yapo

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Tout ce qui a été posté par yapo

  1. position pour dessiner

    ben... on fait avec A la louche, je doit bien être 75% du temps debout quand je dessine derrière le 445mm, mais j'essaye dès que possible de m'assoir sur l'escabeau, soit sur une marche soit sur la plateforme, c'est qd même plus confortable. Cela dit, si tu es debout quasiment droit, c'est parfaitement faisable. Par contre, dès lors que tu es un peu tordu, tu risques la fatigue, les courbatures ou... la sciatique.Je dirai pour conclure que c'est en fonction de ta motivation et de ton endurance physique; si ces deux facteurs sont de faible niveau, mieux vaut un petit instrument (au renvoi-coudé), un suivi équatorial motorisé et une chaise règlable en hauteur; si ils sont trés élevés, tu peux passer au dobson azimutal, mettre 400x (30 secondes de traversée du champ pour l'objet) et observer le corps plié en 2 Pour ta remarque sur l'observation et le dessin en simultané, j'ai jamais essayé mais pourquoi pas. Tu veux dire par exemple que l'oeil directeur regarde dans l'oculaire et l'autre oeil regarde en même temps ta planchette à dessin juste à côté de l'oculaire ? Ca doit être dur d'accomoder sur les deux à la fois... Perso, je passe 50% du temps la tête droite l'oeil à l'oculaire et 50% du temps la tête inclinée à regarder la feuille de papier à dessiner ce que je vois, en faisant de fréquents allers-retours au début pour la mise en place et progressivement de plus en plus longs pour la quète des détails fugaces.Dernière chose, ce que je dis ci-dessus, c'est pour le ciel profond (enfin pour les planètes, ça doit être -presque- pareil.a+ yann [Ce message a été modifié par yapo (Édité le 26-10-2005).]
  2. Nouveaux oculaires

    en clair, le doublet avant de ce type d'oculaire (un peu à l'image des anciens UWA 4000 de Meade) provoque un effet du style "lentille de barlow" et si on l'enlève, on retrouve un oculaire de plus longue focale (avec plus d'aberrations bien sur).
  3. Un long croa que je vous propose et que j'ai réalisé autant pour les autres (s'ils prennent plaisir à le lire) que pour moi même (pour dans dix ans m'entendre dire "tiens j'observais comme çà en 2005!")...enjoy, yann.PS: en annexe, les échelles de notation de Ciel Extrême pour aider à comprendre certaines abbréviations utilisées. ******************************************************************** ********************************************************************AVERTISSEMENT : A ne lire que si vous avez un peu de temps devant vous et si le ciel profond vous intéresse. Il s’agit d’un compte-rendu exhaustif décrivant les objets étudiés cette nuit là, mais présentant également l’instrumentation et les méthodes d’observation ainsi que les anecdotes de terrainIl est 20h30TU ce dimanche 07 AOUT 2005 et bien que la température soit fraîche pour une nuit d’été, inférieure à 10°C, elle est parfaitement normale pour un site alpin situé à 1650m d’altitude en cette saison. La Clapière est un hameau d’une douzaine de chalets dont un tiers environ occupés par des habitants à l’année et le reste par des touristes saisonniers. Comme Ceillac (http://www.ceillac.com), le village proche (300 habitants), La Clapière est éclairée à cette heure tardive par une demi-douzaine de lampadaires “lanternes” jaunes qui dispensent leurs rayons dans quasiment toutes les directions. Cela provoque une pollution lumineuse locale notable mais pas encore catastrophique.Le seul avantage des lampadaires est qu’ils fournissent un éclairage permettant d’installer le matériel sans lampe frontale... Le télescope, un Dobson de ø445mm à F/4.5 Coulter d’origine américaine, est en place depuis le début du séjour estival et protégé des intempéries par des baches en plastique. Ses 85 kilos au total (tube plein en Sonotube® et rocker en aggloméré) en font un instrument tout juste déplaçable avec un solide diable, mais c’est une gymnastique que je ne m’autorise pas chaque soir et chaque matin ! Le télescope avec vue sur l’Ouest.Il me faut tout de même trois ou quatre voyages pour apporter depuis les dépendances du chalet le reste du matériel : escabeau aluminium 6 marches, table de camping, tabouret règlable, alimentation électrique (rallonge jusqu’au secteur, le chalet est à 20 mètres) et lampe abat-jour rouge, valise à oculaires, atlas Uranometria, planche à dessin et le portable Mac (Ibook G4, VirtualPC & Guide8). Une fois tout installé, je commence toujours par vérifier la collimation en utilisant le Cheshire. Bien qu’habillé légèrement, les va-et-vient m’ont réchauffé suffisamment pour effectuer la collimation sans habillage supplémentaire. L’instrument restant en plein air, la mise à température se fait naturellement et seules de mineures corrections sont nécessaires chaque soir pour retrouver un règlage correct.Heureusement (et à dessein), le télescope est placé dans l’ombre du chalet et de ce fait protégé des éclairages directs. Il est temps de s’habiller chaudement.L’habillage se fait en fin d’installation pour éviter de transpirer dans les vêtements d’observation et de se refroidir trop vite ensuite avec l’humidité ainsi acquise. Comme je suis frileux et que je vais rester assez immobile pendant quelques heures, c’est deux ou trois pantalons et autant de pulls fins que j’enfile avec pour terminer l’isolation thermique une combinaison de ski.De retour au télescope (21h00TU), je commence à m’habituer à l’obscurité ambiante (pas totale à cause de la pollution lumineuse estimée à 2 sur 5, voir les annexes) et le ciel m’apparaît superbe. Il faut règler le chercheur (un 12x50 bricolé à partir d’une vieille paire de jumelles) et je pointe Arcturus pour ce faire, je la trouve à 80x dans les 50’ du champ, caractéristique par sa couleur orangée, et j’affine les réglages du chercheur. Ensuite, un rapide pointage vers Jupiter, bien basse sur l’horizon, me confirme que ce n’est pas une cible valable à cette heure et son gros disque bouillonnant est déformé par la turbulence normale qui règne à une dizaine de degré au-dessus de l’horizon.Pour meubler la solitude de l’observateur, Led Zeppelin suivis de quelques autres chansons mp3 seront jouées par le portable. Je trouve que c’est plus relaxant d’observer en musique, sans pour autant se couper de l’ambiance nocturne, elle-aussi appréciable. http://www.pbase.com/phb/image/47981771 Une vue (un peu éxagérée par rapport au visuel) de la Voie Lactée d’été.Pas un seul nuage, la Voie Lactée est bien dessinée et la transparence m’a l’air très bonne pour le site (transparence de 0 sur 5, voir annexe). Je consulte ma liste d’objets intéressants “à observer” et constate qu’un petit groupe de galaxies d’Hickson dans le Dragon est passé bien au delà du transit (passage au plus haut dans le ciel). Il faudrait tenter de l’observer avant qu’il ne plonge derrière les montagnes. Eh oui, mon site d’observation est située en fond de vallée alpine et donc les horizons sont quasiment tous plus ou moins occultés : obstruction de 20 à 30° au Sud, 0° à l’Ouest, 30 à 45° au Nord, 45° à l’Est (à cause du chalet). Donc, en route sans plus tarder pour Hickson 80, un groupe compact de 4 galaxies de magnitudes bleues comprises entre 15 et 17.Le Coulter est totalement azimutal, sans système de coordonnées ni encodeurs, donc c’est par cheminement stellaire que s’effectuent toutes les repérages d’objets. Ma liste m’indique la carte 28 de l’Uranometria (1ère génération, celle des années 1990) et l’index des cartes la montre située dans le creux de la queue du Dragon vers la Petite Casserole. Gamma UMi est l’étoile la plus brillante de la carte 28 d’après l’index alors je la pointe au chercheur et je partirai de là. Je repère les quelques étoiles faibles autour de Gamma dans le chercheur et descends de l’escabeau pour trouver dans l’atlas l’orientation du champ. Une fois celle-ci déterminée, je dois aller vers le Sud à la recherche d’un couple stellaire et ensuite tourner vers l’Est pour dénicher un losange écrasé d’étoiles. Je retourne au chercheur pour effectuer ce trajet et je reviens à l’atlas pour la suite : un triangle d’étoiles écrasé en continuant presque dans la même direction et en tournant vers le Sud un dernier assemblage typique d’étoiles au-dessus duquel se trouve l’objet de convoitise. Cheminement stellaire pour trouver HCG 80. Ca y est, j’ai centré dans le chercheur les deux étoiles de l’Uranometria qui forment un ergot avec deux autres plus faibles au Sud, et c’est maintenant Guide8 qui va m’aider à localiser la zone exacte, car ce faible groupe exigera une localisation parfaite. Guide montre qu’il suffit de prolonger la longueur preque exacte de l’ergot vers le N pour trouver la zone contenant Hickson 80. A l’oculaire et 25x (antares W70 25mm), l’ergot rentre dans le champ et je prolonge vers le N, mais dans la zone où les galaxies devraient apparaître, rien n’est visible. Qu’à celà ne tienne, grossissons ! A 125x (nagler II 16mm), je commence à discerner deux galaxies très faibles l’une au dessus de l’autre. Bien, ça commence à venir, continuons... A 211x (meade plössl 9.5mm), les deux autres galaxies sur la droite sont soupçonnées mais c’est à 280x (antares speers-waler) qu’elles sont le mieux mises en évidence, malgré leur extrême faiblesse. Cet amas de galaxie à la répartition très géométrique rappelle l’amas de la “boite” (NGC 4169-4173-4174-4175 dans Com) en plus faible et plus petit : il conviendrait donc de baptiser Hickson 80, l’amas de la “petite boite”. La “boite” nous fuit à la vitesse de 4000 km/s alors que la “petite boite” s’échappe à 9000 km/s : voilà la raison de cette faiblesse.Après ce petit quart d’heure d’essai des grossissements, il convient de dessiner le groupe pour l’immortaliser et cela va prendre une quinzaine de minutes également. Pas toujours évident, debout sur l’escabeau, de pousser le Dobson pour qu’il suive le champ, la planchette dans une main et le crayon dans l’autre... TN ø445mm, F/4.5, 280-400x; T=1, S=2.5, P=2, Q=1, H=54° (78%); La Clapière (05), alt.1650m; 07/08/05, 22h05TU; dans le sens des aiguilles d’une montre en partant du haut à gauche, PGC 56588, PGC 56572, PGC 56577 & PGC 56590. Descriptions= à 280 & 400x, petit groupe de 4 galaxies concentrées sur une aire de moins de 2’ de ø en forme de rectangle assez régulier; PGC 56588 est une petite galaxie, très faible, ovale à effilée aux bords flous, assez homogène en brillance de surface; environ 33”x10” ENE-OSO; elle est vue VI2* (* signifie voir annexe) de 125 à 400x; PGC 56590 est très petite, très très faible, circulaire aux bords flous, à la brillance homogène, d’environ 15” de ø, vue VI3* (voir annexe) de 125 à 400x; PGC 56572 est très petite, extrêmement faible, circulaire aux bords flous, d’environ 15” de ø; elle a un centre stellaire de m=14-15 et la couronne est homogène; vue VI5* de 211 à 400x; PGC 56577 est très petite, extrêmement faible, ronde aux bords flous, de brillance homogène; vue VI5+* de 211 à 400x.Après s’être régalé sur ce petit amas un peu délaissé, il est temps d’étalonner la nuit. Une séquence de magnitude limite autour de la polaire m’aide dans cette tâche (http://www.astrosurf.com/cielextreme/page184F.html) et je repère l’étoile de mv=6.31 dont j’ai l’habitude entre la Polaire et la première étoile du “manche” de la petite casserole. Ce soir je parviens à la “voir” en vision indirecte presque 75% du temps, ce qui est très bien car, d’habitude, ça tourne plutôt autour de 30 à 50%. Cela laisse augurer d’une magnitude zénithale dépassant mv=7.0 et donc d’une transparence de l’atmosphère très favorable. Au niveau de la turbulence, je lui donne entre 2 et 3 sur 5, car les étoiles restent ponctuelles jusqu’à 250x (au dessus de 45° de hauteur), pour autant qu’elles puissent l’être dans un instrument souffrant d’astigmatisme, de défaut de sphéricité et d’un primaire un peu contraint ! Pour finir cette évaluation de qualité nocturne, il n’y a aucune humidité, le vent est moyen mais constant, et pas un nuage ne sera décelé pendant la nuit.Allez, cible suivante. Tiens, dans la même constellation, un couple qui devrait être intéressant : NGC 6434 et RXSJ17366+7205, l’association d’une galaxie et d’un quasar, chère à Halton ARP. Le repérage de la galaxie est aisé car elle est située juste au N d’une étoile de m=7 facile à trouver au chercheur non loin de psi du Dragon. [Comme j’ai bien détaillé la recherche du premier objet de la soirée, je ne me sens pas le droit de vous assommer avec les autres recherches par cheminement, très variées au demeurant, mais pas très suprenantes en fin de compte et surtout alourdissant le texte].J’avais déjà obervé la galaxie dans un 200mm, mais jamais le quasar. Guide 8 le montre sur le côté de l’extension O et c’est la que je cherche, mais (surprise !) ce que je trouve est assez loin de l’éclat catalogué (V=14.3) : une “quasi-étoile” très faible, vraiment limite pour l’instrument, de mv>16 pour sûr. Quasar variable ou magnitude visuelle mal évaluée ? Bien sûr, l’association n’est qu’apparente (ou peut-être pas Mr ARP ?) puisque la galaxie a un décalage vers le rouge (z) de 0.0083 et le quasar de 0.0940... soit 1.3 milliards d’années-lumière quand même ! (en distance radiale comobile et postulant un univers plat, et [URL=http://www.astro.ucla.edu/~wright/CosmoCalc.html)]http://www.astro.ucla.edu/~wright/CosmoCalc.html) TN ø445mm, F/4.5, 211-400x; T=1, S=2.5, P=2, Q=1, H=55° (87%); La Clapière (05), alt.1650m; 07/08/05, 23h15TU; le quasar est la première “étoile” parmi les deux se situant immédiatement à droite de la galaxie. Description NGC 6434= à 211, 280 & 400x, galaxie moyenne en taille, faible en éclat, ovale; d’environ 1.2’x0.4’ axée E-O, ses bords sont très flous et son centre une peu plus brillant; vue VI1* de 80 à 400x; étoile de m=8 à 2’S. Description RXSJ17366+7205= à 280 & 400x, stellaire, très difficile, m=16.5, extrêmement faible, vue VI5++; placé à 48”OOON du centre de NGC 6434, à 16” du bord de l’extension O de la galaxie.Je termine le dessin à 23h15TU... déjà 01h du matin, la nuit avance vite. Je prends quelques minutes quand même pour m’asseoir sur le tabouret et tout simplement admirer le ciel en remettant les lunettes (myopie de 2 à 3 dioptries). Le ciel est vraiment magnifique, il faudrait que je dessine un objet esthétique un peu plus proche de chez nous et pas à des mégaparsecs de distance pour, en quelque sorte, rendre hommage à cette magnifique transparence des éthers... Qu’est-ce que je pourrais pêcher dans ma feuille excel comme cible répondant à ces critères ? Tiens, pourquoi pas NGC 7023, la nébuleuse de l’Iris ? Voyons voir ce que ça donne dans le Coulter même si mes souvenirs issus d’observation avec 200mm de diamètre ne sont pas étourdissants.Elle est facile à trouver et même à voir, et d’ailleurs, c’est très beau puisque l’on distingue les arcs nébuleux faibles qui lui donnent son aspect photographique familier (plutôt une araignée qu’un iris à mon goût). L’étoile centrale est très brillante mais ne gène pas l’observation, et les filtres n’apportent aucun aide (l’UHC et le wratten 65A ne la dégradent pas trop quand même) puisqu’il s’agit d’une nébuleuse purement par réflection. La délicatesse de cette nébuleuse rend son dessin compliqué, mais ses volutes gazeuses brillantes et sombres réjouissent la rétine et je ne me lasse pas de l’admirer. TN ø445mm, F/4.5, 80-280x; T=1, S=2.5, P=2, Q=1, H=66° (99%); La Clapière (05), alt.1650m; 08/08/05, 00h15TU. Description= de 80 à 280x, grande nébuleuse, de forme irrégulière aux bords indélimitables, assez brillante; d’environ 6.8’ de ø total, centre plus brillant avec des renforcements; centrale de m=7; UHC=Wr65A=épargnent la nébuleuse, OIII=Hß=affaiblissent la nébuleuse, type R; vue V2 de 80 à 280x; partie centrale brillante grossièrement triangulaire de 2’ de grand axe (coins vers le N, le SE et le SO) contenant l’étoile centrale sur sa base S; à 1’ au S de l’étoile centrale se trouve un autre renforcement triangulaire plus évasé, d’environ 1.8’x1.0’ avec la même orientation générale et la base face au S également; un 3ème renforcement se trouve encore plus bas au S, à 2.4’ de la centrale, oval E-O de 1.0’x0.5’; deux arcs presque rectilignes très faibles (VI5) sont plaçés de part et d’autre à l’E et à l’O, parallèles à l’axe N-S constitué par les renforcements centraux précédemment cités, comme des ailes de papillon, connectés à l’axe central par des liaisons extrêmement ténues au N et au S; l’arc O est plus court, 3.6’x0.8’ et l’arc E un peu plus long 4.8’x0.8’; ces dernier donnent à l’ensemble l’aspect d’un “Tie-Fighter” issus de “Star Wars”; entre l’arc O et le centre, l’obscurcissement est encore plus net que de l’autre côté et une véritable indentation sombre se situe entre la zone centrale brillante autour de l’étoile de m=7 et celle juste au S; de plus, au SSO de la nébuleuse, le bord est plus net sans doute à cause d’un nuage obscur qui se superpose; 3 étoiles de m=15 et une de m=12 se trouvent sur la nébuleuse en plus de la centrale.Il est 00h15TU quand j’en termine avec NGC 7023 et je réfléchis déjà à la cible suivante (faut pas mollir !). J’ai toute une liste de galaxies torturées par des intéractions gravitationneles dans laquelle je pioche NGC 7250 assez proche du méridien dans le Lézard. Voyons ce que donne cette galaxie qui semble “croissantée” et chaotique sur le DSS... Le repérage n’est pas évident car le Lézard n’est pas une constellation aux étoiles brillantes et à l’assemblage caractéristique. Lors d’un va-et-vient entre l’oculaire et l’atlas, mon oeil est attiré en une fraction de seconde par un bolide très brillant (2-3 fois Jupiter) dans une trajectoire presque Nord-Surd (perséide), de couleur jaune-verte qui laisse derrière lui une trainée persistante de plusieurs secondes. Magnifique et suprenant interlude que cette apparition fugace à 00h28TU. Le nombre de bolide comme celui-là que l’on rate pendant que l’oeil est scotché à l’oculaire... regrettable !Revenons à NGC 7250 : elle est passée inaperçue lors de sa recherche à 80x sans doute à cause de sa taille chétive, mais elle a été bien repérée à 125x et au delà. C’est une petite tache diffuse très allongée dont on aperçoit par moment la dualité des parties centrales, surtout vers 280x. Collision entre deux galaxies, double-noyau, flambée d’étoiles ou région HII géante ? Guide8 indique une galaxie du catalogue LEDA million galaxies (21816) comme une entité à part constituée sur le noyau N, mais le “NASA/IPAC Extragalactic Database” ne mentionne que NGC 7250. Les références laissent penser à une flambée d’étoiles (NGC 7250 est mentionnée dans “Starbursts in barred spiral galaxies (2004A&A...416..515D)”. C’est toujours intéressant de se plonger dans la petite histoire des objets que l’on convoite, il y a souvent des choses intéressantes à découvrir et cela pimente encore plus l’observation de terrain ! TN ø445mm, F/4.5, 280x; T=1, S=2.5, P=2, Q=1, H=80° (93%); La Clapière (05), alt.1650m; 08/08/05, 01h35TU. Description= à 280x, petite à moyenne galaxie, assez faible en éclat, vue VI1 de 125 à 400x; très allongée 1.00’x0.25’ NNO-SSE aux bords assez nets; centre un peu plus brillant “décentré” vers le S, avec un renforcement conséquent vers le N (séparation entre les deux de 22” environ), comme un double-noyau.A près de 01h30TU, dernier dilemme de la soirée, il faut terminer cette nuit fructueuse par un feu d’artifice, des paillettes éparpillées partout... un amas de galaxies ! Les champs de galaxies de l’automne se profilent vers le transit et c’est dans Andromède que se situe l’amas Abell 71 (30 galaxies dans un ø de 1°, z=0.0724, distance radiale comobile de 1 milliards d’années-lumière), mon choix de ce soir... enfin, ce matin.Non loin de delta AND, l’amas est localisé sans problème grâce aux trois “brillantes” galaxies du NGC (mph=13.5 à 15.5 quand même) qui servent de jalons (NGC 181, 183 & 184). Sept galaxies sont visibles dans un champ somme toute relativement restreint (15’). A priori, la plus faible galaxie détectée est 2MASX J00383950+2931584 (ouf !) à la magnitude bleue de 17.55, ce qui grosso-modo doit faire aux alentours de 16.5 en magnitude visuelle. Bon ce n’est pas un feu d’artifice du 14 juillet cet amas, mais tout de même une observation très sympa dominée par le trio du NGC et avec quelques faibles galaxies satellites en prime. TN ø445mm, F/4.5, 280x; T=1, S=2.5, P=2, Q=1, H=74° (99%); La Clapière (05), alt.1650m; 08/08/05, 02h40TU; de haut en bas et de gauche à droite, PGC 2294 (CGCG 500-058), 2MASX J00384058+2935114 (PGC 1871091), 2MASX J00383950+2931584 (PGC 1869310), CGCG 500-061 (PGC 2320), NGC 183, NGC 181 et NGC 184. Description NGC 181= à 280x, petite galaxie, faible, très allongée 45”x10” NO-SE, homogène. Description NGC 183= à 280x, petite à moyenne galaxie, faible, allongée 45”x25” NO-SE, homogène. Description NGC 184= à 280x, très petite galaxie, faible, allongée 19”x12” pratiquement N-S, homogène. Description PGC 2294= à 280x, petite galaxie, extrêmement faible, allongée 38”x14” NE-SO, homogène. Description PGC 1871091= à 280x, petite galaxie, extrêmement faible vue VI5++, effilée 48”x10” N-S, homogène. Description PGC 1869310= à 280x, très petite galaxie, extrêmement faible vue VI5++, informe d’environ 10” de ø, homogène; étoile de m=15 à 7” du bord NE. Description PGC 2320= à 280x, très petite galaxie, faible, ronde d’environ 15” de ø, homogène; étoile de m=15 à 9” du bord SO.Je termine ce dernier dessin vers 02h40TU alors que “l’aube” astronomique ne va pas tarder à ternir ce ciel qui s’est avéré magnifique. Il est temps de plier bagage, de fermer les atlas, éteindre le micro, ranger les oculaires, bâcher le télescope et ramener tout le reste à l’intérieur du chalet. J’ai eu quelques coups de fatigue en cours de nuit, mais vu que je n’exploite ce site qu’en temps de vacances, il faut en profiter au maximum et parfois se faire un peu violence pour ne rien regretter. C’est -presque- en pleine forme que je me déshabille et prépare un léger petit-déjeuner pour ne pas se coucher le ventre vide. Je le déguste sur la terrasse du chalet, face à l’Est, tout en regardant le ciel s’éclairer peu à peu, avec Mars plein Sud et Orion qui se lève tout juste. Bientôt le ciel d’hiver...****************************************************************** ****************************************************************** ANNEXES ECHELLES CIEL EXTREME*************** VISIONV1= brillant, évident dans le champ au premier coup d'oeilV2= lumineux, facile à détailler après une adaptation suffisanteV3= difficile, limite en vision directe, on a immédiatement tendance à observer en vision indirecteVI1= objet vu 100% du temps, sans interruption et facilementVI2= objet vue 75% du temps, presque continuellementVI3= objet vue 50% du temps, disparaît aussi fréquemment qu'il apparaît, au cours de périodes de plusieurs secondes en moyenneVI4= objet vu 25% du temps, n'est vu qu'à l'occasion de glimpses courts et espacés irrégulièrementVI5= objet vu 10% du temps, 5 glimpses de 1 seconde par minute d'observation, la majorité d'entre eux appuyésVI5++= objet vu 5% du temps, 2 à 3 glimpses (en moyenne < 1sec.)VI5++= objet vu 1 à 2% du temps, 1 à 2 glimpses par minute, chacun d’une fraction de secondeVI5+++= objet vu moins de 1% du temps, soit plus de 2 glimpses pour une observation prolongée (personnellement, je ne qualifie de sûre une observation que si j’ai perçu plus de 2 glimpses, dont au moins 2 sûrs; une observation prolongée peut durer de 10 à 30 minutes, parfois plus, mais en plusieurs tranches pour reposer l’oeil)VI5ns= 1 ou plusieurs glimpses pour une observation prolongée, dont aucun n’est sûr (personnellement, je n’ai jamais été confronté à une observation VI5ns composé d’un seul glimpse sûr et d’autres non sûrs)*************** TRANSPARENCE T=0 __ excellente montagne et site préservé mvlonZ > 6.5 mvlonUMi > 6.25T=1 __ très bonne montagne ou campagne exceptionnelle 6.25 < mvlonZ < 6.5 6.00 < mvlonUMi < 6.25T=2 __ bonne pleine campagne 6.00 < mvlonZ < 6.25 5.75 < mvlonUMi < 6.00T=3 __ moyenne village ou banlieue éloigné 5 < mvlonUMi/Z < 6T=4 __ assez mauvaise banlieue ou petite ville 3 < mvlonUMi/Z < 5T=5 __ médiocre pleine ville 2 < mvlonUMi/Z < 4*************** POLLUTIONP=1 aucune pollution ou suffisamment faible pour n'avoir aucune incidence sur l'observation (équivalence naturelle: ciel sans lune)P=2 le ou les haloes à l'horizon ne dépassent pas H=15° (équivalence naturelle: lune < 3 jours)P=3 le ou les haloes montent à plus de 45° (équivalence naturelle: lune ? 5 jours)P=4 ciel de banlieue, aucune partie du ciel n'est épargnée ((équivalence naturelle: pleine lune)P=5 ciel de centre ville (>100 000 habitants)[Ce message a été modifié par yapo (Édité le 10-10-2005).][Ce message a été modifié par yapo (Édité le 11-10-2005).][Ce message a été modifié par yapo (Édité le 11-10-2005).]
  4. croa d'une nuit d'été

    Merci pour vos commentaires, j'avais un peu peur a posteriori d'avoir pondu un CROA un peu trop "spartiate". Je ne suis pas trop poète dans l'âme, alors mes comptes-rendus sont souvent assez secs et réduits au maximum. Bon j'en enverrai d'autres, mais ce ne sera jamais du "live" parce que ça me prends toujours du temps pour exploiter dessins et notes de terrain...
  5. A la recherche de Jones 1

    oui, comme le souligne Bruno, l'OIII a vraiment toute son utilité sur des cibles comme celle-ci. Tø445mm, F/4.5, 02/08/95, 01h30TU, T1=, S=2, H=71° à 200x & OIII, grande NP bilobée car partiellement annulaire, très faible sans filtre, faible avec; bords moyennement nets et le ø total atteint près de 6.3’ (378”); l’anneau va du NE (PA45°) au SE (PA130°); de PA45° à PA300°, renforcement plus brillant de 50 à 95” d’épaisseur respectivement; de PA300° à PA250°, l’anneau disparaît pour reprendre de PA250° à PA130° d’une épaisseur constante de 70”; une étoile de m=14.5 se trouve proche du centre; UHC=++, OIII=+++; extrêmement faiblement visible à 45x sans filtre, bien mise en évidence à l’UHC.
  6. croa d'une nuit d'été

    Boris> oui, je dessine debout sur l'escabeau (parfois assis sur la plateforme si la hauteur de l'oculaire s'y prète); c'est souvent bancal car (on le devine un peu sur la photo) le terrain est en pente et si l'axe du telescope n'est pas perpendiculaire ou parallèle, il faut trouver des compromis pour l'escabeau... mais bon, l'herbe amortirait en cas de chute sans parler de la neige l'hiver (mais ça ne m'est jamais arrivé). Je me suis souvent rattrapé directement au... télescope (moi=77kg contre le coulter=85kg), c'est l'avantage d'un instrument lourd Pour les lampadaires, je suis idiot mais c'est la partie auto-censurée que je ne souhaitais pas voir apparaître sur le forum mais bon j'ai oublié de couper le texte (c'est maintenant fait) justement pour ne pas trop faire de publicité à ces extinctions certainement illégales (mais j'assume). En fait, les voisins les plus proches sont au courant (ils peuvent venir voir dans le télescope quand ils veulent (c'est plutôt rare), le reste du hameau non (enfin, s'ils lisent astrosurf maintenant oui ). Dans tous les cas, c'est seulement une vingtaine de nuits pas an, alors ils ne doivent même pas remarquer, tout juste qu'une fois de temps en temps certains lampadaires ne fonctionnent pas... Enfin, ils ont -généralement- des lumières sous leurs porches et des feux à leurs voitures, alors...
  7. angle de vision décalée

    de 8 à 16°, c'est variable selon les individus mais dans cette fourchette on est sûr d'être pas loin du graal. bien sur en évitant la tache aveugle (en décalant vers la droite pour un oeil droit et vice versa).J'ajoute que ça c'est pour les objets non-stellaire (i.e. nébuleuses, galaxies, etc.) pour les étoiles et à l'oeil nu (et pour mon oeil), ça se situe plutôt vers 4 à 8°. Je ne sais pas si d'autres ont noté cette vision décalée "moins décalée" pour les estimations à l'oeil nu ? [Ce message a été modifié par yapo (Édité le 10-10-2005).]
  8. croa d'une nuit d'été

    christophe> que de souvenirs, les "ancêtres" des RAP en 1996 ! H (pour hauteur) il s'agit de la hauteur de l'objet sur l'horizon en degré et entre parenthèse, c'est le pourcentage par rapport à sa hauteur maximale lors du passage au méridien pour le site utilisé (il faudrait peut-être que je parle en masse d'air, ce qui serait plus parlant sans doute...) il s'agit juste d'indiquer si l'objet était "haut" dans le ciel ou bien vers l'horizon et donc sujet à l'absorption (christophe, je n'oublie pas que je te dois qq photocopies, ça va viendre... )
  9. ouah la vache, beaux dessins. Un seeing comme çà on en veut tous les jours Il me semble voir ta phase avec un disque un peu oval "mangé" sur la gauche, non ?
  10. croa d'une nuit d'été

    merci maïcé, MatP et Bruno pour vos appréciations.maïcé> tu parles d'autres croas ou d'observations en commun ?MatP> c'est vrai, j'ai oublié l'échelle de seeing (qui a été sujette à débat); en vrac, c'est comme l'échelle de Pickering donc dépendante de l'instrument utilisé et du coin de ciel visé. Personnellement, je vais de 1 à 5 avec des étoiles ponctuelles à 400x pour S=1 et des étoiles floues dès 80x pour S=5 (et j'étalonne à 125, 211 et 312x pour S=4, 3 & 2). Q (pour "qualité"), c'est une combinaison complètement subjective de tous les facteurs pour dire en rapport avec le site utilisé si c'était une nuit plus ou moins bonne (dès que Q=1, c'est que la nuit est bonne par rapport aux moyennes du site). J'ai corrigé pour la 1ère image qui est sur le site d'un pote, il faut aller voir directement j'arrive pas à lier l'image... Oui, l'émulation marche sans problème (enfin avec windows98SE, avec XP j'ai pas essayé), bien sûr c'est pas très rapide mais ça permet d'utiliser la "puissance" de Guide8 sur mac. Pour l'humidité, je "l'enrobe" toujours d'une caisse cartonnée pour protéger des retombées directes (qui sont rares dans les alpes mais ça arrive parfois) et pour l'instant, j'ai pas eu de problème mais l'ibook n'a pas tant de nuit que ça passées dehors (une quinzaine à tout casser). Pour le fichier excel, pas de pb je te l'envoie, mais d'une part n'y figurent pas tous les objets intéressants déjà observés avant son établissement (2004) et d'autre part, j'en rajoute régulièrement. Attention également, ce sont des cibles supposées montrer des détails avec un 45cm mais sans garantie.Bruno> c'est vrai que les croas de grands diamètres manquent, c'est pourtant ce qui me motivait quand je n'observais qu'au 115... Eh bien , j'espère à mon tour motiver quelques observateurs momentanément moins bien équipés (au rythme où vont les chinois...). Mais les croas de "petits" diamètres sont également diablement intéressants (pourvus qu'ils sortent du sentier battu des objets de Messier).a+, yannPS: ah, et oui, le Nord est en haut et l'Ouest à droite dans tous mes dessins (vieille habitude d'observateur boréal sans doute..)[Ce message a été modifié par yapo (Édité le 10-10-2005).]
  11. Soirée galaxies dans pégase et préparatifs éclipse

    sympa le croala compagne de NGC 7332 c'est 7339
  12. CRAO éclipse du 3.10 de Paris

    Mêmes conditions météo que Jean depuis Montreuil (93) avec des nuages surtout au début mais qui laissaient agréablement voir le soleil sans protection par moment. Depuis la photo de la cuisine de mon bureau, j'avais posé le petit maksutov 100/1000 sur le frigidaire...J'ai alterné obs visuelle (pas de dessins désolé) et photos au numérique pour immortaliser le phénomène, derrière le filtre solaire directement en zoomant d'abord puis derrière l'oculaire du mak. Sympa, mais du coup, j'ai pas bcp bossé et davantage montré aux collègues le phénomène (c'était leur 1ère en vrai pour bcp).yann
  13. maire> aucun problème, seulement si on fait des estimations de magnitude limite, il faudra bien spécifier si c'est en R, en B, en V ou en visuel...Quelques sources pour ceux qui cherchent des références fiables en V tout en bas sous les astérisques (le premier chiffre indique la magnitude limite atteinte par la séquence).La séquence bien pratique de Skiff autour de M57 est à http://c3po.cochise.cc.az.us/astro/deepsky02.htm ******************************************************** 10,5 From "McCormick Photovisual Sequences", by C. A. Wirtanen and A. N. Vyssotsky (1945, Ap.J. 101, 141-178). [ICQ 9, 142] 11 Tycho Catalogue Johnson V magnitudes from ESA SP-1200. 11 Tycho-2 Catalogue (Hog et al. 2000, A.Ap., in press); NOTE: *only* Tycho-2 V_T magnitudes (labeled VT) from the *main* catalogue should be used. The supplements contain a mix of V-like magnitudes from the original Tycho catalogue and should not be taken from here. 11,4 V magnitudes of 134 stars of the II Persei Association (stars of spectral types A and B, mag range 5.1-11.4; C. K. Seyfert et al., Ap.J. 132, 58). [ICQ 11, 30] 12,1 Tycho Input Catalogue; more than three million stars brighter than V = 12.1 prepared for the needs of the Tycho mission (Hipparcos satellite; see D. Egret et al. 1992, Astron. Astrophys. 258, 217); available upon request from the Strasbourg Data Center (France; e-mail address question@simbad.u-strasbg.fr) 12,2 CCD magnitudes on the Thuan-Gunn system; comparison standard stars in Thuan and Gunn (1976, PASP 88, 543). 12,5 Landolt V Photoelectric Sequences (AJ 78, 959) [ICQ 6, 37] 12,5 Landolt (1983, AJ 88, 439 and 853) sequences as published by Christian Buil in ASTRONOMIE CCD (1989, Societe d'Astronomie Populaire), p. 261 13 Hipparcos Input Catalogue (C. Turon et al. 1992, European Space Agency Special Publication SP-1136; derived V magnitudes (118,000 stars brighter than mag 13, with the distribution peak around V = 9); see also HJ 13 Carlsberg Meridian Catalogue (1989). Volume 4. La Palma. More than 50,000 stars with visual magnitudes down to V = 13; do not use stars with magnitudes given to less than 0.01 mag. 13 V photometry by Tedesco, Tholen, and Zellner (1982, A.J. 87, 1585); mag range 6-13 [ICQ 8, 77] 13,9 Open star cluster NGC 6494 (M23) photometry (9.3 < V < 13.9), in Visual Astronomy of the Deep Sky, p. 258 (see ref. 'CL', below). 14 Cousins VRI magnitudes of stars in M67 (M. Joner and B. Taylor 1990, PASP 102, 1004) 14,3 Open star cluster NGC 2422 (M47) photometry (7.7 < V < 14.3), in Visual Astronomy of the Deep Sky, p. 256 (see ref. 'CL', below). 14,9 Open star cluster NGC 6910 photometry (9.9 < V < 14.9), in Visual Astronomy of the Deep Sky, p. 262 (see ref. 'CL', below). 15 Four half-degree fields with finder charts and UBV photometry, range 10 < V < 15 (except field IV, which has a gap between 11.5 < V < 13.5), published by W. Saurer et al. (1992) in Astron. Astrophys. Suppl. Ser. 93, 553. The four fields average about 40 stars each, roughly centered at the following R.A. and Decl. (B1950.0): I, 1h27m, +58.2 deg; II, 3h24m, +45.2 deg; III, 7h15 15,5 Landolt (1975, PASP 87, 379) magnitude sequence for 33 stars near V1057 Cyg (V magnitude range 5.5-15.5) 15,8 V photometry by Harold Ables, U.S. Naval Observatory, Flagstaff, "Region No. 6", unpublished (stellar V magnitude range 11.1-15.8 photoelectric and 13.7-21.6 electronographic). [ICQ 9, 99] 16 Open star cluster NGC 225 (R.A. = 0h43m.8, Decl. = +61 47', equinox 2000.0) photometry; star chart with magnitudes given (9.2 < V < 16.0) as published in Visual Astronomy of the Deep Sky (see ref. 'CL', below), p. 250. 16 Open star cluster NGC 6823 photometry (9.4 < V < 16.0), in Visual Astronomy of the Deep Sky, p. 260 (see ref. 'CL', below). 16 Harvard E Regions (declination -45 deg), Kron-Cousins V photometry for nine fields; stars range generally between 7 < V < 16 (Graham 1982, P.A.S.P. 94, 244) [ICQ 10, 124] 16 Landolt photoelectric sequences (1992, AJ 104, 340) 16,1 Open star cluster NGC 2129 photometry (11.2 < V < 16.1), in Visual Astronomy of the Deep Sky, p. 254 (see ref. 'CL', below). 16,1 M45 sequence, Johnson & Mitchell (1958, Ap.J. 128, 31) [ICQ 8, 77] 16,4 Open star cluster NGC 1647 photometry (8.5 < V < 16.4), in Visual Astronomy of the Deep Sky, p. 252 (see ref. 'CL', below). 16,4 Open star cluster NGC 7235 photometry (8.7 < V < 16.4), in Visual Astronomy of the Deep Sky, p. 266 (see ref. 'CL', above). 16,5 Open star cluster NGC 7031 photometry (11.2 < V < 16.5), in Visual Astronomy of the Deep Sky, p. 264 (see ref. 'CL', below). 16,9 V magnitudes of 13 stars surrounding NGC 3627 (M66), as given by Ciatti and Rosino (1977, A.Ap. 56, 62). The range in V is 13.8-16.9, and the stars are fairly red. [ICQ 11, 30] 18,4 Guide Star Photometric Catalog - I, in Astrophysical Journal Supplement Series, Volume 68, Number 1 (1988 September). Contains nearly 1500 stars with V magnitudes and convenient finder charts throughout the sky. [ICQ 10, 124; 15, 60] *** NOTE: this is VERY different from the GSC on CD, which has reference code 'HS' and which is a POOR source of comparison-star magnitudes! *** 18,7 UBV photometry for 39 stars in the range 11.7 < V < 18.7, from "A New Stellar Standard Sequence in the Comet Cluster of Galaxies" (F. Boerngen and N. Richter 1978, Astron. Nach. 299, 117) 19,2 Field of 13 stars (R.A. 22h02m, Decl. -19.1 deg, equinox 1950.0), V magnitudes with finding chart, 9.7 < V < 19.2, by Tritton et al. (1984), MNRAS 206, 843-847. 21 One of Everhart's 3 Selected Area charts (1984, Sky Telesc. 67, 28) 21 Selected Area 51: From Everhart (1984, Sky Telesc. 67, pp. 28-30). 21 Selected Area 57: From Everhart (1984, see EA, above) [ICQ 7, 51] 21 Selected Area 68: From Everhart (1984, see EA, above) [ICQ 7, 51] 22 V magnitudes of members of the globular cluster M15 in the range 13 < V < 22 [and also nearby field stars for 40 stars of mag 7.64, 10.42-11.15, and 12.9 < V < 18.8], by A. Sandage (1970, Ap.J. 162, 841) 24 Various regions covering declination -60 deg to +10 deg, with stars having general range 12 < V < 24; Stobie et al. (1985), Astron. Astrophys. Suppl. Ser. 60, 503 ? V magnitudes for M67 in LE GUIDE PRATIQUE DE L'ASTRONOMIE CCD P. Martinez and A. Klotz 1994; Adagio press), p. 270 ? Visual magnitudes of stars in M67 as published by B. E. Schaefer (1989, SKY TEL. 77, 332); after work by Racine and Gilliland. ? North Polar Sequence as published by Henden and Kaitchuck (1982, Astronomical Photometry, NY: Van Nostrand Reinhold), p. 305. ? NGC 2129/6531/1342 cluster photometry, in Publ. U.S.N.O. Vol. XVII, parts VII, VIII (1961), pp. 406, etc.. [ICQ 8, 130] M44 standard sequence as published in Henden and Kaitchuck's Astronomical Photometry (1982, New York: Van Nostrand Reinhold), pp. 301-302. [ICQ 9, 99] **********************************************************
  14. Excellents dessins de Mars par Nicolas Biver

    On peut apprécier des dessins pour plusieurs raisons (parfois paradoxales): 1-esthétique (c'est joli à regarder), 2-rendu (c'est conforme à ce que j'ai l'habitude de voir ou c'est comme ça que je l'imagine dans un instrument autre que le sien), 3-exactitude (il n'y a pas de différence flagrante avec des images réalisées dans un domaine spectral proche de celui de l'oeil), -...Ceux de Nicolas, je les apprécie parce qu'ils approchent des critères 1 et 2, bien que j'imagine que l'oeil à l'oculaire ne peut appréhender tous les détails dessinés ici en une fraction de seconde. En fait, ces dessins (Nicolas confirmera ou infirmera) sont la somme d'observations fugitives réalisées sur des zones de la planète pendant 2 à 3 heures de temps.Le néophyte qui regardera ces dessins n'en croira pas ses yeux : "comment on peut voir Mars comme ça dans un 400mm? Pas possible, ça ne m'ait jamais arrivé...". Est-ce que ça vous ait déjà arrivé d'observer Mars ?Je ne veux pas dire jeter un oeil une minute ou regarder attentivement pendant un quart d'heure, mais je parle bien de s'assoir derrière l'oculaire d'un instrument bien règlé et de scruter attentivement une planète pendant une heure ou plus. Je parle de guetter les moments où la turbulence se fige pendant une seconde, où apparaît un fugace détail aussitôt effacé par le léger bouillonnement qui revient ensuite. Je parle de l'attente souvent longue qui sépare cette détection fugitive de détail d'une autre période d'accalmie permettant de confirmer que, oui c'est un détail visible, pas un artefact de l'imagination. Ensuite, il faut affirmer la forme, l'éclat (ou l'absorption) de ce détail, sa position exacte sur le disque martien par rapport aux autres et enfin le coucher sur le papier avec le plus de soin possible. Si vous avez déjà fait çà pendant 30 minutes, je vous tire mon chapeau, car personnellement en ciel profond (pas tout à fait comparable mais pas si éloigné au niveau technique d'observation) je dépasse rarement cette durée pour un objet. Si vous l'avez fait, vous connaissez les contraintes et la fatigue (nerveuse et oculaire) que cela engendre, d'autant plus que c'est un travail nocturne auquel l'adaptation n'a pas préparé l'homme.Si vous l'avez déjà fait, vous imaginez sans peine l'abnégation de Nicolas (ou d'autres observateurs) et vous ne POUVEZ PAS CROIRE que c'est la qualité optique qui fait tout... Mais encore une fois, ne nous leurrons pas, les dessins de Nicolas sont le résultats instantané d'un labeur de plusieurs heures donc il ne faut crier à l'exagération si on n'a jamais observé dans de telles conditions.Je n'ai dessiné Mars que 2 fois dans un 115/900 japonais (enfin certainement chinois), et sans jamais y passer le temps qu'il faudrait. On est loin de ce qu'obtient Nicolas, tout juste quelques taches sombres et la calotte polaire. Je vous les proposerai bien (ce soir depuis la maison), ils sont nuls mais je n'en tire aucune honte, je ne blame ni l'optique ni l'observateur, juste le manque de patience et d'expérience sur cette planète... Donnez moi un 600mm superpoli et Mars en ligne de mire, je n'obtiendrai jamais un dessin comme ceux de Nicolas si je n'y passe que quelques dizaines de minutes et si je ne le fait pas régulièrement pour affiner mon expérience de cette planète.Et vous, vos dessins, ils ressemblent à quoi ? Et vous y passez combien de temps ?yann
  15. Sans vouloir couper les cheveux en 4, mais bon je les coupe en 4 quand même... Les magnitudes R et B de l'USNO A2.0 sont basées sur le POSS un "survey" photographique et cela induit deux choses : _les données ne sont pas "photométriques" _R et B sont (selon le spectre des étoiles) parfois très éloignées de V ou de la magnitude visuelle...Ces images sont bien pour de la photo mais en visuel ça peut laisser à désirer...Je vais enquèter pour voir si il y a d'autres séquences de magnitudes visuelles comme celle proposée par SKIFF autour de M57 qui était très précise.a+ yann
  16. oui, ça donne des résultats qui me semblent corrects, même l'augmentation du grossissement donne des résultats en relation avec la réalité de terrain (amélioration rapide puis plateau). Bonne simulation !
  17. Observation de Pease I

    il y a aussi http://voltaire.csun.edu/roland/m15.html yann
  18. Dessins de trucs plus grands que le champ

    bruno> tout à fait, si je me souviens bien j'avais imprimé 8 ou 9 champ (avec double pour la remise au propre) d'environ 30' avec Guide8 qui se recoupaient un peu mais pas trop, ensuite dessin pendant quelques nuits et puis scannage et remontage sur l'informatique et inversion N/B.C'est vrai que l'impression d'ensemble est bluffante mais c'est un peu (beaucoup?) virtuel parce qu'à l'oculaire du Coulter 445mm, ça n'aurait jamais tenu dans le champ ! yann
  19. Dessins de trucs plus grands que le champ

    comme bruno, j'ai essayé la méthode 2 avec un 310mm _dessin1&2_ en dessinant NGC 6960 et NGC 6992-5 (2 dessins) et la méthode 1+3 avec un 445mm _dessin3_ (petits canevas préparés par atlas informatisé à l'avance, rajouts des nébuleuses et étoiles non représentées d'après l'observation à l'oculaire et enfin scannage et montage de l'ensemble) c'est vrai que toutes les méthodes sont valables... yann
  20. Suite des dessins de vacances

    Léopold TROUVELOT c'est vrai que c'était un vrai artiste qui s'était recyclé dans le dessin scientifique (et pas qu'astro); de très belles litographies dont on retrouve qq traces sur le net
  21. Observation de Pease I

    http://www.astrosurf.com/ubb/Forum3/HTML/007372.html Une belle image de M15 sur le forum "galerie d'images", mais je ne parviens pas à détacher Ps1 trop proche de la zone saturée...
  22. Suite des dessins de vacances

    ah oui, jolie aussi la grande dentelle... dans un "grand" instrument (+ de 200mm), c'est toujours magique...
  23. [Administration] Nouveau forum Observation Visuelle

    Jsuis d'accord avec diaboloSi tu vois un dessin de M27 dans le forum observation et que tu ne sais pas ce qu'est une nébuleuse planétaire, tu sais où poser la question (forum astrophysique), si tu veux savoir ce que vaut l'oculaire XW20 utilisé pour l'observation de M27, tu poses la question dans le bon forum (astropratique)Des posts au mauvais endroit, il y en a tjrs eu et il y en aura tjrs, non ?Au moins, avec quelques forums "orientés", tu sais d'avance ce que tu veux lire ou ce à quoi tu veux participer et tu perds moins de temps.yann
  24. Naines de la Baleine

    Même observation que toi de WLM dans un 445mm, je n'ai pas essayé IC1613.pas contre, deux étoiles (vers m=14-15) se trouvent juste à côté vers l'O et l'une d'elles est un amas globulaire de WLM; un amas ouvert extra-galactique en dehors de ceux de M31, ça peut intéresser ! les coordonnées de cet amas au nom très poétique 2MASXi J0001495-152730 sont de 00h01m49.5s & -15°27'31"... il me semble qu'un amateur allemand a du le voir avec 50cm de diamètre.bonne randonnées extragalactiques, yann.
  25. Suite des dessins de vacances

    superbes dessins bruno, et ma préférence va aux dentelles. Tu as dessiné l'autre côté et le triangle central aussi ? à moins que ça ne soit pas encore remis au propre... pas de problème, on patientera yann