dg2

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Tout ce qui a été posté par dg2

  1. INSIGHT : sonder l'intérieur de Mars

    Il me semble que tout le monde est d'accord pour dire que le taux de cratérisation est relativement constant depuis deux milliards d'années, donc c'est peut-être juste qu'il manquait la bonne normalisation à la courbe. Le taux est constant sur Terre et sur Mars mais différent d'une planète à l'autre en raison de la distance différente au réservoir (la ceinture d'astéroïdes). Sur la Terre (en fait la Lune), on commence à bien le connaître grâce aux données LRO et du suivi au sol du côté non éclairé de la Lune, mais sur Mars, il n'y a pas de suivi précis à ma connaissance, même si MRO détecte des trucs de temps à autre. Ci-dessous le genre de schéma que l'on trouve ici ou là dans la littérature. L'idée est de dire que depuis le grand bombardement tardif (déduit de la similarité des âges des échantillons lunaires), le réservoir de matériau restant ne se vide que très lentement, et est, en première approximation, à taux constant (le taux est proportionnel à la quantité restante, qui varie peu, d'où taux constant).
  2. Je pense que les joints inter-segments sont totalement négligeables ici. C'était une inquiétude il y a une trentaine d'années, avant la mise en service du Keck, mais il me semble que l'extrême petitesse des interstices rend l'effet très faible (et accessoirement franchement difficile à modéliser proprement avec des simulations numériques). Pour revenir à la question des aigrettes supplémentaires à 1h, 3h, 5h, etc., il me semble que le fait que le miroir primaire ait une forme approximativement hexagonale "sur la pointe" (alors qu'individuellement les segments sont perpendiculaire à cette orientation) va contribuer à produire de telles aigrettes. Elles seraient en tout cas présentes si on lissait les bords externes, donc cela pourrait être une piste.
  3. J'ai l'impression que cela fait plutôt allusion à la rotation de Jupiter sur elle-même, et que c'est la raison pour laquelle les limbes est et ouest sont un peu flous.
  4. Blague kleinienne

    Il y a plusieurs raisons : Au moment de la publication de la RG, Einstein évoque trois tests : la précession du périhélie de Mercure, connue depuis Le Verrier et qu'il explique entièrement, la déviation de la lumière, vérifiée par Eddington en 1919 et le décalage vers le rouge gravitationnel, invérifiable à l'époque. Donc il y avait un débat au sein du comité Nobel : fallait-il attendre de vérifier ce troisième test, ou considérait-on que deux suffisaient ? Le comité Nobel était un truc encore assez artisanal à l"époque : peu de monde, peu de spécialistes d'un sujet donné. Il suffisait qu'un des spécialistes (ou supposé tel) freine des quatre fers pour que le comité suive. Ce fut le cas avec Allvar Gullstrand, sans doute le seul scientifique à avoir été envisagé pour le Prix Nobel de physique et de médecine, en l'occurrence pour ses travaux sur la physique et la physiologie de l'oeil, un sujet qui avait assez peu progressé depuis Hemlholtz, ce dernier ayant commis plusieurs erreurs que pendant longtemps personne ne corrigea. Gullstrand a eu le prix Nobel en médecine... mais s'est incrusté dans le comité de physique, ayant lui-même des idées assez personnelles sur la gravitation. Par bonheur, les anciens récipiendaires du prix avaient le droit de proposer des noms, et un nombre croissant d'entre eux a poussé pour Einstein (Planck, Lorentz, Wien, von Laue et sans doute d'autres). Il y avait aussi un argument de bon sens qui a fini par faire mouche : imaginons qu'Einstein meure demain d'une crise cardiaque ; comment pourrait-on justifier qu'il n'ait pas été récompensé ? Comme la RG posait problème à cause de Gullstrand et de la non vérification du décalage vers le rouge, une solution "diplomatique" (ou en tout cas fort habile) fut trouvée par Oseen en invoquant l'effet photoélectrique. Il y a un dernier élément qui indique à quel point le comité était indécis : il a reporté à 1922 l'attribution du prix 1921. C'est en décembre 1922 que Einstein et Bohr reçurent chacun le prix, celui de 1921 pour Einstein et 1922 pour Bohr. Après, on peut débattre des heures pour savoir ce qui, de la relativité ou de l'effet photoélectrique, est le plus révolutionnaire. Si on considère que ce dernier est le premier vrai pas vers la théorie quantique, alors c'est plus révolutionnaire que la relativité, donc ce n'était pas un mauvais choix, même si le grand public retient plus la relativité. Chose amusante, Einstein n'a sans doute pas trop apprécié de ne pas être récompensé pour la relativité (restreinte et/ou générale). Comme il était en tournée au Japon à l'époque de l'attribution du prix (automne 1922), il n'a pas prononcé de discours à cette occasion. Ce n'est qu'à l'été 1923 qu'il est revenu en Europe et a fait un crochet par Copenhague pour faire son discours dans lequel... il n'a jamais parlé de l'effet photoélectrique, mais uniquement de relativité.
  5. Trajectoire héliocentrique de la Lune

    Prenez un simple polygone régulier (carré, hexagone ou autre). La distance au centre oscille autour d'une valeur moyenne, mais le polygone est convexe (= tout segment ayant pour extrémités deux points situés au bord ou dans le polygone est intégralement situé dans le polygone).
  6. Trajectoire héliocentrique de la Lune

    Je joins trois fichiers, avec deux mouvements circulaires uniformes imbriqués, le petit mouvement étant, en fréquence angulaire, 12 fois plus rapide que le grand (12 lunaisons par an, donc), et son amplitude de 0,1 puis 0,01 et 0,0025, ce dernier cas représentant la réalité (rapport des rayons des orbites terrestre et lunaire de 400 = 1 / 0,0025). Pour un rapport de 1 / 10, la trajectoire fait des boucles : le mouvement n'est pas monotone au niveau de l'angle Lune-Soleil-étoile fixe. Pour un rapport 1 / 100, il n'y a plus de boucles, mais cela fait des vagues (il y a des points d'inflexion). Pour 1 / 400 il n'y a plus d'inflexion du tout. Il me semble que ceci est un peu comparable à la problématique de la pente des volcans martiens : celle-ci est tellement faible que le profil de pente est toujours convexe car la "bosse" due aux volcans épouse la courbure de la planète. Autrement dit, au sommet de ces volcans, vous ne voyez pas la plaine martienne au loin, vous avez juste l'impression que la courbure de la planète est plus prononcée.
  7. Blague kleinienne

    Il n'y a jamais eu de débat à ce sujet chez les historiens. Chez les révisionnistes, si. L'article d'Einstein sur la relativité restreinte a été soumis avant la publication de celui de Poincaré, donc il ne peut y avoir eu de plagiat ou quoi que ce soit. La seule rencontre Einstein-Poincaré qui ait eu lieu s'est déroulée au premier congrès Solvay en 1911. On y voit clairement que Poincaré n'a pas saisi l'essence de la relativité. Pour ce qui est de la non citation de Poincaré, il y a un échange éclairant entre Einstein et Stark en 1907. Le second demande au premier (qui travaille toujours au bureau des brevets à Berne) de faire un article de synthèse sur la relativité. Einstein accepte mais s'excuse de ne pas être au fait des derniers développements, la bibliothèque de l'université étant fermée pendant qu'il effectue ses recherches sur son temps libre, en dehors des heures ouvrables. Einstein cite alors une liste d'auteurs à Stark, en lui demandant si elle comprend tous les contributeurs. Stark acquiesce... alors que la liste ne comprend pas Poincaré. Conclusion : même Stark, chercheur à plein temps et futur prix Nobel, avait raté l'article de Poincaré, il est vrai publié dans une revue assez confidentielle, et surtout bien peu prisée des physiciens, à savoir le Bulletin du Cercle mathématique de Palerme. J'ajoute que quand on connaît l'antisémitisme viscéral de Stark (un des premiers adhérents au parti nazi), on peut difficilement le soupçonner de complicité avec Einstein lors de cet échange. Quant à l'histoire des nationalités, je pense que vous vous méprenez sur la situation de l'époque. La France était dans les choux pour ce qui touche à la physique fondamentale entre 1900 et 1940. Pour diverses raisons, a posteriori assez malheureuses, un effort important avait été fait à partir de 1850 et accentué en 1870 pour former des ingénieurs, ce qui s'était fait au détriment des chercheurs, en particulier en physique. C'est d'ailleurs une des raisons de la création du CNRS : le monde universitaire français, en perte de vitesse, avait raté pas mal de choses, un phénomène accentué pour des raisons idéologiques (rejet de la "science allemande"... qui était à la pointe du savoir de l'époque), et embaucher des chercheurs à plein temps a permis de rattraper le retard assez rapidement dans l'après-guerre. C'est un exemple chimiquement pur des conséquences néfastes d'un sous-investissement dans la recherche. Justement, vous en avez un, qui est de dire qu'Einstein n'est pas l'auteur, ou pas le seul auteur, de ce qui lui est attribué. Un avis que vous ne pouvez vous empêcher de donner sans l'assumer complètement.
  8. Blague kleinienne

    Dans ce cas vous savez mal. La relativité restreinte a été immédiatement accueillie à la mesure de son importance, et les choses n'ont pas été très différentes pour la relativité générale, si on excepte la période de quatre ans entre la prédiction quantitative de la déviation de la lumière et sa vérification par Eddington. Mais la messe était déjà en grande partie dite avec l'explication de la précession anormale du périhélie de Mercure. Quant à votre "ou le précédaient selon certains...", il faudrait que vous ayez le courage de préciser votre pensée. Si vous voulez insinuer qu'Einstein aurait copié telle ou telle personne, alors il faut avoir la franchise de l'expliciter et de dire de quoi vous parlez exactement. Pour information, il existe effectivement des gens qui disent cela... et qui mentionnent, l'air de rien, les origines juives d'Einstein. Je vous souhaite de ne pas être dans le même état d'esprit.
  9. Blague kleinienne

    Ce que Max Planck veut dire ici, c'est que le déni n'est pas l'apanage des non scientifiques. Certains scientifiques en sont parfois victimes et n'arrivent pas à accepter tel ou tel résultat qui heurte leur conception du monde. À ce jeu c'est sans doute un peu plus fréquent en astronomie que dans d'autres disciplines car les affects peuvent être plus grands. Cependant, affirmer comme dans cette citation que des gens nient tel résultat jusque sur leur lit de mort est bien sûr occasionnellement vrai (Fred Hoyle et le Big Bang, par exemple), mais reste marginal. Maintenant, je ne pense pas que les gens de science voient comme une victoire voire un triomphe le fait que ceux qui n'étaient pas d'accord avec eux se rallient à leur cause. En un sens, si une personne refuse un résultat désormais bien établi, elle est perdue pour la recherche dans ce domaine scientifique et d'ailleurs finit par s'en désintéresser ou en tout cas ne plus servir à rien pour la progression du savoir. Dit autrement, il est normal que des esprits chagrins mettent un peu de poil à gratter pour challenger tel ou tel résultat qui leur déplaît, mais cette attitude n'a de sens que si c'est du poil à gratter intéressant.
  10. James Webb 57 Go par jour

    Dans une mission spatiale centrée sur une collaboration (Gaia ou Planck, disons), les données sont propriétaires pendant une durée limitée (typiquement un an, le temps que la collaboration en extraie le meilleur), puis elles deviennent publiques. Je ne sais pas quelle est la politique pour un observatoire, mais il serait assez surprenant qu'une équipe qui a obtenu de haute lutte du temps de télescope sur un truc flambant neuf se voie contrainte de partager les données immédiatement. À ce compte là, il serait inutile de demander du temps de télescope pour une équipe professionnelle, il suffirait d'attendre qu'une autre équipe concurrence le fasse pour la griller ensuite en faisant un traitement plus rapide. En regardant de plus près, j'ai trouvé ceci : * Les données obtenues après demande de temps de télescope sont propriétaires pendant une durée limitée, a priori un an * Les données de calibration sont publiques (source) * Les données de "temps discrétionnaire du directeur" (= temps alloué par le big boss, en dehors du processus de sélection, typiquement 5à 10% du temps total) sont potentiellement publiques (même source) * "STScI shall provide astronomers in the US and international communities a means to retrieve modest amounts of JWST data from the archive at no cost to them." (source). Ce qui signifie qu'une partie des données est peut-être rendue accessible plus rapidement, mais pas tout, loin de là.
  11. (il reste quelques numéros de notes de bas de page qu'il faudrait peut-être enlever, car ils transforment un "20" en "208" et un "10" en "1010")
  12. Expansion de l'univers : plus vite que C ?

    Si cette galaxie est à un décalage vers le rouge de 13, cela signifie, par définition dudit décalage vers le rouge, que les distances dans l'Univers ont augmenté d'un facteur 13 + 1 = 14 entre le moment de l'émission de la lumière et la réception de cette lumière. Si les calculs (qui n'ont rien d'évident) vous disent qu'aujourd'hui cette galaxie est située à 33 milliards d'années-lumière, alors vous savez immédiatement que au moment de l'émission de sa lumière, cette galaxie était située à une distance de 33 milliards / 14 ~ 2,4 milliards d'années-lumière. La distance a donc augmenté de 33 - 2,4 = 30,6 milliards d'années-lumière, en 13 milliards d'années. Donc effectivement elle a augmenté plus vite que c en moyenne (2,35 c en gros).
  13. Expansion de l'univers : plus vite que C ?

    Peut-être ici, mais il faudrait faire un peu de tri dedans.
  14. Cela dépend sans doute du choix des paramètres cosmologiques que vous prenez., mais effectivement ça a l'air bien plus proche des 300 que des 400. Si vous prenez les données de Planck seul (https://arxiv.org/abs/1807.06209), on a a priori : H0 = 67,4 km/s/Mpc Omegam = 0,316 et avec un redshift de 13,4 le calculateur cosmologique en ligne de Ned wright, https://www.astro.ucla.edu/~wright/CosmoCalc.html, vous donne un âge de 313 millions d'années. Si on prend une valeur plus hautes de H0, on baisse les durées donc ça nous éloigne encore plus des 400, qui me semblent donc être une erreur.
  15. Je rebondis là-dessus car la question a plusieurs fois été évoquée. Le motif de diffraction du JWST a deux origines : la forme hexagonale du primaire, qui produit une figure en étoile à six branches régulière avec deux branches verticales, et le tripode qui supporte le secondaire, qui produit aussi une étoile à six branches, mais aplatie et tournée de 90° par rapport à la précédente. Cette configuration permet à ce que les deux paires de branches non horizontales de l'étoile aplatie se confondent avec les deux paires de branches non horizontales de la première étoile et que la figure résultante soit un truc à huit branches seulement et non 12. C'est assez malin, mais à 10 milliards le télescope, on peut imaginer que ça n'était pas le plus gros défi à relever. (source : https://www.flickr.com/photos/nasawebbtelescope/52201718324/ )
  16. En fait on est gêné par le fait que l'étoile est pile sur les aigrettes de l'image visible. C'est peut-être mieux de faire le truc avec l'image Hubble où on voit (de peu) l'étoile en question :
  17. Bon, donc on a NGC3231 NGC3132 : D'après ce que j'ai entendu, on a un système binaire avec une étoile facile à voir (qui n'est pas celle qui a créé la nébuleuse) et une autre, jusque là très difficile à voir car fortement obscurcie par des poussières, mais qui finit par apparaître en IR moyen (à droite). Ensuite, le Quintette de Stephan en IR (assez différent de ce qu'on connaît) : Et un petit bout de la Carène :
  18. Si vous couplez les informations de ceci : qui vous donne quelle couleur pour quel filtre, et cela : qui vous donne la bande passante des filtres, il semble que le bleu de l'image corresponde à l'intervalle 0,8 micron - 1,7 microns (IR proche, sans beaucoup de visible). Le canal vert va jusqu'à 3,2 microns et le rouge jusqu'à plus de 5 microns. En résolution c'est moins bien que le HST en visible (diamètre trois fois plus gros mais longueur d'onde 8 fois plus grande), mais en terme de flux c'est incomparablement meilleur.
  19. Une mission vers Uranus et Neptune ?

    Justement non. La date d'arrivée planifiée est 2044 alors que l'équinoxe est prévu pour 2049. Cette date assure qu'en fin de mission la majeure partie de la surface des satellites aura pu être cartographiée (seul un bout d'un des pôles ne le sera pas). Rater cet équinoxe là rendrait moins intéressante une visite. Donc je pense que le côté prioritaire de la mission a été renforcé par ce calendrier-là.
  20. Exoplanètes : dernières découvertes

    Google est notre ami : https://fr.wikipedia.org/wiki/Polar_Satellite_Launch_Vehicle . C'est le nom officiel d'un des lanceurs indien (avec le GSLV, où G = Geosynchronous) Tourner... sur lui-même, je pense. Là par contre, aucune idée. Sinon, l'interview est ici, c'est plus clair : https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-picsat-nanosatellite-silencieux-depuis-4-ans-donne-signe-vie-24406/
  21. On ne sait pas. L'orbite circulaire et équatoriale des satellites ne plaide pas pour une capture, mais les propriétés spectroscopiques les font beaucoup ressembler à des astéroïdes, donc on a des arguments plutôt convaincants... en faveur de chacune des hypothèses. J'imagine qu'une mission de retour d'échantillon comme MMX sera en mesure de trancher.
  22. Samedi prochain (le 4) aura lieu à partir de 19h30 la 4e nuit de l'astronomie à l'institut d'astrophysique de Paris (dans le 14e arrondissement, juste à côté de l'observatoire). Sur place auront lieu 5 heures de conférences diverses et variées centrées sur la cosmologie et la mécanique quantique, ainsi que des rencontres avec des étudiants et chercheurs. Le maître de cérémonie sera le journaliste scientifique Mathieu Grousson, accompagné de quelques live-sketchers spécialisés en science. Le programme est ici : https://www.iap.fr/actualites/laune/2022/mai/nuit-astro-fr.html C'est gratuit, mais il faut impérativement réserver avant de venir (https://www.weezevent.com/widget_billeterie.php?id_evenement=846249&widget_key=E846249&locale=fr_FR&color_primary=00AEEF&code=48385&width_auto=1) car le nombre de places est limité. Pour les non franciliens, le tout peut être suivi en ligne sur YouTube :
  23. catalogues d'étoiles

    Surpassés cependant par M81 lorsque les conditions sont optimales (sujet plusieurs fois abordé ici).
  24. catalogues d'étoiles

    Si, elle l'a été, mais comme la supernova était située vraiment au centre de M31 (à 15 secondes d'arc, de mémoire), l'impression visuelle était plutôt que M31 était globalement un peu plus brillante plutôt que celle d'un astre supplémentaire.
  25. Trous noirs : bientôt la première image !!

    Sgr A* est le trou noir le moins actif connu (et oui, c'est pas de bol). Pour un trou noir de masse donnée, sa luminosité d'accrétion maximale est de 30000 luminosités solaires par masse solaire. Avec Sgr A* on est à 4 millions de masses solaires, mais sa luminosité (contraintes probablement via des mesures IR et X, non atténuées par le milieu interstellaire) est au plus un milliardième de sa luminosité max., soit 30000 x 4 x 106 x 10-9 = 120 luminosités solaires. Donc cela complique la donne. Mais au moins quand on vous dit qu'on voit des étoiles très lumineuses tourner autour de rien du tout ,on ne raconte pas d'âneries. Attention cependant, l'émission radio est non thermique, donc pour un truc en radio cela reste assez intense.