bowen

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  1. Le 03/08/2019 à 18:38, Larbucen a dit :

    L'échelle de la pollution lumineuse correspond au nombre d'étoiles visibles à l'oeil nu.

    Bonjour,

    Cette affirmation est inexacte. Dans le tableau accompagnant la carte de la pollution lumineuse de l'Avex, à titre d'information,  il est mentionné le nombre d'étoiles par valeur de magnitude. Ainsi le nombre 5 pour la magnitude 0,5 correspond aux étoiles  Véga, Capella, Rigel, Procyon et Achermar. Et ainsi de suite pour les autres valeurs de magnitude visuelle. A noter que les étoiles plus brillantes que la magnitude 0,5 sont ignorées ( Sirius par exemple).  Une estimation de l'ordre de 3000 étoiles visibles à l'oeil nu  est souvent avancée  pour une nuit passée à la belle étoile.

    Le 03/08/2019 à 18:38, Larbucen a dit :

    Alors, comment faire pour connaître l'indice pl de ce lieu ? Est-ce un 15, un 16 ou même un 17 ?

     

    Le 03/08/2019 à 18:38, Larbucen a dit :

    et d'une petite bière fraîche quand le besoin s'en fait ressentir

    En amalgamant les deux citations je vous suggère un indice de pollution lumineuse  de 16,64  pour votre site.

     

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  2. Bonsoir Planétarium 124,

     

    Je reprends  ma réponse concernant la latitude. N'étant pas marin au long cours, je me suis renseigné sur internet comment était déterminée la latitude  avec un sextant.  Le sextant donne la hauteur du soleil ou d'une étoile (le soleil étant également une étoile) sur l'horizon à une heure donnée. Partant de ces deux valeurs et à l'aide d'éphémérides nautiques  (papier ou logiciel)  la latitude est estimée.  Et là deux possibilités :

    - j'utilise des éphémérides nautiques établies  avec une Terre parfaitement ronde, j'obtiens alors une latitude astronomique ;

    - j'utilise des éphémérides nautiques établies avec un ellipsoïde de référence j'obtiens alors une latitude géographique.

    Il vous appartient donc de connaître le référentiel utilisé dans vos estimations de latitude.

    A noter qu'il  n'existe qu'une seule latitude astronomique, alors qu'il existe plusieurs latitudes géographiques en fonction du référentiel choisi (exemple du WGS 84 du GPS). Les ellipsoïdes de référence étant modélisés il existe certainement des tables de conversion entre les deux systèmes de latitude (recherches sur le web  éventuellement).

    Les  astronomes amateurs qui installent leur télescope à poste fixe et sous abri dégainent facilement leur portable pour connaître leur position géographique via le GPS. D'où un léger décalage dans leur installation, décalage  compensé par les  écarts dans l'alignement en latitude et la précision des cercles de coordonnées.

     

    Fiabilité de Stellarium.

    Il faut savoir que les logiciels d'éphémérides peuvent fournir des  coordonnées horizontales différentes suivant les variables prises en compte dans leur élaboration surtout si on recherche de la précision en dessous de la second d'arc  (moins  de 31 mètres en latitude). Vous pouvez par exemple comparer  les données fournies par Stellarium et celles fournies par l'IMCCE (l'ancien Bureau des Longitudes) et noter les écarts éventuels pour vous donner une idée de la chose. L' idéal serait, par la suite, de comparer  sur le ciel  avec le recours d'une lunette méridienne (pour une grande précision dans les mesures) les données fournies par Stellarium et l'IMCCE.

    Vous pouvez également  vous entraîner  à  estimer la latitude de votre lieu d'habitation en utilisant le sextant  et les données astronomiques  fournies par Stellatium et l'IMCCE  et comparer aux données géographiques du GPS.  Au fond de  votre jardin le risque de collision avec un super tanker est très, très limité !

     

     

     

     

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  3. Le 21/08/2019 à 17:31, Planetarium124 a dit :

    Je lis qu’il existe une latitude astronomique et une latitude géographique

     

    Lors des calculs des coordonnées s'il n'est pas fait référence à aucun ellipsoïde de référence, il s'agit de la latitude astronomique  : le degré de latitude a une valeur constante , et la minute degré à une valeur constante de 1852 m (le fameux mile nautique).. S'il est fait référence a un ellipsoïde de référence  il s'agit de latitude géographique (les données du GPS sont établies avec l'ellipsoïde référencé WGS 84)

    Le 21/08/2019 à 17:31, Planetarium124 a dit :

    Est-il raisonnable de dire que latitude astronomique et géographique coïncident en mer ?

    NON.

    Pourquoi ? Parce que  les deux différent parfois d'une minute d'angle comme il est dit dans  le post et que l'on a intérêt à passer

    à au moins 1852 m d'un pétrolier de 500 000 tonnes  !

    Le 21/08/2019 à 17:31, Planetarium124 a dit :

    Sinon, comment varient-elles?

    les coordonnées horizontales varient en fonction de la rotation apparente de la voûte céleste au-dessus de l'observateur. Exemple :  au pôle, l'observateur verra les étoiles tournées  à vitesse constante (360° en 24 heures)  et toujours  à la même hauteur. A nos latitudes la variation des coordonnées horizontales suivra une oscillation sinusoïdale : fortes variations au lever et au coucher de l'astre,  ralentissement au passage du méridien.

     

    Le 21/08/2019 à 17:31, Planetarium124 a dit :

    Et peut-on avoir un accès au temps, plus précisément qu’à la seconde près ?

    La variation des coordonnées  s'exprime en secondes d'arc sur une seconde de temps. L''intérêt d'une variation sur un laps de temps inférieur à la seconde m'échappe, vu que la variation sera difficile à déceler avec un instrument !

    Le 21/08/2019 à 17:31, Planetarium124 a dit :

    Comment sont modifiées les coordonnées équatoriales d’une étoile par l’aberration relativiste, à la seconde près ? Est-ce très important ?

    Voir le lien http://www.fourmilab.ch/cship/aberration.html  qui vous persuadera de la faible importance de cette donnée à des vitesses ridiculement dérisoires face à la célérité de la lumière.

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  4. La date d'observation fait penser aux étoiles filantes de la mi-août : les Perséides.  Les Perséides sont réputées  pour offrir des étoiles filantes laissant de longues traînées (ce que vous qualifiez de "plus grande" ), certaines étant colorées en rouge. Le nombre de ces étoiles filantes, vues au cours d'une nuit, va augmenter pour atteindre un maximum dans la nuit du 12 au 13, maximum délicat à observer en 2019, en raison de la  présence dans le ciel de la Lune proche de la pleine lune, sachant que les étoiles filantes sont plus facilement visibles sur un fond de ciel bien noir.

     

     

     

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  5. Il y a 2 heures, bowen a dit :

    Serait-ce une photo de " l'événement de la Toungouska" ?

    L'impacteur de la Toungouska serait un fragment, d'une centaine de mètres, d'un noyau cométaire.

    L'impact ayant eu lieu en  Sibérie  tout le bois n'a pas pu être récupéré pour en faire des piquets pour la vigne qui aurait donné un  "vin de la comète ...

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  6. Le 06/08/2019 à 11:09, hamilton a dit :

    Donc, ce matin , à l'heure du café/radio , j'ai ENCORE appris quelque chose et que je m'empresse de partager , sans autre prétention que le partage des connaissances ( j'aurai bien l'occasion de le ressortir dans une soirée ;) dés que ça causera d'astronomie pour les nuls , et puis en Bourgogne le terrain est fertile pour glisser le sujet

    Pour briller  en société, suivant  l'auditoire, il suffit de citer l'une des deux dictons de vignerons :

     

    vendanges avec comète,

    préparent la fête;

    vendanges sans comète,

    annoncent  la dette.

     

    vendanges avec comète,

    augmentent la dette;

    vendanges sans comète,

    annoncent  la fête.

     

    Amicalement

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  7. Le 06/08/2019 à 11:09, hamilton a dit :

    1985 et 1989 — ont coïncidé avec l'apparition notable d'une comète

    Je ne tranche pas sur un seul critère , à savoir qu'il n'y a pas eu de grand cru pour Hale-Bopp. Je souligne seulement que la démarche est biaisée : on part des années de grands crus, 1985 par exemple, et on cherche la comète qui irait bien avec  .  Pas de chance pour l'année 1985 avec une comète ridicule, comète qui n'a rien de comparable avec une  "comète du siècle" du style de Hale-Bopp.


  8. Il y a 3 heures, hamilton a dit :

    tels les millésimes 1811, 1826, 1845, 1852, 1858, 1861, 1985 et 1989 

     Seuls les millésimes  1985 et 1989 ont retenu mon attention  étant déjà né en ces années là.

    1985 concerne  évidemment Halley. De mémoire le passage de 1985 n'a pas été fameux pour les observateurs de l'hémisphère nord. De là à donner un bon cru !

    1989 concerne la comète Okazaki-Levy-Rudenko  qui plafonnera en magnitude  aux alentours de 5 . De la à donner un autre bon cru !

    En revanche  pas de vin de la comète pour Hale-Bopp au milieu des années 90 (1990)... 

    Cette histoire astroviticole me rappelle curieusement l'histoire de la lune rousse.

    Il y a 1 heure, iblack a dit :
    Il y a 1 heure, Pascal C03 a dit :

    Une question, quelle est cette horreur de gens qui brulent ?

     

    Des gens, tous nus, qui brûlent  et des caractères japonais  évoquent  Hiroshima... comme le confirme la présence, dans l'angle droit, le dôme en ruines, devenu un de symboles de ce funeste bombardement.

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  9. Bonjour Marco Polo,

     

    Effectivement pour la dérive "irrégulière " de la Tache rouge il n'existe pas de formule  mais il existe une solution pour programmer ses passages . 

    Il suffit de se connecter à Jupos.org. Une fois connecté  un clic dans le menu déroulant à gauche  de l'écran sur la  ligne  GRS longitude (GRS pour Great Red Spot)  affiche alors un diagramme qui donne la longitude observée de la Tache rouge  pour des périodes  récentes. Il suffit d'extrapoler alors la tendance sur les mois à venir. La longitude ainsi extrapolée est ensuite paramétrée dans un logiciel d'éphémérides C2A par exemple qui est gratuit. Et l'on a alors les heures de passages de la TR. C2A a aussi l'avantage dans l'option visibilité des planètes, en sélectionnant Jupiter, de proposer une visualisation de la visibilité de Jupiter pour chaque jour avec les marques du début et de la fin de la Tache rouge (une utilisation de cette possibilité figure dans les éphémérides en ligne d'Astrosurf)

     

    A l'attention de dg2 :

    - en 150 ans on observe moins de 130 000 passages de la Tache rouge, Jupiter n'est  pas "open bar" toute l'année,  il récupère lors de sa conjonction avec le Soleil (grosso modo un mois d'absence);

    - côté précision de la durée de rotation de la zone II (celle  où circule la Tache rouge) l"algorithme de calcul donné dans le lien vers le project pluto indique  que la zone a tourné en 24 heures de 870,1869147 °.

     

     

     

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  10. Bonsoir 

     

    Maïcé, la saloperie de film plastique, qui enveloppe ton magazine astro préféré, ne va pas encore polluer un peu plus  nos océans. La quasi totalité des abonnés le jetteront à la poubelle dédiée au tri sélectif (couvercle gris ?). Reste à savoir comment se comporteront ceux qui reçoivent le magazine sur leur yacht amarré  au port Hercule ?

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  11. Avec la deuxième formule  (l'angle horaire) nous abordons l'épouvantail des astronomes amateurs qui veulent pointer un objet célestes avec les coordonnées à afficher sur la monture du télescope. Pourtant elle est des plus simples : une simple soustraction.

    L' angle horaire est donné par la formule Ah = TS - AD, dans laquelle TS est la valeur du temps sidéral (le terme "temps" est quelque peu trompeur car il s'agit en fait d'un angle qui varie avec le  temps...) et AD l'ascension droite de l'objet pointé.  D'où des calculs pour connaître le TS au moment du pointage (il faut tenir compte de l'heure de l'observation, de la longitude du lieu de l'observation... le tout en jonglant avec des données en numération sexagésimale ), calculs qui aboutissent le plus souvent à pointer à côté de l'objet céleste désiré. Les moins fortunés ont tourné la difficulté des calculs en se livrant à des numéros de jongleur en tournant autour de son axe   le cercle de coordonnées, les plus fortunés tournent la difficulté  en s'équipant du monture "goto" monture motorisée qui pointe exactement où on lui demande de pointer).

    Et  dans le mail de RonAlpes  la divine surprise Ah=180 (tsv/12-1)... mais mauvaise surprise car formule "farfelue" (restons corrects).

    Voyons de quoi il retourne.  Ah=180(tsv/12-1). En mathématiques dans une formule quand un élément donne toujours le même résultat on indique ce résultat : on écrit donc Ah=180 (tsv/11).  Reste à savoir, à ce stade, d'où sortent ces 11 et 12. Mon impression comme tsv est un temps cela ressemble fortement à une correction de l'heure légale en fonction de la saison (heure d'été, heure d'hiver), mal intégrée.

    Le 180 (comme l' Ah est un angle) semble correspondre à 180°, avec ici une méconnaissance des pratiques astronomiques qui veut que l' Ah , comptée à partir du méridien, soit comptée à partir du sud, 180 correspondant à un comptage à partir du nord (rien de bien méchant).

    tsv  : certainement l'abréviation de temps solaire vrai (il existe donc un faux) est à exprimer en degrés avec la conversion bien connue une heure = 15° et

    4 minutes = 1° (je laisse le soin à Toutiet de vérifier).

    Et là, on sort  la muleta (les afficionados comprendront). La formule Ah=180 (tsv/12-1) compte tenu des valeurs supposées ci-avant ne peut donner qu'un résultat positif. On ne peut en aucune manière (du moins en mathématiques, dans les élections des pays sous dictature c'est autre chose) dire que le résultat est négatif si une valeur est inférieure à 12 heures; le résultat DOIT être négatif si le tsv est inférieur à 12 heures.

    Conclusion : formule à passer à la trappe !

     

    Quand aux autres formules avec pas mal de sinus et autres cosinus, elles s'expliquent facilement en géométrie sphérique. Les expliquer simplement comme la première formule relative à la déclinaison  solaire c'est pas gagné.  Je prends la tangente en quelque sorte...

     

     

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  12. Salut,

    Reprenons en essayant d'être plus clair.

    La trajectoire circulaire du Soleil est projetée sur un plan doté d'un système de coordonnées orthonormées : l'axe des x est celui du temps, gradué en jours, l'axe des y est celui de la déclinaison du Soleil, la déclinaison correspondant à la distance  angulaire entre le Soleil et le plan de l'écliptique (aux équinoxes le Soleil est dans le plan de l'écliptique sa déclinaison est égale à 0; aux solstices elle est maximale : 23,45° au solstice d'été et -23,45° au solstice d'hiver, saisons de l'hémisphère nord). La déclinaison du Soleil oscille donc entre -23,45° et 23,45° en 365 jours).

     

    Pour les besoins de l'exposé j'ai fait commencer la sinusoïde à l'origine du système de coordonnées : dans ce cas simplifié,  au premier jour le Soleil à une déclinaison de 0°. Le Soleil a cette déclinaison aux équinoxes le 21 mars pour l"équinoxe de printemps, équinoxe  qui a été retenu comme origine des déclinaisons. Donc l' origine de notre système de coordonnées correspond au 21 mars; pour les 80 jours de l'année qui précédent cette date il faut remonter au-delà de l'origine ( du côté des x négatifs) pour avoir la déclinaison du Soleil entre le 1er janvier de l'année et le 21 mars.

     

    Nous avons donc projeté sur un plan la courbe circulaire de  la trajectoire solaire : la distance  mesurée en y correspond donc au sinus de la déclinaison en première approximation  (en géométrie sphérique cette affirmation coule de source). Mais, il y a toujours un mais, cette projection de la courbe circulaire de la trajectoire solaire correspond à une course contenue dans le plan de l'équateur terrestre, la course solaire étant contenue dans un plan incliné de 23,45° sur l'équateur terrestre  nous avons en y mesuré le sinus  de la déclinaison  multiplié par le sinus de 23,45° (le fameux  coefficient de 0,398).

     

    Pour la commodité de l'exposé j'ai utilisé  comme unité de mesure pour les angles le degré. C'est plus intuitif. En fait il convient d ' utiliser le radian,

    2  Pi radians valent 180°  (Pi étant le fameux 3,14...).  Le radian est souvent utilisé dans les programmes informatiques. Il m'arrive par exemple de faire des calculs sur Excel, la fonction sin (sinus)  demande un argument exprimé en radians. Ce qui explique que la valeur trouvée est inférieure à 1 (il s'agit de 1 radian).  

     

    Enfin, la formule de calcul aboutit  bien à l'arcsinus de la déclinaison. Si vous ne trouvez pas de grande différence entre le sinus et l'angle c'est tout simplement qu'aux faibles valeurs  le sinus et l'angle (exprimés tous les deux en radians) sont proches.

     

    Et  "PI" c'est tout pour ce soir.

     

     

     

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  13. Bonjour,

    La principale difficulté dans les  calculs astronomiques réside dans la représentation sur une sphère de l'univers observable. Et qui dit sphére dit utilisation de la géométrie sphérique (discipline fort peu enseignée de nos jours). Mais  on peut  faire appel aux coordonnées cartésiennes pour expliquer simplement. 

    Prenons la première équation  Déclinaison=ArcSinus (0,398xsin(0,985xj-80))  pour voir de quoi il retourne.

    Il suffit de dessiner  sur une feuille de papier un système de deux axes orthogonaux, avec la lettre O comme origine. A partir de O  on dessine une sinusoïde , qui monte quand on s'éloigne de O atteint un maximum , descend, coupe l'axe des x, descend pour atteindre un minimum et  remonte pour rejoindre l'axe des x.  Cette sinusoïde n'est autre que la projection sur un plan de la trajectoire annuelle du soleil : entre l'origine O et le point où se termine la sinusoïde.

    Le long de l'axe des x la distance qui sépare l'origine de la fin de la sinusoïde  est égale à 360° , si l'on divise ces 360° par 365,25 jours on obtient le déplacement de journalier du soleil soit 360/365,25=0,985 , valeur que l'on retrouve dans notre équation. Pour  connaître  la distance en x parcourue par le soleil  à une date donnée il suffit de multiplier 0,985° par le nombre  de jours j écoulé entre la date donnée et le 1er janvier de l'année (d'où le terme 0,985xj de notre équation). Notre sinusoïde a été tracée à partir de l'origine (supposée le 1er janvier),  la valeur zéro de la sinusoïde du soleil  est celle du 21 mars soit le  31 (janvier) + 28 (février) + 21 (mars) = 80 d'où l'expression 0,985xj-80 de notre équation.

    Pour avoir la déclinaison du soleil à partir de notre sinusoïde  il suffit de mesurer la valeur en y qui n'est autre  que le  sinus de 0,985xj-80.

    La  course circulaire (en première approximation) ne s'effectue pas dans le plan de l'équateur terrestre,  elle  est inclinée sur ce plan   d'une valeur de 23,45°.  Sur notre feuille de papier nous avons projeté cette course circulaire  sous un angle de 23,45°, la valeur en y est donc égale  à  sinus (23,45°) x valeur de x = 0,398xvaleur de x  (0,398 étant la valeur de sinus 23,45°). On remplace valeur de x par sa valeur : 0,398xsin (0,985xj-80). Et  comme on cherche la valeur de y (déclinaison du soleil) il suffit d'extraire le sinus de cette valeur par la fonction ArcSinus.

    Et on revient au début de l'histoire  déclinaison = ArcSin (0,398xsin'0,985xj-80).

    Elle est pas belle la vie..

     

     

     

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  14. Bonjour,

    Spot est un mot anglais qui définit au xiie siècle « une éclaboussure formant une tache ; un point ; une petite étendue d'espace ».

    Le terme, anglicisme passé dans le français courant, connaît une certaine prospérité. « Repris dans le monde du spectacle, "spot light", soit un point lumineux, devient la mise en évidence d'un espace où s'anime l'agir et l'action de l'acteur. Le spot est donc un espace, un repère laissant apparaître l'individu agissant. Les aquaplanchistes et les véliplanchistes s'enquièrent de cette dénomination spatiale pour désigner le point de rivage comme l'espace propice à une révélation réciproque d'un procédé actif ».

    Un site... d'observation c'est tellement plus joli ! La langue française vous remerciera...

     

     

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  15. Bonjour

     

    Une carte du ciel  de l'hémisphère nord en entier c'est tout simplement une carte céleste tournante sans le cache de l'horizon. Deux solutions : 

    - acheter une carte tournante de bonne qualité et enlever le cache;

    - chercher sur le net des bricolages de carte du ciel tournante et n'imprimer que la partie étoiles. Avec ce lien http://www.david-romeuf.fr/ObservatoiresAugerollesCunlhat/RessourcesDidactiques/Horlociel/ConstructionHorlociel.html  on peut récupérer un fond de carte étoilé  vierge de toutes annotations .

     

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  16. Il y a 5 heures, oncle_dom a dit :

    Mouis... mais à ce compte à il n'y a plus d'histoire des sciences possible.

     Au contraire il convient de revisiter le passé et de relater l'histoire des sciences.

    Lors des dernières rencontres du ciel et de l'espace organisées par l'AFA un amateur m' a remis un "petit travail" sur Nicolas Oresme ,  un précurseur inconnu de l'héliocentrisme. Voilà un thème qui m'intéresse plus que les "escroqueries de Bonilla" (paix à son âme).  Alors si le coeur vous en dit... histoire de remnter dans mon estime à défaut de cocotier !


  17. Le 14/11/2018 à 15:37, oncle_dom a dit :

    Pour bowen: Voila. J'ai corrigé le texte.

    Effectivement le texte a été corrigé . Ci-dessous la version  corrigée

    "Autrefois, les cartes de la lune la montrait souvent avec la mer des pluies en bas à droite comme on voit la lune dans un télescope, c'est à dire tournée de 180°. Aujourd'hui on la montre plutôt avec la mer des pluies en haut à gauche, comme on voit la lune à l'oeil nu.
    Malheureusement la carte de Bonilla met la mer des pluies en bas à gauche, comme on la verrait en regardant vers le bas dans un miroir horizontal. On pourrait objecter que c'est parce que Bonilla observait la lune avec un renvoi coudé, mais non seulement la lunette de Bonilla n'avait pas de renvoi coudé, mais un renvoi coudé placé derrière une lunette met la mer des pluies en haut à droite, et non en bas à gauche
    ."

     

    Comment savez-vous que la lunette de Bonilla n'avait pas de renvoi coudé ? Le renvoi coudé étant un dispositif escamotable  une image de la lunette de Bonilla sans renvoi coudé n'est pas suffisante pour affirmer qu'il n'avait pas de renvoi coudé. 

     

    Par contre un renvoi coudé met la mer des pluies en haut à droite je vous l'accorde  bien volontiers, en haut à droite pour une carte présentée avec le nord en haut. Pour une carte présentée avec le sud en haut  la mer des pluies est en bas à gauche. Ce qui est le cas  de la carte de Bonilla présentée sur votre site. A nouveau vous vous plantez lamentablement en dépit des nombreux miroirs en votre possession.

     

    Pas facile de monter au cocotier...

     

    • Haha 3

  18. Il y a 4 heures, oncle_dom a dit :

    A Bowen: je sais bien qu'un renvoi coudé inverse l'image (j'ai des miroirs chez moi, tu sais), mais je trouve inadmissible de montrer une image inversée dans un livre de vulgarisation.

     Entièrement d'accord avec vous : c'est inadmissible.  Simplement dans votre texte  vous auriez dû faire valoir votre irritation à cette présentation  peu orthodoxe dans un livre d'initiation et non pas  accablé  ce pauvre José :  "Mais José Arbol Y Bonilla a une excuse: Il ne connait rien à la sélénographie. 
    La preuve: Il reproduit consciencieusement une carte de la lune... à l'envers."