper le beurre qu'à le fabriquer (le fil).
  3. solarscope

    J'ai chez moi un Solarscope que je dois présenter dans un prochain astrosurf magazine, un solarscope de chez solarscope. Le prix est d'environ une soixantaine d'euros et vraiment pour moi qui ne suis pas très bricoleur je pense que cela vaut le coût de l'acheter tout fait et de le monter en trois minutes... Maintenant si le désir de construire un tel instrument est très fort rien n'interdit d'aller sur le site de Solarscope et de voir la documentation qui est proposée pour s'en inspirer et de construire une lunette d'observation solaire par rétroprojection.
  4. solarscope

    Solarscope est une marque déposée. Il diffuse l'instrument du même nom. des infos sur le site www.solarscope.org
  5. Mesure du champ d'un oculaire

    Formule exacte pour un objet situé sur l'équateur céleste, sinon pour les autres objets il faut tenir compte de la déclinaison de l'objet qui vient modifier la formule par l'intermédiaire de son cosinus. On a 15" = 1 sec de temps x cos DA demain
  6. Merci François pour la découverte de cette page du site de l'IMCCE que je ne connaissais pas, l'IMCCE m'est bien car je le sollicite souvent pour des calculs d'éphémérides. En fait il suffit d'ajouter un mot à ma prose des autres jours et tout s'éclaire : relatif. Sur le site de l'IMCCE, je résume de mémoire, il est dit que tout se passe avec le barycentre du système et que la trajectoire relative d'un corps par rapport à l'autre est une conique. Dans notre cas, la trajectoire relative de la Terre par rapport au Soleil (je "fixe" le Soleil, tel Josué dans la Bible) est une ellipse dont le Soleil occupe un foyer (1ere loi de Képler respectée et établissement possible des éphémérides). On peut ramener toutes les orbites planétaires à ce Soleil "fixe". Ensuite, par rapport au référentiel du système (le barycentre du système, notre fameux CdG) le Soleil se déplace ou tourne, chacun prendra le verbe qu'il lui plaira, entraînant son cortège planétaire. Avec ce schéma simplificateur les interrogations de Mailanie disparaissent plus facilement : par rapport au Soleil l'orbite terrestre garde sa forme et ses dimensions même si le Soleil se déplace par rapport au CdG. Un éloignement maximal du centre du Soleil par rapport au CdG (cas rencontré dans l'alignement planétaire) est sans conséquence sur l'orbite terrestre et des supposées variations climatiques. Sur le site de l'IMCCE ils expliquent les périodes de glaciation par les variations de l'excentricité de l'orbite terrestre sans lien bien entendu avec le désormais célèbre alignement planétaire. Le débat reste ouvert pour d'éventuels compléments et précisions.
  7. La réponse de François introduit un doute.Pour moi, le Soleil ne tourne pas. La 1ere loi de Képler est explicite là-dessus : les planètes décrivent des éllipses dont le Soleil occupe un des foyers. Nul part on trouve de mention de mouvement autour du centre de gravité. La Lune décrit une orbite elliptique autour de la Terre qui occupe un des foyers de l'ellipse. Aucune mention de mouvement de la Terre autour du centre de gravité n'apparaît dans la littérature. En revanche c'est bien le centre de gravité du couple Terre-Lune qui décrit l'orbite terrestre. La détection des planètes autour des étoiles se fait par la mise en évidence d'oscillations de l'étoile par rapport à son mouvement propre. Je m'explique en simplifiant : une étoile seule se déplace en ligne droite sur le ciel. On détecte des écarts de position de l'étoile par rapport à cette trajectoire car c'est le centre de gravité du système planétaire qui se déplace sur la trajectoire rectiligne, les écarts de l'étoile par rapport à cette trajectoire permettent de mettre en évidence des objets non détectés visuellement mais détectés par leur présence massive. Comme je l'ai écit dans un de mes précédents posts un astronome extérieur au système solaire pourrait mettre en évidence la présence de Jupiter et de Saturne par la simple détection des écarts de la position observée du Soleil par rapport à la position théorique de son déplacement sans planètes autour de lui.
  8. Réponse à la Virenque (façon Guignols) : la Terre ne tourne pas autour du centre de gravité du système solaire? On m'aurait menti! Compte tenu de sa masse c'est le Soleil qui faut tourner tout son petit monde autour de lui, le Soleil occupant l'un des foyers des ellipses planétaires. Si d'aventure les planètes tournaient autour du CdG cela voudrait dire que le Soleil tourne lui aussi autour de ce fameux CdG. Imagine un peu le binz... Bonne chance pour ton devoir Mailanie c'est aujourd'hui la date de remise je crois. Tiens nous au courant du résultat!
  9. Je crois avoir compris le sens de ton devoir Mailanie. Tu as lu, quelque part, que l'alignement des planètes d'un même côté du Soleil entrainerait la fin du monde. Et tu pars en guerre contre ce genre de charlatinerie avec des armes scientifiques. Tu veux prouver scientifiquement qu'il ne se passera rien de fâcheux. Alors résumons nous. La première loi de Képler dit que les planètes décrivent des ellipses dont le Soleil occupe un des foyers. Compte tenu des masses en présence le Soleil occupe bien ce foyer, il en irait autrement si les objets en présence seraient de masses voisines. La Terre gravite donc sur une orbite elliptique autour du Soleil qui occupe un des foyers de l'ellipse, je répète volontairement. Il n'est nullement question du CdG du système solaire dans ce mouvement orbital. Les planètes de par leur présence engendre des perturbations sur ce déplacement terrestre mais compte tenu de leur éloignement ces perturbations sont minimes. Le CdG n'ayant aucune influence dans le mouvement orbital des planètes son déplacement n'a aucune influence sur une modification de l'orbite terrestre entraînant des variations climatiques importantes. Comme je l'ai déjà écrit ce CdG se déplace constamment autour du centre du Soleil et son déplacement maximal atteint 1,5 million de km du centre du Soleil lorsque les planètes sont toutes alignées d'un même côté, les planètes qui "tirent" le plus ce CdG vers l'extérieur du Soleil étant Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune; les quatre autres comptent pour du beurre ainsi que les astéroïdes ils sont certes nombreux mais de masses ridicules... résumons ce premier point : les orbites des planètes sont gérées par le centre du Soleil (99 % de la masse du Système solaire) et non par le CdG du Système solaire. donc une modification de la position de ce CdG n'a aucune influence sur la modification des orbites planétaires. Comme l'a dit Alain abordons un second aspect de l'influence des planètes alignées : les effets de marée. Tu peux apprécier pour chaque corps son influence sur la Terre en la comparant à l'influence du Soleil, voire de la Lune. La force d'attraction des corps est proportionnelle à la masse et inversement proportionnelle au carré de la distance des corps. Prenons par exemple Jupiter. Jupiter est 330 fois plus massive que la Terre, la Terre est 81 fois plus massive que la Lune dnc Jupiter est 26730 fois plus massive que la Lune : son attraction est donc 26730 fois plus forte que celle de la Lune responsable des marées. Voyons maintenant les distances . La Lune est à 400 000 km et Jupiter au plus près est à 600 millions de kilomètres. Jupiter est donc 1500 fois plus loin que la Lune son attraction est donc 1500x1500 fois plus faible que celle de la Lune soit 2250000 fois. En combinant les deux chiffres on arrive à 26730/2250000 soit 0,01 . La plus grosse planète du Système Solaire exerce donc une force cent fois moins importante qu'un banal satellite situé à 400 000 km. Tu peux calculer pour les autres planètes mais tu constateras bien vite que les effets sont ridicules à côté des effets de la Lune. Résumons ce deuxième point : les effets de marée des planètes sont négligeables au niveau de l'orbite terrestre. Les planètes alignées ne vont pas faire déborder l'eau des océans...Le dernier point que tu peux développer c'est le côté magique de la configuration qui peut impressionner les foules. A part les réincarnations invérifiables de Paco Rabanne tu peux raconter n'importe quoi sur la fin du monde. Tu aimes les chiffres? Alors tu peux prédire la fin du monde pour le 6 juin 2006 (6-6-6 le chiffre de l'Apocalypse). Bien sûr dans un calendrier différent le 6 juin 06 correspond à autre chose, cela ne fait rien tu lances ta prédiction uniquement dans la presse utilisant le calendrier grégorien. Tu peux aussi choisir un événement astronomique d'importance . Pour les éclipses de Soleil Paco Rabanne a déjà donné , nous survivons péniblement à la chute de Mir en plein Paris le 11 juillet 1999. Les éclipses ayant perdu la côte, tu peux choisir un événement rarissime : l'alignement des planètes . Du jamais vu de mémoire de Terrien alors c'est la cata assurée : tu tiens ton sujet de fin du monde et tu cherches à l'expliquer par des preuves scientifiques : le CdG qui fout le camp du Soleil (boum toutes les boules planétaires par terre, le sol), les forces de marées gigantesques provoquant des vagues énormes...de rire. J'arrête là il me faut modifier la date de la fin du monde à la secte qui me nourrit...
  10. Petite rectification : 1,4 million de km est bien le diamètre du Soleil et non pas son rayon comme pourrait le laisser croire un de mes précédents posts.
  11. Mailanie mon précédent post a en partie répondu à tes interrogations. Je complète compte tenu de l'urgence du travail à rendre pour le 24. Compte tenu des masses en présence dans notre système solaire le soleil représente 99% de la masse du système et le 1% restant l'ensemble des planètes (astéroïdes compris). C'est le Soleil qui règne en maître dans le système c'est lui qui occupe l'un des foyers des ellipses des planètes. Les planètes engendrent des perturbations les unes sur les autres au niveau de leurs orbites. Ces perturbations sont prises en compte dans l'établissement des éphémérides des planètes. Croire que l'alignement des planètes d'un même côté du Soleil modifie l'orbite de la Terre, par exemple, et provoque un rechauffement de la Terre est inexact. L'alignement des planètes , quitte à me répéter, n'a aucune influence sur l'orbite terrestre. Les modifications climatiques qui ont provoqué la disparition des espèces trouvent leur explications ailleurs. Par exemple, la plus célèbre des disparitions, celle des dinosaures, trouve son explication dans la chute d'une météorite qui aurait provoqué un bouleversement des conditions climatiques préjudiciables ces chères et grandes bestioles. Le volcanisme terrestre est aussi invoqué dans la disparition des dinosaures. Si tu au consacré ton devoir de mardi sur une modification du climat terrestre consécutif à un déplacement du CdG du Système Solaire provoqué par un alignement planétaire j'ai bien peur que tu sois obligée de revoir ta copie. Je reste à ton écoute Mélanie pour t'informer.
  12. Ramenons les choses à leurs exactes proportions. Le CdG du Système Solaire n'est pas situé dans le Soleil, si on considère que le Soleil s'arrête à sa photosphère (1,4 million de km à partir de son centre). Du fait de la présence de Jupiter (les autres planètes peuvent être négligées) le Cdg se trouve à l'extérieur du Soleil et pas très loin de sa surface (photosphère). Il ne faut pas concevoir le système solaire comme un jeu d'équilibre dans lequel les planètes ne peuvent tenir leur équilibre que si le CdG est à l'intérieur du Soleil. Le CdG est à l'extérieur (voir plus haut) et on s'en porte pas plus mal. L'alignement des planètes est sans conséquence sur une modification conséquente des orbites des planètes, la Terre en particulier. C'est le Soleil (qui représente à lui seul 99% de la masse du système solaire) qui contrôle les mouvements planétaires, la présence des autres planètes perturbent à une échelle moindre les mouvements des planètes. Comme l'a écrit plus haut Hérisson ce sont les perturbations de Neptune sur le mouvement d'Uranus qui permit à Le Verrier de découvrir par le calcul Neptune. Du fait que le CdG n'est pas dans le Soleil entraîne des oscillations dans le déplacement du Soleil dans la Galaxie. C'est grâce à ces oscillations des étoiles autour du CdG de leur éventuel système planétaire qui permet de mettre en évidence l'existence d'une planète. Imaginons un astronome situé très loin de notre système solaire. En observant le Soleil il constaterait que celui-ci s'écarte quelque peu de sa trajectoire. Notre astronome extra-terrestre astucieux expliquerait ces oscillations par la présence d'une planète et avec des mesures fines proposerait une planète d'une masse de 1/1000e de la masse du Soleil et située à 800 millions de kilomètres du Soleil :il aurait découvert Jupiter sans jamais la voir! La modification des paramètres orbitaux d'une planète entraîne des modifications de son climat. Reste à quantifier et préciser l'impact de telle ou telle modification des paramètres orbitaux. Il est vrai que certains chercheurs essayent de corréler les modifications constatées dans le climat terrestre à des échelles de temps géologiques avec des modifications de l'orbite terrestre, comme par exemple Milankovitch dont tu trouveras des informations sur ces travaux à cette adresse http://www.mnhn.fr/mnhn/lop/seconde/fiches/Milankovitch.html
  13. Le déplacement du CdG du Système Solaire en fonction de la position des planètes n'a, à mon humble avis, aucune influence sur l'évolution du-dit système. Prenons le cas du couple Terre-Lune, ce n'est pas le centre de la Terre qui décrit une orbite autour du Soleil, c'est le CdG du couple Terre-Lune. En extrapolant, on peut dire que c'est le CdG du Système Solaire qui se déplace dans le mouvement de révolution du Soleil par rapport au centre de la Galaxie. Compte tenu de la taille de la Galaxie le déplacement du CdG du Système Solaire est quantité négligeable. En conclusion : l'alignement des planètes d'un même coté du Soleil ne représente aucun danger pour ce système pour reprendre le sens premier de votre interrogation.
  14. On peut calculer la position du centre de gravité du système solaire en fait pour n'importe qu'elle date. Si on rapporte la position des corps dans un système de coordonnées rectangulaires (x, y et z) la formule du barycentre s'applique à chaque coordonnée et on peut déterminer la position en x, y et z du CdG du système solaire. Les planètes se déplaçant autour du Soleil il faut recommencer les calculs pour chaque configuration planétaire. En gros on obtient un CdG qui se déplace autour du centre du Soleil et pas très loin de lui (à l'échelle cosmique). L'éloignement maximal du CdG par rapport au centre du Soleil correspond au moment où toutes les planètes sont alignées et du même côté du Soleil. Bien sûr les planètes sont rarement toutes alignées et du même côté mais l'intérêt de retenir ce moment là c'est de donner un ordre d'idée quant à l'éloignement maximal du CdG par rapport au centre du Soleil. PS : CdG est mon abréviation pour centre de gravité et non point le nom d'un aéroport parisien...
  15. La Recherche

    A Jean Luc Dauvergne qui n'a pas trouvé la réponse au mécénat américain. La réponse est peut-être (cela reste à confirmer par quelqu'un de plus éminent) d'ordre fiscal : les sommes versées sous forme de mécénat sont déduites des revenus imposables outre-Atlantique, ici non ...ou sipeu!
  16. Nombre de Wolf

    Le nombre de Wolf est destiné à apprécier d'une façon simple l'activité solaire au niveau du nombre de taches. Il est donné par la formule : W = k(10*G + T) où G est le nombre de groupes de taches et T le nombre de taches. Exemple : 1 seule tache(1 groupe d'une tache ) cela donne W=11, 1 groupe de deux taches W=12, 2 groupes d'une seule tache chacun W=22 et ainsi de suite. En ragardant certaines photos du Soleil présentant un grand nombre de groupes et de taches on reste rêveur devant la difficulté d'apprécier le nombre de Wolf. Une dernière précision, occultée dans les précédents calculs. Le nombre de Wolf est établi avec un facteur k qui est lié à l'observateur et à son instrumentation. En établissant son propre nombre de Wolf (obtenu toujours dans les mêmes conditions instrumentales) l'observateur obtiendra son coef K en comparant ses mesures aux nombres de Wolf établis "officielement" par le SIDC.
  17. Bonjour SCC La formule liant les trois sinus résulte du fait que cos (A) est nul puisque l'azimut A vaut 270°. Il ne faut pas perdre de vue que la réduction de cette formule ne s'applique qu'avec un cos (A) nul. A ce moment là et à ce moment là seulement la formule réduite est valable. Si on prend H = 0 nous avons pour n'importe quelle valeur de L (latitude du lieu) une déclinaison nulle. Si on résume : pour n'importe quelle latitude terrestre un astre qui a un azimut de 270° et une hauteur de 0° sa déclinaison est nulle. Bien oui : cela veut dire que le soleil se lève exactement à ... l'est aux équinoxes (en faisant abstraction de la réfraction atmosphérique. IL existe un autre moment où cos (A) est nul : azimut 90°, c'est le plein Ouest. Le soleil se couche plein ouest quand sa déclinaison est nulle, soit aux equinoxes. Plus que deux mois à attendre pour vérifier mes dires. Bonne journée SCC et autres furets de forums!
  18. Reprenons le problème en le généralisant (ma réponse est un peu longue). Un spectateur placé à 10 m d'un virrail orienté plein Est voit un détail de ce vitrail placé à 3,8 m du sol sous un angle de 13° (j'ai pris un spectateur dont l'oeil est à 1,5 m du sol, les plus grands avanceront, les plus petits reculeront). Les objets célestes sont repérés par leurs coordonnées ascension droite (AR) et déclinaison (D) ou par leurs coordonnées locales azimut (A) et hauteur (H). Il existe des formules mathématiques sui permettent de passer des (AR et D) aux (A et H) et inversement. Retenons la formule suivante qui donne sin (D) = sin (L) sin (H) - cos (L) cos (H) cos (A) avec L la latitude du lieu. Dans notre cas nous avons azimut A du vitrail 270° (plein Est) soit in cos nul la formule se résume à sin (D) = sin (L) sin (H) On connaît la latitude du lieu L (43°, sud de Lourdes) et la hauteur visée H (13°) on obtient pour la déclinaison cherchée D la valeur de 9°, valeur arrondie. Cela veut dire que tous les objets du ciel qui ont une déclinaison de 9° seront vus, à un moment ou un autre, à une hauteur de 13° dans la direction plein Est, à l'endroit choisi du vitrail. Un atlas céleste consulté montre que Bételgeuse passe légèrement au-dessus en revanche Altaïr correspond bien au critère. Mais çà peut être aussi une planète, le Soleil ou la Lune. Prenons par exemple le Soleil, des éphémérides établies pour l'année entière on trouve que la déclinaison de 9° est celle du Soleil les 12 avril (jour anniversaire du lancement de Gagarine) et 28 août. Cela veut dire que tous les ans aux alentours du 12 avril et du 28 août le Soleil illuminera le vitrail à l'endroit choisi. Voyons maintenant la Lune, pour répondre à la question initiale. La Lune a au cours d'une année cette déclinaison de 9° mais pas forcément au moment de la Pleine Lune (un programme informatique de calcul d'éphémérides pourrait nous donner la réponse). Mais je me répète : avec la Lune on ne dispose pas de dates fixes au cours des ans comme pour le Soleil (je redonne mon exemple des dates de pleine lune changent d'une année à l'autre). Reste qu'on peut essayer de trouver des périodes où çà marche. Quand il y a pleine lune, la Lune est vue, depuis la Terre, à l'opposé du Soleil. La déclinaison de la Lune est alors égale à l'opposé de la déclinaison du Soleil plus ou moins 5° puisque l'orbite de la Lune est inclinée de 5° sur le plan de l'écliptique. On veut que la déclinaison de la pleine lune soit de 9° donc la déclinaison du Soleil doit être comprise entre -4 et -14°. Un coup d'oeil aux éphémérides du Soleil nous donne les dates : du 11 février au 10 mars et du 3 octobre au 31 octobre. Cela veut dire qu'une pleine lune se produisant à ces époques sera vue dans le vitrail, plus au moins haut par rapport à notre détail situé à 3,8m du sol et que de temps à autre la pleine lune sera pile poil dans ce fameux détail! Je suis libre pour le jour de l'inauguration du vitrail me ferait plaisir, surtour un jour de pleine lune... Je reste à votre disposition pour discuter du projet.
  19. Voir mes réponses à la même question dans astronomie pratique
  20. Quelques petits calculs et quelques consultations de C2A pour voir si c'est possible de cadrer la pleine Lune dans un vitrail d'église orienté plein EST. La réponse est oui mais pas à une date fixe malheureusement. Tout d'abord une précision sur la hauteur de la Lune à rechercher. Dans le post de SCC il calcule un arctg (3,8/10) il oublie une chose : le fidèle n'est pas couché à même le sol pour viser la Lune, il faut tenir compte de la hauteur de son oeil, que diable! Pour un oeil situé à 1,5 mètre du sol, on voit un objet situé à 3,8 m du sol et à 10 m de l'oeil (10 m comptés sur le sol) sous un angle de 11° (rapide dessin à l'échelle et coup de rapporteur, et le tour est joué). J'avais simulé avec C2A une observation du Soleil pour une hauteur différente (6° par exemple) et je trouvais deux dates possibles le 31 mars et le 12 septembre pour un observateur de Tarbes, ville pas très éloignée de Lourdes. Pour le Soleil il n'y a pas de problème : la réalisation du vitrail conduira à deux dates fixes dans le temps, toujours les mêmes... Pour la Lune, le problème admet certes des solutions mais à des dates mobiles (comme la fête de Paques, mais hélas pas suivant le même principe). On peut s'en rendre compte aisément : les dates des pleines lunes (objet visé dans le vitrail) ne sont pas les mêmes d'une année à l'autre! Certes il existe un cycle où on retrouve les mêmes dates (le Saros y est pour quelque chose, si mes souvenirs sont exacts) mais pour avoir la pleine lune pile poil dans le vitrail il faudra publier des éphémérides et les afficher à la porte de l'église ou les publier dans Astrosurf, le magazine du pélérin (un créneau à prendre JP!!!).
  21. Quelques petits calculs et quelques consultations de C2A pour voir si c'est possible de cadrer la pleine Lune dans un vitrail d'église orienté plein EST. La réponse est oui mais pas à une date fixe malheureusement. Tout d'abord une précision sur la hauteur de la Lune à rechercher. Dans le post de SCC il calcule un arctg (3,8/10) il oublie une chose : le fidèle n'est pas couché à même le sol pour viser la Lune, il faut tenir compte de la hauteur de son oeil, que diable! Pour un oeil situé à 1,5 mètre du sol, on voit un objet situé à 3,8 m du sol et à 10 m de l'oeil (10 m comptés sur le sol) sous un angle de 11° (rapide dessin à l'échelle et coup de rapporteur, et le tour est joué). J'avais simulé avec C2A une observation du Soleil pour une hauteur différente (6° par exemple) et je trouvais deux dates possibles le 31 mars et le 12 septembre pour un observateur de Tarbes, ville pas très éloignée de Lourdes. Pour le Soleil il n'y a pas de problème : la réalisation du vitrail conduira à deux dates fixes dans le temps, toujours les mêmes... Pour la Lune, le problème admet certes des solutions mais à des dates mobiles (comme la fête de Paques, mais hélas pas suivant le même principe). On peut s'en rendre compte aisément : les dates des pleines lunes (objet visé dans le vitrail) ne sont pas les mêmes d'une année à l'autre! Certes il existe un cycle où on retrouve les mêmes dates (le Saros y est pour quelque chose, si mes souvenirs sont exacts) mais pour avoir la pleine lune pile poil dans le vitrail il faudra publier des éphémérides et les afficher à la porte de l'église ou les publier dans Astrosurf, le magazine du pélérin (un créneau à prendre JP!!!).
  22. Jupiter tache noire neuf?

    Il y a une incohérence entre les heures citées dans le texte (15h-15h30 TU) et les heures de prise de vue. Si on ne retient que les heures de prise de vue la tache noire est l'ombre de Ganymède. Les éphémérides des phénomènes des satellites de Jupiter consultées sur Astrosurf Magazine N°5 page 56 indiquent bien un passage de l'ombre de Ganymède le 19 décembre de 0h31 (début du passage de l'ombre) à 4h00 (fin du passage de l'ombre)
  23. Position lunaire ??

    bonjour. En fiat il n'existe pas un moment mais plusieurs moments au cours de l'année où la Lune viendra se positionner dans l'ouverture de la cathédrale. Il suffit de connaître par rapport à l'endroit de la cathédrale d'où on voit se vitrail l'azimut et la hauteur du centre du vitrail par exemple. Ensuite avec un logiciel d'éphémérides calculer les moments pour lesquels la Lune à cet azimut et cette hauteur. A première vue le choix de la Lune présente pas mal d'inconvénients : on n'est pas sûr de tomber sur cette date aussi fixe dans le temps qu'avec le Soleil. Avec l'astre du jour c'est plus facile, d'ailleurs bon nombre d'édifices religieux sont construits dans cette optique. Petit rappel technique : l'azimut est l'angle fait entre la direction de visée de l'objet et la direction du sud (pour les astronomes) et la direction du nord (pour les marins); la hauteur malré son nom est l'angle que fait la direction de visée de l'objet et l'horizontale.